D'ondes et d'ailes...

J’habite là, 

D'un peu d’étoiles,

Fonds d'yeux fourrés d'orages,

Goutte de lune,

Essaims de sangs,


J’habite un rêve, 

Et m'en nourris,

De nues en nébuleuses,

Des empreintes du vent ...

De moi n'en sont que pas 

Oubliés d'une danse ...





Fêles fendent les vents,

A plus de ciels, les rêves,

S'en donner pleines peaux

Aux déluges d'ombelles,

Les héliades en l'eau nimbent 

les ricoches d'aiguails,

Je laisse à l'éphèmère 

Un brin de qui m'en fut,

Il n'est d'ombre inféconde ;

Harmonie est le pouls 

De la lucidité.






D'un pas s'en fondent les essences

Un effleur d'ondes sur la peau

Les pruines de la mûre, une hâle de faines,

Un tant peu de vents en les veines,

Tout s'en lie, tout ombelle.

Nul n'en saurait enfreindre l'aube ...





Essaims d'ailes, coquelillons, les joues émaillées d'astérides,

Nids de fêles, nus de peaux, d'ondes fauves, la veine...

S'ébulle, à bouts de cils, la pudeur des lucioles ... 

Nous sommes des funambules aux yeux de nougatine ...

L'industrie ne produit pas de tendresse ...





A peine un sang l'en sut, les effleurs de novas,

Il tintera les yeux, les rêves et les peaux,

Luis et limbes, lambeaux de lunes élisées,

Une onde sur la lèvre, à peine s'en posa, 

Les voltiges d'ombelles, un pouls d'ailes en dormance,

Et de nues en aveux, les timbres de rondels,

Terres furent du feu des radieuses brasures, 

L'aube énudait les chants des lèges roitelets...






Tout ce qui retarde le printemps périra de n'être pas gorgé de rêves ... 






- Les terres sont toujours bien encombrées du sang des autres.

- Dites-vous ?

- Il est un peu du sang des colonies dans vos escarcelles.

- Mais je ne suis pas raciste !

- Non, bien sûr, vous ne l'êtes pas ... on l'est pour vous !






Une ombre est passée ... maladive ...

Les lèvres balayées d'orages,

En tonne encore ses murmures,

En les vapeurs de lunes suaves ...






Pas nus laissent aux vents les effleurs de l'ombelle

L'oiseau venait des fonds de pleins ciels fécondés.

On y unit la terre aux luis des firmaments,

Tout s'en fut par l'eau fleuve, qui fit naître la foudre,

Un orage et le feu, les idoles s'en churent,

Traces des vagabonds en les fonds de charmilles,

L'aiguail, à fines gouttes, ébulle l'aube lège,

Et sur la pierre laisse la peau des salamandres

Enfreindre les nuées des vieux brames échus ...

Les bois ne meurent, tout est fluences,

En la feuille est l'onde des limbes.






Trombes d'ailes s'en churent,

Le ciel s'en était plu d'orages et de vents,

Goutte à goutte, la lune évasait les dormances,

Le cerf en but les eaux d'une lampée divine,

Tout s'en était rendu aux instances de l'onde ...






La nuit couvre les pas,

Fleure les vestiges du monde, 

Quelques pouls encore à humer,

Venelles arrachées aux pages.

Les vents délugent les ombelles,

On y ravaude les rêves

Dans les petits écrins de cendres ...

Un livre en tanne les sourires,

S'en lit dessous les fanes

La chaude volupté

Des effleurs d'yeux posés 

Sur un feuillet de givres ;

Longtemps encore les nues

Dénoueront les silences ...

On accrochait les langues.

Aux pendoirs des vendus,

On évidait les mots,

Sur des lèvres exsangues...

On bricolait des sangs avec des bouts de haine.






C'est toujours un tant peu de vieux silences que les encres rhabillent ... rien n'est jamais bien mort, il faut se l'en dire ... que toujours des lèvres papillonnent encore en fond de gorge.

Je n'ai cessé de cracher tous ces sangs ! ... 

Les amours ne s'en déclinent pas toujours au bon temps. Les bastides en ont les traces ... un pas ... puis tant ces mots laissés sur les pavés que la foudre fulgure ... comme un sourire empreint sur les murs ... on crut une danse, mais n'en furent que trémules d'ombelles ...

Ce fut matin ... d'autres pas s'en firent ailleurs ... je n'ai jamais bien su où s'en résurgent les enfances ... 

J'ai bien trop tourné mes rêves sous les paupières avant de sangloter.






Les mots ravaudent l'eau, 

La langue énude les éthers,

Un ciel d'embruns fulgure

L'hypothése des rêves.

Dans les aiguails s'en lisent

Moires d'yeux mutilés,

Les friselis de limbes   

Aux ondes corrélées ...

A chaque pas, 

Etre impensé, 

A peine le pouls d'une pluie ...

En tout s'éveillent les mues d'ailes

Et s'élucident les nébules.






Baies s'en disent les lévres

A chaque pas s'évole un peu de nos baisers,

De lents friselis d'ailes

Enoués en nues bleues,

A chaque pas m'élise,

Noyé de fulgurances;

Phusis et poesis,

Candies les joues s'épleuvent,

Gouttes lues en revers de rêves écornés ...

Et que rien n'en aiguaille,

Et de pétales d'yeux, les ricoches d'étoiles,

Petites foudres blanches en des chahuts de fêles;

A peine un pouls fleurant les parfums de l'ombelle,

Et déjà rien n'est plus, que le soleil féconde,

D'eaux m'en autrement brûle,

Tout ce qui touche peaux

En est chargé de limbes ...






Ne m'en dit rien des lunes,

Ombelles d'ondes sur ta peau,

Fleurant de sangs soyeux,

Des chaos sulfureux,

On y meurt à vingt ans dans les marées de rêves,

Dérives lumineuses,

Lits d'eaux luées d'airelles ;

Sous tes franges confuses,

Une goutte de ciel

On y court à vingt ans, fou, loqueté d'étoiles,

Pieds nus dans les ruisseaux,

Les lévres en bataille, la foudre en bout de langue,

Des milles mots n'en savent que silences qui hurlent

Un peu de ta beauté sur la pierre des anges.





Je sais pas si ça se fait de rêver à table, mais je le fais pas ... de toute façon, je ne mange pas à table ... et je mange seul, ça se verrait pas ...

Le matin dénude les yeux d'enfants et la poudre élude les dénis de la civile engeance.

Il reste un peu de sang partout où passent ses murmures.

Je ne rêve pas à table, j'y vomis vos charniers ...






J'avais posé sous le chapeau,

Nuages de violettes,

Trois brins de lune et mies de rêves,

Un peu du sang lué de faunes. 

Des sans le sou aux yeux soyeux,

Fées lapant les fonds de fontaines,

J'ai la peau ravalée de pouls,

A peine un pas pour m'éliser.

D'ondes et d'ailes, chants d'eaux fleurent, 

Nues d'oiseaux dans les bocagères,

J'en sais, des pluies d'orages, la danse des ombelles.





Qui laisse des traces aura marché lourdement sur la terre ... 





Qu'ont-ils à dire qui vaille souffle ?

L'encre et leur sang n'en font que souilles ;

Résurgences d'yeux morts,

Ni deuil, ni flues d'ombelles,

Qu'ont-il à dire qui nous en meuve ?

J'avais aimé les vents comme on effeuille un rêve,

A bouts de bouches, les dentelles

De limbes et d'étoiles,

Qu'ont-ils à dire encore que le fleuve n'ait su ?





Pas un mot qui n'en bulle

Pas même un hurlement

Même la beauté s'en eut tue

N'en fut même de sang ...

Jamais les fonds de cieux n'auront tant suffoqué ...

Ils s'étaient tus, pardi! ... aucun n'avait signé son crime,

Son petit crime de silence.






On sait à peine un peu,

Dérives d'yeux aux vents,

Nuées pendues aux branches.

L'aube fendille l'ombre   

Et point les pouls d'étoiles

Sur un chaînon de givre.

N'ordre que terres et grâces

Tout bruisse à vau le fleuve,

N'en faille qu'un flocon 

Et qu'un ciel s'avalanche ...





Petits sangs, fêles d'anges,

En bouches batifolent, 

Aux seins s'en donnent laits 

D'agiles nébuleuses.

S'en peut que peaux s'en pleuvent

Etranges flues d'ombelles,

Nœuds et nues élisés,

La gorge, l'encre et les bolides   

En des effleurs de rêves oragent.

Et s'en fut d'une plume que l'oiselet n'en aile ...






Fanes et faines bruissent,

Que chaque pas m'effeuille

D'un peu de ciel m'en lave,

Sous les dentelles d'ombres.

D'ambres s'emplir les fêles,

Candies, les peaux en nues,

La trace des comètes

Ou peut-être un chant d'elfe ...

On ne flâne que nus !







Le temps nébule et les fêles folâtrent ... on y surgit des pages, s'effeuillant, un peu tant, de ses drôles de mues.

 Le papier suint l'essence des vieux chênes empreints d'ailes, et l'encre, les nuées des friselis de mers.

On y ébulle ses peaux à celles de qui l'en dit, aux sangs de qui l'en lut, aux petites palpites des fragiles patines ...

La langue s'en fait d'une danse, à l'aune des râles de terre ... gens d'œuvres, paysans, voyageurs et poétes,

musette en bandoulière, allant glaner le dire. Il faut avoir lu tant, l'éclosion de l'ombelle,

la pruine des airelles, les tintines de l'onde, les allures et les voix, l'obligeance des pierres,

pour en nommer ce qui, de petites ricoches, récuse les assises des mornes obédiences.




De bois en breuils, de nues en luis,

Des cieux en mains, 

La lune en veines, 

Doloire des elfes

Aux temps sus des fontaines,

Ricoches d'étoiles sur l'onde.

Et de pas frêles, ivre des baumes,

Effleurs de faunes,

En des embruns de rêves,

Hâlé des hêtres,

Nu, m'aiguaille,

A pleines peaux dans les orages.

Chaudes bauges, paillasses,

Murmure des violettes,

A vau les vieilles tables,

Un sang n'en compte plus,

Le pain fleure la terre,

De mots en fêles et d'yeux en ailes,

Un papillon déflagre

En des évols de joues.





On reconnaît les poétes à ce qu'ils éveillent un monde à chaque battement de cils ...





Tonne terre, mues d'yeux,

Le pas lué de foudres,

Une goutte, sangs frêles,

Aux vents la peau, les ailes,

Fort de n'être ni soi, 

Ni l'autre à bout de doigt,

A peine un pouls de plume ...






La vie est perpétuels mouvements de résonances, là où l'état, ses institutions,

leurs statuts et leurs bureaucraties sont, par leurs seules racines etymologiques,

des entraves permanantes.

 Notre organisme même, et tout ce qui le conforte, sont attaqués, au quotidien, par notre culture.

La violence n'est pas ce qui appelle à l'unité de l'être,

mais ce qui entrave le flux paisible du vivant qui le nourrit !





Les yeux n'en touchent nues

Les peaux, loques pendues,

Ils n'en savent, ni brûlent, 

N'en couvent rien qui hurle,

Jamais n'en suent le verbe,

N'en hument les cométes,

Chants d'égos embaumés,

Leurs sangs n'en muent que fanges,

Du chaos n'ont les limbes,

De la terre les foudres,

S'en lavent de leurs crimes,

A la foire aux enclaves,

Ils ne dansent, ni n'ondent,

Barbouillent leurs amours,

Foutre les éclats d'ailes,

De fausses effusions,

Ne musent, ni ne flânent,

N'innovent rien des rondes,

Ont le pouls froids des hordes,

Aux bouches cancanières,   

Leurs mots, lentes morsures, 

A bouts de lévres cillent,

Empoisonnent les rêves,

Et dissolvent les souffles,

N'en font œuvres de mains,

Ni d'orges ne s'en grisent, 

A peine au cœur en osent

Un battement des fêles,

Mines ornées de gruges,

Masques bouffés de vers,

Leurs teints sont les dépouilles

D'un monde empreint de bruits.





Le théâtre est le lieu même où le pouls de la terre s'en vient rappeller aux êtres leurs essences.

Transes et mues des faunes, pâmes et bourres des ménades, à chaque souffle fleure la foudre, en chaque nue tinte la fronde !

Ici s'en rompent les dénis, l'aube et l'aiguail couvent le grain ...

Demain est une autre fête !





On ne sait plus ! ... les mœurs embaument les audaces, la picaille en fait foi, la mer n'est plus qu'une gravure saisonnière ... il pleut parfois des cordes, et va de croix dans les mémoires, on y ajourne les tendresses, les sangs n'en savent plus fleurer, les peaux n'en savent plus fleurir !

Un rat rogne les rires d'enfants, il se tait tant ici, on joue sur les parvis d'un temple la petite idée qu'on s'en fait de soi ... 

Seules les langues bourdonnent, La friolsité régne, les souches sont frigides !





Poser les encres,

Aux pieds des nues,

N'en dire d'ailes, 

Ni de groles,

D'yeux en yeux, 

Funambuler

De fêles en débris de rêves ... 

Pleut sur la vitre,

Petites lunes,

Ebats de lucioles habiles,

S'en laisser s'effeuiller

Dans l'évol des ombelles,

Ni de sang, ni de ciels,

Plus nu qu'antres d'orages, 

N'être plus que pouls d'anges,

Le petit frére de la tendresse ...






Jamais n'en feint, jamais n'en lèse,

Tout fait mue, tout tintine ! ... L'aube aiguaille et la lune ébulle.

 N'est violence que ce qui entrave les salves de l'onde de vie .






N'aille qui ne l'a vu, la lune en fond de nues,

Papillons éraflés sur de lutines lévres,

Mots battelants aux foudres ,

Gorges hâlées de fêles, 

La langue est tonnements de terres,

L'essence est dans les pâmes du baiser.







Ma paillasse est en brins de lune,

Je vais comme vents, comme plumes,

Cloche pied, lèges les guenilles,

Etoiles et blessures,

Tant s'élisent les ciels d'évols,

Joues amusées, baisers volés,

J'ai sur la peau traces de fêles 

Tintinant à plus de nuées ... 






Le cœur de l'homme est à l'envergure de ce qu'il en embrasse de layons ...

Les graines volent infiniment aux vents, la faune s'en donne, à plus d'yeux, des paysages sans confins ...

jamais les failles n'en butent aux cadastres et les oiseaux jamais ne migrent :

leurs habitats n'ont pas de borne, pas plus les ciels ne s'en finissent ! ... 

Tout se partage dans la diversité prospére des chants de résonances.

Il ne saurait y avoir de générosité là où s'en dressent des fronts ! ...

Toute frontière est un attentat contre la vie !






L'eau couve les murmures des battements de nues,

A bouts d'yeux cillent les mues d'elfes,

La pierre se gorge de lumières,

Le bois craquèle et flûtes frondent,

Petits pas rondent, c'est temps des cieux

Qui foudroient les froides horloges ...






Leur république est fondée sur un bain de sang,

Leurs conquêtes sociales ont le goût des charniers coloniaux,

Leur histoire a les odeurs des collaborations,

Leur démocratie est nids de corruptions.

Leur langue est minée de mots fourbes,

Leur culture pavée de dénis,

Et, bouffis de mépris, faussant à leurs mutismes,

Ils préjugent de ce qu'ils, ni n'ont vu, ni n'en savent !

La paix ne s'en fait jamais 

Ni dans l'ombre des facondes,

Ni dans celle des gens d'armes !





La nue ne se ravit pas, l'orage est fusion d'ailes,

Les aiguails langent les eaux de foudre,

La beauté, toujours, résurge quelque part.






Violettes tintillonnent, coquelicots vertigent,

L'eau ricoche la peau des petits alchimistes,

S'en ailent, pas menus, les éffleurs de leur danse,

Il est en eux quelquechose qui est du bruissement des étoiles ...





Bouillies d'ailes, blêmes bouilles,

Baveuses loques, vieilles peaux,

Battent masques et bouches flasques

Entre la pierre et les potences, 

De froids bâillons en aiguillons,

Hurles des gosses à plus les ciels,

Le pays pue, sales silences,

Pourpres filandres sur les lèvres,

L'œuvre et le feu, l'orge et les gueux,

Giflés sur les parvis du bourg,

On y fait encres des foutaises

Dans les petits papiers volages ...

