Cycle de gaudrioles et contes affranchis sur les petits savoirs et chemins de connaissances du Tout indivise, à prix libre, ou partagé, au petit théâtre de la Laie des Elfes, ou partout ailleurs, et de préférence à l'air libre !
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Le jardin-forêt de la laie des elfes accueille, en son petit théâtre, et ses coulées de verdures, des rencontres qui s'en veulent rompre avec les cloisonnements dressés entre les arts, les sciences, les artisanats et la paysannerie, tout autant avec les populations, et notamment la rurale.
On y parle la langue qui cherche à s'enrichir et se délecte autant des essences de la raison que des nues de la poésie, des habiles tours de la pogne ou des godilles vagabondes ... On y cause librement, car tout doit pouvoir être dit pour mieux s'en gorger de connaissances, et autant mieux s'en immuniser des fourberies.
Rencontrer les autres, c'est, tout autant, être curieux de soi, de ce qu'on s'en empreinte, s'en accorde, s'en cultive et s'en partage d'inattendu et de spontané ... s'en faire résonner les peaux et la caboche avec les tintines de l'onde absolue ... muser à des friselis d'ailes dans les flues indociles de vents .
Errer, flâner, rêver n'en sont rien de temps perdus, et s'en mènent à des perceptions sans cesse nouvelles qui, loin des maîtrises, en apportent les agilités de l'esprit et les authenticités de l'onde sensorielle. Cueillir, glaner, faire fruire et semer, les chairs ivres des branles du funambule qui s'émeut dans un ciel de foudres ! ...
On ne vainc que nus !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos du collectif La laie des Elfes.
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Nul n'échappera à la dialectique des communs s'il n'en est suffisamment éminent, seul, pour se nourrir, en édifier et arranger sa loge, ou assumer tout ce dont il a besoin pour vivre ; et ce n'est pas l'industrie, qui l'a dépossédé des savoirs, des savoir-faire et connaissances inhérentes à l'autonomie de l'Être qui l'y aidera, si ce n'est à le garrotter plus encore au prolétariat avilissant ...
La communauté n'est pas une secte, et le communisme n'en est pas plus un parti ou un titre, comme tente à le laisser croire la signification plus que dévoyée dont toutes sortes d'usurpateurs et de négationnistes usent ... le communisme est la volonté d'individus à chercher à s'épanouir ensemble, qui, pour ce, s'organisent eux-même afin de rendre endurables les contraintes collectives et naturelles, et en laissent, ainsi, le temps nécessaire à chacun pour préserver ses nouaisons avec la terre nourricière, éployer son Être, créer, s'attentionner pour les autres et s'en donner sans compter ... Jouir de la vie qui nous est donnée !
La mise en commun est, avant tout, notre état originel : le partage authentique qui assure à chacun d'être à l'abri des malheurs et des misères ... Là où l'homme n'en a rompu avec la terre, la nature est tout autant généreuse et gracieuse, et offre bien plus que ce qu'il en est nécessaire à notre seule subsistance : les splendeurs d'un monde florissant pour en émuler nos sens et les en accorder au diapason du Tout indivise qui, seul, peut en assurer l'épanouissement et la concorde des diversités.
La civilisation, en tout ce qu'elle incube de germes pathogènes en son antre, a tué les nouaisons les plus élémentaires entre chacun de nous, au point d'en avoir marchandisé les attentions, les soins, la solidarité, tout ce qui nourrit notre vitalité et nous en fut, pourtant, originellement commun. La course à l'appropriation, inhérente à la déchéance d'autonomie de l'Être, n'aura fait qu'engendrer ce monstre civilisationnel, agglomérat d'individus ne pouvant s'assumer seul, mais refusant ce que cela infére, et dévastant tout pour tenter de sauver sa survie et ses apparences d'humanité ...
Ce que nous n'oserons en paix s'en fera par la violente résurgence des dénis ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières, à propos d'un nécessaire retour à la commune organique et aux communaux.
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Plus il en est, et plus tout est sain. La biodiversité est toujours un grand chahut d'éléments qui résonnent entre eux pour mieux en perpétuer et stimuler la vie du Tout indivise dans une harmonie complexe et subtile.
Laisser faire, observer, afin d'apprendre et connaître, avant tout, pour mieux s'empreindre de ce qui demain, nous nourrira et nous accordera ce qu'il en faut à notre survie ... s'imprégner des sensorielles flues, de la spontanéité des liaisons et des nouaisons entre sols, minéraux, végétaux, mousses, champignons, microbiens, animaux, éléments, climats, etc ...
La nature, dont nous sommes, autant particule qu'entité, nous apprend que les hiérarchies et les cloisonnements sont des rigidités inhibitrices de symbioses et d'harmonies: que les lois civilisationnelles sont toujours contre elle et que l'industrie produit de l'unicité qui n'en mène qu'à des mondes de charcutages, pathogènes et morbides, là où tout ne demande qu'à vivre en résonance.
La biodiversité ne aurait se comprendre sans y pourvoir un désir de l'accroître sans cesse.
Prélude aux grondes des langues buissonnières, à propos de la nécessaire diversité du Tout.
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Les pilons battent pleins fers ... On ne saurait mieux évanouir la mémoire d'un peuple qu'en arguant recycler le papier pour mieux en broyer les œuvres ... l'encre des futilités noie l'encre des essences, et les écritures paperassières couvrent mielleusement les dénégations ... tout est soluble dans la turpitude ... S'en refondent les temples du livre, par l'épure, s'en purgent les essaimeurs des lettres sous le sacrement des bâtisses du recyclage qui n'ont d'autre mission que de s'en accaparer le butin ... pour mieux l'en jeter au pilon ...
L'histoire s'écrit tant avec les sangs qu'avec les rêves, les souffles et les pouls ...Tout ne fut, et n'en est, pas comme l'en disent les maîtres hâbleurs des loges atones ... La rue a perdu ses poètes, lestement refoulés aux confins de l'utile par l'insidieuse ordination des conteurs de pouilles qui, au nom d'en reluire la culture, la dégrève des plus affranchis ... La gronde ne doit pas ébranler la machine qui bat la cadence ... qu'importe qu'il n'en soit plus de tendresse dans les rues, il ne faut pas éveiller les foules qui dorment !
Révoltes ouvrières, jacqueries paysannes, les communes, la résistance aux haines ... les kiosques, places des dires, arts des rues et communaux : tout fut délégué aux ignares qui en répandent l'ignorance et le dénigrement en guise de culture, dans les clos mornes et sombres des foires d'empoigne ... les champs sont libres : le titre a chassé l'habileté ... Faille que n'en reste plus de trace du génie humain autre que celui qui le réduit à s'humilier devant la machine, l'amnésie et la picaille ... La révolte n'a jamais eu les mots de la parodie et de l'air du temps ... d'un temps par trop suffocant !
Il en manque le cran ... Profondément de cran ... d'être et de lucidité ... comme il en faut pour croître ... on bâillonne, on piquouse, on passeporte, on oublie ! ... on s'arrange avec les moires qu'on aimerait en laisser de soi ... mais il est toujours une onde qui ne ment pas ... c'est écrit quelque part, dans les fonds de forêt ou de livres délaissés, dans les yeux des poètes ou les cieux étoilés des petits alchimistes ... dans tout ce que l'on rase, broie, sangle et met au ban ...
Les pilons battent pleins fers ! ... mais la terre a toujours la mémoire des foudres ...
La culture ne se quémande pas, elle s'affirme ... s'immisce dans les moindres failles de la bêtise et de l'ignominie ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières, à propos des crimes de lettres.
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Une pensée charcutière et linéaire n'en combat pas une pensée linéaire et charcutière ... elles s'en reflètent et s'reluisent mutuellement ... défendre des emplois dans l'industrie, puis, tout à la fois, s'insurger contre la mort des petits artisans et paysans œuvrant, ou contre la dévastation de notre habitat, n'en relève que de la médiocrité de cette pensée close à toute résonance n, selon des principes d'injonctions paradoxales qui n'en appellent à aucune forme d'harmonie et de résilience, bien au contraire ... La cohérence s'en cultive toujours d'une nature sauvage et généreuse ! ...
A tant vouloir tout scinder, nous avons créé deux espèces d'hommes radicalement opposés, et, chacun, amputé d'une partie de lui même ... les uns attachés à n'être plus que corps et à le triturer par le travail sur les chaînes d'industries, les autres, réduits à papelardiser, commercer ou distraire l'activité des premiers pour s'en garder de sombrer dans les même outrances, tout en s'en nourrissant d'autres bien plus sournoises ... ainsi s'en s'affrontent deux humanités infirmisées d'imagination et de santé promptes à faire résilience ... ceux qui s'en sont coupés de l'espèce, et qui non contents d'eux, s'en sont tout autant rompus, chacun, à l'authenticité et à la plénitude de leur propre essence ...
C'est dans la langue d'un pays qu'on en retrouve aussi son histoire, comme en la terre qui nourrit les hommes et en érige leurs loges.
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la technocratie.
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Il n'est pas plus d'artistes, qu'il n'en est d'élus de dieux ou du peuple, et chacun en porte en soi le germe, comme chacun pourrait faire éclore en lui le paysan, l'artisan, le médecin, dans les résonances de connaissances et d'habiletés communes ... ainsi en aurions-nous plus d'atomes crochus, de nouaisons, d'efflorescences et de solidarités, bien moins de fractures sociologiques ou anthropologiques, de dénigrements de l'autre ... Se réduire à n'être qu'artiste est, outre une infirmité qu'on s'inflige, un privilège de caste accordé à peu, par des gens dont l'érudition s'en borne à la paperasse ... Mais qui ne saurait faire tinter la corde des muses si on lui en laissait le temps et les dispositions ?
Lorsqu'une population s'en est trébuchée dans la médiocrité normalisante, au point d'en laisser libre cours à la tyrannie, il faut convenir que les artistes, et tous ceux qui prétendent faire culture, n'ont pas été à l'envergure de ce qui aurait dû être leur charge d'en immuniser chacun du peuple ... sinon à quoi bon ? ... Peut-on seulement s'en étonner lorsque tout est, matériellement et financièrement, cloisonné, et que les arts ont déserté arcades, kiosques, rues et places communes pour s'en cloîtrer en des temples de culte, pour n'en sortir que pour geindre ? ... N'en faut-il pas plus de cran pour être artiste ?
Dans les fondements de la culture, il est nécessairement l'idée de croître et de faire croître ... La où tout a été dézingué, seul le symbole a laissé présumer à de la croissance, sous l'assistance respiratoire de la crédulité et de la cupidité ... Mais il est un temps où le signifiant crève de n'en avoir jamais signifié l'essence du monde ... un temps où les pouls se réaccordent, et la nécessité de vivre abolit les nihilismes morbides pour en retendre les chants d'un monde prodigieux.
Des autrechoses, des autrements, des ailleurs et des épars d'yeux ... Pas le temps pour vos mondes, on veut des boucans d'ailes.
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos du privilège des arts statués...
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Les mots de ce monde n'en sont plus que nébules poisonneuses échouant, de voix en veines, la bouillasse langagière de l'industrie dévastatrice. La langue a mille sources, mille cours, mille terres sillonnées, où viennent s'en rincer les papilles de ceux qui ont soif de savoirs, de merveilles et de diversités.
L'histoire s'écrit trop souvent de la plume de ceux qui, pisse-copie des équarrissages de la connaissance, ont les faveurs des feux de la rampe civilitiques. Il y a beaucoup de maltraitances à parer les êtres d'atours qui n'en sont pas leurs, et on ne saurait vouloir vivre ensemble sans que chacun s'en soit, tout au moins, immunisé contre la corruption des lexies.
La paysannerie n'est pas un masque de foire ou quelque titre qu'on exhibe quand bon semble ! ... Habiter la terre en païens, qu'il en plaise ou non, tels en furent, en sont et en seront paysannes et paysans qui font éclore pays et paysages ... S'en furent vilains et sauvages ! ... que foutre gens de biens ou d'armes qui les maudirent et les raillèrent tant. La répugnance pour la terre est toujours une répugnance pour ceux qui l'habitent.
L'histoire des pauvres gens n'en laisse jamais grande trace et la langue en concède bien plus que les ordres civils et religieux l'en laissèrent croire. Ce ne sont pas les mots qui disent tant, mais les symbioses de leurs effloraisons. La paysannerie n'est pas ce qui nourrit la population, mais ce qui fait fondement à un peuple qui se nourrit lui-même du Tout indivise des cultures vivrières et récoltes sauvages ... et on ne saurait faire peuple sans renouer avec les communaux, gage que chacun puisse s'en nourrir et faire crèche sur la terre où il vit ... s'il doit n'en faire qu'un droit.
