Suite
La permaculture ne saurait nous étourdir dans un petit monde clos, tant soit-il enchanteur et paisible ... Des voyages ! ... nus pieds, car on ne saurait savourer et comprendre autrement ... des rencontres, avec ceux de pays profonds, leurs contes, leurs mémoires, et les traces de leurs aïeux ... chemins et laies faisant.
La pierre, le bois, le fer, aussi la terre, l'eau, le feu et l'air ... des forêts, des ruisseaux, faunes et fanes, de villages en hameaux, de vaux en breuils, et de bouches en bouches ... des rêves partagés et coulés dans la même gamelle, la même fontaine, ou la même bolée, autour d'un brasillant de bois ... qu'importent les godilles, qu'en furent les écoles ! ... les sourires sont de mêmes rondes.
C'est une vie qu'on sème en un jardin, et autant celles de ceux qui l'ont nourri ... On ne saurait y frauder, pas plus y mystifier ... comme on ne saurait flouer le temps bien longtemps ... les frêles friselis du vivant veillent aux concordes et résonances ...
Ce qui ose vivre s'en est toujours plus fort que la médiocrité: prospérant, propageant, et, finalement, engloutissant tout ce qui voudrait l'en dissuader d'être généreux.
Jamais la rosée n'en perd une goutte de mémoire, jamais le vent n'en délaierait les filandres de l'aube.
Là s'en hume l'humus, s'en palpe les coings verts, encore s'en goûte les myrtilles, s'en ouissent les butines et s'en mirent les lucioles ...
Ici, chacun sait que toute hiérarchie condamne la diversité des essences de résilience, et que ce qui fait vie, dans son authenticité et sa spontanéité abreuve la saine danse de la pleine mue ...
Je marcherai longtemps encore ... cueillant, doigts nus, et d'yeux en yeux, de menues gouttes de nues lèges, glanant, sur les joues fines, quelques aveux d'orages, soufflant à pleines paumes les duvets d'oisillons agiles...
J'aime les fruits aux bords des lèvres ... Toujours un jardin s'y habite et s'orne d'ondes et tintines ...
La permaculture ne saurait nous étourdir dans un petit monde clos, tant soit-il enchanteur et paisible ... Des voyages ! ... nus pieds,
car on ne saurait savourer et comprendre autrement ... des rencontres, avec ceux de pays profonds, leurs contes, leurs mémoires, et les traces de leurs aïeux ...
chemins et laies faisant.
La pierre, le bois, le fer, aussi la terre, l'eau, le feu et l'air ... des forêts, des ruisseaux, faunes et fanes, de villages en hameaux, de vaux en breuils,
et de bouches en bouches ... des rêves partagés et coulés dans la même gamelle, la même fontaine, ou la même bolée, autour d'un brasillant de bois ...
qu'importent les godilles, qu'en furent les écoles ! ... les sourires sont de mêmes rondes.
C'est une vie qu'on sème en un jardin, et autant celles de ceux qui l'ont nourri ... On ne saurait y frauder, pas plus y mystifier ...
comme on ne saurait flouer le temps bien longtemps ... les frêles friselis du vivant veillent aux concordes et résonances ...
Ce qui ose vivre s'en est toujours plus fort que la médiocrité: prospérant, propageant, et, finalement, engloutissant
tout ce qui voudrait l'en dissuader d'être généreux.
Jamais la rosée n'en perd une goutte de mémoire, jamais le vent n'en délaierait les filandres de l'aube.
Là s'en hume l'humus, s'en palpe les coings verts, encore s'en goûte les myrtilles, s'en ouissent les butines et s'en mirent les lucioles ...
Ici, chacun sait que toute hiérarchie condamne la diversité des essences de résilience, et que ce qui fait vie,
dans son authenticité et sa spontanéité abreuve la saine danse de la pleine mue ...
Je marcherai longtemps encore ... cueillant, doigts nus, et d'yeux en yeux, de menues gouttes de nues lèges, glanant, sur les joues fines,
quelques aveux d'orages, soufflant à pleines paumes les duvets d'oisillons agiles...
J'aime les fruits aux bords des lèvres ... Toujours un jardin s'y habite et s'orne d'ondes et tintines ...
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Le jardin-forêt de la laie des elfes accueille, en son petit théâtre, et ses coulées de verdures, des rencontres qui s'en veulent rompre
avec les cloisonnements dressés entre les arts, les sciences, les artisanats et la paysannerie,
tout autant avec les populations, et notamment la rurale.
On y parle la langue qui cherche à s'enrichir et se délecte autant des essences de la raison que des nues de la poèsie, des habiles tours de la pogne
ou des godilles vagabondes ... On y cause librement, car tout doit pouvoir être dit pour mieux s'en gorger de connaissances,
et autant mieux s'en immuniser des fourberies.
Rencontrer les autres, c'est, tout autant, être curieux de soi, de ce qu'on s'en empreinte, s'en accorde et s'en partage d'inattendu et de spontanné ...
s'en faire résonner les peaux et la caboche avec les tintines de l'onde absolue ... muser à des friselis d'ailes dans les flues indociles de vents .
Errer, flâner, rêver n'en sont rien de temps perdus, et s'en mènent à des perceptions sans cesse nouvelles qui, loin des maîtrises,
en apportent les agilités de l'esprit et les authenticités de l'onde sensorielle. Cueillir, glaner,
faire fruits et semer, les chairs ivres des branles du funambule qui s'émeut dans un ciel de foudres ! ...
On ne vainc que nus !