Les bourgeois dansent, foutre, n'en daignent,

Carmines langues, les mains pieuses,

Essuyer leurs frues assassines ...

Au loin, les terres s'en épuisent ...

Plus rien n'en fruira plus,

Je les vis se vider de leur piètres essences,

Partout s'en but le sang des rêves, et les corps, 

Un à un, tombaient des nuées ...






Déferles et papillons, des sangs gouttelinant,

Joues arrachées aux vents, les paupières loqueuses,

Battent pavé, des pieds, sous des lunes frileuses,

Les godilles frappées des boues de l'avanie,

Paletots, vieux lambeaux, chargés de lourdes landes,

Les épures du temps flouées en fonds de poches,

Allant et trébuchant, décocheurs de comètes, 

La musette bondée de rameaux et de fruits ...

Les yeux, vapeurs d'orages, luant dans les venelles,

Tonnent, limbes fêlées, en bords des vitres fluides,

La main jamais ne tremble, le cœur y est au bout,

La bouche en fait ombelle aux trémules des terres.

La pierre asseoie la foudre, et le fer se ressuie,

Misère fasse croix aux horloges du bourg,

Au ras les parvis rampent les empreintes de l'onde,

Et le ciel fait craquer la fronde des luddites.






Je n'ai pas de titre, pas de bannière, ni de chapelle et me fous bien

de ce que la civile engeance en pense de mes errances ... 

J'aime les gens nus, jamais en peur de blessures, et qui trimbalent

encore en eux les trémules de mondes sauvages et authentiques.

Ils savent ! ... ce que d'autres nient tant ... que nous sommes traversés,

et que la vérité est toujours flanquée en les flues de ce qui nous échappe ...

Marcher ... jusqu'à n'en plus toucher ce qui en porte trace des bonimenteurs ...

 la pierre a une douceur qui laisse le mythe de sa dureté aux idiots ...

 les pluies goulinent, à plus de ciels, les limbes de comètes indécises, et Les petits faunes font danse en des rondes lutines.

Partout bat le pouls de la vie ... Tout est lié, tout résonne: Ta peau t'en conte tintines et tu ne peux extraire la foudre des vents ...

Ni n'aime, ni ne connaît, qui en enclot la vie !





On ne saurait accompagner le mouvement de la vie dans les réduits de formules engourdies,

pas plus dans les paperasseries des artifices étatiques faussement structurés.

L'anarchie est le seul remède contre la médiocrité, en ce qu'elle nécessite la responsabilité de chacun

 à tout instant, la vigilance qui éteint la suspicion, l'agilité de l'esprit qui ouvre à la créativité,

 le partage et la générosité qui sont garants de commune et organique essence. 

Elle est santé de l'être, ne fige rien pour mieux s'en accorder au tout vivant et propager

l'onde des mues spontanées inéluctables aux résonances et à la résilience permanante ...

Là où l'éducation bride au conformisme, la nature nous apprend que toute hiérarchie est un crime contre la diversité !

Foutre vos écoles, on veut des grondements d'ailes !





Comme la fleur qui tintine à l'infini des friselis des terres, des eaux, des airs et feux,

 chaque mot appelle à tout un vocabulaire qui l'en nourrit et lui fait résonances. 

Ce ne sont pas les mots qui disent, mais la symbiose de leurs effloraisons.






Salves d'yeux, cicatrices,

Sous les effleurs d'ombelles,

Les orages bruissaient,

On n'en sut que murmures,

Tintinent violettes,

Des fêles, fracas de sangs,

Pas allés à plus d'ailes,

Des peaux comme des nues

Et nos lèvres nouées

Aux promesses de l'autre,

Paillasses dépouillées

Et rêves dénudés ...

L'aube lèche ta joue,

A peine la trace des faunes.

Il pleut sur ton sourire

Et jen croque en silence.







Noues et croûtes au cœur,

Sangs d'encre à bout de loques,

Mains habiles aux jeux

De balles et d'étoiles,

Il a source à la bouche,

Il brûle quand on le touche

Plus de cloques aux pieds 

Que n'en ondent les pierres,

Il barloque de l'aile,

Ivre des baies de mai,

Jamais ne se réfrène,

Titube ou funambule,

Un bout de pain l'en va,

Jamais il ne s'éteint,

Jamais ne cicatrise ...






T'effeuilles, 

Brasilles d'ailes, 

Et passent les comètes,

Peut-être un mot de trop, 

Plume lège l'en lyse !

Muguets et coquelicots,

Brins de lune sur la peau,

Ce n'est qu'ondes qui tintent 

En des chahuts de fêles.

Qu'emmènes-tu de toi quand s'évolent tes pas ?






Le vin est fade, on y sait peu,

Des plis du vent, le sang des faunes,

Comme écho sur les flots, 

Ricochent à pleines salves.

En dirons à la terre les élisions du cœur,

Un peu de fard aux yeux,

Des encres élavées en de sales silences,

L'ombre barbelisée des mornes enclosures.

La forêt nous aiguaille,

Tétons aux vents tendus ...





Peaux pleuvent des ombelles,

On y laissait nos sangs sur l'épine des mûres, 

Bouts d'yeux aux vents musant,

Comme lambeaux de foudres.

A peine un pas l'en ose, 

Mues chaudes sous les fanes,

Enfreint, d'effleurs agiles,

Les assises des prêches ...

Pochons, laies et misères,

Bougres ! enfants de la balle,

Que ciels passent sans geindre,

Aux nues pendent nos fêles ...




Nous brûlions à la souche, petits êtres de terre,

Langés du sel encor des mers de voluptés,

La pierre fut tremblante et ses trembles conscience, 

La lumière jaillissaient des fêles d'ondes vives.

Nous humions les forêts, de fruits, nous en gavions,

Les étoiles l'en disent, dentelles de cieux suaves, 

A chaque pas, muons, comme les moires d'eaux,

Sur nos peaux gouttelinent les murmures de la foudre ...

Nous sommes des rêves, avec du sang dedans ...





La violette le sut,

Un rien de ciel l'en mue,

le silence dénude les fêles,

Hume le pouls des anges.

En de vieux bois musent les eaux,

Chaque peau goutteline la pudeur des étoiles.






L'enfant l'en sait,

L'eau lange l'onde lége des agiles ombelles,

Les rêves s'inépuisent, 

On boit aux antiques fontaines

Le petit lait des elfes,

Et saoûl, à sangs de lunes,

S'en fleure l'autre en nues,

Maraude les fonds d'yeux,

S'énude en fluettes flues.

Sous chacun de nos pas, de fines gouttes d'ailes ...





Vous avez perdu l'onde ...

S'en sont tus les oiseaux, violettes, coquelicots, vous avez bâillonné les gosses, enfreint la poèsie,

banni ceux dont les rêves, en nues, muaient l'éther ...

Vous avez criblé les printemps de vos sournoises apathies, passeporté les êtres à l'autre bout de vos mépris.

Tout était faux, vous avez cru, bouffés de veules certitudes ...

Ne vous en plaise, nos blessures ! ... tout en nous renaîtra plus ivre encore d'immanences ...

Vous avez oublié que nos pas en font traces, et que masses s'enlisent,

oublié que vos bouches trahissent ce qu'elles disent, que nos sangs  flairent vos langues fourbes ...

 Vous avez oublié que tout en nous tintine à plus d'effleurs de peaux ... qu'on n'en badine avec les flux.

Vous avez perdu l'onde ... et nous en crûtes fous !

Qui êtes-vous, de quoi êtes l'essence ?... ... vous avez chanté pouilles aux sages, souillé les nudités,

vous avez injurié la nue, falsifié nos  silences, fardé nos mots de vos manies,  mangé dans la main des tyrans ...

l'univers en nous vibre, nous sommes l'authentique , le synchrone et le juste, vous avez oublié ! ...

Vous avez perdu l'onde, et vous voilà à nu ...

Chues vos belles ombelles, vos allures de ciels ... vous avez profané le feu, cinglé le pouls des terres sacrales,

 floué la commune organique, éteint les chants de l'unisson ...

N'en feulent plus vos voix sauvages, de quoi êtes-vous généreux ? ...  êtes-vous encore humusés ?

La blessure est profonde, vous avez perdu l'onde ...

Nous ne haïrons pas !





Je n'ai pas de titre, pas de bannière, ni de chapelle et me fous bien de ce que la civile engeance en pense de mes errances ... 

J'aime les gens nus, jamais en peur de blessures, et qui trimbalent encore en eux les trémules de mondes sauvages et authentiques.

Ils savent ! ... ce que d'autres nient tant ... que nous sommes traversés, et que la vérité est toujours flanquée en les flues de ce qui nous échappe ...

Marcher ... jusqu'à n'en plus toucher ce qui en porte trace des bonimenteurs ... la pierre a une douceur qui laisse le mythe de sa dureté aux idiots ...

 les pluies goulinent, à plus de ciels, les limbes de comètes indécises, et Les petits faunes font danse en des rondes lutines.

Partout bat le pouls de la vie ... Tout est lié, tout résonne: Ta peau t'en conte tintines et tu ne peux extraire la foudre des vents ...

Ni n'aime, ni ne connaît, qui en enclot la vie !





On ne saurait accompagner le mouvement de la vie dans les réduits de formules engourdies,

pas plus dans les paperasseries des artifices étatiques faussement structurés.

L'anarchie est le seul remède contre la médiocrité, en ce qu'elle nécessite la responsabilité de chacun à tout instant,

la vigilance qui éteint la suspicion, l'agilité de l'esprit qui ouvre à la créativité, le partage et la générosité qui sont garants de commune et organique essence. 

Elle est santé de l'être, ne fige rien pour mieux s'en accorder au tout vivant

et propager l'onde des mues spontanées inéluctables aux résonances et à la résilience permanante ...

Là où l'éducation bride au conformisme, la nature nous apprend que toute hiérarchie est un crime contre la diversité !

Foutre vos écoles, on veut des grondements d'ailes !



Et quand le soir essuie le monde, n'en sommes que ricoches d'ondes ...




Comme la fleur qui tintine à l'infini des friselis des terres, des eaux, des airs et feux,

chaque mot appelle à tout un vocabulaire qui l'en nourrit et lui fait résonances. 

Ce ne sont pas les mots qui disent, mais la symbiose de leurs effloraisons.




Salves d'yeux, cicatrices,

Sous les effleurs d'ombelles,

Les orages bruissaient,

On n'en sut que murmures,

Tintinent violettes,

Des fêles, fracas de sangs,

Pas allés à plus d'ailes,

Des peaux comme des nues

Et nos lèvres nouées

Aux promesses de l'autre,

Paillasses dépouillées

Et rêves dénudés ...

L'aube lèche ta joue,

A peine la trace des faunes.

Il pleut sur ton sourire

Et jen croque en silence.




La nature a une conscience ... que la culture n'a pas ! ... ni ne juge, ni ne condamne, c'est tout sereinement qu'elle harmonise ! ...

ce que nous n'oserons en paix s'en fera par la violente résurgence des dénis !




Ca cillait, branlait, ça jouissait, ça grondait sans jamais compter...

ça faisait trembler les enclos, et minait les esgourdes sottes ...

ça clamait à plein souffle ce qui n'en voulait pas s'entendre, ça délogeait les foules fourbes ...

ça jouait partout là où n'en voulait pas de nous ...

Ca disait non, chaque jour, à tout ce qui fut injure: des hurles d'enfants-fêles dans les venelles sombres des cités nébuleuses ...

des guenilles aux vents comme des chants d'ondes lutines ... ça dégorgeait de rêves, et toujours en sentait le feu, la poudre,

 l'hyade et l'ouragan: c'en fut des cendres et des foudres ... et même les égoûts crachaient des lunes et des nues...

C'en fut de poèsies ... Partout des sangs punkerisés: ça cherchait la tendresse à tous bouts d'yeux !

Et ça veut vivre encore ...

Rien ne nous rendra fous !




Il ne faut blesser personne ... et plus rien ne peut être dit ...

Nous n'avons pas d'immunité culturelle !




Noues et croûtes au cœur,

Sangs d'encre à bout de loques,

Mains habiles aux jeux

De balles et d'étoiles,

Il a source à la bouche,

Il brûle quand on le touche

Plus de cloques aux pieds 

Que n'en ondent les pierres,

Il barloque de l'aile,

Ivre des baies de mai,

Jamais ne se réfrène,

Titube ou funambule,

Un bout de pain l'en va,

Jamais il ne s'éteint,

Jamais ne cicatrise ...





T'effeuilles, 

Brasilles d'ailes, 

Et passent les comètes,

Peut-être un mot de trop, 

Plume lège l'en lyse !

Muguets et coquelicots,

Brins de lune sur la peau,

Ce n'est qu'ondes qui tintent 

En des chahuts de fêles.

Qu'emmènes-tu de toi quand s'évolent tes pas ?





Le vin est fade, on y sait peu,

Des plis du vent, le sang des faunes,

Comme écho sur les flots, 

Ricochent à pleines salves.

En dirons à la terre les élisions du cœur,

Un peu de fard aux yeux,

Des encres élavées en de sales silences,

L'ombre barbelisée des mornes enclosures.

La forêt nous aiguaille,

Tétons aux vents tendus ...




Le vent s'en fait des ailes

A tous bouts de layons,

Des cils noués aux rêves, serions-nous éblouis ?

Peut-être nos sangs hument, en des ciels balafrés,

Pareils aux étamines, les mots gorgés d'aiguails ...

L'encre envahit les veines, brasilles sous les plumes,

Les peaux à jamais tintent du timbre des étoiles ...




Aucun programme politique ne propose quelque chose qui en permettrait d'être entièrement soi, sans en être assimilé et réduit à du pognon ! ...

 le sacro-saint pognon, père de tous les vices et des perversions, mais qui offre, alors, à chacun, son petit pain quotidien ... par le travail ...

 le foutu saint travail, son industrie mortifère, hors sol, humiliante, dévastatrice, et tout son cortège d'idiots savants et titrés

qui en distraient de ses maux et entretiennent ses pathologies ... Vas t'en voir l'espèce, ici ! ...

Un manque avéré d'imagination pour en créer autrechose que ce qui n'a jamais libéré l'humaine essence des jougs de son ignorance et de ses bassesses! ...

Des pleutres qui s'en veulent régler nos vies à la fréquence de leurs lubies et qui s'en sont coupés de leurs intuitions primitives,

n'en ont pas même un soupçon de connaissance en sciences de l'être, pas plus qu'ils n'en savent fonder une cabane, un potager,

ou qu'ils n'en sont habiles à faire tinter la poèsie et la libre danse ...

Des pisse-froids égotisés, tant ils n'en sauraient s'ébattre ailleurs qu'en leurs petits huis-clos croupissants,

qui n'en voient pas plus loin que leurs jacasseries manœuvrières et réductivistes,

et n'en veulent surtout pas qu'on leur en foute à la face ce que peut être un humain dans toute son envergure:

qui nous en castreront pour ne pas avoir à s'avouer leurs médiocrités ! ...

Tous égaux, oui, mais dans la cour des plus bas et plus vils qu'eux, tant soumis aux lois du trépalium qu'il faille l'en sanctifier sous un joli ciel de mai ... ! 

On a la force de ses passions et l'élégance de ses rêves ...





Matin m'en fut donné, où s'en hument les vents,

D'yeux battelants aux nues, petites foudres fauves, 

Les mots aux lèvres collent et les pas font chemins,

Des mues, pleuvent des ciels aux agiles dentelles ...

Des riens écrits au sel dans les nuées de l'aube,

Un brin d'herbe s'ébroue dans les nimbes d'aiguails,

Les sangs noués aux sangs et les peaux en bataille,

A peine un peu le cœur qui s'arrache aux limons ...

N'en hurle pas le fleuve, un cil en feint les ondes,

Petites gouttes lues entre les vieux méandres,

Les vies vont, veines folles,

Et voltent les comètes ...





Lentement les orages, un à un, limbes léges, 

Fêles aux quatre vents, les yeux empreints de mues,

J'erre de par les temps évolés d'une danse,

Pas de faons évanouis en des chahuts de lunes,

Peu à peu, gouttes d'yeux, éphémères Aéthers,

Broues de plumes, lits d'eaux, dans les buées de rêves,

N'en couve rien de moi, n'en hume qu'immanance,

N'être qu'onde à bout d'ailes en des fonds de ciels chauds ...