Jamais, la paysannerie n'en fut bien loin des grandes forêts, riches en victuailles, gibiers, glanages et cueillettes, autant qu'en bois et fanes d'œuvre, glaises et tourbes de lisières. On y crut trop les paysans n'être que gens des cercles champêtres, mais avant que les seigneuries ne les en inféodent, ils s'en furent ceux des cultures en joualles et des bocages qui ont inspiré les jardins-forêts de permaculture, et rien n'en dit qu'ils furent des laboureurs : leur mode de vie ne l'en suppose pas.
Aussi, les gens de petits pays, en furent les vilains des villages, tailleurs des pierres et des charpentes, forgeant fers d'œuvres et d'ouvrages, moulant pots de fontes et d'argiles ... vannant écheveaux de noisetiers, mères allaitant les petiots, balleuses de chaumes et lavandières ... aussi, sait-on flâner, badiner et muser ... Païens de nature, les rustres en furent tout aise avec les cultures foisonnantes de diversités et les médecines couveuses du Tout indivise : on n'y saurait en compter leurs savoir-faire... paysans et paysannes sont comme les poètes, confiseurs de lumières.
Tout fait commune, dans l'organique chant des terres qui rythme la vie des villages ... on y danse, en fête les récoltes et les pas survenus des veines vagabondes. On n'y saurait que faire des cadences de machines dévastatrices qui dictent leurs lois : Tout s'en fait, ici, d'habiles mains et d'agiles trémules ... il n'est de paysans là où ne s'en fait de tous feux la paysannerie, et qui habite la glèbe seul peut être un penseur libre ... ceux dont le cœur est du même pouls que la terre n'en sauraient se laisser chasser d'enclosures sans les violences des armées et des mots fourbes qui les en dressent.
Les mots qui font mensonges s'en mènent toujours aux révisionnismes !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la paysannerie, de l'ouvrage et de la langue.
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La permaculture ne saurait nous étourdir dans un petit monde clos, tant soit-il enchanteur et paisible ... Des voyages ! ... nus pieds, car on ne saurait savourer et comprendre autrement ... des rencontres, avec ceux de pays profonds, leurs contes, leurs mémoires, et les traces de leurs aïeux ... chemins et laies faisant.
La pierre, le bois, le fer, aussi la terre, l'eau, le feu et l'air ... des forêts, des ruisseaux, faunes et fanes, de villages en hameaux, de vaux en breuils, et de bouches en bouches ... des rêves partagés et coulés dans la même gamelle, la même fontaine, ou la même bolée, autour d'un brasillant de bois ... qu'importent les godilles, qu'en furent les écoles ! ... les sourires sont de mêmes rondes.
C'est une vie qu'on sème en un jardin, et autant celles de ceux qui l'ont nourri ... On ne saurait y frauder, pas plus y mystifier ... comme on ne saurait flouer le temps bien longtemps ... les frêles friselis du vivant veillent aux concordes et aux résonances ... seul le Tout indivise consent à l'Harmonie.
Ce qui ose vivre s'en est toujours plus fort que la médiocrité: prospérant, propageant, et, finalement, engloutissant tout ce qui voudrait l'en dissuader d'être généreux.
Jamais la rosée n'en perd une goutte de mémoire, jamais le vent n'en délaierait les filandres de l'aube.
Là s'en hume l'humus, s'en palpe les coings verts, encore s'en goûte les myrtilles, s'en ouïssent les butines et s'en mirent les lucioles ...
Ici, chacun sait que toute hiérarchie condamne la diversité des essences de résilience, et que ce qui fait vie, dans son authenticité et sa spontanéité abreuve la saine danse de la pleine mue ...
Je marcherai longtemps encore ... cueillant, doigts nus, et d'yeux en yeux, de menues gouttes de nues lèges, glanant, sur les joues fines, quelques aveux d'orages, soufflant à pleines paumes les duvets d'oisillons agiles...
J'aime les fruits aux bords des lèvres ... Toujours un jardin s'y habite et s'orne d'ondes voluptueuses ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la permaculture et les chants du Tout indivise.
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Le déni tue ... lentement, sans qu'il y soit laissé de trace sur les corps ... un crime parfait, à menues mesures contenues, sans autre commis que la masse anonyme, ivre des nébules qui l'en voilent. Rien n'est de franche poigne, tout s'en fait au compte-gouttes, en maintes et maintes fioles, par mille et une formules, en tant et tant d'officines ... on ne saurait faire plus volatile, et pas plus subtil : des poisons et des stimuli de maux à tous vas ... il n'en est, cette fois, pas de rafle, pas de train, pas de camps, et pas plus de bourreau : tout peut s'en faire à ciel ouvert, aux nies de presque tous : la confusion est à son comble tant si peu en apprirent et s'avouent que l'horreur pouvait ressurgir plus fourbe encore, et tant dulcifiée pour n'en éveiller trop tôt les soupçons en tous ...
Le déni est la forme de violence la plus virulente et la plus sournoise qui soit ... de celles qui garrottent l'être en y laissant paraître que le corps est encore bien en vie, tandis qu'à pouls comptés, il en muselle son souffle dans les lacis de méandres et d'entraves nébuleuses ... Pas de traces, ni d'empreinte, tout s'en lave de confusions dans les buées de la masse : égratignant les mots et les sens pour en infuser suavamment ses toxines ... Puis s'en saignent les silences : s'en suivent les cortèges d'impostures ... Là, où s'étend le déni, foisonnent les nihilismes et leurs messes négationnistes ... il n'en est plus aucune forme d'empathie ou de bienveillance ; la mort s'en répand dans le silence le plus froid qu'il en soit : le simulacre d'humanité et ses soupes culturelles ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos des nihilismes.
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Jamais la dérive humaine ne sera allée tant loin dans son délire civilisationnel, et jamais nous n'en serons plus proches de ne pouvoir aller plus loin, d'en rompre avec cette foutue culture insane et stérile qui nous arrache à notre être même, et s'en fourvoie tout de son sens. Le mythe de la froide raison aura charcuté le monde jusqu'à s'en retrouver face à un amas de données percluses dont nul ne sait plus quoi faire, n'en sait plus quoi les unit, et qu'elle réduit, par ses formules sanguinaires, la vague universelle à son petit champ de perception ... Comment s'étonner que ce monde d'éviscérations n'en soit pas cette masse frigide qui n'en hurle plus même lorsqu'on bâillonne ses gosses et les abandonne aux marchands de fiels et d'infamies ?
L'industrie ne génère pas de richesse, de quelque ordre qu'elle soit : elle les pille et les dilapide pour en gonfler sa monnaie de vides ... le symbole est exsangue et le pouls n'en est que celui des nihilismes les plus fourbes ... Le progrès n'en fut que celui de la rogue et de l'insolence de ceux qui s'en coupèrent d'abord de tout jusqu'à s'en réduire à un petit bout d'eux, qui les en fait autant de souches poisonneuses, tant l'énergie, peu à peu, s'y accumule sans se délivrer ... Les flux de ce qui fait vie, jamais, ne s'en contiennent sans dommage !
S'accrocher à des bouts de lambeaux ou de débris du vieux monde, pour tenter de survivre, n'en fait que révéler une infirmité à embrasser des imaginaires et à s'en réconcilier avec son être en son entité indivise. Tout porte en soi des forces qui l'animent et, qui n'en sait les laisser s'éclore à la concorde sombre inévitablement en des chaos qui n'en régénèrent rien de bien lumineux. Les limbes de la lucidité en sont les mêmes qui divulguent, puis colportent, la conscience et propagent l'ingéniosité génératrice de générosité et de créativité.
Bien des cœurs et caboches, organes et égos vont imploser de n'oser s'en avouer leurs délires, et d'en rompre le mur que, chacun de sa petite pierre méticuleusement taillée, a dressé devant tous ... s'en faudra que les autres ne s'en laissent sombrer dans le nihilisme contaminant de l'usure et du chantage incessant ... Ce monde mécanisé n'est que vitrines de falsifications, déferlements de fourbes nébulosités, et déroutages de consentements au nom d'une bienveillance de foire aux pouilleries; rien ne saurait lui en redonner souffle qui n'en aurait l'audace de l'en délivrer de ses frigidités ...
Et c'est de cran qu'il en faut, de généreuse dépesanteur, pour n'en pas rompre avec l'espèce et l'entité, sans en renier son être profond ... Ouvrir grand les bras pour accueillir les autres plutôt que d'en brandir des bannières ou n'en jurer que par des chapelles qui n'en sont que souches de belligérances ... Éveiller la diversité pour mieux pourfendre la masse qui conformise et agglutine, là où il faudrait unir dans la nécessaire résilience de l'entité ... Rompre avec cette culture qui ne cesse d'agresser notre nature.
La nue ne se ravit pas, l'orage est fusion d'ailes ... la beauté, toujours, résurge quelque part ... Nul ne pourra dire qu'il ne savait pas !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos du don et de la générosité ...
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L'artifice d'un monde marchand mène inévitablement à la ruine substantielle, commune et affective de tous ...l'argent corrompt toujours la valeur en ce qu'il veut en rendre comptable ce qui est incommensurable,et nul ce qu'il ne saurait se commercer...
L'abolition de la picaille rendrait nombres d'emplois, parasites et pathogènes, obsolètes, tout en accordant à chacun, l'opportunité d'une éclosion de l'Être, par la libération du temps nécessaires aux savoirs, aux connaissances, aux ingéniosités, et aux imaginations ...
On ne défend pas la culture en appelant à y revenir à un monde de boutiquiers stériles et claustrophiles, de toute façon condamné,mais en augurant un univers de partage,de création et d'abondance!
Le cœur de l'homme est à l'envergure de ce qu'il en embrasse de layons ...
Les graines volent infiniment aux vents, la faune s'en donne, à plus d'yeux, des paysages sans confins ... jamais les failles n'en butent aux cadastres et les oiseaux ne migrent pas: leurs habitats n'ont pas de borne ! ...
Tout se partage dans la diversité prospére des chants de vie. Il ne saurait y avoir d'écologie là où s'en dressent des fronts ! ...
Toute frontière est un attentat contre la vie !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de l'impérialisme marchand ...
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Chaque jour, notre civilisation industrielle éreinte ou assassine à feu doux, à commencer par des gosses qui n'ont jamais accordé leur consentement à cette folie, et à qui on impose un rythme d'évolution infernal qui n'est pas le leur, qui n'est pas celui de la nature qui les nourrira, pas plus celui de nos organismes ... et dont on se gardera de nommer comme il se doit, bien entendu : un attentat permanent contre notre essence même ! ...
Une surabondance de messages hostiles au flux paisible de nos vies nous est infligée, n'en permettant plus à nos êtres les agilités nécessaires à organiser leur immunité et à recouvrer leur harmonie. Des entraves, partout : murs, enclos, chahuts et boucans, pollutions, hors-sol, paperasses, prohibitions, misères, déchéance des paysages, des habitats et des connexités, confinent en des nasses administratives insoutenables qui n'est pas encore rompu de ses essences.
L'industrie ne permet pas d'échappatoire à ceux qui ne l'en veulent pas, corrompant le temps, la production et la valeur pour leur en infliger ses rythmes délirants et suicidaires sur toutes les terres qu'elle a violemment et sournoisement conquises ... L'artisanat, la paysannerie, les arts et enseignements libres, les médecines naturelles en sont devenues invivables en ce qu'elles n'en puissent plus même permettre quelque subsistance en ce monde qui absorbe tout.
Nous crèverons de préjuger que nous sommes plus raisonnables que les autres espèces. Croire qu'on puisse s'affranchir des nouaisons à d'autres organismes vivants découle de la même démence qui tend à rompre tout de tout, à réduire encore et toujours un Tout indivisible en une seule de ses parts. Il n'est pas de santé, pas plus de médecine, là où tout est rompu avec tout, et nul ne saurait, désormais, récuser raisonnablement l'évidence que l'industrie n'en fait que subvenir sournoisement aux pathologies qu'elle génère.
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la santé, la médecine et la folie civilisationnelle.
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On ne saurait accompagner le mouvement de la vie dans les réduits de formules engourdies, pas plus dans les paperasseries des artifices étatiques faussement structurés.
L'anarchie est le seul remède contre la médiocrité, en ce qu'elle nécessite la responsabilité de chacun à tout instant, la vigilance qui éteint la suspicion, l'agilité de l'esprit qui ouvre à la créativité, le partage et la générosité qui sont garants de commune et organique essence.
Appelant à s'immuniser contre toute falsification et imposture, elle est santé de l'être, ne fige rien pour mieux s'en accorder au tout vivant et propager l'onde des mues spontanées inéluctables aux résonances et à la résilience permanente ... Là où l'éducation bride au conformisme, la nature nous apprend que toute hiérarchie est un crime contre la diversité !
Foutre vos écoles, on veut des grondements d'ailes !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de l'anarchie et des communautés organiques paysannes ...
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On ne saurait se cultiver sans consentir à la diversité des chants de perceptions ... sans ce qu'il en soit un fruit gorgé de saveurs vertigineuses à prodiguer ...
Pour qui nourrit encore en soi le Tout indivise des essences, il est su que toute graine porte en elle toutes les ondes messagères et les habiletés de mues nécessaires à ce que chaque fruit en soit pulpeux et chaque récolte généreuse ... ou pas ... C'est à la fois l'immanence et ses capacités de résonances avec tout ce qui peut l'en charger de vitalité ... Et ce qui n'est pas sain pour les éruptions de vie périt et se transforme ...
La culture n'est pas un tombeau de reliques ou un amas d'œuvres, d'édifices, de lectures, d'usages ou de formules figées qu'on entrepose dans les cités, musées, livrets, ou archives, et qu'on partagerait dans les clos de vieux temples égrugés. Bien plus qu'elle ne mémorise, elle entropise pour mieux régénérer ! ... Elle s'en veut, avant tout, une éclosion des élans de vies: elle en fait battre un pouls, en meut une sève, une respiration, mûrit des orgasmes, s'en abreuve de tout, digère, recrache, fait naître à nouveau, à l'infini, partage, propage son souffle pour en immuniser contre l'ignorance, la médiocrité, l'égotisme, la perversité, l'ignominie ... déloge ou déflagre s'il en faut ! ... dévaste les nihilismes par ses seules flamboyances ...
Pas plus, elle ne saurait être des mesquines magouilles accordées aux sales manies de l'industrie qui, plus encore, multiplie les interprètes et les monotonies de la reproductivité à l'infini, pour mieux en réduire les lyres et fulgurances de la créativité à ce qui consent vivoter dans son petit univers mécanique. Foins des impostures qui n'en humeraient la terre où elles nichent : la culture est toujours organique, telle les magnitudes dionysiennes qui l'en palpitent, l'en chargent des pulpes et l'en émoustillent ... Foutre les minauderies falsificatrices et autres sentences de petits flux caillés qui tentent toujours à cingler les résurgences du feu. La puissance d'une culture, c'est toujours d'en faire tomber les murs des clos qui veulent l'enceindre, afin qu'en rejaillisse la vigueur commune ... Non d'en dégoiser sur le nom de la taulière qui en donnera la becquée.
Nul ne saurait éteindre des voix ... S'en faire figurer plus haut, plus fort et plus souvent que les autres appelle à quelques égards et délicatesses. Qui s'en cultive, toujours s'énude et s'effeuille, s'empreint des moindres cillements d'ailes, des éthers, toujours gravite en la totale branle des ondes, émule et propage, jamais ne s'en délecte des mises aux bans ou des traques en meutes égotiques. L'ingénieux n'en craint pas le génie des autres, bien mieux, il s'en inonde et s'en délecte, pour mieux en faire tintiner l'humaine danse qui le tient en éveil ... Il sait que ce qui vaut est que tout soit révélé, recueilli, et démêlé s'il faut, en ce que l'intégrale essence est toujours la puissance organique commune qui n'en permet jamais les dérives et encore moins les aboutissements des tyrannies ... quelles qu'elles soient !
Que ne fit-on pas au nom de la culture ? ... mises au ban et saignées des idiomes et langues populaires, des œuvres de mains du génie ouvrier, des petits métiers de rues qui les en firent tant guillerettes, des seins nourriciers et chants de frondes qui fondaient la commune quintessence, pour les en museler sous les vaseuses nippes des mots exsangues et des sentences bouillassières de la colonisation des marchands de vanités ... Qui s'en eut plaint qu'on l'en confina en les métropoles concentrationnaires des civilisations d'équarrissages, qui n'en ont rien à donner d'autre qu'insipides pitances et crades poluences pour s'en nourrir les sens ? ... Morts les récits des petites gens de villages, des tortilles buissonnières, des hameaux reculés, morts les contes et poésies des monts et vaux, la gredine musique des kiosques, les voix rouées de fêlures des vieilles ravaudeuses d'âmes ... L'histoire du pays s'écrit désormais dans les clos d'orbes officines gorgées de fiel, et, ce qui fut charmes et hospitalité s'en fut charcuté sans vergogne par la grande mécanique frigide de l'industrie ... Qu'avons-nous à laisser qui avons tout dévasté ?
Traces des terroirs, murmures des errants, des savoirs et savoir-faire, des arts, des mues et des confidences, et tant de dons et de partages, soucieuse d'en nourrir de ses antres, elle n'en saurait être les mille versions d'un néant décliné aux temps de la médiocrité ou de l'imposture ... Le sol s'en laisse riche et fertile où elle prospère, et nul fourbe n'en oserait gager le pied : on l'y en laissa, à nu, s'en charger des pluies, des foudres, des vents, des saisons et des fanaisons de vies, des beautés et des suaves folies du monde, des murmures autant que des pierres, des ruisseaux autant que des pas d'hommes et de femmes laissés à qui les en sait encore lire ... sourires d'enfants de la balle ou mues de petits poètes, et, ricochant de bouche en bouche, des baisers en bataille, des aveux pétulants: des yeux mêlés de rêves, des cœurs brûlants, chacun à sa façon, à l'unisson ... Elle n'en compte ses mots, ni n'entrave les confluences, et c'est en lisières des nues qu'en naissent ses plus claires transes... là où s'en fondent les essences.
Honorer gens d'arts et d'œuvres de passé, bien souvent trépassés par misères ou abandons, sans en accorder le soin et l'attention à ceux qui en trébuchent et crèvent sous nos yeux n'en révèle que mornes manies à entretenir les stèles pour le plaisir d'entretenir des stèles qui n'ont plus même les charges et somptuosités de ce passé, tant elles s'en sont faites dépecer de ce qu'elles avaient à enseigner ... Là où la mémoire en a plus d'empreintes que l'imagination, la lucidité, la franche parole et la libre pensée sont attentées au cœur ! ... De même, là où il est fait jour d'un patrimoine éviscéré des ouvrages et récits fondateurs des arts et métiers populaires, la culture est sabotée pour mieux en désavouer les habiletés des mains et grâces d'esprits ... laissant place à tout un champ de révisionnismes et de négationnismes.
Faire croître, en soi, en tous, pour tous, par tous, telle s'en veut la culture. Elle ne saurait être la putasserie qui s'en va geindre aux ronds-de-cuir de la garde et s'en bourrer l'escarcelle des picailles du peuple sans l'en rencontrer, et s'en fourrer inévitablement dans les déclinaisons les plus confuses et inoffensives d'une pâle objection à l'infâme pouvoir régnant depuis des lustres. Pas plus, elle ne ferait quête aux mécènes et chantres de l'industrie, qui la garrottent, de quelque pécule pour tenter de vivoter seule dans ce grand bourbier ... jamais elle ne négocie avec ses bourreaux ! ... Qui crée et invente sait que faire croître n'en suffit de talents et d'habiletés, et qu'il en faut, tout avec, la lucidité et le cran d'en faire mettre à bas les murailles et enclos de convenances qui engourdissent ou refoulent toute audace ... s'en donner à tous et tout aussi là où les terres n'en sont plus bien fertiles, tant elles furent labourées, saccagées et abandonnées.
Pas plus, la culture n'en saurait être un amas de connaissances, de savoirs, savoir-faire ou de talents dont, d'ailleurs, plus personne ne sait que faire en ces temps nébuleux, tant tout en est défait de nouaisons, tant tout s'en révèle ne ressembler à rien. La vie s'en cultive en terres franches, au grand air et par grands vents, dans les aires semées d'embûches, en toutes saisons, sous les coups de tonnerres des foudres et les trembles de terres qui toujours répondent de l'insurrection des chaos pour en faire résurger lumières, diversités, puissance et harmonie. Le pays est toujours ce qu'on lui en laisse d'essors et d'essaimages, suffisamment pour supplanter à toutes formes d'insanies et de tyrannies : tant prétendent nourrir la culture qu'ils n'en usent que de ce qu'elle en larde leur gamelle.
Rien ne vaut plus rien, tant tout n'en fut que mensonges, et en voilà surgir de partout les receleurs de néants. La tyrannie est toujours la dernière manifestation de l'aboulie d'une masse, tout à la fois conglomérée et égrotante, d'ouailles bien en aise avec les malfaçons du pouvoir, tant qu'il en couve leurs petits monopoles ; tant recroquevillées sur elles qu'elles s'en croient être l'essence même du monde, à s'en adjuger ce qu'elles pensent être culture: le goût du vinaigre et des basses fanges, de l'infamie qui bâillonne les gosses, injecte à tous vas tout ce qui l'en vient, passeporte les êtres en toute bonhomie... L'ère des mépris langés dans des linges de bienveillances où chacun, un peu, aura commis en toute allégresse, part du crime de la grande mécanique dont il s'est fait esclave, sans s'en être mis une goutte de sang sur les mains.
Car, que valent prétentieux et prétendants valets de la cour à la représentation d'un culte de pâle copie qui s'en sont doucettement laissé inoculer tant de toxines et n'ont su, eux-mêmes, s'immuniser contre cette tyranne sournoiserie qui a délité le monde, si ce n'est d'en être elle-même souche de la tyrannie ? ... Ce qu'on cultive n'est pas ce qu'on en dit ou prétend être, pas plus ce qu'on en joue de ses petits miroitements égotiques, mais le Tout indivise de ce qu'on en est, en fait, en émule, en propage, en permet, en dénigre, ou en refoule et tait lâchement. Soumissions aux couardises des bureaucraties, injonctions, confinements, Injections, passeports politiques, bâillonnements, humiliations des gosses, et traques en meutes auront fait tomber les masques jusqu'aux derniers, avec eux les doutes ultimes sur l'insanie intellectuelle et sensorielle qui a frappé le pays, et en premier lieu, bien grande part de ceux qui devaient en être garants d'une immunisation collective ... les essentiels, nous disait-on encore il n'y a pas si longtemps, à l'heure des distributions de privilèges !
Mais au temps où les opulentes civilisations industrielles s'en révèlent tant ingérables qu'ingérentes, et n'en savoir pourvoir que soins palliatifs à une culture sous assistance respiratoire ; à l'heure où tout n'en tient plus que par des lambeaux de galons tendus à bout de bras, et roueries en tous genres, nul ne pourrait en réchapper au désastre sans consentir à recouvrer le goût de la terre, des gais savoirs, jouissances d'ailes et chemins d'errances ... la grâce d'en jouir du grand air et des gambades ! ... Immanquablement, la profusion des interprètes et de leurs assemblées de bigots aux carnes minées et matriculées par les cames du consumérisme n'en saurait s'épargner des gymnastiques subtiles qui font de l'être, des sens et de leurs combinaisons, un Tout irrécusable. Les petits clos et tenues de cadastres n'en sont pas d'un monde où l'essaimage est gage des florissantes contrées.
Comment croire qu'on puisse sainement avitailler une culture en toute l'étendue de ses rhizomes lorsque ceux qui hurlent qu'il n'est plus de papier aux gogues en ont autant de temps, d'espaces et d'ampleur de propagations que ceux qui tentent d'en partager des savoir-faire, des arts et connaissances complexes, dans leur entiéreté culturelle ? ... Lorsque que les uns s'acquitteront, sur des sentiers déjà tant battus et bien stériles, d'une part qui en farcit l'escarcelle, tandis que d'autres s'éreinteront à faire la praxis fondatrice, en cœur des ronces et broussailles, dans le délaissement et la précarité ? ... La culture a toujours le goût de la terre qui la ravive et en rend les récoltes riches et capiteuses, suffisamment pour en stimuler la vélocité et les habiletés de l'être afin de n'en pas se laisser infecter par l'insignifiance et la purulence des closeries.