Nu à s'en effeuiller les peaux ...




Langues à nu, lèvres écloses,

Qu'ondes tintinent, les nues pleuvent,

Il s'en sait que les peaux fulgurent,

En des embruns de nébuleuses.

Un chant de sangs dessous les fanes,

Elfes et faons ivres de lunes,

Et s'en aiguaillent, à plus les ciels,

Des ombelles dans les eaux lèges.

J'aime les petits riens laissés en les fronces de vents déchus ... 




Pas un mot qui n'en bulle

Pas même un hurlement

Même la beauté s'en est tue

N'en fut même de sang ...

Jamais les fonds de cieux n'auront tant suffoqué ...

Ils s'étaient tus, pardi! ... aucun n'avait signé son crime,

Son petit crime de silence.




Comme gens qui font rondes n'en drôlent pas les nues

Des pas ceints de halos qu'ondent lues et lucioles,

Se peut que vivent les rêves au-delà de nos cils, 

Comme souffle encor chaud de carmines ombelles...

Des cieux, je bois étoiles

Aux goulées d'orges fauves...

Des mains lâchées trop tôt,

Des baisers en retard,

Il pleut, petit sourire

Bullule sous les fanes ...




D'un brin de peaux, toucher la nue, nielles et orges, les évols,

A fleur de fêles, essences lèges, l'empreinte, en bouts de lèvres,

De mots papillonnants ... 

A l'autre bout de plume ...

S'évanouir de soi ! ...




Le premier temps d'une danse est toujours un effleur de cométes.




La révolution, ce n'est pas d'en changer les bougies des lustres de salles de bal,

mais d'en recouvrer un champ de vision à la portée et la splendeur du soleil: généreux, puissant, universel, et offert à tous ...

sans qu'il n'en soit oublié un seul !




N'oragent qu'hydres ondoyés                 

D'un pli de bulles, mémoires d'ailes, 

Bue la nue, ballets de lucioles               

Je n'en fus rien qui n'en soit fêles,

J'ai d'automne les feux, 

De toi les branles d'yeux ...

J'orne à peine mes peaux

Des effleurs de blessures ...

De vents, j'en noue nos sangs,

Nos sourires allés dans les branles d'automne.

La terre est loin qui sut nos pas.





Je me fous bien de ce qu'en pensent et en décrètent de pleutres gesticulants d'instances pompeuses, des arts ...

toute expression est libre à la hauteur de ce que ceux qui la font vivre lui en donnent d'envergure ...

celle qui entre dans le cadre d'un statut, d'un état, des us et vogues, de quelque papelardise,

quelconque cloître, n'en trouvera jamais la respiration des divers et vastes univers de la création

 dont l'humaine essence a besoin pour s'affranchir ...

quelle misère puisse en être le devenir d'une société où les créateurs

en sont à implorer le secours de castes stériles et croupissantes ...

Nous avons tout à inventer!... quel bonheur ! ... 





La justice ne s'en rend pas avec des pisse-froids de la caboche, dans les cours à hautes pompes,

 et pas plus avec les mouches à diarrhées des marchands de rêves, dans l'écholalie des discordes égotiques ...

 La justice s'en rend lorsque la caboche s'en bat au rythme d'un cœur affranchi de tout,

 sur les chemins buissonniers des jours sans nom ... sans uniforme et sans bannière ...

Ll'humaine essence ne supporte pas la médiocrité des fastes et des castes ...




On ne voyage que nus, 

De baies en baies, d'yeux en aveux. 

L'instant s'effeuille et les étoiles bruinent

Dans les effloraisons de l'aube ...

La terre a la mémoire des ondes ...




A peine le sang fit couleurs que les étoiles déglutirent,

Traces de sédiments aux lèvres des gargouilles,

Les parvis chancelaient du pas des Korrigans,

Nul n'en saurait fleurir les mues de ciels hulant ...

J'ai humé les mains nues, pétioles mêlés de blessures,   

Petits chants d'ailes battelant aux bouches des statues,

Un sourire, une frange allant à vau les rêves,

A peine la trace des fers sur la peau des amants.

L'industrie jamais ne génère de tendresse !




Nébules endormies sur les joues graves d'elfes,

N'en orge la bouche des fées que des ombelles de baisers.





Lune,

Tes sangs qui fêlent.

L'être et le devenir, 

L'immanance et le feu,

Des murs, des peaux, peut-être,

N'en était-ce qu'un rêve ...

Volants de jupons dans les foudres, 

Ballerines des quatre vents, 

Berlin trempait ses fers dans les moindres sangs d'encres.

Partout les ombres de la garde, 

Peut-être n'était-ce qu'effluves,

Gouttes d'yeux ou petites croix

Dans les fonds de mouchoirs ...




Chaque rêve se joue à un battement de cils.




Fêles s'effeuillent,

Exuvies d'elfes,

Les étoiles l'en savent, 

Pas frêles, nus de traces, 

Au lit des courants d'ailes,

Tu effleures l'instant, l'intangible beauté des mues ...




Chaque pas est un chant, l'onde à la terre offerte,

Chaque battement d'ailes, une lettre aux étoiles.

L'enfance est tout ce qui ne s'est pas encore arraché aux résonances du vivant.




On ne peut prétendre connaître véritablement les animaux que lorsqu'on les rencontre dans leur habitat naturel,

indissociés de leurs couches, de leurs errances et de leurs ballets de résonances ...

libéré de notre culture civilisationnelle qui tente toujours à amener les pouls et les tensions du vacarme humain là où on s'en rend ... 

J'ai mis larmes en terres, et le faon m'en lava la joue ...





D'ombres en nues, les ombelles   

Voltigent en les pluies d'orages,

N'en ailent les yeux des banshees,

La pierre n'en sut rien des sangs ...

Tu sais le nom des terres 

Qui logent leurs sourires,

T'en vas là où bruit l'onde ...





Fut-on pluie sur la vitre,

Essences d'encres au long des doigts,

Effusions d'ailes à pleine bouche,

Marelles d'yeux bouffés de rêves ? 

Il s'en est sué les vélins

D'aveux langés en nues de sangs

Atomes de mots élisés

Dans les alchimies de la langue.

Il pleut, c'est tôt matin

Que les fées effeuillent la lune,

Que mains dans les chiffons camuchent

Les trembles de leurs imprudences.

Ce monde est vieu, nœuds froids de fourbes

Dégoulinant sur nos joues lèges,

Lambeaux de cendres, essaims de limbes,

Il tinte des voix dans l'aiguail !




Tu passas là, cent pas de moi ... 

Et je savais déjà, 

Petits sangs de bohèmes, 

Qui tu étais !

Pas même un son de plume,

Ni même un frisson d'ailes,

A peine une note élisée ...

Qu'importe furent ces murs,

Ces claies d'ombres portées ...

Déjà le monde fissurait !




Vous avez perdu l'onde ...

S'en sont tus les oiseaux, violettes, coquelicots, vous avez bâillonné les gosses, enfreint la poèsie, banni ceux dont les rêves, en nues, muaient l'éther ...

vous avez criblé les printemps de vos sournoises apathies, passeporté les êtres à l'autre bout de vos mépris.

Tout était faux, vous avez cru, bouffés de veules certitudes ...

Ne vous en plaise, nos blessures ! ... tout en nous renaîtra plus ivre encore d'immanences ...

Vous avez oublié que nos pas en font traces, et que masses s'enlisent, oublié que vos bouches trahissent ce qu'elles disent,

que nos sangs flairent vos langues fourbes ... vous avez oublié que tout en nous tintine à plus d'effleurs de peaux ... qu'on n'en badine avec les flux.

Vous avez perdu l'onde ... et nous en crûtes fous !

Qui êtes-vous, de quoi êtes l'essence ?... ... vous avez chanté pouilles aux sages, souillé les nudités, vous avez injurié la nue,

 falsifié nos silences, fardé nos mots de vos manies, mangé dans la main des tyrans ...

l'univers en nous vibre, nous sommes l'authentique , le synchrone et le juste, vous avez oublié ! ...

Vous avez perdu l'onde, et vous voilà à nu ...

Chues vos belles ombelles, vos allures de ciels ... vous avez profané le feu, cinglé le pouls des terres sacrales,

 floué la commune organique, éteint les chants de l'unisson ...

N'en feulent plus vos voix sauvages, de quoi êtes-vous généreux ? ... êtes-vous encore humusés ?

La blessure est profonde, vous avez perdu l'onde ... 

Nous ne haïrons pas !




Jamais n'en meurt, 

L'enfant des luis d'étoiles,

Blessures d'ailes, Hurles des vents,

Ciels de sangs dans les caniveaux,

 Vous ai-je tant blessés ? ...

Je viens des ombres que vous avez laissées sur un bout de trottoir.




L'enfant au carrousel 

Ivre, les peaux voilées de blessures lutines,

En cette ville au corps de pierre et de mensonges,

Sur un vieu banc, vanné, j'attends l'onde badine

Où le souffle des fous, de la nuit fait ballerine ...

Des ruisselets de fêles, en des joues nébuleuses,

Effusent les poisons d'une foule assassine,

Et, dans les vents pendus, des bouts d'yeux battelants,

Effeuillent les secrets de vieux songes de lune ...

Petit bonheur,

Petit bonhomme,

Dans la nuit de Noël ...

Des lacets d'insomnies, lentes flues d'ecchymoses,

En longs d'une ridule, éfendent les pudeurs,

Et comme une onde plue, ceint de longs ciels de fanges,

S'y blesse ton sourire en petites mues d'ailes ...

La nuit couvre ma veine où jamais ne te semble

Une vipère ouvrir à des murmures d'encres,

Et chaque tourniquet du carrousel me tremble ...

J'étais ange, sais-tu ? ... de ceux que l'on écorche ...

... Comme toi ...

... Petit bonheur, petit bonhomme ...

Dans la nuit de Noël ...




Rien ne meurt jamais, seule une onde fait danse ... 

Qui n'en sent la fleur vibrer dans la graine n'est plus même une trace ...




L'hiver n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...




Les mondes choient, la vie s'épouille,

Tout tintine à n'en plus les peaux, 

Nulle part, je ne fus personne,

La terre, les pouls de l'éther,

Pas plus des pas parmi les pierres,

L'eau, le sel et les chants d'ombelles,

Nu, m'en fus des autres fleuré,

Joues langées d'étoiles brûlées,

A peine une onde dans les trembles ...




A peine un souffle nait, qu'ailes s'en ondent d'anges,

Parfois, des soirs, tintant, aux vitres engelées, 

J'écoute encore un peu, dans les levains de l'encre,

Ton sourire se déchirer en des évols de papillons ...

La peau, la plume, les silences,

L'éther, la foudre, l'eau, les flues,

J'ai la mémoire des essences ...




Une concession est une concession, une autre concession est le début de la résignation ...



Une pensée sans corps est une ballerine sans grâce ...



L'équilibre est dans l'imprudence des danses audacieuses ...




Le mutisme n'est pas un silence comme les autres ... et le déni n'en fera jamais bienveillance ... 




Si tous les ronds de cuir et prédicateurs de transition s'en quittaient les bâtisses et tribunes énergivores

 pour en retourner à la terre, il s'en ferait déjà beaucoup d'économie d'énergie, et autant de territoires ouverts aux biodiversités.

Qui sait la terre connaît la vie, la lumière, toujours, rejaillit quelquepart ...




Limbes s'en couvent les essences,

A fleur les peaux, fusent les brises,

Comme l'eau, dentelles d'aiguails,

Sur des filandres d'aveux vagues ... 

L'air s'onde en gouttelettes d'yeux,

Vives avalanches d'orages,

J'ai su le pas des chats danser

Dans les évols de plumes blanches ...

J'ai en chairs les fers froids de geôles,

Qui de toi ou des vents aura l'aile plus suave ?





Traces d'ailes vont les eaux lèges,

Halées de lues et d'élisions,

Bals de bulles, baies évolées,

Pleuvent à plus de vue les nues,

A peine le pas des ondines

Lude l'écho d'effuses lunes,   

Un arpège d'yeux pelucheux 

Lange le rêve des ombelles ...

N'en musent les humes de bois,

Agiles atomes s'annèlent,

Un effleur de quantiques flues

Blancs ronds de baume enceint le fruit,

Ci limbent à tous vents les mues,

Vagiles tintines des fluides,

Gouttes suaves, échos des vides,

La mémoire des champs de vie ...






Pas à pas, les ballerines, dans les luées du soir,

S'effeuillent comme lunes à l'entour des ombelles,

A peine le ciel craque, tes petits yeux s'y blessent,

Et l'encre, à l'eau, s'en jure d'en dénouer les étoiles ...

Des chapelets de sels, aux joues lavées d'oublis,

Tintent à plus les cils, de petites nues bleues,   

La terre ouvre à la foudre, et le fleuve déflagre,

Un elfe à ton sein boit les augures de l'onde ... 

Je prendrai ce qu'il reste,

Et même si les peaux,

Ce qu'il en est de fêles,

Aux brasures des glottes,     

Ce qui s'en flue d'enfance

En fonds de nuits fossiles,

Ce qu'il reste de toi

Lorsque les sangs font cendres ...




Pourquoi faudrait-il bien parler aux gens alors qu'ils nous silencent sans aucun égard ? ... 

Si la franche parole blesse, le fourbe mutisme tue peu à peu en se gardant d'en laisser l'empreinte de chaque patte qui en ourdit la masse criminelle !

Il n'est pas d'affaire Mc Kinsey, pas plus qu'il n'est de crise sanitaire,

mais des jets de nébuleuses pour mieux en masquer un coup d'état administratif des psychopathes de Davos, eux-même aculés par le délire capitaliste de tous, 

contre les ressources vitales communes, qui vient parachever l'annexion financière que le capitalisme a,

savamment et lentement, depuis bien longtemps, orchestré en imprégnant lentement, de ses vices,

tous les rouages des démocraties et des économies qu'il a édictées.

Plus il y a eu d'écoles, d'universités, de bibliothèques, de maisons de culture, et plus on a cru que,

mais moins on a réellement su, encore moins on a accompli, ou pris le temps d'aimer ...

morte la créativité libératrice et les savoirs-faires d'artisanats et de paysannerie populaires

qui en faisaient les charmes et la souveraineté de la vie, hors des clos et des murailles.

Tout tremble, la terre gronde, et le soleil appelle ...

Ou nous saurons danser... ou tout ira aux fleuves !





Tintent barriques d'orges,

L'oronge nous l'eut dit,

Tant les yeux effeuillés

Louvoient l'onde lucide ...

Lèges fanes, je meurs,

Peu à peu, d'un baiser,

D'une main, d'une plume,

D'orages et de rêves ...

Je n'ai rien d'autre à te donner

Que des boucans de sangs ...




Le brâme l'eut avoué, à peine les vents churent,

Que l'onde ricocha, mue de fanes en faînes.

Une goutte de lune, sur un duvet d'aiguails,

On n'est jamais que des flues d'ailes,

Dans un dédale de pas dansés ...

Donner, c'est apprendre à rêver ...




Délits de rêves, crachées d'yeux, de la cervelle sur les murs,

Les petits faunes qui ballerinent, ont les insomnies tapageuses ...

Un sang qui blesse, et le cœur bas, tant il s'en agite les croix,

Là où la branle en bat le ciel, de sensuelles cordées d'ailes ...

La pourriture en fait bannière aux hampes des nouées du verbe,

Et le silence ouvre à des brûles, en des ballets de nébuleuses .

Pleut sur la ville, chante misère, sur le pavé, l'enfant s'en compte

Les ratures que ses lèvres enduisent des lies chaudes d'étoiles captives ...

C'est le génie qu'on humilie, d'un revers de hautaines moues,

Tant tournent des langues félones dans les langes d'encres frondeuses .

Des voltiges de mots en crue, sur la joue de l'autre amoureuse,

Et c'est la beauté qu'on en crève sur l'autel des bannissements ...

Petits assis des bureaux orbes, à la plume gorgée de fiel,

Délits de veine, à l'étouffée, dans les échos blancs du déni,

Un rien de souffle s'en effuse dans les caniveaux de vieux bourgs ...

Ici, s'en naissent les pendaisons, en les plis de fourbes sourires ...

Foutre qui n'hurle pas devant l'ignominie ...

Ce qui bâillone l'enfance enfreint la poèsie !





Goutte à goutte, la nue, 

Mines d'essences fines,

Efflua la violette en des évols de cils.

Ce fut à peine un cri, des craquèlements d'yeux ...





Ils ont daubé le feu, délogé les étoiles,

Enfreint les peaux candies des indociles muses,

Ils ont souillé les terres, profané l'eau des nymphes,

Ecorché les sourires des elfes ingénieux ...   

ils ont pendu nos rêves aux croix de la foutaise,

Etouffé l'onde agile où nos lèvres nuaient,   

Ils ont gagé nos vies sur l'autel de leurs bas,

Etrillé l'oeuvre humaine à la foire aux pouilleries...

Ils ont saigné la langue, ficelé mille bouches,

Barbelisé nos voix dans les camps de la coulpe,

Ils ont tari la mine où le verbe fut fleurs,

Muselé la gamine aux yeux de barbotine ...

Ils ont lardé les joues, équarri les nues chaudes,

Claquemuré les sangs en des flues nébuleuses,

Ils ont mué le temps en des courses insanes,

Délogé la pudeur des sages ballerines.

Ils ont, dans les chlorures, noyé la poèsie,

Mareyé les silences jusqu'aux pimpantes cordes,   

Ils ont frappé les veines du matricule des couards, 

Chargé les aiguillons d'orviétans et d'injures ...

Ils ont vendu le jour aux boutiquiers des cloîtres,

Gangrené les cités de luées bouillassières,

ils ont balisé l'ombre, jugulé les errances

Apposé des horloges au front de leurs bâtisses ...

Ils ont miné les nues, falsifié les orages,

Mué les pluies en plombs, marmelisé les sols,

Ils ont tanné les cœurs, garotté les caboches,

Tailladé le génie, éviscéré le don ...

Ils ont feint les récits, raturé la raison,

Mémoires attentées, disséqué la beauté,

Ils ont criblé les souffles, de machineries folles,

Frappé la volupté du fer des impostures ...






Lentement, les évols,

Font fanes, alchimies,

De voltes en pavanes,   

Fumets d'essences brasillantes,

Un peu, la peau fulgure,

Des chants d'elfes à n'en plus les veines, 

Un pas qui s'ose,

Funambule,

Sur de bleus annelets d'aiguails.

Les mots sont trop petits,

Qui de langue avalanchent

Les baisers foudroyants ...

Une croix sur la bouche,   

Lucioles évanouïes,

La terre a des goûts d'ailes 

Que rien ne put ravir.

Des soirs pleuvinent les vapeurs d'yeux empreints de ciels fous ...





N'y mets de cendres sous les langues,

Les pas se nouent et se dissolvent,

A peine lue, la nue s'effeuille,

Floconne en petit bouts d'ombelles,

Pas plus qu'un souffle, nous serons,

Peut-être, battements de sangs,

D'agiles enfants de la balle ...

D'ailes, les vents, lutines flues

On est de là où tout tintine,

Des passements d'ondes fluettes ...





Aller,

De lunes, les peaux mues,

De pas sans trace,

Effleurs charnels,           

En incarner la nue 

Dans ce qui tremble des autres.




A peine l'onde, l'étamine, un brin de lune à fleur les cils, 

Trombes d'ailes, mues de nues fleuves,

Lange le souffle et tinte d'yeux,

Peut être rien ne fut, pas même les amours,

A peine tout s'en tut, tu n'étais plus que songes ... 

Il faut habiter les aiguails pour en flairer teints et printemps.




Les rêves n'en sont jamais plus invulnérables que lorsqu'ils émanent des mêmes nues que la lucidité.





Fêles franches, les nues, s'effeuiller les murmures, 

Violettes et chants d'ailes,

Il est en tout sourire un baiser qui veut naître ...





La guerre est toujours du fait d'insanes personnages imbus d'eux même ...

à commencer par ceux dont le mode de vie n'en peut être satisfait par leurs propres ressources,

et nécessite, inévitablement, des politiques de colonisations, d'interventionismes et d'emprises.

Les enfants, les justes et les poètes n'ont pas de drapeau, parce que leurs sangs résonnent encore avec celui des enfants, des justes et des poètes

des sols du monde entier ... Ils savent que les drapeaux les en désunissent, que l'ennemi, partout,

c'est ce qui étouffe leurs sensibilités, leurs génies et leurs imaginations.

Et ce sont les enfants, les justes et les poètes qui en sont toujours condamnés à en faire victimes et boucs émissaires

d'une société corrompue et incapable d'en avouer ses délires ! ... ici, ou ailleurs ! ...

Qu'on meure de bombes, de bâillons ou de poisons, de chagrins ou de ne pouvoir en être soi, qu'importe,

on meurt toujours des avarices de petits mesquins qui s'en croient tout dû ! ...

Les oiseaux reviendront s'en boire au cabaret des cardes ...

 Les justes en retendront les rêves, et les enfants s'en rejoueront dans les flaques de pluies, ici ou ailleurs.

La poèsie, c'est toujours ce qui reste après les grands orages ! ...




Tout était bruits de baves et encres souillées de sangs, 

On vivait dans un pays où même les poètes n'hurlaient pas !





Terres d'ailes, les trembles,

Ne s'en turent les langues,

Un pas de plus s'en funambule,

L'onde, l'orme, les vents,

Tu es chemin, peut-être rien,

Des petits souffles, à vau les joues,

Langés d'aveux mal déclinés.

Tintine l'aube, suave paillasse,

Volées de plumes et mues d'elfes,

Fruits d'orages, à peine les yeux

Fulgurent en des ciels d'avalanches,

Tu es chemin, peut-être rien,

Violettes et caillasses,

Des ludions de nues sous les peaux ...





Qu'en sont les peaux, tintines ou méandres ?

Une goutte d'yeux fous en suspens dans les ronces ...

N'être qu'onde qui bruine en des boléros d'ailes,

Un petit rien de sang sur un feuillet chiffon ...

S'oublier sans s'éteindre, 

Plumes et bouts de rêves,

Ainsi, allant de baies en autres ...




Le cœur de l'homme est à l'envergure de ce qu'il en embrasse de layons ...

Les graines volent infiniment aux vents, la faune s'en donne, à plus d'yeux, des paysages sans confins ...

jamais les failles n'en butent aux cadastres et les oiseaux ne migrent pas: leurs habitats n'ont pas de borne ! ... 

Tout se partage dans la diversité prospére des chants de vie. Il ne saurait y avoir d'écologie là où s'en dressent des fronts ! ...

Toute frontière est un attentat contre la vie !




Nous sommes des traces, à peine plus vieilles que l'instant ...




Il fut, de vents, des yeux candis,

Papillonant en ciels de frondes ...

Tu as laissé régner le silence ... 

La mort t'attend dedans la nasse ...




Langues à nu, lèvres écloses,

Qu'ondes tintinent, les nues pleuvent,

Il s'en sait que les peaux fulgurent,

En des embruns de nébuleuses.

Un chant de sangs dessous les fanes,

Elfes et faons ivres de lunes,

Et s'en aiguaillent, à plus les ciels,

Des ombelles dans les eaux lèges.

J'aime les petits riens laissés en les fronces de vents déchus ... 




D'un peu, les vents, me fous des anges, j'aime les yeux qui batifolent sur d'étranges chapelets d'aiguails ...




J'ai teint le vent, en vert, comme la mer, je ne sais plus,

Seules les essences ombellent à fleur les joues spongieuses .

Le monde est un essaim d'yeux chauds,

Voletant aux nues de la gronde ...




Limbes allées, au fil de l'eau, qu'un ciel ouvre en des ballets d'ailes,

Foudres et terres, les yeux plein des rondes radieuses de nues ...

Voltiges, s'en nourrir les sens dans l'opulence des vertiges,

On n'en a les essences que de ce qu'on s'en laisse instillé.




Le ciel s'en éclora, d'un souffle de vents chauds, rien n'y pourra faucher ce que les nues d'elfes y plurent.

J'aimais, qu'importe, fut-ce toi, dans les murmures d'ondes lutines, des égratignures aux genoux, des jus de baies plein les babines.

Il pleut ! ... c'est l'orage qui en conte un peu des mondes sur ta peau, ce que les livres ont tant tus et qui tintaient du sang des anges.

On y dit faire l'amour, mais plus le temps d'humer les rêves, et ces enfances ébullées sur des joues à peine salines, puissent-elles en oser la foudre ?

Lues de lunes s'en mirent dans les flaques étoilées,

Laisser des pas encore, comme on laisse des mots,

Ricocher à tous vas, aux pieds des ormes ivres..

Rien ne s'y meurt, bientôt c'est l'aube,

J'ai les paupières qui brasillent !




De ce qu'ailes s'en cillent, il est de fluettes flues,

A peine mue la bouche, 

Les joues aiguaillées de tintines, 

Je m'étais endormi sur un nid d'elfes loufs.




Il pleut parfois, petites lunes, 

Furent des rêves à pleines plumes,

Aveux laissés aux lues de l'aube,

S'humaient les eaux des bues d'étoiles.

Et pas lège, les yeux hagards,

Funambulant d'onde en berges,

j'invitais les orages à fulgurer la nue,   

Nous, d'ailes, de vents et d'humus.

De monts en vaux, à cloche caboche,

Les yeux cillants d'agiles aiguails.





Les culottes pendaient aux déferles du soir,

Dans l'eau de l'auge ondait un ciel de fulgurances,

Qui fut elfe ou peineux, des hyades plein les yeux,

En but les fêles frêles de coquelicots chauds.

S'en furent les godilles, aux caillasses usées, 

Des rondes sur les fils de limbes opalines,

Maudits Gosses de fronde aux peaux lardés de poisses,

Ivres, funambulant aux évols des lucioles.

Et les joues s'en moquaient, qui de baisers pépiaient,

Murmures à peine feints de lèvres nébuleuses. 

Gouttes de sangs ourdis, ricochants sur des foudres,

Il s'en fut d'une étoile que le fleuve s'embrase.   

Des luées d'encres lèges, vieux vestiges de lunes,   

Les mains filant à fleur des calunes pulpeuses,

D'une plume, leur être, en fit chahut à l'aube,

Nouant leurs sues aux chants de sylphes intrépides ...

Ici sont nés nos rêves, et nul n'en fera croix !





On ouvre à peine les peaux, un rêve entre ... et tout le corps tintine infiniment de sons, d'odeurs et de couleurs, de saveurs et d'effleurs.

Un jardin généreux est un concert d'ondes létheuses.





L'onde, le vent, les étamines, 

Nielles s'évolent en ciels de mai,

D'yeux en ailes, pas d'elfes,

Les nues à fleur les peaux ...

De baies en joues, carmines bouches,

Evaporées en des soirs fols,

Un rien de loque, un luis de lune,

A peine le pouls d'une étoile ... 

Je brûle encore, je veux danser,

J'ai la mémoire des eaux d'orages !



Des autrechoses, des autrements, des ailleurs et des épars d'yeux.

Pas le temps pour vos mondes, on veut des boucans d'ailes.



On ne compte jamais les petites morts ... tous ces sourires fanant sous des fards vasouilleux ... 

J'aime quand les yeux fluent en les vapeurs de lunes ...



Biensûr l'aiguillon est chargé,

Et les chairs emplies de leurs fiels ...

Qu'importe les notes de sangs,

Il faudra nous aimer !

N'en sommes qu'eaux bruisselées d'ondes, 

Et chaque instant que nous brûlons

Nous évapore en ciel de nues ...

Les peaux s'en lavent en lues de rêves.



On reconnaît toujours le rêveur à ce qu'il ne s'en laisse jamais abusé de la réalité.




Des pas dansés sur l'onde nue, l'autre et le vent en ricochets,

On n'est jamais qu'un rêve au bout d'yeux fourvoyés.




On s'en sera fait une belle promesse à la vie lorsqu'on en aura perçu que cà en est des petits pervers du quotidien

 dont il faut savoir s'affanchir, bien avant des plus puissants ...

D'abord, en ce que ce sont eux qui propagent sournoisement la puissance des premiers au cœur des populations,

jusque dans les foyers, en y faisant essaims de leurs saloperies,

mais autant parce qu'ils n'en attendent qu'à ce qu'on en use notre vigueur à couper la tête des premiers,

pour mieux surgir de nulle part, et s'en loger en place ... 

La vie est un essaim d'yeux chauds, voletant aux nues de la fronde...




Tout était faux ... n'en brasillaient plus que les rêves ... s'en humaient d'humaines essences !




J'ai appris sur les chemins, par les mots, dans les yeux, sur les peaux, sous les plumes ...

 et j'ai lu, dans les encres, des univers insoupçonnables, dans les mains, d'improbables nues. J'y en ai laissé mes godilles,

un peu de sang, un peu de larmes, un peu de mes rêves aussi...

je sais que les sourires sont d'ardentes empreintes, les baisers des échos de mues.





J'allais, de pas en pas,

Ivre de lunes fauves,

Lamper l'aiguail des faons ...

J'allais, de pas en pas,

Nus pieds, dans les rigoles,

Humer les baies de mai ...

J'allais de pas en pas,

La peau langée de vents,

Muser à pleines fêles ...

J'en vais, de pas en pas,   

Funambule à nues chaudes,

Vers les plues de soleils ...

A tire les vals d'enfance...





Mines d'aiguails, m'en furent dites,

Mues d'ailes, nue la peau,             

Des vents, des orages, les fêles,

L'effleur des anges sur la joue.

S'en hument les tintes d'atomes,

Ombelles des songes luants,

Sylphes et faunes, à vives lunes,

Sur les eaux des mares, filant.

La foudre a posé leurs murmures,

Ils s'en osaient, à bout de souffles,

Dans les vertiges d'ondes lèges,

Eperdre leurs moues enfantines.

Il fleure encore un peu des brûles,     

Brasilles d'yeux, gouttes lutines,

Cailloux roulés dessous les grôles,

D'essences les sangs aspergés ...

Vagiles danses, rien qui n'hurle,

A cloche-pieds dans les rigoles ...




Ils jactent d'en changer le monde ... leurs joues sont des linceuls de sourires livides ...

 leurs yeux n'en portent pas même la limbe d'un rêve ... La bouche en est filée des convenances lâches ...

Le cœur en est gorgé de parfums corrompus ...

Niais empreints de fards fleuves, équarisseurs d'étoiles, leurs chants n'en portent plus que des sangs d'impostures ...




Qui sait la terre, connaît les hommes ...

La lumière, toujours, rejaillit quelquepart ...




Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...





Les rondes s'étaient tues, une à une, les ailes,

Des fonds de cieux brûlaient en des ballets d'ombelles,

Traces d'yeux sur les rêves que nul ne fit mûrir,

De sanguines lucioles s'ébattaient à plus d'ondes ...     

Nul vent n'en dit le nom, des gosses dépouillés,   

La peau fleurant la terre où les chants d'elfes bruissent,

D'eaux, la bouche fusant d'étranges nébuleuses,

Dénouaient les fêles de fées en des nues sirupeuses ...

Et la lune en fit trembles en les coquelicots ...





L'œillet, les insomnies, 

Fuies de poudres sur les lèvres,

Baisers filants à fleur les peaux,

S'éplument en ballets d'yeux chauds,

M'enduve des limbes d'un songe,       

La lune en croix sur les feuillets,

Ourles de feux, brulûres d'encres,

L'orge couronne les mots lèges ... 

Et l'oiseau naît de nues étranges,

En des salves d'eaux et d'aiguails !




Un jardin qui s'en fait résonance en donne toujours à s'abreuver aux cinq sens.




Dormes d'elfes, s'en fêlent, une à une, les lunes,

Brandons d'ailes, une étoile, sur la table s'en cille,         

Un rien de peau s'y erre, l'aube n'en sut l'éclore,

S'ose, à peine, le vent y fleurer l'eau de rêves ...

Des chapelets de larmes en des nues loqueteuses,

Dodelinent à vau l'onde où le faon but tes yeux,

Des mots à peine ouverts que tes lévres tremblèrent,

Noueront nos sangs aux lues des ballets de lucioles ...

Plume s'en fut l'orage qui m'en craqua la veine !





La ronde, l'éphémère, des yeux d'essences fleuves,

S'en disent, à fleur d'ailes, des blandices d'orages,

Demain, l'orge et la lune, les émeutes d'un rêve,

En des nuits nébuleuses délogeront les rogues,

La terre aura grondé, tes pas gorgés d'humus,

Dénuderont les sangs, naissants coquelicots,

D'une volée de poudres, d'un feu de peaux furieuses,

Sanguines, les étoiles feront danse à nos trembles !