L'époque n'en appelle qu'à faire éclore, et nul n'en saurait désormais dénier que tout ce qui en fut, à quelques rares réserves, de la culture statuée, a failli de s'en être gargarisée de ses titres, faveurs et audiences ... La représentation fractionnaire est toujours une imposture en ce qu'elle s'en coupe immanquablement du Tout indivise qui ne saurait être envisagé sans en considérer les vides qu'elle laisse. Pour la première fois de leur histoire, les civilisations technocratiques n'auront d'autre guise, tant elles ont tout dévasté ce qui, jusqu'à présent, leur en permit de perdurer, que de s'en effacer et d'en assumer leurs responsabilités... et être responsable, c'est avoir à répondre à la hauteur de ce qu'on en eut de temps, d'espace et d'ampleur de représentation ... La culture n'est ni un métier, ni même un statut, mais, avant toute chose, une disposition prompte à générer, partager, à émuler génies et diversité, à déloger dénis et mensonges, à rendre véloces les esprits, et les immuniser sans omettre d'en garantir l'hospitalité ...
Toute institution est toujours exclusive, enserrant tout en les carcans et entraves de procédures harassantes qui ne sauraient laisser fluer l'imagination, l'intuition, l'authentique nudité des sens et la spontanéité des ajustements inhérents à la résilience. Rien ne s'en régénère sans délivrance, et là où ne s'en émane l'onde vive de la lucidité, commence le règne du comptable et du boutiquier ... Déprolétariser, s'en réapproprier les langages incandescents des onirismes et des danses chthoniennes pour mieux en aviver l'harmonie du Tout indivise; tout autant recouvrer l'envergure et la puissance des imaginaires florissants, sont gages d'en faire foisonner et graviter ce qu'il en faut pour nourrir l'Harmonie du Tout ... Le pouls du monde battra, désormais, nécessairement hors des villes livides et insipides, des clos et enclosures paperassières, ou des champs d'entraves qui mènent aux nihilismes et médiocrités soumises. De partout, gronde et résurgera le souffle libéré d'êtres trop longtemps brimés et réduits à n'être que petits bouts d'eux.
De l'essaimage, douces folies, du bain sauvage, kiosques, granges, parvis et places communes, coins de venelles ou de verdures, dunes et mers, laies et clairières, monts et vaux par les bocages ... cabanes et sources, tout appelle à s'en faire danses.
Nous sommes des funambules ivres des nuées entropiques ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la culture.
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Il est où l'amour tant entonné ? ... où sont les essences des mots dévoués ? ... N'avaient-ils pas de corps, pas de sang suffisamment chaud pour en muer un papillon ? Pas d'ivresse et de tendresse à goutteliner ? ... Qu'il crève cet amour clos qui n'en a jamais aimé que soi: je ne le pleurerai pas ! ...
Elle en vaut quoi l'humaine essence lorsqu'elle en reste frigide au gangrenage des immunités de l'être, à s'en gager celle des gosses ? ... Est-il donc si peu à s'en vomir ? ... Et y a-t-il seulement encore quelque chose à vomir tant tout n'en fut que diarrhées ?
Que vaut la poésie lorsqu'elle ne sait plus en dire que les sales silences du mutisme ? ... N'orage-t-elle pas lorsqu'on la touche au cœur ? ... N'en a-t-elle pas l'audace généreuse en elle ? ... N'en est-elle pas l'immuniseuse d'ignominies ?
Que n'en bruissent toutes ces ondes et ces sens ? ... S'en sont-ils fait tant acculés jusqu'aux derniers clos des temples du culte, du petit confort des chaumières et des salons pontifiants de l'entre-soi, à la merci des petits boutiquiers qui s'en crurent essentiels ? ... Où sont les éclosions d'yeux bouillonnants et les grouillonnements de rêves ?
Où sont les grandes envolées authentiques de ce qui hurle lorsqu'on l'écorche ? ... Qu'est-ce donc la grâce sensorielle qui ne s'en fait fulgurances de fragrances, sinon que houles qui croupissent pour mieux s'en putréfier et empoisonner les autres ?
Et qu'on ne m'en dise pas que j'en fasse haine ou rogue ... La haine est toujours une colère qui ne s'est pas déglutie : un signe d'occlusion de l'être ... Et l'humilité ne s'en blesse jamais aux aiguillons de l'humiliation ...
Là où n'en bourgeonnent les pleines et franches beautés du monde, s'en brodent les frimas de charniers ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos des états amoureux dans les civilisations industrielles.
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La façon la plus habile de ne laisser les tyrans prendre force, est de ne les en nourrir dans leur obstination à vouloir tout réduire à leur petit cercle de perception, et d'en faire déflagrer les clos du déni afin que s'en tonne la pleine puissance des champs d'ondes qui nous unissent, tant à nos êtres qu'à l'universelle danse.
Nous sommes un Tout complexe d'essences et de résonances qui ne sauraient s'en réduire à des petits habitus pour évoluer. Nul ne détient l'information, pas plus la connaissance, autrement qu'en la laissant se propager des uns aux autres sans entrave. La vérité est toujours dans quelque chose qui nous survient ou nous échappe et ne s'en révèle qu'à l'instant même de l'entendement. Le monde n'évolue que trop mal avec la rigidité des formules et l'appropriation, mais toujours s'ajuste dès lors qu'on s'en accorde à l'organique spontanéité des diversités émulatrices ...
Il est des infinités de façons d'être et de vivre, et chacune est une source de connaissances qui enrichit, inspire et stimule les autres ... N'est vrai que le Tout indivise qui en concorde tout à l'Harmonie.
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la vérité et les champs du monde.
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Tout le monde sait désormais compter, mais qui sait encore estimer ce qu'il y a à compter, ce qu'il y faut mettre comme valeur numérale en chaque équation ? ... Quelle en est l'étendue de mots connus par chacun, quelle en est la diversité dépeinte, la capacité de combinaisons et d'explorations, d'inventivités et de poésies ?
Plus il est à compter et à lire, et moins on sait ce qu'il y a de nécessaire et de judicieux à lire ou compter ... Détruire, paperassiser la déprédation et régenter ce qui en découle de pathologies apporte la picaille, là où créer, générer pour tous et partager amène paupérisation ...
Qui est encore habile de ses mains, suffisamment agile de la caboche, tant nu de peau et de cœur pour en percevoir le pouls des autres, de la terre et de l'universelle essence ? ... Tant peu ! ... ce que la civilisation nomma progrès n'aura fait que couper tout de tout, jusqu'aux hommes entre eux, jusqu'aux êtres en leur antre même ...
Qu'attendre d'un monde où briser la vitre du voisin, marchandiser les soins et les attentions aux autres, ou encore piller les terres de nos frères, d'ici ou d'ailleurs, de leurs ressources, nourrit ce que l'on dit être misérablement la croissance ? ... où chacun s'en croit généreux en donnant quelque infime part de ce qu'il en a récolté à participer à cette grande mascarade ?
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de l'estime, de la valeur et du comptable.
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On ne peut prétendre connaître véritablement les animaux que lorsqu'on les rencontre dans leur habitat naturel, si tant est qu'il en soit encore, indissociés de leurs couches, de leurs errances et de leurs ballets de résonances ... libéré de notre culture civilisationnelle qui tente toujours à amener les pouls et les tensions du vacarme humain là où on s'en rend ...
J'ai mis larmes en terres, et le faon m'en lava la joue ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la perception du monde sauvage.
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Le temps nébule et les fêles folâtrent ... on y surgit des pages, s'effeuillant, un peu tant, de ses drôles de mues. Le papier suint l'essence des vieux chênes empreints d'ailes, et l'encre, les nuées des friselis de mers. On y ébulle ses peaux à celles de qui l'en dit, aux sangs de qui l'en lut, aux petites palpites des fragiles patines ...
La langue s'en fait d'une danse, à l'aune des râles de terre ... gens d'œuvres, paysans, voyageurs et poètes, musette en bandoulière, allant glaner le dire. Il faut avoir lu tant, l'éclosion de l'ombelle, la pruine des airelles, les tintines de l'onde, les allures et les voix, l'obligeance des pierres, pour en nommer ce qui, de petites ricoches, récuse les assises des mornes obédiences.
On tue encore, à petit feu, les petits métiers de l'humanité, sans que ceux qui peuvent en parler plus haut, plus fort et plus souvent que les autres ne s'en émeuvent ! ... Une mort administrative, sociale et financière, sournoisement orchestrée par la grande machine anonyme qu'est le capitalisme, qui ménera les petits bouquinistes indépendants droit aux assistances sociales et à leur dieu RSA ... et bien entendu, les diseux de balivernes et leurs cortèges de paperassiers leur en imposeront, afin qu'ils n'en touchent pas quelques picaillons publics sans rien foutre, de donner leur temps pour ... la grande mécanique des nouvelles bouquineries jaillies d'on ne sait où, et autres écornifleurs qui, eux, toucheront les aubaines publiques avec les ovations dues aux âmes salvatrices! ... Des emplois aidés, Ben voyons !
L'industrie corrompt le rapport au temps, et tout autant les valeurs de ce qui ne demande qu'à vivre et à nourrir le monde des diversités et des enchantements, en nous imposant un rythme qui n'est pas celui de notre être, tant dans sa biologie que dans sa psychologie. Sans cesse, elle nous accule, insidieusement, dans les nasses d'une survie et d'une culture marchandisée qui ne saurait être autre chose qu'un totalitarisme, tant elle ne laisse aucune respiration à ce qui ne lui est pas subordonné. Peu à peu, pour n'en pas éveiller les lucidités endormies, en tapissant tout de son système économique, elle a dépossédé, par ses collusions avec les pouvoirs politiques et médiatiques, ouvriers et paysans de leur outil de travail afin de leur en imposer ses cadences infernales.
Les conquêtes s'en suivent toujours d'assises : Il faut que soit bien marquée l'empreinte de son règne sur le territoire, afin de ne pas en laisser trace de ce qui fut, ou pourrait être. On couvre l'encre des essences avec l'encre des futilités et autres niaiseries, et ainsi s'en garde-t-on de tout soupçon de censure en y instiguant les proliférations de nébuleuses, au compte-gouttes, comme un poison lent qui ne laisserait de trace franche sur les corps. La langue aussi est celle des nébuleuses, et ne s'en accommode d'aucune autre ... la philosophie est celle de l'étouffoir.
Dans ses fonds de loge, sur les quais ou places communes, le bouquiniste s'en bat bien les mires de ces foutaises, trimbalant mémoires et alchimies des temps. Les mots ne s'en comptent pas et s'en fécondent à plus d'encres. Il s'y fleure les printemps des autres bouts du monde, les humes des terres et d'aïeux, des charnellements d'ailes, des petits pas de faunes ... Les vents patinent les aveux, Il s'y chuchote tant, on y comment se fait-ce, on y gaffe calanche, on y attend un fiacre ou se bute à soi-même, on y entend parfois le ventre creux des peuples hurlant à toutes carnes ...
Tout crime est un aveu ... Ici s'en garde un peu du feu d'humanité.
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos des petits bouquinistes.
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La vie est perpétuels mouvements de résonances, là où l'état, ses institutions, leurs statuts et leurs bureaucraties sont, par leurs seules racines étymologiques, des entraves permanantes. Notre organisme même, et tout ce qui le conforte, sont attaqués, au quotidien, par notre culture.
La violence n'est pas ce qui appelle à l'unité de l'être, mais ce qui entrave le flux paisible du vivant qui le nourrit !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la violence.
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De notre liberté s'en fait notre santé, tout autant notre faculté à penser, imaginer, et improviser sereinement ... La marche est toujours un moment de découvertes fortuites, une rencontre avec l'inattendu des altérités, mais tout autant avec soi, en toute l'étendue de ses essences ... une immunisation contre la sédentarisation maladive des corps et des esprits.
Multiplier les effleurs avec des environnements diversifiés, c'est nourrir sa sensibilité et s'en donner à émerveiller son être : la marche donne à voir, à humer, à palper, à ouïr et à goûter, et rien n'est plus prospère que les immensités naturelles pour s'en donner à tintiner avec un environnement riche et varié.
Ce que chacun donne à percevoir à son être en fonde sa culture, autant son caractère, et si les lois de la nature nous contraignent parfois, elles ne le font qu'afin que tout n'résonne que mieux, là où les contraintes artificielles de notre civilisation n'en font que rompre l'onde de vie.
Des clôtures, des murs, des cloîtres, des pieux et des temples dressés jusqu'à n'en plus de ciel, des nœuds et des morcellements à tous vas ... partout il nous est signifié que le mouvement ne s'en fera plus que dans les cadres castrateurs de caboches confinées et claquemurées dans les huis-clos d'une existence bien triste ... parce qu'on pense comme on vit, croyant vivre comme on pense ...