Le vent s'en fera grand comme un lit de printemps !





Le sang, les écritures, des yeux noués de lies,   

Les faons, le désoloir, froides coulées de fiels,

Là où ne s'en dit rien qui vive ...

les vertèbres du vent, craquelantes mémoires

L'immondice et la rogue, à des lèvres pendues,

Comme des cadavres d'enfants,

Les mégères, les fourbes,

Qui, ni de mains, ni de caboche,

Qui brisures d'ailes, castrantes langues,

N'en ourlent les dentelles de rêves ...

Et arguant de mots sots,

Langés en vaines flues,

Faseyant ses dolences,

Sirupeuse censeuse,

S'éructe en gerbes mornes

L'imposture bourgeoise.






               N'oragent qu'hydres ondoyés                 

D'un pli de bulles, mémoires d'ailes, 

Bue la nue, ballets de lucioles               

Je n'en fus rien qui n'en soit fêles,

J'ai d'automne les feux, 

De toi les branles d'yeux ...

J'orne à peine mes peaux

Des effleurs de blessures ...

De vents, j'en noue nos sangs,

Nos sourires allés dans les branles d'automne.

La terre est loin qui sut nos pas.








Avez-vous lu tous les poètes?

Non ! ...

Avec eux meurent les oiseaux ! ...

Avez-vous lu tous les poètes ?

Rien ! ...

Vous en coupez toutes les fleurs !

Avez-vous lu tous les poètes ?

Non ! ...

Les enfants n'ont pas de bannière ! ...

Avez-vous lu tous les poètes ?

Rien ! ...

De quoi êtes-vous innoncents ?






T'en larmeras de vents, dans les élans de givre, 

Demain ou jamais plus, fourbes langues baveuses,     

Tirant les nuits de bleux en lambelles de lune,     

Entres en danse, les peaux t'en feront échos d'ailes,

Vaines landes qui pleuvent leurs fautes impudiques ...

Ton peuple qui attend, d'en expier ses bavures,

Sur tes lèvres feront berne leurs saintes haines,

Un pieu froid dans le cœur dénudera tes veines ...

Gouttes d'yeux, t'en fera dans l'herbe choir tes rêves,

Petits coquelicots s'en diront aux enfants 

Les trembles du printemps ...









Tambourinent les peaux,

Chaos d'ailes, Nages lèges,

Guenilles en batailles, les godilles érodées,

S 'en furent à plein souffles ...

Je me souviens de temps où il en fut du sang dans la veine des poètes ...




Jamais un organisme vivant ne survit dans les enclos asseptisés et coupés de toutes résonances universelles ...

Toute vie fait danse dans la lumière, l'eau, l'air, le feu et la terre ...

Démurons ! ... Décloturons! ... et tintinons ! ...





Ils nous emmerdent avec leur culture, dit-elle ... ils n'ont même jamais su en faire fleurir un printemps ! ... *




L' eau de rêves, les lierres,

D'yeux ceintes les paupières,

Bruissellent à fleur l'onde,

Les nouaisons de l'aube,

Et s'en pleut que parfois, 

Ta peau sur les sanguines ...

Gouttes d'anges, lutinent,

Les trembles de l'ombelle,

Limbes fluées d' armoises,

En de fines ridules,

Des parfums tintinant

Le long des laies de mûres ...




J'emmène l'eau,

Friandes lunes,

Restes n'en pleuvent qui n'en soient lèges,

M' enivre des vastes nues brunes,

Où la foudre fut lit des anges,

J'emmène l'eau, l' orge et la peau,

Mémoires des fleuves essences,

J'en fais empreintes de vos rêves ...




La poésie, c'est toujours ce qui relie les éléments de la complexité avec les petits bouts de fils des rêves.




Les gosses ont croix des hommes,

Et les pauvres s' en pendent aux mépris des hordes...

L' art est-il soluble dans le mutisme ?




D'oronges, les écailles, la lune à fleur de peaux,

L'encre, la croix décline à tous va des ciels d'orges,

Des lucioles épleuvent des ombelles de givres,

Dedans les frêles danses, brasillent des yeux d'elfes ...

La plume s'en fut-elle vertiges d'oisillons ?

Nue la terre tamboure des dentelles de ronces,

Sut le vent nos pas lèges évaporer des rêves,

Une main de lierres ceinte, en des salves de fées ...

J' ai mémoire d' un feu furetant la nue fine,

D'atomes à vau les eaux ricocher les étoiles ...




Que vaut la sensisibilité lorsqu'elle n'en sent ni le mensonge, ni l'imposture ? ... si ce n'est que d'en être, elle même, une imposture !




Infiniment les yeux, dégoulinant de nues,

S' évanouissent en bans d' ondes et d'ourles d'ombelles,

il pleut, d'un rien, des ciels, gouttelettes de rêves,

Nos peaux trempées de fêles,

Et nos souffles brûlants ...

Le vent sur nos seins pose les bruisselles d'orages,

L' aiguail hurle printemps !




Les entre-rêves, à fleur les peaux,

L' herbe qui danse sous nos gambes,

Chante l'hermine, un brin de brâme,

Un lit de caillasses en ciels d' ambres,

Les mots s'en cueillent et s'en laissent,

Au long des layons et bois d'ormes,

Un nid d'yeux dans les fanes frêles,

Et c' est le faon qui fraie ses dormes ...   

D' ondes humées dans les aiguails,

Je suis fait de tremblants sourires ...




Pour en oser franches paroles, il faut connaître les parfums des fleurs qui couvrent le mépris des hommes ...




J'épuise, m'en fais jeu,

De la balle et de l' eau ...

Le feu, la pierre, les voltiges,

Violettes et coquelicots,

De monde, me fous, j'ai printemps,

Crache ce qui n'en onde pas ! ...





Bris de rêves, fêles d'yeux,

Les joues langées de givres,

J' irai, de vents en nues, m'en oindre d' ondes vives ...

N'en laisser que pas lèges, et fines gouttes d'ombres ...




Vents et vièles, les rêves,

Fonds de nues, suints de lunes,

Un pas qui tonne en cieux,

D'orgues de vieux orages.

La mer aux envergures, et la peau d'ondes, lège ...

J' ai l'âge des aiguails et les sangs du printemps... 



J’habite là, 

D'un peu d’étoiles,

Fonds d'yeux fourrés d'orages,

Goutte de lune,

Essaims de sangs,

J’habite un rêve, 

Et m'en nourris,

De nues en nébuleuses,

Des empreintes du vent...

De moi n'en sont que pas 

Oubliés d'une danse ...






Vous avez perdu l'onde !


S'en sont tus les oiseaux, violettes, coquelicots, vous avez bâillonné les gosses, enfreint la poèsie, banni ceux dont les rêves, en nues, muaient l'éther ... vous avez criblé les printemps de vos sournoises apathies, passeporté les êtres à l'autre bout de vos mépris.

Tout était faux, vous avez cru, bouffés de veules certitudes ...

Ne vous en plaise, nos blessures ! ... tout en nous renaîtra plus ivre encore d'immanences ... Vous avez oublié que nos pas en font traces, et que masses s'enlisent, oublié que vos bouches trahissent ce qu'elles disent, que nos sangs  flairent vos langues fourbes ... vous avez oublié que tout en nous tintine à plus d'effleurs de peaux ... qu'on n'en badine avec les flux.

Vous avez perdu l'onde ... et nous en crûtes fous !

Qui êtes-vous, de quoi êtes l'essence ?... ... vous avez chanté pouilles aux sages, souillé les nudités, vous avez injurié la nue, falsifié nos  silences, fardé nos mots de vos manies,  mangé dans la main des tyrans ... l'univers en nous vibre, nous sommes l'authentique , le synchrone et le juste, vous avez oublié ! ...

Vous avez perdu l'onde, et vous voilà à nu ...

Chues vos belles ombelles, vos allures de ciels ... vous avez profané le feu, cinglé le pouls des terres sacrales, floué la commune organique, éteint les chants de l'unisson ... n'en feulent plus vos voix sauvages, de quoi êtes-vous généreux ? ...  êtes-vous encore humusés ?

La blessure est profonde, vous avez perdu l'onde ... 

Nous ne haïrons pas !





Je n'ai pas de titre, pas de bannière, ni de chapelle et me fous bien de ce que la civile engeance en pense de mes errances ... 

J'aime les gens nus, jamais en peur de blessures, et qui trimbalent encore en eux les trémules de mondes sauvages et authentiques.

Ils savent ! ... ce que d'autres nient tant ... que nous sommes traversés, et que la vérité est toujours flanquée en les flues de ce qui nous échappe ...

Marcher ... jusqu'à n'en plus toucher ce qui en porte trace des bonimenteurs ... la pierre a une douceur qui laisse le mythe de sa dureté aux idiots ... les pluies goulinent, à plus de ciels, les limbes de comètes indécises, et Les petits faunes font danse en des rondes lutines.

Partout bat le pouls de la vie ... Tout est lié, tout résonne: Ta peau t'en conte tintines et tu ne peux extraire la foudre des vents ...

Ni n'aime, ni ne connaît, qui en enclot la vie !





On ne saurait accompagner le mouvement de la vie dans les réduits de formules engourdies, pas plus dans les paperasseries des artifices étatiques faussement structurés.

L'anarchie est le seul remède contre la médiocrité, en ce qu'elle nécessite la responsabilité de chacun à tout instant, la vigilance qui éteint la suspicion, l'agilité de l'esprit qui ouvre à la créativité, le partage et la générosité qui sont garants de commune et organique essence. 

Elle est santé de l'être, ne fige rien pour mieux s'en accorder au tout vivant et propager l'onde des mues spontanées inéluctables aux résonances et à la résilience permanante ... Là où l'éducation bride au conformisme, la nature nous apprend que toute hiérarchie est un crime contre la diversité !

Foutre vos écoles, on veut des grondements d'ailes !



Et quand le soir essuie le monde, n'en sommes que ricoches d'ondes ...




Comme la fleur qui tintine à l'infini des friselis des terres, des eaux, des airs et feux, chaque mot appelle à tout un vocabulaire qui l'en nourrit et lui fait résonances. 

Ce ne sont pas les mots qui disent, mais la symbiose de leurs effloraisons.




Salves d'yeux, cicatrices,

Sous les effleurs d'ombelles,

Les orages bruissaient,

On n'en sut que murmures,

Tintinent violettes,

Des fêles, fracas de sangs,

Pas allés à plus d'ailes,

Des peaux comme des nues

Et nos lèvres nouées

Aux promesses de l'autre,

Paillasses dépouillées

Et rêves dénudés ...

L'aube lèche ta joue,

A peine la trace des faunes.

Il pleut sur ton sourire

Et jen croque en silence.




La nature a une conscience ... que la culture n'a pas ! ... ni ne juge, ni ne condamne, c'est tout sereinement qu'elle harmonise ! ... ce que nous n'oserons en paix s'en fera par la violente résurgence des dénis !




Ca cillait, branlait, ça jouissait, ça grondait sans jamais compter... ça faisait trembler les enclos, et minait les esgourdes sottes ... ça clamait à plein souffle ce qui n'en voulait pas s'entendre, ça délogeait les foules fourbes ... ça jouait partout là où n'en voulait pas de nous ... Ca disait non, chaque jour, à tout ce qui fut injure: des hurles d'enfants-fêles dans les venelles sombres des cités nébuleuses ... des guenilles aux vents comme des chants d'ondes lutines ... ça dégorgeait de rêves, et toujours en sentait le feu, la poudre, l'hyade et l'ouragan: c'en fut des cendres et des foudres ... et même les égoûts crachaient des lunes et des nues...

C'en fut de poèsies ... Partout des sangs punkerisés: ça cherchait la tendresse à tous bouts d'yeux !

Et ça veut vivre encore ...

Rien ne nous rendra fous !




Il ne faut blesser personne ... et plus rien ne peut être dit ...

Nous n'avons pas d'immunité culturelle !




Noues et croûtes au cœur,

Sangs d'encre à bout de loques,

Mains habiles aux jeux

De balles et d'étoiles,

Il a source à la bouche,

Il brûle quand on le touche

Plus de cloques aux pieds 

Que n'en ondent les pierres,

Il barloque de l'aile,

Ivre des baies de mai,

Jamais ne se réfrène,

Titube ou funambule,

Un bout de pain l'en va,

Jamais il ne s'éteint,

Jamais ne cicatrise ...





T'effeuilles, 

Brasilles d'ailes, 

Et passent les comètes,

Peut-être un mot de trop,  

Plume lège l'en lyse !

Muguets et coquelicots,

Brins de lune sur la peau,

Ce n'est qu'ondes qui tintent 

En des chahuts de fêles.

Qu'emmènes-tu de toi quand s'évolent tes pas ?





Le vin est fade, on y sait peu,

Des plis du vent, le sang des faunes,

Comme écho sur les flots, 

Ricochent à pleines salves.

En dirons à la terre les élisions du cœur,

Un peu de fard aux yeux,

Des encres élavées en de sales silences,

L'ombre barbelisée des mornes enclosures.

La forêt nous aiguaille,

Tétons aux vents tendus ...




Le vent s'en fait des ailes

A tous bouts de layons,

Des cils noués aux rêves, serions-nous éblouis ?

Peut-être nos sangs hument, en des ciels balafrés,

Pareils aux étamines, les mots gorgés d'aiguails ...

L'encre envahit les veines, brasilles sous les plumes,

Les peaux à jamais tintent du timbre des étoiles ...




Aucun programme politique ne propose quelque chose qui en permettrait d'être entièrement soi, sans en être assimilé et réduit à du pognon ! ... le sacro-saint pognon, père de tous les vices et des perversions, mais qui offre, alors, à chacun, son petit pain quotidien ... par le travail ... le foutu saint travail, son industrie mortifère, hors sol, humiliante, dévastatrice, et tout son cortège d'idiots savants et titrés qui en distraient de ses maux et entretiennent ses pathologies ... Vas t'en voir l'espèce, ici ! ... Un manque avéré d'imagination pour en créer autrechose que ce qui n'a jamais libéré l'humaine essence des jougs de son ignorance et de ses bassesses! ... Des pleutres qui s'en veulent régler nos vies à la fréquence de leurs lubies et qui s'en sont coupés de leurs intuitions primitives, n'en ont pas même un soupçon de connaissance en sciences de l'être, pas plus qu'ils n'en savent fonder une cabane, un potager, ou qu'ils n'en sont habiles à faire tinter la poèsie et la libre danse ... des pisse-froids égotisés, tant ils n'en sauraient s'ébattre ailleurs qu'en leurs petits huis-clos croupissants, qui n'en voient pas plus loin que leurs jacasseries manœuvrières et réductivistes, et n'en veulent surtout pas qu'on  leur en foute à la face ce que peut être un humain dans toute son envergure: qui nous en castreront pour ne pas avoir à s'avouer leurs médiocrités ! ... Tous égaux, oui, mais dans la cour des plus bas et plus vils qu'eux, tant soumis aux lois du trépalium qu'il faille l'en sanctifier sous un joli ciel de mai ... ! 

On a la force de ses passions et l'élégance de ses rêves ...





Matin m'en fut donné, où s'en hument les vents,

D'yeux battelants aux nues, petites foudres fauves,   

Les mots aux lèvres collent et les pas font chemins,

Des mues, pleuvent des ciels aux agiles dentelles ...

Des riens écrits au sel dans les nuées de l'aube,

Un brin d'herbe s'ébroue dans les nimbes d'aiguails,

Les sangs noués aux sangs et les peaux en bataille,

A peine un peu le cœur qui s'arrache aux limons ...

N'en hurle pas le fleuve, un cil en feint les ondes,

Petites gouttes lues entre les vieux méandres,

Les vies vont, veines folles,

Et voltent les comètes ...





Lentement les orages, un à un, limbes léges, 

Fêles aux quatre vents, les yeux empreints de mues,

J'erre de par les temps évolés d'une danse,

Pas de faons évanouis en des chahuts de lunes,

Peu à peu, gouttes d'yeux, éphémères Aéthers,

Broues de plumes, lits d'eaux, dans les buées de rêves,

N'en couve rien de moi, n'en hume qu'immanance,

N'être qu'onde à bout d'ailes en des fonds de ciels chauds ...