La marche appelle à la nudité de l'être, à l'authenticité des évols ... Tout fait danse à tout, et qui s'en forgerait une carapace n'y survivrait pas ! ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la vagilité.
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Le cœur de l'homme est à l'envergure de ce qu'il en embrasse de layons ...
Les graines volent infiniment aux vents, la faune s'en donne, à plus d'yeux, des paysages sans confins ... jamais les failles n'en butent aux cadastres et les oiseaux, jamais, ne migrent : leurs habitats n'ont pas de borne, pas plus les ciels ne s'en finissent ! ...
Tout se partage dans la diversité prospère des chants de résonances. Il ne saurait y avoir de générosité là où s'en dressent des fronts ! ...
Ni enclos, ni poisons ... on veut des boucans d'ailes !
Toute frontière est un attentat contre la vie !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos des libertés et des attentat sur le terroir.
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Je n'ai pas de titre, pas de bannière, ni de chapelle et me fous bien de ce que la civile engeance en pense de mes errances ...
J'aime les gens nus, jamais en peur de blessures, et qui trimbalent encore en eux les trémules de mondes sauvages et authentiques.
Ils savent ! ... ce que d'autres nient tant ... que nous sommes traversés, et que la vérité est toujours flanquée en les flues de ce qui nous échappe ...
Marcher ... jusqu'à n'en plus toucher ce qui en porte trace des bonimenteurs ... la pierre a une douceur qui laisse le mythe de sa dureté aux idiots ... les pluies goulinent, à plus de ciels, les limbes de comètes indécises, et les petits faunes font danse en des rondes lutines.
Partout bat le pouls de la vie ... Tout est lié, tout résonne : ta peau t'en conte tintines et tu ne peux extraire la foudre des vents ...
Ni n'aime, ni ne connaît, qui en enclôt la vie !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de l'errance et du vagabondage.
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Il ne faut blesser personne ... et plus rien ne peut être dit ...
Pourquoi faudrait-il bien parler aux gens alors qu'ils nous silencent sans aucun égard ? ...
Si la franche parole blesse, le fourbe mutisme tue peu à peu en se gardant d'en laisser l'empreinte de chaque patte qui en ourdit la masse criminelle !
Plus il y a eu d'écoles, d'universités, de bibliothèques, de maisons de culture, et plus on a cru que, mais moins on a réellement su, encore moins on a accompli, ou pris le temps d'aimer ... morte la créativité libératrice et les savoir-faire d'artisanats et de paysannerie populaires qui en faisaient les charmes et la souveraineté de la vie, hors des clos et des murailles.
Tout tremble, la terre gronde, et le soleil appelle ...
Ou nous saurons danser... ou tout ira aux fleuves !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos des tyrannies de la bienveillance.
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Les garces ont autre chose à proposer que viles mimiques du modèle paternaliste, ne s'encombrent pas des bannières et des combats vains et clivants, qui n'en demeurent que reliques belliqueuses d'une cohorte de mâles dégénérés ... elles posent leurs pas ailleurs, inventent, imaginent, créent, dansent et s'en délogent des fers, y déposent, éperdument, des étoiles dans les prunelles de petits gars, ou d'autres garces, écorchés par les démences de ce monde, dans les souffles de faons, les effleurs de vents chauds, les branles d'herbes folles ... Les garces ont l'envergure des ciels de mai, et n'aiment pas les jours de gloriole !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de l'Être et de ses simulacres.
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On se fout bien de ce qu'en pensent et en décrètent de pleutres gesticulants d'instances pompeuses de la culture ... toute expression est libre à la hauteur de ce que ceux qui la font vivre lui en donnent d'envergure ... celle qui entre dans le cadre d'un statut, d'un état, des us et vogues, de quelque papelardise, quelconque cloître, n'en trouvera jamais la respiration des divers et vastes univers de la création dont l'humaine essence a besoin pour s'affranchir ...
Quelle misère puisse en être le devenir d'une société où les créateurs en sont à implorer le secours de castes stériles et croupissantes ... nous avons tout à inventer!... quel bonheur ! ...
La révolution, ce n'est pas d'en changer les bougies des lustres de salles de bal, mais d'en recouvrer un champ de vision à la portée et la splendeur du soleil : généreux, puissant, universel, et offert à tous ... sans qu'il n'en soit oublié un seul !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la révolution.
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La justice ne s'en rend pas avec des pisse-froids de la caboche, dans les cours à hautes pompes, et pas plus avec les mouches à diarrhées des marchands de rêves, dans l'écholalie des discordes égotiques ... La justice s'en rend lorsque la caboche s'en bat au rythme d'un cœur affranchi de tout, sur les chemins buissonniers des jours sans nom ... sans uniforme et sans bannière ... l'humaine essence ne supporte pas la médiocrité des fastes et des castes ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la justice des hommes.
On pourra toujours nous en clamer les grands prêches teintés d'humanisme et de tout l'attirail jacassier des receleurs de néants: qui n'en sait cultiver ou glaner ce qu'il mange, et pas plus en construire un abri, est déjà corrompu en ce que sa survie dépend, dans ce monde là, de ses ennemis ...
Non seulement, nous n'avons plus d'autonomie alimentaire depuis bien longtemps, mais bien plus inquiétant, les résonances et les savoir-faire liés au vivant, sont devenus bien trop rares, sous estimés, et bien trop souvent niés. L'industrie et son monstre économico-papelardier, tuent, bien au-delà des corps, la régénérescence naturelle et saine de ce qui en nourrit les êtres peuplant les terres où elle s'implante.
Et bien entendu, ceux qui détiennent légalement, par le biais du droit administratif qui n'en tient qu'à l'ombre des gens d'armes, le privilège de reproduire le vivant bien plus aisément, et à plus grande échelle, sont les même qui organisent la chimie funeste nécessaire à modifier les sols, autant celle qui entretient l'illusion de soin, là où il n'est plus guère qu'une gestion de pathologies financée par le détournement de la solidarité d'une population... mais l'escarcelle tinte à toutes les escales, et toute l'organisation sociale en dépend, désormais !
L'attaque contre ce qui fait vie, sera immanquablement balayée par l'immunité naturelle du tout qui se régule toujours, comme le sait chacun qui s'ose, nu de tout, dans les biotopes forestiers, jardiniers ou d'autres champs de diversités. La nature nous apprend que toute hiérarchie tue la biodiversité résiliente et que cela vaut autant pour l'espèce qui ne saurait échapper aux lois du vivant... Tout ce qui tente à s'exprimer plus haut, plus fort et plus souvent que les autres doit, en conséquence, être délogé de son piédestal, et l'expression de chacun appelée à éclore.
S'en revenir à la terre et aux us vivriers pour s'en raccorder au Tout indivise qu'est l'Harmonie, en ce que n'est généreux que ce qui génère, et toujours la terre l'est, tout autant qu'elle l'en inocule en nous. Un jardin sauvage, en bord des aires de glanes, toujours, nous en conte l'histoire de tout ce qui fait vie, en, et autour de nous.
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de l'autonomie de l'Être.
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Il n'est pas de hasard, il n'est que des rendez-vous, disait le poète ... et nous avons rendez-vous !
La médiocrité tue ... autant que les sournoiseries, en ce qu'elle lui en laisse charpenter le goulet qui mène aux nasses. Chacun sait, ou sent, que ce monde est entré dans sa phase finale de folie destructrice, et une partie de l'humanité, peu scrupuleuse, s'en terre dans le mutisme et le déni afin de tenter à ne pas avoir à perdre ses titres et toutes ses piètres clinquanteries qui en furent son prestige en ce monde qui se délite ... le pense-t-elle, tout du moins !
Tout faille, en ce que rien ne put perdurer, tant il fut bâti sur du mensonge et du déni ... une existence hors sol, monoculturale, et déconnectée de tout ce qui fait vie, qui ne s'en émeut plus que pour des objets de compensations afin d'en oublier le souffle de vie et de poèsie qui fait, naturellement, de nous, des êtres entiers et complets. Des montants de retraites calculés sur un rythme d'existence extractiviste et déforestant, sans en laisser même, aux cotisants du différé, le soin de pouvoir l'alimenter, tant tout fut saccagé ... un régime de soins censé subvenir aux accidentés de la vie mais qui s'est conduit sur le chemin de la démolition des êtres eux-mêmes, désormais bientôt plus nombreux que les cotisants, tout autant sur la gestion de pathologie plutôt que dans la permission de santé ... qu'importe d'en être malades, on saura soigner ... à crédit ! ... et après moi, le déluge !
Des enclos, partout, et un territoire qui s'est restreint lentement, tant il en est d'interdits, de murs, de grilles, de caméras, de balises et de routes à sens unique ... des travaux partout pour en mener chacun là où tous doivent se rejoindre, alors que notre être n'en appelle qu'à embrasser et partager les espaces sans nier notre diversité. Comment penser vaste et léger lorsqu'il n'en est plus d'air et de lumière pour s'en empreindre ? ... on ressemble toujours à ce qui nous en nourrit les sens et la caboche ! ...
Le système a été gangréné, comme toujours, pas les innombrables tentacules poisonneuses des multinationales qui, peu à peu et sournoisement, l'ont lacé jusqu'à en créer une dépendance vitale... ainsi, et toujours, s'en faufile, dans les moindres failles de nos vies, le capitalisme , qui n'en est qu'un anschluss financier sur chaque organe des sociétés et des êtres, créant des dépendances à leurs spéculations viscérales et morbides.
Tout a été marchandisé et délégué, qui fut gratuit, et voilà qu'on en mit les gosses en des crèches, qu'on les en nourrit à la poudre et en acheta leur enfance avec des leurres pour en alimenter la grande machine infernale qu'est l'industrialisation. Plus le temps de rien, pas même d'aimer: il faut travailler pour en nourrir le monstre, jusqu'à en foutre les vieux dans les mouroirs et à en faire culture de tous ces enfermements. Rien n'est gratuit, et ce qui l'y laisserait passagèrement penser n'en est qu'une esche afin d'en opérer une nouvelle vampirisation. La bête est là, comme dirait un certain ! ...
Une culture, bien peu lumineuse, tant elle s'en est laissée menée aux cloîtres des statuts et paperasseries bêtifiantes et uniformisantes, n'en sut défendre la diversité censée la représenter dans une démocratie, chacun s'embourgeoisant et s'en contentant de son petit titre pompeux, justifiant, là même, que son propre statut est suffisant pour en éclairer la population et la liberté de chacun ... mais nous en voilà dans la nasse sans que ce petit monde ne nous en eut immunisé, et laissant les campagnes abandonnées à la culture des chasseurs, des pêcheurs d'aujourd'hui, et des idées nauséabondes qu'ils nourrissent !
C'est sans dire des chiens de garde de l'éducation, castratrice des imaginations et des créativités, pour en faire des gosses de parfaits petits pastiches qui iront en grossir la troupe des papelardiers, usiniers et petits chefs imbus d'eux même, sans cesse plus nombreux, qui colporteront les délires machiavéliques de ceux qu'ont fit puissants, jusqu'aux chaumières les plus reculées du pays... ce qui devait délivrer captive et empoisonne, goutte à goutte, car tout s'en fait à petites gouttes, pour ne point en titiller les curiosités et en éveiller les suspicions.
Le monde de la connaissance et de la recherche est en branle, tout autant lui aussi, surpris par ce qui le gangrène depuis de longues décennies, lui s'en croyant tant éclairé, cloîtré dans les hors sols et les monocultures de clos sous assistances respiratoires et financieres qu'ont opéré les crédits de recherches qui n'en sont autre que des détournements de la connaissance au profit d'intérêts techniques privés ... ainsi n'en paient pas l'impôt qui servait à financer la recherche ceux qui organisent, eux-mêmes une recherche corrompue à leurs profits ... l'appropriation du bien commun sous couvert de lois scélérates suggérées par des lobbies putréfacteurs de démocratie ... Sûr qu'on en sait large et profond, dans le moindre détail, mais sur ce que l'on a choisi de chercher, et en y perdant le fil des ondes lucides,des cohérences et des intégrités ... des petits mondes de spécialistes tant jargonnés qui s'en sont coupés de tout, à commencer de leur propre humanité.
Car il en va d'orienter vers les détails et les faits du jour, et le journalisme y sait parfaitement distraire de la philosophie en y menant bien les naseaux dedans les bouses afin que chacun en perde le fil des cohérences et des résonances. Une presse qui n'appartient qu'à une caste peu représentative et spéculatrice, et qui s'en fut sournoisement libérée, avec les radios et télévisions, au début ds années 80, pour mieux s'en venir échouer insidieusement dans les mains habiles d'intérêts privés, jusqu'au milieu des années 90 ...
Le monde de la connaissance et de la recherche est en branle, tout autant lui aussi, surpris par ce qui le gangrène depuis de longues décennies, lui s'en croyant tant éclairé, cloîtré dans les hors sols et les monocultures de clos sous assistances respiratoires et financières qu'ont opéré les crédits de recherches qui n'en sont autre que des détournements de la connaissance au profit d'intérêts techniques privés ... ainsi n'en paient pas l'impôt qui servait à financer la recherche ceux qui organisent, eux-mêmes une recherche corrompue à leurs profits ... l'appropriation du bien commun sous couvert de lois scélérates suggérées par des lobbies putréfacteurs de démocratie ... Sûr qu'on en sait large et profond, dans le moindre détail, mais sur ce que l'on a choisi de chercher, et en y perdant le fil des ondes lucides, des cohérences et des intégrités ... des petits mondes de spécialistes tant jargonnés qui s'en sont coupés de tout, à commencer de leur propre humanité.
Car il en va d'orienter vers les détails et les faits du jour, et le journalisme y sait parfaitement distraire de la philosophie en y menant bien les naseaux dedans les bouses afin que chacun en perde le fil des cohérences et des résonances. Une presse qui n'appartient qu'à une caste peu représentative et spéculatrice, et qui s'en fut sournoisement libérée, avec les radios et télévisions, au début ds années 80, pour mieux s'en venir échouer insidieusement dans les mains habiles d'intérêts privés, jusqu'au milieu des années 90 ...
Et puis sont ceux qui osent encore se croire soignants, et qui n'en sont plus que des fantoches gérant des pathologies humaines afin qu'elles n'entravent pas la marche du système pernicieux qui, par ses diffusions, finit par contaminer chacun ... de la bienveillance qui injecte des saloperies dans le corps des êtres sans plus même s'en poser la moindre question autre que celle d'avoir à en assurer sa propre survie financière... Qu'importe, d'autres en soigneront les séquelles, et s'en ricochent ainsi les maux à n'en plus finir. Foutre les alertes successives de l'amiante, du sang contaminé, du H1N1, du médiator et tout ce qui dut se passer sous silence encore !
Des artistes, direz-vous ! ... cloîtrés dans des statuts qui en limitent le temps de la création, et des subventions qui en orientent vers les nasses de censures capiteuses et consentantes, puis tant d'autres, exclus ou refusant ces étreintes sournoises, bannis de tout, même des rues et kiosques, et n'en voyant pas même une main des premiers se tendre afin d'en recouvrer la diversité nécessaire à une représentation démocratique de l'art... De la sensibilité sous perfusion qui gesticule pour en émouvoir la petite bourgeoisie citadine dans une profondeur consternante ...
Aussi, les politiciens et syndicalistes, happés par la seule perspective du salariat, prolétarisation de l'activité humaine, et le sacro-saint travail destructeur de tout, ne s'en sont jamais posé un regard bien attentif sur les artisans indépendants, pourtant seule alternative à la capitalisation et à l'industrialisation assassine. Pour sûr que ceux-là n'en sont pas tant crédules en ce qu'ils en ont encore, comme les véritables paysans, cette agilité d'esprit qui les immunise des visions morcelées et linéaires dans lesquelles les orateurs s'en sont empêtrés.
Et comment croire que ceux, dits d'opposition à la puissance financière, auraient droit de paroles sous les feux de la rampe médiatique du capitalisme, lorsque les frondeurs de tous horizons ne l'ont pas, s'ils étaient une véritable menace pour les pouvoirs en place? ... qui craindrait ce qui contribue à lutter chicot par chicot, dans un misérabilisme affligeant, ce qui amuse chacun, tandis qu'on en poursuit allégrement les dévastations du tout vivant ?
S'en suit le monstre juridico-paperassier ... des lois, à n'en plus finir, contre nature encore, car jamais une loi humaine n'a tenu compte des lois naturelles pour s'en établir. Une suffisance de rond-de-cuir pour une énergie folle dilapidée dans une culture de l'adversité tant éprouvante pour tous. Dirons-nous la juste cause qui en découle lorsque des êtres sont sacrifiés à n'être que partie de soi pour s'en bouillir et s'en triturer les chairs à contrer sans cesse lorsqu'il suffirait d'accompagner ?
Des scandales qui s'ensuivent et s'emballent sans que le droit censé en empêcher les cours n'en puissent, ne serait-ce, les tempérer. Et puis d'autres lois encore, jusqu'à n'en plus de lois encore, qui noient la ronde judiciaire dans un foutoir où tout et son contraire est écrit, et dont ne s'en dépatouillent que ceux qui peuvent s'en payer des cortèges d'avocats, dans un monde où s'en sont bien mieux titrés et tant plus rémunérés ceux qui détruisent tout ... alors lentement s'installe la culture du scandale banalisé en ce qu'il devient l'ultime fil qui nous en tient encore à un semblant de démocratie.
Des associations, qui, au nom de l'humanitarisation et de l'urgence, s'en laissent aspirées, sans intelligence, dans les embûches du vampire dont elles ne savent jamais s'affranchir, s'en rien ne résoudre jamais ... plus il y a eu d'humanitaire, plus il y a eu de misères, de souffrances et de guerres ... Amuse-toi à te réduire à ramasser la merde, on continue la grande œuvre destructrice ! ...
Pas plus, l'espèce n'en sait prendre le temps de vivre. Le sacro-saint travail destructeur de tout est Dieu qui nourrit les prêcheurs de néants, qu'ils soient de droite ou de gauche. c'est l'ère des clos: bureaux, usines, laboratoires, bolides et temples de malbouffes ... le pique-nique et les arts de rues sont devenus obsolètes, voire même suspects ... plus le temps même d'en observer la danse d'une chrysope sur un brin de feuille ... un autre filmera, certes, mais quels sens en seront stimulés pour en percevoir les beautés de la nature ?
Toujours plus vite, et il faut toujours avoir un avis sur tout, tout de suite, parce qu'on y vit au rythme des journaux et de l'industrie, et plus à celui des livres, des philosophes, des rencontres et des émerveillements ... aussi parce qu'on n'en est plus rien qu'un bout de soi, parfait spécialiste d'un tout petit bout du monde, mais que celà génère inconsciemment des frustrations sournoises, et des déconnexions au tout qui rendent poisonneux.
La machine est trop lourde, et bien trop alambiquée pour que chacun, entraîné dans le flux démentiel de tâches et d'informations quotidiennes, puisse encore en saisir la mécanique générale et les résonances de chacune de ses fractions, sans en traîner et en diffuser les vices et les maux. Mais qui de censé put croire qu'on puisse gouverner et administrer la diversité de millions d'êtres en prenant soin de chacun qui n'en saurait plus qu'un matricule dans une machinerie démentielle ?
Des poisons et des pollutions partout, et dans ce qui nous en est de plus vital, font de chacun un être constamment menacé de troubles et de maladies, sous l'emprise de la médicamentation de ceux-là même qui ont mené aux ravages... ceux qui, encore, en firent appropriation frauduleuse de la semence paysanne et, tout autant, goupillèrent un étouffement savamment orchestré de ceux qui la défendent encore ... qui en furent notoirement financeurs du nazisme, comme tant de firmes encore en place, et ce sont, bien entendu, ces mêmes qui en recyclèrent les chimies de guerre en engrais de synthèses et tout ce qui en tua les diversités fertilisantes.
Biensûr, ce petit monde-là en tient tout autant les rênes de l'industrie pharmaceutique qui s'en viendra se targuer d'être sauveresse de l'humanité avec d'autres saloperies, pire encore, le temps que la masse crédule y croit encore ... des méthodes issues des écoles de gestion de Reinhard Höhn, pillier du nazisme, et des appropriations, par petites pointes, d'abord, qui s'en accumulent jusqu'à en avoir tissé la trâme dont nul ne peut alors se défaire sans en risquer sa survie même. La machine mutinationale en a fait mainmise sur tout ce qui nous en est essence de vie: la prolétarisation de nos êtres, dans leur entité biologique et psychique ... jusqu'à en vouloir l'appropriation du vivant sous toutes ses formes ... quel pire crime peut-il s'en être commis ?
Et on en laisserait croire à une sécheresse alors que d'immenses chantiers de restauration des canalisations de distributions d'eau ont été réalisés ces dernières années : un véritable détournement de ressources naturelles, malgré les alarmes, à nos besoins essentiels, engloutissant par ailleurs les dernières petites gestions rurales, aux faveurs de puissances nébuleuses que sont les multinationales, elles encore ... Ainsi s'en comprend mieux le charcutage du crime de haute trahison du président dans la constitution, en 2007, ainsi s'en comprend mieux le redécoupage territorial par engloutissement des départements par les régions ... moins il y a de pièces d'engrenages, plus s'en sont inoffensifs les frottements et résistances des rouages ...
Puis sont les paysages dévastés, par une agriculture ravageuse, abandonnés à d'autres hommes en armes qui font régner la terreur, jusqu'à ce qu'on leur en octroie, lors des confinements, des aptitudes à contrôler les promeneurs, sans assermentation, sans investigation, dans cette société où tout s'évalue désormais, sur leur état psychique. . ainsi, comprend-on mieux les fructueuses subventions qui leur en ont été allouées depuis quelque temps, et qui n'est autre que l'organisation d'une milice qui en a déjà décimé la biodiversité animale un peu partout.
Enfin, les fonctionnaires, censés être au service de la population, et véritables tâcherons de polices administratives ou financières, s'en sont laissé, eux, nouer les trames de crimes de bureaux bien plus pervers que ceux du nazisme en ce qu'ils se feront, cette fois, à ciel ouvert, sous les apparences de la liberté, du consentement et du déni ... la pollution omniprésente et la médicamentation seront les intrusions létales dans le corps au nom même du masque de la médecine qui cache la gestion des pathologies ... le passeport, outrageusement nommé sanitaire, en permettra de trier dociles et indociles.
Qu'en dire de ce virus, qui a tué six fois moins d'êtres en âge de mourir, que les maladies chroniques de civilisation n'en ont tué de gens en âge de vivre encore, dans des circonstances tant confuses, mais dont on sut tout de suite qu'il en serait, seule, une étonnante injection génique qui en viendrait à bout ? ... la boule de cristal l'eut dit, comme le préssentaient les actionnaires de cette thérapie fumeuse, qui ont tant misé part de leur fortune sur la méthode, et dont les influences ont fait établir des lois et dispositions qui n'en pouvaient qu'aboutir à sa nécessité au sein même du parlement et des organisations de santé mondiale... mais nous serions complotistes !
Un débat tronqué, et muselé, digne des grandes inquisitions obscurantistes qui n'en basent leurs argumentations que sur le dénigrement des autres, la censure, le scientisme, le négationnisme, le réductionnisme, ou le confusionnisme, tant alimenté par des idiots bien utiles, dénigrants et manichéens, qui en seront les premiers à clamer la bienveillance, là où ils n'en auront eu aucune devant tel crime, lorsque chacun aura à répondre de ce qu'il a dit et fait, ou tu et pas fait.
Vivre ensemble exige un tant soit peu d'attentions, d'empathie et de compassion, de don de soi, de gratitude, de solidarité et de bienveillance qui ne sauraient être des opportunités et des biens marchandisables. La démocratie a failli en ce que tant ont cru qu'elle était acquise, et qu'il suffisait d'élire des représentants pour l'entretenir, tandis que chacun s'en amusa de ce consumérisme bêtifiant. Elle attend de nous de la sagesse qu'on trouve en solitude et dans quelqu'éloignement qui en permet une certaine objectivité que le rythme industriel a corrompu.
La démocratie s'abreuve et s'entretient, dans la spontanéité et l'authenticité des mouvements qu'elle accorde ou suscite à la diversité, et non dans les carcans de procédures paperassières qui en permettent les corruptions tant les rouages en sont nécessairement encrassés d'intérêts particuliers.
L'espèce a tué la beauté, l'hospitalité, la tendresse et tout ce qui fut ce temps de l'appréciation. Pour connaître ce que les anciens et les sauvages savaient depuis longtemps, il a été disséqué le vivant, inventé des machines qui finiront, si nous ne cessons, par nous apprendre que tout cela était vain et inutile ... que la santé est un bien être qui ne nécessite pas tant de dissonances qui en font nœuds de nos corps et de nos esprits.