Nu à s'en effeuiller les peaux ...




Langues à nu, lèvres écloses,

Qu'ondes tintinent, les nues pleuvent,

Il s'en sait que les peaux fulgurent,

En des embruns de nébuleuses.

Un chant de sangs dessous les fanes,

Elfes et faons ivres de lunes,

Et s'en aiguaillent, à plus les ciels,

Des ombelles dans les eaux lèges.

J'aime les petits riens laissés en les fronces de vents déchus ...  




Pas un mot qui n'en bulle

Pas même un hurlement

Même la beauté s'en est tue

N'en fut même de sang ...

Jamais les fonds de cieux n'auront tant suffoqué ...

Ils s'étaient tus, pardi! ... aucun n'avait signé son crime,

Son petit crime de silence.




Comme gens qui font rondes n'en drôlent pas les nues

Des pas ceints de halos qu'ondent lues et lucioles,

Se peut que vivent les rêves au-delà de nos cils,  

Comme souffle encor chaud de carmines ombelles...

Des cieux, je bois étoiles

Aux goulées d'orges fauves...

Des mains lâchées trop tôt,

Des baisers en retard,

Il pleut, petit sourire

Bullule sous les fanes ...




D'un brin de peaux, toucher la nue, nielles et orges, les évols,

A fleur de fêles, essences lèges, l'empreinte, en bouts de lèvres,

De mots papillonnants ... 

A l'autre bout de plume ...

S'évanouir de soi ! ...




Le premier temps d'une danse est toujours un effleur de cométes.




La révolution, ce n'est pas d'en changer les bougies des lustres de salles de bal, mais d'en recouvrer un champ de vision à la portée et la splendeur du soleil: généreux, puissant, universel, et offert à tous ... sans qu'il n'en soit oublié un seul !




N'oragent qu'hydres ondoyés                                   

D'un pli de bulles, mémoires d'ailes, 

Bue la nue, ballets de lucioles                            

Je n'en fus rien qui n'en soit fêles,

J'ai d'automne les feux, 

De toi les branles d'yeux ...

J'orne à peine mes peaux

Des effleurs de blessures ...

De vents, j'en noue nos sangs,

Nos sourires allés dans les branles d'automne.

La terre est loin qui sut nos pas.





Je me fous bien de ce qu'en pensent et en décrètent de pleutres gesticulants d'instances pompeuses, des arts ... toute expression est libre à la hauteur de ce que ceux qui la font vivre lui en donnent d'envergure ... celle qui entre dans le cadre d'un statut, d'un état, des us et vogues, de quelque papelardise, quelconque cloître, n'en trouvera jamais la respiration des divers et vastes univers de la création dont l'humaine essence a besoin pour s'affranchir ... quelle misère puisse en être le devenir d'une société où les créateurs en sont à implorer le secours de castes stériles et croupissantes ... nous avons tout à inventer!... quel bonheur ! ... 





La justice ne s'en rend pas avec des pisse-froids de la caboche, dans les cours à hautes pompes, et pas plus avec les mouches à diarrhées des marchands de rêves, dans l'écholalie des discordes égotiques ... La justice s'en rend lorsque la caboche s'en bat au rythme d'un cœur affranchi de tout, sur les chemins buissonniers des jours sans nom ... sans uniforme et sans bannière ... l'humaine essence ne supporte pas la médiocrité des fastes et des castes ...




On ne voyage que nus, 

De baies en baies, d'yeux en aveux. 

L'instant s'effeuille et les étoiles bruinent

Dans les effloraisons de l'aube ...

La terre a la mémoire des ondes ...




A peine le sang fit couleurs que les étoiles déglutirent,

Traces de sédiments aux lèvres des gargouilles,

Les parvis chancelaient du pas des Korrigans,

Nul n'en saurait fleurir les mues de ciels hulant ...

J'ai humé les mains nues, pétioles mêlés de blessures,    

Petits chants d'ailes battelant aux bouches des statues,

Un sourire, une frange allant à vau les rêves,

A peine la trace des fers sur la peau des amants.

L'industrie jamais ne génère de tendresse !




Nébules endormies sur les joues graves d'elfes,

N'en orge la bouche des fées que des ombelles de baisers.





Lune,

Tes sangs qui fêlent.

L'être et le devenir, 

L'immanance et le feu,

Des murs, des peaux, peut-être,

N'en était-ce qu'un rêve ...

Volants de jupons dans les foudres, 

Ballerines des quatre vents, 

Berlin trempait ses fers dans les moindres sangs d'encres.

Partout les ombres de la garde, 

Peut-être n'était-ce qu'effluves,

Gouttes d'yeux ou petites croix

Dans les fonds de mouchoirs ...




Chaque rêve se joue à un battement de cils.




Fêles s'effeuillent,

Exuvies d'elfes,

Les étoiles l'en savent, 

Pas frêles, nus de traces, 

Au lit des courants d'ailes,

Tu effleures l'instant, l'intangible beauté des mues ...





Chaque pas est un chant, l'onde à la terre offerte,

Chaque battement d'ailes, une lettre aux étoiles.

L'enfance est tout ce qui ne s'est pas encore arraché aux résonances du vivant.





On ne peut prétendre connaître véritablement les animaux que lorsqu'on les rencontre dans leur habitat naturel, indissociés de leurs couches, de leurs errances et de leurs ballets de résonances ... libéré de notre culture civilisationnelle qui tente toujours à amener les pouls et les tensions du vacarme humain là où on s'en rend ... 

J'ai mis larmes en terres, et le faon m'en lava la joue ...





D'ombres en nues, les ombelles    

Voltigent en les pluies d'orages,

N'en ailent les yeux des banshees,

La pierre n'en sut rien des sangs ...

Tu sais le nom des terres 

Qui logent leurs sourires,

T'en vas là où bruit l'onde ...





Fut-on pluie sur la vitre,

Essences d'encres au long des doigts,

Effusions d'ailes à pleine bouche,

Marelles d'yeux bouffés de rêves ? 

Il s'en est sué les vélins

D'aveux langés en nues de sangs

Atomes de mots élisés

Dans les alchimies de la langue.

Il pleut, c'est tôt matin

Que les fées effeuillent la lune,

Que mains dans les chiffons camuchent

Les trembles de leurs imprudences.

Ce monde est vieu, nœuds froids de fourbes

Dégoulinant sur nos joues lèges,

Lambeaux de cendres, essaims de limbes,

Il tinte des voix dans l'aiguail !




Tu passas là, cent pas de moi ... 

Et je savais déjà, 

Petits sangs de bohèmes, 

Qui tu étais !

Pas même un son de plume,

Ni même un frisson d'ailes,

A peine une note élisée ...

Qu'importe furent ces murs,

Ces claies d'ombres portées ...

Déjà le monde fissurait !






Jamais n'en meurt, 

L'enfant des luis d'étoiles,

Blessures d'ailes, Hurles des vents,

Ciels de sangs dans les caniveaux,

 Vous ai-je tant blessés ? ...

Je viens des ombres que vous avez laissées sur un bout de trottoir.




L'enfant au carrousel 

Ivre, les peaux voilées de blessures lutines,

En cette ville au corps de pierre et de mensonges,

Sur un vieu banc, vanné, j'attends l'onde badine

Où le souffle des fous, de la nuit fait ballerine ...

Des ruisselets de fêles, en des joues nébuleuses,

Effusent les poisons d'une foule assassine,

Et, dans les vents pendus, des bouts d'yeux battelants,

Effeuillent les secrets de vieux songes de lune ...

Petit bonheur,

Petit bonhomme,

Dans la nuit de Noël ...

Des lacets d'insomnies, lentes flues d'ecchymoses,

En longs d'une ridule, éfendent les pudeurs,

Et comme une onde plue, ceint de longs ciels de fanges,

S'y blesse ton sourire en petites mues d'ailes ...

La nuit couvre ma veine où jamais ne te semble

Une vipère ouvrir à des murmures d'encres,

Et chaque tourniquet du carrousel me tremble ...

J'étais ange, sais-tu ? ...  de ceux que l'on écorche ...

... Comme toi ...

... Petit bonheur, petit bonhomme ...

Dans la nuit de Noël ...




Rien ne meurt jamais, seule une onde fait danse ... 

Qui n'en sent la fleur vibrer dans la graine n'est plus même une trace ...




L'hiver n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...




Les mondes choient, la vie s'épouille,

Tout tintine à n'en plus les peaux,   

Nulle part, je ne fus personne,

La terre, les pouls de l'éther,

Pas plus des pas parmi les pierres,

L'eau, le sel et les chants d'ombelles,

Nu, m'en fus des autres fleuré,

Joues langées d'étoiles brûlées,

A peine une onde dans les trembles ...




A peine un souffle nait, qu'ailes s'en ondent d'anges,

Parfois, des soirs, tintant, aux vitres engelées,   

J'écoute encore un peu, dans les levains de l'encre,

Ton sourire se déchirer en des évols de papillons ...

La peau, la plume, les silences,

L'éther, la foudre, l'eau, les flues,

J'ai la mémoire des essences ...




Une concession est une concession, une autre concession est le début de la résignation ...




Une pensée sans corps est une ballerine sans grâce ...



L'équilibre est dans l'imprudence des danses audacieuses ...




Le mutisme n'est pas un silence comme les autres ... et le déni n'en fera jamais bienveillance ... 




Si tous les ronds de cuir et prédicateurs de transition s'en quittaient les bâtisses et tribunes énergivores pour en retourner à la terre, il s'en ferait déjà beaucoup d'économie d'énergie, et autant de territoires ouverts aux biodiversités.

Qui sait la terre connaît la vie, la lumière, toujours, rejaillit quelquepart ...




Limbes s'en couvent les essences,

A fleur les peaux, fusent les brises,

Comme l'eau, dentelles d'aiguails,

Sur des filandres d'aveux vagues ... 

L'air s'onde en gouttelettes d'yeux,

Vives avalanches d'orages,

J'ai su le pas des chats danser

Dans les évols de plumes blanches ...

J'ai en chairs les fers froids de geôles,

Qui de toi ou des vents aura l'aile plus suave ?





Traces d'ailes vont les eaux lèges,

Halées de lues et d'élisions,

Bals de bulles, baies évolées,

Pleuvent à plus de vue les nues,

A peine le pas des ondines

Lude l'écho d'effuses lunes,    

Un arpège d'yeux pelucheux 

Lange le rêve des ombelles ...

N'en musent les humes de bois,

Agiles atomes s'annèlent,

Un effleur de quantiques flues

Blancs ronds de baume enceint le fruit,

Ci limbent à tous vents les mues,

Vagiles tintines des fluides,

Gouttes suaves, échos des vides,

La mémoire des champs de vie ...






Pas à pas, les ballerines, dans les luées du soir,

S'effeuillent comme lunes à l'entour des ombelles,

A peine le ciel craque, tes petits yeux s'y blessent,

Et l'encre, à l'eau, s'en jure d'en dénouer les étoiles ...

Des chapelets de sels, aux joues lavées d'oublis,

Tintent à plus les cils, de petites nues bleues,     

La terre ouvre à la foudre, et le fleuve déflagre,

Un elfe à ton sein boit les augures de l'onde ...  

Je prendrai ce qu'il reste,

Et même si les peaux,

Ce qu'il en est de fêles,

Aux brasures des glottes,          

Ce qui s'en flue d'enfance

En fonds de nuits fossiles,

Ce qu'il reste de toi

Lorsque les sangs font cendres ...




Pourquoi faudrait-il bien parler aux gens alors qu'ils nous silencent sans aucun égard ? ...  

Si la franche parole blesse, le fourbe mutisme tue peu à peu en se gardant d'en laisser l'empreinte de chaque patte qui en ourdit la masse criminelle !

Il n'est pas d'affaire Mc Kinsey, pas plus qu'il n'est de crise sanitaire, mais des jets de nébuleuses pour mieux en masquer un coup d'état administratif des psychopathes de Davos contre les ressources vitales communes, qui vient parachever l'annexion financière que le capitalisme a, savamment et lentement, depuis bien longtemps, orchestré en imprégnant lentement, de ses vices, tous les rouages des démocraties et des économies qu'il a édictées.

Plus il y a eu d'écoles, d'universités, de bibliothèques, de maisons de culture, et plus on a cru que, mais moins on a réellement su, encore moins on a accompli, ou pris le temps d'aimer ... morte la créativité libératrice et les savoirs-faires d'artisanats et de paysannerie populaires qui en faisaient les charmes et la souveraineté de la vie, hors des clos et des murailles.

Tout tremble, la terre gronde, et le soleil appelle ...

Ou nous saurons danser... ou tout ira aux fleuves !





Tintent barriques d'orges,

L'oronge nous l'eut dit,

Tant les yeux effeuillés

Louvoient l'onde lucide ...

Lèges fanes, je meurs,

Peu à peu, d'un baiser,

D'une main, d'une plume,

D'orages et de rêves ...

Je n'ai rien d'autre à te donner

Que des boucans de sangs ...




Le brâme l'eut avoué, à peine les vents churent,

Que l'onde ricocha, mue de fanes en faînes.

Une goutte de lune, sur un duvet d'aiguails,

On n'est jamais que des flues d'ailes,

Dans un dédale de pas dansés ...

Donner, c'est apprendre à rêver ...




Délits de rêves, crachées d'yeux, de la cervelle sur les murs,

Les petits faunes qui ballerinent, ont les insomnies tapageuses ...

Un sang qui blesse, et le cœur bas, tant il s'en agite les croix,

Là où la branle en bat le ciel, de sensuelles cordées d'ailes ...

La pourriture en fait bannière aux hampes des nouées  du verbe,

Et le silence ouvre à des brûles, en des ballets de nébuleuses .

Pleut sur la ville, chante misère, sur le pavé, l'enfant s'en compte

Les ratures que ses lèvres enduisent des lies chaudes d'étoiles captives ...

C'est le génie qu'on humilie, d'un revers de hautaines moues,

Tant tournent des langues félones dans les langes d'encres frondeuses .

Des voltiges de mots en crue, sur la joue de l'autre amoureuse,

Et c'est la beauté qu'on en crève sur l'autel des bannissements ...

Petits assis des bureaux orbes, à la plume gorgée de fiel,

Délits de veine, à l'étouffée, dans les échos blancs du déni,

Un rien de souffle s'en effuse dans les caniveaux de vieux bourgs ...

Ici, s'en naissent les pendaisons, en les plis de fourbes sourires ...

Foutre qui n'hurle pas devant l'ignominie ...

Ce qui bâillone l'enfance enfreint la poèsie !





Goutte à goutte, la nue, 

Mines d'essences fines,

Efflua la violette en des évols de cils.

Ce fut à peine un cri, des craquèlements d'yeux ...





Ils ont daubé le feu, délogé les étoiles,

Enfreint les peaux candies des indociles muses,

Ils ont souillé les terres, profané l'eau des nymphes,

Ecorché les sourires des elfes ingénieux ...     

ils ont pendu nos rêves aux croix de la foutaise,

Etouffé l'onde agile où nos lèvres nuaient,    

Ils ont gagé nos vies sur l'autel de leurs bas,

Etrillé l'oeuvre humaine à la foire aux pouilleries...

Ils ont saigné la langue, ficelé mille bouches,

Barbelisé nos voix dans les camps de la coulpe,

Ils ont tari la mine où le verbe fut fleurs,

Muselé la gamine aux yeux de barbotine ...

Ils ont lardé les joues, équarri les nues chaudes,

Claquemuré les sangs en des flues nébuleuses,

Ils ont mué le temps en des courses insanes,

Délogé la pudeur des sages ballerines.

Ils ont, dans les chlorures, noyé la poèsie,

Mareyé les silences jusqu'aux pimpantes cordes,    

Ils ont frappé les veines du matricule des couards,  

Chargé les aiguillons d'orviétans et d'injures ...

Ils ont vendu le jour aux boutiquiers des cloîtres,

Gangrené les cités de luées bouillassières,

ils ont balisé l'ombre, jugulé les errances

Apposé des horloges au front de leurs bâtisses ...

Ils ont miné les nues, falsifié les orages,

Mué les pluies en plombs, marmelisé les sols,

Ils ont tanné les cœurs, garotté les caboches,

Tailladé le génie, éviscéré le don ...

Ils ont feint les récits, raturé la raison,

Mémoires attentées, disséqué la beauté,

Ils ont criblé les souffles, de machineries folles,

Frappé la volupté du fer des impostures ...






Lentement, les évols,

Font fanes, alchimies,

De voltes en pavanes,      

Fumets d'essences brasillantes,

Un peu, la peau fulgure,

Des chants d'elfes à n'en plus les veines, 

Un pas qui s'ose,

Funambule,

Sur de bleus annelets d'aiguails.

Les mots sont trop petits,

Qui de langue avalanchent

Les baisers foudroyants ...

Une croix sur la bouche,      

Lucioles évanouïes,

La terre a des goûts d'ailes 

Que rien ne put ravir.

Des soirs pleuvinent les vapeurs d'yeux empreints de ciels fous ...






N'y mets de cendres sous les langues,

Les pas se nouent et se dissolvent,

A peine lue, la nue s'effeuille,

Floconne en petit bouts d'ombelles,

Pas plus qu'un souffle, nous serons,

Peut-être, battements de sangs,

D'agiles enfants de la balle ...

D'ailes, les vents, lutines flues

On est de là où tout tintine,

Des passements d'ondes fluettes ...





Aller,

De lunes, les peaux mues,

De pas sans trace,

Effleurs charnels,                      

En incarner la nue 

Dans ce qui tremble des autres.




A peine l'onde, l'étamine, un brin de lune à fleur les cils, 

Trombes d'ailes, mues de nues fleuves,

Lange le souffle et tinte d'yeux,

Peut être rien ne fut, pas même les amours,

A peine tout s'en tut, tu n'étais plus que songes ... 

Il faut habiter les aiguails pour en flairer teints et printemps.




Les rêves n'en sont jamais plus invulnérables que lorsqu'ils émanent des mêmes nues que la lucidité.




Fêles franches, les nues, s'effeuiller les murmures,  

Violettes et chants d'ailes,

Il est en tout sourire un baiser qui veut naître ...





La guerre est toujours du fait d'insanes personnages imbus d'eux même ... à commencer par ceux dont le mode de vie n'en peut être satisfait par leurs propres ressources, et nécessite, inévitablement,  des politiques de colonisations, d'interventionismes et d'emprises.

Les enfants, les justes et les poètes n'ont pas de drapeau, parce que leurs sangs résonnent encore avec celui des enfants, des justes et des poètes des sols du monde entier ... Ils savent que les drapeaux les en désunissent, que l'ennemi, partout, c'est ce qui étouffe leurs sensibilités, leurs génies et leurs imaginations.

Et ce sont les enfants, les justes et les poètes qui en sont toujours condamnés à en faire victimes et boucs émissaires d'une société corrompue et incapable d'en avouer ses délires ! ... ici, ou ailleurs ! ...

Qu'on meure de bombes, de bâillons ou de poisons, de chagrins ou de ne pouvoir en être soi, qu'importe, on meurt toujours des avarices de petits mesquins qui s'en croient tout dû ! ...

Les oiseaux reviendront s'en boire au cabaret des cardes ... Les justes en retendront les rêves, et les enfants s'en rejoueront dans les flaques de pluies, ici ou ailleurs.  La poèsie, c'est toujours ce qui reste après les grands orages ! ...




Tout était bruits de baves et encres souillées de sangs,  

On vivait dans un pays où même les poètes n'hurlaient pas !





Terres d'ailes, les trembles,

Ne s'en turent les langues,

Un pas de plus s'en funambule,

L'onde, l'orme, les vents,

Tu es chemin, peut-être rien,

Des petits souffles, à vau les joues,

Langés d'aveux mal déclinés.

Tintine l'aube, suave paillasse,

Volées de plumes et mues d'elfes,

Fruits d'orages, à peine les yeux

Fulgurent en des ciels d'avalanches,

Tu es chemin, peut-être rien,

Violettes et caillasses,

Des ludions de nues sous les peaux ...





Qu'en sont les peaux, tintines ou méandres ?

Une goutte d'yeux fous en suspens dans les ronces ...

N'être qu'onde qui bruine en des boléros d'ailes,

Un petit rien de sang sur un feuillet chiffon ...

S'oublier sans s'éteindre, 

Plumes et bouts de rêves,

Ainsi, allant de baies en autres ...




Le cœur de l'homme est à l'envergure de ce qu'il en embrasse de layons ...

Les graines volent  infiniment aux vents, la faune s'en donne, à plus d'yeux, des paysages sans confins ...  jamais les failles n'en butent aux cadastres et les oiseaux ne migrent pas: leurs habitats n'ont pas de borne ! ... 

Tout se partage dans la diversité prospére des chants de vie. Il ne saurait y avoir d'écologie là où s'en dressent des fronts ! ...

Toute frontière est un attentat contre la vie !





Nous sommes des traces, à peine plus vieilles que l'instant ...





Il fut, de vents, des yeux candis,

Papillonant en ciels de frondes ...

Tu as laissé régner le silence ... 

La mort t'attend dedans la nasse ...





Langues à nu, lèvres écloses,

Qu'ondes tintinent, les nues pleuvent,

Il s'en sait que les peaux fulgurent,

En des embruns de nébuleuses.

Un chant de sangs dessous les fanes,

Elfes et faons ivres de lunes,

Et s'en aiguaillent, à plus les ciels,

Des ombelles dans les eaux lèges.

J'aime les petits riens laissés en les fronces de vents déchus ...   




D'un peu, les vents, me fous des anges, j'aime les yeux qui batifolent sur d'étranges chapelets d'aiguails ...





J'ai teint le vent, en vert, comme la mer, je ne sais plus,

Seules les essences ombellent à fleur les joues spongieuses .

Le monde est un essaim d'yeux chauds,

Voletant aux nues de la gronde ...




Limbes allées, au fil de l'eau, qu'un ciel ouvre en des ballets d'ailes,

Foudres et terres, les yeux plein des rondes radieuses de nues ...

Voltiges, s'en nourrir les sens dans l'opulence des vertiges,

On n'en a les essences que de ce qu'on s'en laisse instillé.




Le ciel s'en éclora, d'un souffle de vents chauds, rien n'y pourra faucher ce que les nues d'elfes y plurent.

J'aimais, qu'importe, fut-ce toi, dans les murmures d'ondes lutines, des égratignures aux genoux, des jus de baies plein les babines.

Il pleut ! ... c'est l'orage qui en conte un peu des mondes sur ta peau, ce que les livres ont tant tus et qui tintaient du sang des anges.

On y dit faire l'amour, mais plus le temps d'humer les rêves, et ces enfances ébullées sur des joues à peine salines, puissent-elles en oser la foudre ?

Lues de lunes s'en mirent dans les flaques étoilées,

Laisser des pas encore, comme on laisse des mots,

Ricocher à tous vas, aux pieds des ormes ivres..

Rien ne s'y meurt, bientôt c'est l'aube,

J'ai les paupières qui brasillent !





De ce qu'ailes s'en cillent, il est de fluettes flues,

A peine mue la bouche, 

Les joues aiguaillées de tintines,  

Je m'étais endormi sur un nid d'elfes loufs.




Il pleut parfois, petites lunes, 

Furent des rêves à pleines plumes,

Aveux laissés aux lues de l'aube,

S'humaient les eaux des bues d'étoiles.

Et pas lège, les yeux hagards,

Funambulant d'onde en berges,

j'invitais les orages à fulgurer la nue,       

Nous, d'ailes, de vents et d'humus.

De monts en vaux, à cloche caboche,

Les yeux cillants d'agiles aiguails.





Les culottes pendaient aux déferles du soir,

Dans l'eau de l'auge ondait un ciel de fulgurances,

Qui fut elfe ou peineux, des hyades plein les yeux,

En but les fêles frêles de coquelicots chauds.

S'en furent les godilles, aux caillasses usées, 

Des rondes sur les fils de limbes opalines,

Maudits Gosses de fronde aux peaux lardés de poisses,

Ivres, funambulant aux évols des lucioles.

Et les joues s'en moquaient, qui de baisers pépiaient,

Murmures à peine feints de lèvres nébuleuses. 

Gouttes de sangs ourdis, ricochants sur des foudres,

Il s'en fut d'une étoile que le fleuve s'embrase.      

Des luées d'encres lèges, vieux vestiges de lunes,    

Les mains filant à fleur des calunes pulpeuses,

D'une plume, leur être, en fit chahut à l'aube,

Nouant leurs sues aux chants de sylphes intrépides ...

Ici sont nés nos rêves, et nul n'en fera croix !





On ouvre à peine les peaux, un rêve entre ... et tout le corps tintine infiniment de sons, d'odeurs et de couleurs, de saveurs et d'effleurs.

Un jardin généreux est un concert d'ondes létheuses.





L'onde, le vent, les étamines, 

Nielles s'évolent en ciels de mai,

D'yeux en ailes, pas d'elfes,

Les nues à fleur les peaux ...

De baies en joues, carmines bouches,

Evaporées en des soirs fols,

Un rien de loque, un luis de lune,

A peine le pouls d'une étoile ... 

Je brûle encore, je veux danser,

J'ai la mémoire des eaux d'orages !





Des autrechoses, des autrements, des ailleurs et des épars d'yeux.

Pas le temps pour vos mondes, on veut des boucans d'ailes.






On ne compte jamais les petites morts ... tous ces sourires fanant sous des fards vasouilleux ... 

J'aime quand les yeux fluent en les vapeurs de lunes ...







Biensûr l'aiguillon est chargé,

Et les chairs emplies de leurs fiels ...

Qu'importe les notes de sangs,

Il faudra nous aimer !

N'en sommes qu'eaux bruisselées d'ondes, 

Et chaque instant que nous brûlons

Nous évapore en ciel de nues ...

Les peaux s'en lavent en lues de rêves.





On reconnaît toujours le rêveur à ce qu'il ne s'en laisse jamais abusé de la réalité.





Prendre le temps d’en lire les yeux, de pas à pas, et d'ailes en ailes... 

Faire confluence des enfances qui floconnent en chacun de nous... 

Des mots laissés, dedans les rêves, entrelacs de chairs et de nues... 

Lire les vents, lire les sangs... 

Humer les évols de l'instant qui dénouent les brûles d'ombelles... 

Juste l'effleur du temps qui onde, papillonnant à bout de bouches, en d’agiles limbes laiteuses...

Aimer grand, comme un ciel de frondes...





Nue, la beauté qui t'enceint l'œil, en des ballets d'halos agiles,

Nue comme l'aube à qui la peau murmure les souffles d'ondes lèges...

Nues, les ailes d'ondines ivres, sur tes lèvres luées d'ombelles,

Nus les timbres tintant les fêles, à vau le verbe qui t'en brûle...

Nus, les effleurs de mondes tus, sur ta joue minée d'astérides,

Nue l'orge folle qui funambule en des bouts d'aveux évolés...

Nue, t’en oins les cils d'embruns d'anges, en des pâmes muées d'aiguails,

Matin, le jour qui dodeline à vau les hurles enfantines...

Nues, les damas d'eaux sur ton sein, marines langues effluées,

Buant ton sang à gouttes fines, en de vaporeuses voltiges,

Nus, les bolides en fonds de bouille, audace des cohues de songes,

Déliées de limbes fulgurant à vau les déluges de blues,

Nus les bans de coquelicots, ballerines teintes d'échos,

Papillonnant en vents de mai, dans les écloseries de lèvres...

Nus tes pas fluets dans les près, ourles de fluettes errances,

Petits riens d'elle qui tout fouine, en des essences filandreuses...

Nues les plumes qui t'en font corps, à chaque chue, plus belle encore...

A plus d'encres, des mots noués... A l'autre bout de lune...





Une pensée sans corps est une ballerine sans grâce...





D'un brin de peaux, toucher la nue, nielles et orges, les évols,

A fleur de fêles, essences lèges, l'empreinte, en bouts de lèvres,

De mots papillonnants... à l'autre bout de plume...

S'évanouir de soi !...






J’ai de roses, la veine, nébuleuses mémoires, 

   L’immortelle, les sangs, leurs églises, leurs prêches,

Chorèges, vents, cothurnes, tapis de fanes lèges,

   D'ondes-fêles, les yeux ébavurés aux ronces...  

Il s'écrit que le feu, des terres s'en grommelle,

   Tintinent violettes, songes et foudroyeuses...

J'ai en gorge le goût des printemps coqueliquants... 









Lune noire


J'en reviens des étoiles, et m'en suis saoul des terres,

j'en fleure encore ta peau sur la pierre silencieuse...

j'en plais à m'effeuiller des ciels de vapes fleuves, 

Et m'en gave les chairs des éclosions d'ombelles...

j'en délie les nœuds d'ailes et m'en ébats aux nues, 

J'en patauge en la boue qui s'en fut nos vertiges,

Et j'en hurle tes lèvres, à l'heure où tout s'aiguaille,

J'en ricoche, à vau lunes, nos rêves sur les murs...

J'en cloue de nos doigts frêles la litanie des temples...

j'en gage encore ton nom dans les branles d'un songe,

J'en recompte tes pas, dans les caniveaux, chus... 

j'en ébauche les luis, de tes sourires brûlants...

j'en décoche un baiser des plus belles envoles...

j'en roule tes chants bannis dans les fonds d'un miroir,

J'en ourle sur ton ventre un chapelet de limbes,

Et m'en effluve, à sangs, dans les crues du silence...

J'en fais souffle, à ta joue, des murmures du val,

Où la garde m'en prit d'en être funambule...

J'en trifouille à mon cœur, des soirs de vives mers,

Et m'en gorge des vins que furent nos jeux d'enfance...

J'en défie les râles froids des fleurs frappées à blanc,

j'en mouche dans mes névroses nos folles voluptés,

J'en lange les fêles tues de nos voix filandreuses

J'en déglutis le miel de nos sueurs clandestines...

j'en débourre les fées aux yeux de nougatine,

J'en dégouline d'elfes à l'encolure des gouffres,

J'en louvoie mes éveils en des nuits hémophiles,

j'encaisse les marées qui m'en raboulent ton corps...

j'efflore dans les vents tes parfums oubliés

j'en balise d'en être aussi fort que l'iroise...

J'en déplume les anges qui ne t'en firent pas Lyre,

j'en taquine, à m'en fondre, la vipère amoureuse...

J'en suis, sur le piano, tes doigts balleriner,

J'en gamberge, à cloche pied, dans les rigoles du diable,

j'en éclos nos racines et m'en voltige aux breuils,

j'en relis des riens d'œuvres dans les mains nues des gueux...

j'en empreins tes beautés, dans les embruns de faons...

Et m'en essuie la bouche, après les vomissures,

J'en bats dedans les rondes, à mes pieds, qui font danse

aux ombres tapageuses de ta croix chatoyante...

On n'oublie pas le souffle, quand le cœur s'en fut plumes...






J'allais de bleus en bleus, et les aurores s'ouvraient comme des laies de limbes agiles dans les éclaboussures d'étoiles... De pas en fêles, de baies en bouches...








Frêle... autant qu'en soit ce qui en mue ton petit être déplumé...

Frêle... comme les esquives lutines de tes cillements d'yeux ingénieux...

Frêle... comme l'onde-sourire des éclosions d'ombelles dans un ballet de limbes-nues...

Belle... comme l'invulnérable étoile que tu laisseras s'en fluer dans les sangs d'humaines essences...

Tout s'en renaît, d'un rien de vent, comme des ricoches d'ailes indociles !...

Comme ta peau s'en est langée des souffles de l'agile danse ...

Frêles, les dentelles d'eaux d'un vieux songe de lune

Qui t'en meut la caboche en des ciels d'imprudences...

Belle des nages de l’ivresse !...





Le ciel, c'est pas tant bleu, dit-elle ... Sûre qu'ils y mettent du cyanure ... J'ai vomi ce matin !...  





Fus-je loin de l'étoile, hémophiles essences,

Un luis d'ailes en errances en des vals d'aubes lèges,

Un bris de gosse hurlant, à pas nus et lutins,

Dans les dentelles d'yeux de nébuleuses mines...

Fus-je l'autre aux sangs fols, en d'haineuses moues hâves...






Comme gens qui font rondes n'en drôlent pas les nues

Des pas ceints de nuages où faons frôlent les ondes,

Se peut que vivent les rêves au-delà de nos cils,  

Comme souffle encor chaud de carmines ombelles...