Comment croire qu'on puisse vivre ensemble, en paix, en entretenant des rapports basés sur l'adversité, et en conséquence, sous les menaces permanentes de la violence, en ce que tout état n'a jamais cheminé qu'à l'ombre de gens en armes. Mais qui s'est interrogé sur ce que peut en être l'essence d'un homme dont le quotidien est le maintien d'un ordre par les armes ? ...
Il y aurait tant à dire encore, mais l'heure a sonné d'avoir à en répondre de nous. Car être responsable, c'est, étymologiquement, avoir à répondre. La nature n'est pas impitoyable: elle se régule afin que la diversité, toujours, en puisse permettre la résilience universelle du vivant : le lien que nous avions avec tout ce qui fait vie a été coupé, et les retranchements dans les huis-clos et les hors-sol n'en permettent plus de percevoir les vibrations qui nourrissent nos sens, nos intelligences et nos imaginations capables de nous en ouvrir à d'autres chemins.
Tant peu, encore, savent en vérifier des logiques sans s'en couper de la sensibilité nécessaire à la compréhension globale des ensembles, pas plus encore faire des synthèses, en percevoir les résonances, et ni plus en sortir des systèmes dualistes et binaires ou en considérer les champs des inconnues. Le rythme industriel contraint à la linéarité et au morcellement des perceptions qui fabriquent des experts à la chaîne, tentant lamentablement à en préciser l'insondable, absorbés par la macroscopie des faits qui n'en permet plus, à chacun, le temps nécessaire à nourrir son humaine essence et la poésie de la vie.
Toujours plus vite, et il faut toujours avoir un avis sur tout, tout de suite, parce qu'on y vit au rythme des journaux, de l'industrie, de la planification et de la sécurité,et plus à celui des livres, des philosophes, des rencontres, des improvistes, et des émerveillements ... autant en ce que chacun n'en est plus rien qu'un bout de soi, parfait spécialiste d'un tout petit bout du monde, mais que cela génère nécessairement, et plus ou moins consciemment, des frustrations sournoises, voire putrides.
La manipulation par l'accélération permanente qui n'en permet plus la paix nécessaire à la lucidité, à l'imagination, à la créativité et à l'intuition, engendre de la masse idiote, sure d'elle et dont l'indifférence à toute chose, autant les compulsions émotionnelles découlant de frustrations, sont criminelles... intuition que les uns se plaisent tant à condamner, au nom de ce qu'elle en serait fallacieuse, alors qu'ils en amènent eux-mêmes les ingrédients de la tromperie, tentant ainsi à justifier la dualité entre les sens et le raisonnement, là où il s'en nécessite un accord serein entre nos facultés même.
S'en va, alors, la piperie de l'égalité du temps de parole qui s'en jubile à ce que celui qui tente à expliquer la complexité qu'il en a perçu de l'univers a autant d'opportunité pour l'en exprimer que chacun des maints couards qui hurle, ou pleurniche, qu'il n'en est plus de papier aux chiottes ... Il n'est pas de mots tendres qui puissent exprimer l'ignominie d'une réalité qui persécute, tant le fait-elle méticuleusement, si ce n'est ceux des prudes et fourbes étreintes de la lâcheté qui font langes aux totalitarismes, et tentent d'en user, eux aussi, de petits chantages fangeux afin d'en mieux nasser la parole de l'autre. L'essentiel n'est pas que chacun dise, mais que tout soit dit et que chacun entende ! ... le mutisme et le déni n'en sont pas chants de démocratie, et chacun, qui parle plus haut, plus fort et plus souvent que les autres, aura à répondre plus haut, plus fort et plus souvent que les autres de ce qu'il a dit, de ce qu'il a fait ... ou tu et pas fait ! ...
Des états d'urgence s'enchaînent, qui n'ont rien de bienveillant, en ce qu'ils n'en découlent d'aucune cohérence autre que celle des délires des gouvernants, alliés aux gens de capitaux, pour en sauver leur peau. Les ressources se raréfient et si peu s'en sont soucié au point d'en réaccorder sa vie à la puissance naturelle nourricière, qu'il faille en venir à cette guerre des puissants contre les populations ... c'est de cette guerre dont il parlait avec son sourire narquois, comprenez bien ! ... et plus rien n'en sera comme avant !
Les mégastructures étatiques et mondialistes sont bien trop figées pour en permettre les évolutions de la vie, si ce n'est qu'en formatant l'humaine essence à la codification numérique qui n'aurait, de toute façon, elle-même qu'un temps: celui de la survie des monstres. La connaissance, dans toute son étendue, nous apprend que, sous quelque forme qu'il soit, c'est toujours le vivant qui perdure.
Il n'est pas de hasard, il n'est que des rendez-vous, disait le poète ... et nous avons rendez-vous !
Nous serons de ceux-là qui défont les nœuds d'yeux ! ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos d'un monde à renaître.
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La guerre est toujours du fait d'insanes personnages imbus d'eux même ... à commencer par ceux dont le mode de vie n'en peut être satisfait par leurs propres ressources, et nécessite, inévitablement, des politiques de colonisations, d'interventionnismes et d'emprises.
Les enfants, les justes et les poètes n'ont pas de drapeau, parce que leurs sangs résonnent encore avec celui des enfants, des justes et des poètes des sols du monde entier ... Ils savent que les drapeaux les en désunissent, que l'ennemi, partout, c'est ce qui étouffe leurs sensibilités, leurs génies et leurs imaginations.
Et ce sont les enfants, les justes et les poètes qui en sont toujours condamnés à en faire victimes et boucs émissaires d'une société corrompue et incapable d'en avouer ses délires ! ... ici, ou ailleurs ! ...
Qu'on meure de bombes, de bâillons ou de poisons, de chagrins ou de ne pouvoir en être soi, qu'importe, on meurt toujours des avarices de petits mesquins qui s'en croient tout dû ! ...
Les oiseaux reviendront s'en boire au cabaret des cardes ... Les justes en retendront les rêves, et les enfants s'en rejoueront dans les flaques de pluies, ici ou ailleurs. La poésie, c'est toujours ce qui reste après les grands orages ! ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos des bannières et des guerres.
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Lire, nous en dit-on ! ... qu'y a-t-il de plus aliénant que d'en lire si on s'en est rompu de sa propre vie, et de tout ce qui en permet de vie ... On n'a jamais eu tant de choses à lire, et jamais on a si peu eu l'audace d'en vivre à pleines ailes ... le snobisme des petits restaurants a remplacé les pique-niques au bord de l'eau où l'on s'en connectait aux surprenantes danses du vivant plutôt qu'à la morbidité des murs et des brouhahas des cages à malbouffe ... les locomachines invitent à s'en transporter, mais plus à voyager : savoir errer, pour en butiner les souffles, de lieux en lieux, au fil des sourires et des chants de merveilles, pour s'en emprunter de la diversité qui en peuple la terre ... la ville va lamentablement tenter à ressembler à une forêt, et le livre en laiera à l'horizon qu'elle ne saurait offrir ...
Pour tant de bobèches, le livre est devenu le miroir d'un monde qu'ils ne tenteront jamais d'embrasser de leurs propres sens et de leur propre entendement ... une vie par procuration qui n'en portera jamais les parfums subtils des chanterelles, pas plus les regards complices des indomptables pouillots ... Les ailes n'y sont pas des ondes lèges des ciels de flues, et les vents n'y sont pas de ceux qui glissent la volupté sur la peau nue ... et là où on pensait que les mots délivreraient, ils en ont fait une geôle de papier où chacun s'en complaît à croire que sa libre perception en est dans ce bout de bois dont on a fait les pages, et qui n'en porte que la sensibilité ou la clairvoyance d'autres ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos des champs de lectures.
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La piperie de l'égalité du temps de parole s'en jubile à ce que celui qui tente à expliquer la complexité qu'il en a perçu de l'univers a autant d'opportunité pour l'exprimer que chacun des moultes couards qui hurle, ou pleurniche, qu'il n'en est plus de papier aux rogues ...
Il n'est pas de mots tendres qui puissent exprimer l'ignominie d'une réalité qui persécute, tant le fait-elle méticuleusement, si ce n'est ceux des prudes et fourbes étreintes de la lâcheté qui font langes aux totalitarismes, et tentent d'en user, eux aussi, de petits chantages boueux afin d'en mieux nasser la parole de l'autre.
L'essentiel n'est pas que chacun dise, mais que tout soit dit et que chacun entende ! ... le mutisme et le déni n'en sont pas chants d'homme, et chacun, qui parle plus haut, plus fort et plus souvent que les autres, aura à répondre plus haut, plus fort et plus souvent que les autres de ce qu'il a dit ou fait ... tu ou pas fait ! ...
Nous serons de ceux-là qui défont les nœuds d'yeux ! ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la libre expression.
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Lorsque l'enseignement s'en fait sans résonance, dans les clos poisonneux que sont les murs d'écoles, alors il en nourrit la pensée pathogène du confinement intellectuel et de la castration des imaginaires ... On ne peut en percevoir que de ce qu'on s'en autorise à considérer... On ne peut en réfléchir que ce qu'on s'en octroie pour champs d'imprégnation ...
Jamais il n'y eut tant d'écoles, tant de livres, d'imprimeurs, d'archives et de bibliothèques ... Jamais il n'y eut tant de tribunes, d'orateurs, de scènes et de pédagogues ... Et jamais tant le mensonge et le déni n'ont triomphé !
Vive l'école ! ... qui, dit-on, a permis à chacun d'échapper à son destin d'ouvrier ou de paysan pour en finir dans la culture hors-sol des bureaucraties assassines, ou quelques autres clos, à gérer des pathologies civilisationnelles en attendant la coloscopie ... dépossédant, par ailleurs, la plupart, des savoirs et savoir-faire, mais autant de leur flair, essentiels à l'intégrité de l'Être, et qui les fait passer à côté de cet héritage là, autant de tout ce qui les lie à ce qui fait vie ...
Appropriation du vivant, empoisonnements des eaux potables et détournement de ses cycles, rejets de particules nocives dans l'air qu'on y respire, ondes perturbatrices, déchets, mort et artificialisation des sols, massacre de la biodiversité, enclosures, prolétarisation totale et totalitaire des populations, monopoles et conformismes de paroles, uniformisation, société de contrôle, et j'en passe ... Tout attente désormais à la vie !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de l'enseignement.
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Les œuvres de mains nous en ont laissé des traces d'époques, de pierres, de bois, de fers et cuirs, tant d'autres corps encore , autant d'autres essences et d'Éthers. Mais encore en ont-ils laissé les traces de vies, d'arts et d'esprits, d'habiletés et de génies ... et puis, des mots, aussi ... tant de mots, qui ont nourri la poésie des temps, d'autres encore, jusqu'à nos lèvres et nos peaux.
La poésie qui nous en reviendra, chargée des souffles et des langues, des terres et des mers, nous en déblayer les cadavres et gravas de l'industrie et son monde sans tendresse, sans couleur, sans chaleur, nous en dira les sages murmures de l'onde. Nous retendrons nos rêves, d'yeux en yeux, de joues en joues, comme filandres flues aux vents, dans les branles de bouilles d'elfes . L'eau s'en reluira de nos fronts, les orages ourdiront nos fêles, et le faon, d'aubes, s'en luera.
Ici s'en veut de culture lège, à peine empreinte de maîtrise, tout juste faite de sourires. L'outil s'en veut flairer la main, la peau fleurer les chants d'effluves, et le sang brasiller des ciels d'étoiles filant à plus d'âges . Les mots s'y naissent, ricochent sur les fanes de lunes charnelles et létheuses: ici, s'en veut naître le feu, danser les eaux, symphoner l'air, en des battements de terres nues.
De bouts de bouches, de plumes en ailes, des petits pas sur les margelles où funambulent nos vieilles trembles, à vau l'évol s'en éclaboussent. D'orges, les vièles sonnent, et tambourinent les godilles: tout tinte à plus de limbes, rien n'en blesse, tout pleut en des goutelettes d'aiguails. Des doigts de fées, paumes de sylphes, dans les craquelures du temps, s'en écrivent des riens de vies.
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos des arts populaires.
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Et toujours s'en revient le ballet des urnes ... La dissonance et le déni pour parjure! ... des mots exsangues et la pensée pendue sur de vieux fils de racommodages délavés et ratalavés ... ça piaille et ça caquette dans un morne concert qui n'en a jamais fait que vaseuses nébuleuses et tristes clinquanteries ... le capitalisme croule, et chacun le sait ou le sent, mais n'imagine pas même ce qu'il va devoir s'en désacoutumer de sa vie pour survivre. Qui le lui dira ? ... vous avez une longue maladie de l'esgourde, savez-vous, peut-être en guérirez-vous ? ... mais rien n'est sûr ! ... peut-être même est-ce votre cœur qui est atteint !
La raison tombe, avec elle, les masques ... La nature reprend ses droits et nul être politique n'y survivra, en ce qu'aucun mensonge, n'en saurait contredire les lois naturelles. Il ne fait pas chaud, mais chacun n'a plus rien pour s'en rafraîchir de ce qu'il en fut d'arbres ou de rivières où il fit bon prendre le temps de s'y donner à la sieste, ou d'en faire baignades : il vous faut un travail, dit-on, dans la grande organisation de la pillanderie et de ses maladies ! ... la lucidité n'éclaire plus qu'un réel conditionné par une existence sans essence, sans saine veine, sans magie, et sans poésie. De la biologie élevée en des enclos de culture nauséabonde !
Foutre ce jour, les oiseaux ont encore pris du plomb dans l'aile, des volées de bois qui mirent leurs nids à bas les souches. Les enclos éclosent de partout et toute vie s'en est chassée des forêts ... Chacun s'en dira qu'il sait, mais il n'en sait rien d'autre que de répéter ce qu'il entend d'idioties et de bobards surgis des bouches bonnimenteuses du capitalisme, et s'en reste transi face à ce qu'il constate ... Il faut de l'imagination pour en faire autre chose, autrement et en accords ...Ce jour s'en votera ! ... pour qui, pour quoi ? ... pour du boulot, et pour pouvoir cesser de massacrer le vivant à 60 ans, plutôt qu'à 67 ... Fi des quarante annuités de désastres et d'humiliation, sans en laisser aux générations suivantes les ressources nécessaires pour se l'en pourvoir !
L'industrie tue ! ... monstre sans tendresse et sans intelligence, qui elle en nourrit la basse cour votante qui en redemande son grain !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la démocratie.
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L'ouvrier œuvre ! ... et ouvre ! ... il imagine, conçoit et réalise lui-même, jouant tant de ses mains que de sa caboche ou des agilités sensorielles de ses peaux. L'essence des matières ne lui permettra aucune médiocrité, et il devra composer avec elles dans la connivence et le partage absolu, d'un bout à l'autre de l'œuvre ... la nature n'est pas tant malléable que les plumes et claviers des papelardiers et autres petits flicaillons , et il y conviendra d'entrer en danse avec le feu, l'eau, l'air et la terre ... Il s'en aguérira de contraintes qu'il ne saurait dépasser autrement qu'en symbioses et résonances ... ni n'est manipulateur, ni n'est manipulable: il en mourrait !
Autant s'en fait le paysan, qui s'accorde perpétuellement aux mues et mystères du vivant, papillonnant constamment de raison à sensorialité avec l'habileté d'un ballerin afin de n'en perdre le fil des harmonies naturelles. Il est poète, autant que l'ouvrier, en ce qu'il sait en jouer de créativité pour en garder le fil des mycorhizes. Il sait en faire le paysage, comme on fait bonheur d'en vivre autant que de terres nourricières !
L'usinier, comme l'agriculteur, eux, propagent à l'infini cette drôle d'intelligence, rompue de tout, de ronds-de-cuirs bien tirés et titrés comme il faut, il va sans dire. Le morcellement et l'isolement des êtres qui s'en laissent infirmiser en n'étant plus que mains ou caboches mimétiques, dépourvus des mues, es imaginations et des intuitions qui en naissent des nouaisons du Tout. Comment s'étonner, dès lors, qu'il n'en fasse que masse uniforme avec ses congénères et s'en fasse tant modeler, lui aussi, à l'infini ? ... Et c'est cette vie, qu'importe la couleur des bannières, que chacun, citoyen votant pour représentation, ira choisir ? ... une existence infirmisante, castratrice et destructrice qui offrira de la chair aux transhumanistes assoiffés de vides.
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de l'uniformisation de l'industrie.
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Il est atterrant de voir avec quelle allégresse ceux qui ont gobé tant de mensonges et de simulacres, jusqu'à s'en soumettre à confiner, piquouzer, bâillonner, dénigrer ou passeportiser, vouloir, avec une condescendance nauséabonde, nous expliquer ce que serait le fascisme ou la tyrannie : le fascisme, c'est facile à reconnaître, c'est marqué dessus ! ...
Quelle niaiserie, voire pire, et quel manque de culture pour ceux qui, souvent avec ça, prétendent la représenter !
La tyrannie, c'est ni l'une, ni les autres, et pas plus celle de l'idiotie rampante et de ses indécences qui, cloîtrée en son impuissance, et au nom qu'elle puisse parler, avec les agréments nécessaires du système industrialo-capitaliste totalitaire, plus haut, plus fort et plus souvent que les autres, serait autorisée à appeler à suivre, comme elle, des maîtres ou des messies ...
Quel mépris pour la faculté de chacun à comprendre le monde par lui-même, et quelle bassesse d'en vouloir réduire les autres à sa soumission pour ne pas avoir à rencontrer, soi-même, les réalités de sa propre médiocrité !
Jamais, la communion des hommes de sapience ne se fait dans le lit des dénis, des lâchetés et des résignations.
Ni poisons, ni enclos, foutre les chefs et bas les bannières ... nous voulons détendre nos ailes ...
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos de la mesquinerie des petits tyrans.
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Ça nous en moucherait la gueule, s'il n'en était des mutilés et des cadavres, ces dits artistes anti-fascistes qui persistent à en toucher des subventions et user des scènes d'expressions de ce pouvoir là, sans aucun scrupule, et qui ne se sont jamais inquiété des causes profondes de réémergence des croyances nauséabondes, à savoir la non représentativité du Tout indivise culturel, et la désertion des zones rurales, dont ils se satisfont tant bien pour ne pas avoir à partager la petite écuelle que les instances en donnent.
On ne sépare pas l'homme de l'artiste, mais on s'arrange tant bien avec l'idée qu'on se fait de soi-même pour échapper à la formule, et on en sépare aisément l'homme du politique, du banquier ou du papelardier qui en remplit sa propre escarcelle... Les bouffons de gagne-pain sont toujours les premiers ennemis des gens d'art libres, la picaille au dessus des chants de vies, et jamais n'en fut décrié le père du printemps des poètes ... homme qui a sournoisement libéralisé la culture, nivelant tout vers le bas, entre autres prouesses... la doxa culturelle qui a noyé la culture dans le divertissement, a éliminé quatre vingt dix pour cent des artistes, en premier lieu, et bien entendu, les créateurs non soumis aux closeries ... ceux qui raclent des fonds de RSA, de gamelles, et de caniveaux pour n'en pas se corrompre à ce qui abreuve les tyrannies, de quelque nature et degré de bouillasseries qu'elle soient ...
Dis-nous de où tu jactes avant de faire partout !
Prélude aux grondes des langues buissonnières à propos des bouffons de la culture.
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Et d'autres à venir ...
La permaculture ne saurait nous étourdir dans un petit monde clos, tant soit-il enchanteur et paisible ... Des voyages ! ... nus pieds, car on ne saurait savourer et comprendre autrement ... des rencontres, avec ceux de pays profonds, leurs contes, leurs mémoires, et les traces de leurs aïeux ... chemins et laies faisant.
La pierre, le bois, le fer, aussi la terre, l'eau, le feu et l'air ... des forêts, des ruisseaux, faunes et fanes, de villages en hameaux, de vaux en breuils, et de bouches en bouches ... des rêves partagés et coulés dans la même gamelle, la même fontaine, ou la même bolée, autour d'un brasillant de bois ... qu'importent les godilles, qu'en furent les écoles ! ... les sourires sont de mêmes rondes.
C'est une vie qu'on sème en un jardin, et autant celles de ceux qui l'ont nourri ... On ne saurait y frauder, pas plus y mystifier ... comme on ne saurait flouer le temps bien longtemps ... les frêles friselis du vivant veillent aux concordes et résonances ...
Ce qui ose vivre s'en est toujours plus fort que la médiocrité: prospérant, propageant, et, finalement, engloutissant tout ce qui voudrait l'en dissuader d'être généreux.
Jamais la rosée n'en perd une goutte de mémoire, jamais le vent n'en délaierait les filandres de l'aube.
Là s'en hume l'humus, s'en palpe les coings verts, encore s'en goûte les myrtilles, s'en ouissent les butines et s'en mirent les lucioles ...
Ici, chacun sait que toute hiérarchie condamne la diversité des essences de résilience, et que ce qui fait vie, dans son authenticité et sa spontanéité abreuve la saine danse de la pleine mue ...
Je marcherai longtemps encore ... cueillant, doigts nus, et d'yeux en yeux, de menues gouttes de nues lèges, glanant, sur les joues fines, quelques aveux d'orages, soufflant à pleines paumes les duvets d'oisillons agiles...
J'aime les fruits aux bords des lèvres ... Toujours un jardin s'y habite et s'orne d'ondes et tintines ...
La permaculture ne saurait nous étourdir dans un petit monde clos, tant soit-il enchanteur et paisible ... Des voyages ! ... nus pieds,
car on ne saurait savourer et comprendre autrement ... des rencontres, avec ceux de pays profonds, leurs contes, leurs mémoires, et les traces de leurs aïeux ...
chemins et laies faisant.
La pierre, le bois, le fer, aussi la terre, l'eau, le feu et l'air ... des forêts, des ruisseaux, faunes et fanes, de villages en hameaux, de vaux en breuils,
et de bouches en bouches ... des rêves partagés et coulés dans la même gamelle, la même fontaine, ou la même bolée, autour d'un brasillant de bois ...
qu'importent les godilles, qu'en furent les écoles ! ... les sourires sont de mêmes rondes.
C'est une vie qu'on sème en un jardin, et autant celles de ceux qui l'ont nourri ... On ne saurait y frauder, pas plus y mystifier ...
comme on ne saurait flouer le temps bien longtemps ... les frêles friselis du vivant veillent aux concordes et résonances ...
Ce qui ose vivre s'en est toujours plus fort que la médiocrité: prospérant, propageant, et, finalement, engloutissant
tout ce qui voudrait l'en dissuader d'être généreux.
Jamais la rosée n'en perd une goutte de mémoire, jamais le vent n'en délaierait les filandres de l'aube.
Là s'en hume l'humus, s'en palpe les coings verts, encore s'en goûte les myrtilles, s'en ouissent les butines et s'en mirent les lucioles ...
Ici, chacun sait que toute hiérarchie condamne la diversité des essences de résilience, et que ce qui fait vie,
dans son authenticité et sa spontanéité abreuve la saine danse de la pleine mue ...
Je marcherai longtemps encore ... cueillant, doigts nus, et d'yeux en yeux, de menues gouttes de nues lèges, glanant, sur les joues fines,
quelques aveux d'orages, soufflant à pleines paumes les duvets d'oisillons agiles...
J'aime les fruits aux bords des lèvres ... Toujours un jardin s'y habite et s'orne d'ondes et tintines ...
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Le jardin-forêt de la laie des elfes accueille, en son petit théâtre, et ses coulées de verdures, des rencontres qui s'en veulent rompre
avec les cloisonnements dressés entre les arts, les sciences, les artisanats et la paysannerie,
tout autant avec les populations, et notamment la rurale.
On y parle la langue qui cherche à s'enrichir et se délecte autant des essences de la raison que des nues de la poèsie, des habiles tours de la pogne
ou des godilles vagabondes ... On y cause librement, car tout doit pouvoir être dit pour mieux s'en gorger de connaissances,
et autant mieux s'en immuniser des fourberies.
Rencontrer les autres, c'est, tout autant, être curieux de soi, de ce qu'on s'en empreinte, s'en accorde et s'en partage d'inattendu et de spontanné ...
s'en faire résonner les peaux et la caboche avec les tintines de l'onde absolue ... muser à des friselis d'ailes dans les flues indociles de vents .
Errer, flâner, rêver n'en sont rien de temps perdus, et s'en mènent à des perceptions sans cesse nouvelles qui, loin des maîtrises,
en apportent les agilités de l'esprit et les authenticités de l'onde sensorielle. Cueillir, glaner,
faire fruits et semer, les chairs ivres des branles du funambule qui s'émeut dans un ciel de foudres ! ...
On ne vainc que nus !