Des cieux, je bois étoiles

Aux goulées d'orges fauves...

Des mains lâchées trop tôt,

Des baisers en retard,

Il pleut, petit sourire

Bullule sous les fanes...





L'imagination est le confort des gens libres...




Terres, les eaux, nues inconnues,

Ronces nouées aux plaies de l'orme,

Nages, les yeux de faons battus,

Lacets de lierres aux flancs de gorges...

Il gronde, ciels, des vents de gruges,

Clochemerles, les vaniteux,

Baisers candis aux fanes d'orges,

Déluges d'ondes à plus les sangs...                                       

Empreintes d'ailes, muent les peaux,

Corolles de vents à bouts de bras,   

Lèvres voletant aux aiguails, 

La nuque frappée d'aigres fourbes...   

Des bouts de rêves sur la langue,

Carmines limbes de la pouille,

Dentelles de flues sur la joue,

Font rigoles des souffles d'anges...

J'en suis d'un autre bout de lune !... 






Les silences n'en ont que les moires des mots qu'ils couvent ...







Sous les pierres, mues suaves, les dentelles de lunes,   

Telluriennes ondées luant le lit des faunes,

Voltent à pleines flues, agiles alchimies,

Dodelinent en nues et s'en font flocons d'yeux...

J'ai la mémoire des peaux...






Moucher les cieux, fleurs filandreuses,

Un rien, sanguines, fêles de lune, 

D'yeux en nues, les ondes noueuses,

Dodelinent en nébuleuses...

Des mots pendus en bouts de moires,

Darder la langue, petits crimes,

Mornes mareyeurs de silences,

Aux lèvres candies de cigües...

J'perds les pétales, mais pas la bulle,

Vous en rendrai vos insanies...







J'avais posé mes rêves sur la feuille, le temps d'un cillement... et pfuit! ... 

Le petit lutin s'en est calté avec, grommela-t-elle...






Déferles d'ailes, papillons loufs,

Déloger les fonds de ciels suaves,

Boire à l'aiguail, les mues de nues,

Funambuler sur ton sourire...

Gosse ébraillé, cloche-bohème,

De pas en peaux, bafouer les coches,

Balleriner à feindre l'aube,

Dans les embruns de libellules...

Tinter les fêles à plus de souffle...






Bruissellement d'ailes, ballets de nues,

Les mots s'en posent là, dans les vapeurs d'ondes de lune...






Les vents du soir dénudent l'être... et déjà s'en bruisselle l'aube...






Essaims d'ailes, coquelillons, les joues émaillées d'astérides,

Nids de fêles, nus de peaux, d'ondes fauves, la veine...

S'ébulle à bouts de cils, la pudeur des lucioles... 

Nous sommes des funambules aux yeux de nougatine...






Flocons de lune, effleures d'ailes,

Dans les éclaboussures de l'aube,

Un rien de blessures s'en luciole

En des langes d'aveux agiles...

Des mots mêlés, semences de vies,

Ourler la peau de limbes fines...

L'alchimiste l'eût dit...

Nous sommes des rêves...

Avec du sang dedans!...






Il peut d'un rien qu'une aube éclose,

Il est toujours un peu d'aiguail à l'autre bout de lune.






Infiniment les yeux, dégoulinant de nues,

S' évanouissent en bans d' ondes et d'ourles d'ombelles,

il pleut, d'un rien, des ciels, gouttelettes de rêves,

Nos peaux trempées de fêles,

Et nos souffles brûlants ...

Le vent sur nos seins pose les bruisselles d'orages,

L' aiguail hurle printemps !







Les entre-rêves, à fleur les peaux,

L' herbe qui danse sous nos gambes,

Chante l'hermine, un brin de brâme,

Un lit de caillasses en ciels d' ambres,

Les mots s'en cueillent et s'en laissent,

Au long des layons et bois d'ormes,

Un nid d'yeux dans les fanes frêles,

Et c' est le faon qui fraie ses dormes ...     

D' ondes humées dans les aiguails,

Je suis fait de tremblants sourires ...






Et s'essaiment, sans fin, chapelets de blessures, nos sourires enfreints, à vau les fonds de laies ...

Un peu du sang des faons, à chacun de nos pas...

Il tonne des silences sous nos peaux lambeleuses ! ...*





J'épuise, m'en fais jeu,

De la balle et de l' eau ...

Le feu, la pierre, les voltiges,

Violettes et coquelicots,

De monde, me fous, j'ai printemps,

Crache ce qui n'en onde pas ! ...






Bris de rêves, fêles d'yeux,

Les joues langées de givres,

J' irai, de vents en nues, m'en oindre d' ondes vives ...

N'en laisser que pas lèges, et fines gouttes d'ombres ...





Vents et vièles, les rêves,

Fonds de nues, suints de lunes,

Un pas qui tonne en cieux,

D'orgues de vieux orages.

La mer aux envergures, et la peau d'ondes, lège ...

J' ai l'âge des aiguails et les sangs du printemps... 






J'ai refait le chemin,

Qui m'en tintait de vents en rêves ...   

M'en suis laissé de çà 

Et là, un peu d' yeux et de joues...

Je reviendrai demain

Dans les luées de l'aube ...

Des aiguails plein les cils ! ...







D'ailes d'elfes, batifolent,dans les fouillis d'effloraisons,

Dis et tus enlisés dans les nasses nébuleuses,

L'onde-mai coquelicote, en des nuées d'ombelles,

Et le ciel s'en fait chants d'éclosions d'hirondelles ...


Langues imbues des limbes d'officines véreuses,

A fleur d'eaux, libellulent, les murmures de l'aube ...

Fats, bouffis d'auges rondes où s'en muent d'orbes gênes,   

Font lits de nies aux verbes où tintent les aiguails ...


Noues de rêves, l'onde sauve, beaux yeux ébourriffés,

Nue, la peau, lèges trembles, à plus d'ondes les vents,

Corps immatriculés, les sangs enfreints d'injures,

Dépouilles silencieuses d'oisillons aux marais ...


Faux de foires, l'écriture, et de vies, l'aiguillon,            

Bénis d'obscures couves où les dévots inquisent,   

Langent, blessures subtiles, sous les peaux endêvées,  

Les maux d'humaines rogues, en de virales emprises...


Et Basta l'imposture ! ...






Nébules endormies sur les joues graves d'elfes,

N'en orge la bouche des fées que des ombelles de baisers.




Ca cillait, branlait, ça jouissait, ça grondait sans jamais compter... ça faisait trembler les enclos, et minait les esgourdes sottes ... ça clamait à plein souffle ce qui n'en voulait pas s'entendre, ça délogeait les foules fourbes ... ça jouait partout là où n'en voulait pas de nous ... Ca disait non, chaque jour, à tout ce qui fut injure: des hurles d'enfants-fêles dans les venelles sombres des cités nébuleuses ... des guenilles aux vents comme des chants d'ondes lutines ... ça dégorgeait de rêves, et toujours en sentait le feu, la poudre, l'hyade et l'ouragan: c'en fut des cendres et des foudres ... et même les égoûts crachaient des lunes et des nues...

C'en fut de poèsies ... Partout des sangs punkerisés: ça cherchait la tendresse à tous bouts d'yeux !

Et ça veut encore vivre ...

Rien ne nous rendra fous !




De ce qu'ailes s'en cillent, il est de fluettes flues,

A peine mue la bouche, 

Les joues aiguaillées de tintines,  

Je m'étais endormi sur un nid d'elfes loufs.




Il pleut parfois, petites lunes, 

Furent des rêves à pleines plumes,

Aveux laissés aux lues de l'aube,

S'humaient les eaux des bues d'étoiles.

Et pas lège, les yeux hagards,

Funambulant d'onde en berges,

j'invitais les orages à fulgurer la nue,       

Nous, d'ailes, de vents et d'humus.

De monts en vaux, à cloche caboche,

Les yeux cillants d'agiles aiguails.






Les culottes pendaient aux déferles du soir,

Dans l'eau de l'auge ondait un ciel de fulgurances,

Qui fut elfe ou peineux, des hyades plein les yeux,

En but les fêles frêles de coquelicots chauds.

S'en furent les godilles, aux caillasses usées, 

Des rondes sur les fils de limbes opalines,

Maudits Gosses de fronde aux peaux lardés de poisses,

Ivres, funambulant aux évols des lucioles.

Et les joues s'en moquaient, qui de baisers pépiaient,

Murmures à peine feints de lèvres nébuleuses. 

Gouttes de sangs ourdis, ricochants sur des foudres,

Il s'en fut d'une étoile que le fleuve s'embrase.      

Des luées d'encres lèges, vieux vestiges de lunes,    

Les mains filant à fleur des calunes pulpeuses,

D'une plume, leur être, en fit chahut à l'aube,

Nouant leurs sues aux chants de sylphes intrépides ...

Ici sont nés nos rêves, et nul n'en fera croix !





On ouvre à peine les peaux, un rêve entre ... et tout le corps tintine infiniment de sons, d'odeurs et de couleurs, de saveurs et d'effleurs.

Un jardin généreux est un concert d'ondes létheuses.






L'onde, le vent, les étamines, 

Nielles s'évolent en ciels de mai,

D'yeux en ailes, pas d'elfes,

Les nues à fleur les peaux ...

De baies en joues, carmines bouches,

Evaporées en des soirs fols,

Un rien de loque, un luis de lune,

A peine le pouls d'une étoile ... 

Je brûle encore, je veux danser,

J'ai la mémoire des eaux d'orages !








Lune,

Tes sangs qui fêlent.

L'être et le devenir, 

L'immanance et le feu,

Des murs, des peaux, peut-être,

N'en était-ce qu'un rêve ...

Volants de jupons dans les foudres, 

Ballerines des quatre vents, 

Berlin trempait ses fers dans les moindres sangs d'encres.

Partout les ombres de la garde, 

Peut-être n'était-ce qu'effluves,

Gouttes d'yeux ou petites croix

Dans les fonds de mouchoirs ...





A peine le sang fit couleurs que les étoiles déglutirent,

Traces de sédiments aux lèvres des gargouilles,

Les parvis chancelaient du pas des Korrigans,

Nul n'en saurait fleurir les mues de ciels hulant ...

J'ai humé les mains nues, pétioles mêlés de blessures,    

Petits chants d'ailes battelant aux bouches des statues,

Un sourire, une frange allant à vau les rêves,

A peine la trace des fers sur la peau des amants.

L'industrie jamais ne génère de tendresse !






Chaque rêve se joue à un battement de cils.







Fêles s'effeuillent,

Exuvies d'elfes,

Les étoiles l'en savent, 

Pas frêles, nus de traces, 

Au lit des courants d'ailes,

Tu effleures l'instant, l'intangible beauté des mues ...






Des pas dansés sur l'onde nue, l'autre et le vent en ricochets,

On n'est jamais qu'un rêve au bout d'yeux fourvoyés.






Chaque pas est un chant, l'onde à la terre offerte,

Chaque battement d'ailes, une lettre aux étoiles.

L'enfance est tout ce qui ne s'est pas encore arraché aux résonances du vivant.





On ne peut prétendre connaître véritablement les animaux que lorsqu'on les rencontre dans leur habitat naturel, indissociés de leurs couches, de leurs errances et de leurs ballets de résonances ... libéré de notre culture civilisationnelle qui tente toujours à amener les pouls et les tensions du vacarme humain là où on s'en rend ... 

J'ai mis larmes en terres, et le faon m'en lava la joue ...






D'ombres en nues, les ombelles    

Voltigent en les pluies d'orages,

N'en ailent les yeux des banshees,

La pierre n'en sut rien des sangs ...

Tu sais le nom des terres 

Qui logent leurs sourires,

T'en vas là où bruit l'onde ...






Fut-on pluie sur la vitre,

Essences d'encres au long des doigts,

Effusions d'ailes à pleine bouche,

Marelles d'yeux bouffés de rêves ? 

Il s'en est sué les vélins

D'aveux langés en nues de sangs

Atomes de mots élisés

Dans les alchimies de la langue.

Il pleut, c'est tôt matin

Que les fées effeuillent la lune,

Que mains dans les chiffons camuchent

Les trembles de leurs imprudences.

Ce monde est vieu, nœuds froids de fourbes

Dégoulinant sur nos joues lèges,

Lambeaux de cendres, essaims de limbes,

Il tinte des voix dans l'aiguail !








Tu passas là, cent pas de moi ... 

Et je savais déjà, 

Petits sangs de bohèmes, 

Qui tu étais !

Pas même un son de plume,

Ni même un frisson d'ailes,

A peine une note élisée ...

Qu'importe furent ces murs,

Ces claies d'ombres portées ...

Déjà le monde fissurait !




On ne compte jamais les petites morts ... tous ces sourires fanant sous des fards vasouilleux ... 

J'aime quand les yeux fluent en les vapeurs de lunes ...





On reconnaît toujours le rêveur à ce qu'il ne s'en laisse jamais abusé de la réalité.





Biensûr l'aiguillon est chargé,

Et les chairs emplies de leurs fiels ...

Qu'importe les notes de sangs,

Il faudra nous aimer !

N'en sommes qu'eaux bruisselées d'ondes, 

Et chaque instant que nous brûlons

Nous évapore en ciel de nues ...

Les peaux s'en lavent en lues de rêves.






l'ignominie ne vainc que face à la médiocrité !





Vous avez perdu l'onde ...

S'en sont tus les oiseaux, violettes, coquelicots, vous avez bâillonné les gosses, enfreint la poèsie, banni ceux dont les rêves, en nues, muaient l'éther ... vous avez criblé les printemps de vos sournoises apathies, passeporté les êtres à l'autre bout de vos mépris.

Tout était faux, vous avez cru, bouffés de veules certitudes ...

Ne vous en plaise, nos blessures ! ... tout en nous renaîtra plus ivre encore d'immanences ... Vous avez oublié que nos pas en font traces, et que masses s'enlisent, oublié que vos bouches trahissent ce qu'elles disent, que nos sangs  flairent vos langues fourbes ... vous avez oublié que tout en nous tintine à plus d'effleurs de peaux ... qu'on n'en badine avec les flux.

Vous avez perdu l'onde ... et nous en crûtes fous !

Qui êtes-vous, de quoi êtes l'essence ?... ... vous avez chanté pouilles aux sages, souillé les nudités, vous avez injurié la nue, falsifié nos  silences, fardé nos mots de vos manies,  mangé dans la main des tyrans ... l'univers en nous vibre, nous sommes l'authentique , le synchrone et le juste, vous avez oublié ! ...

Vous avez perdu l'onde, et vous voilà à nu ...

Chues vos belles ombelles, vos allures de ciels ... vous avez profané le feu, cinglé le pouls des terres sacrales, floué la commune organique, éteint les chants de l'unisson ... n'en feulent plus vos voix sauvages, de quoi êtes-vous généreux ? ...  êtes-vous encore humusés ?

La blessure est profonde, vous avez perdu l'onde ... 

Nous ne haïrons pas !






Jamais n'en meurt, 

L'enfant des luis d'étoiles,

Blessures d'ailes, Hurles des vents,

Ciels de sangs dans les caniveaux,

 Vous ai-je tant blessés ? ...

Je viens des ombres que vous avez laissées sur un bout de trottoir.




Tout était faux ... n'en brasillaient plus que les rêves ... s'en humaient d'humaines essences !




J'ai appris sur les chemins, par les mots, dans les yeux, sur les peaux, sous les plumes ... et j'ai lu, dans les encres, des univers insoupçonnables, dans les mains, d'improbables nues. J'y en ai laissé mes godilles, un peu de sang, un peu de larmes, un peu de mes rêves aussi... je sais que les sourires sont d'ardentes empreintes, les baisers des échos de mues.





Rien ne meurt jamais, seule une onde fait danse ... 

Qui n'en sent la fleur vibrer dans la graine n'est plus même une trace ...






Les mondes choient, la vie s'épouille,

Tout tintine à n'en plus les peaux,   

Nulle part, je ne fus personne,

La terre, les pouls de l'éther,

Pas plus des pas parmi les pierres,

L'eau, le sel et les chants d'ombelles,

Nu, m'en fus des autres fleuré,

Joues langées d'étoiles brûlées,

A peine une onde dans les trembles ...






A peine un souffle nait, qu'ailes s'en ondent d'anges,

Parfois, des soirs, tintant, aux vitres engelées,   

J'écoute encore un peu, dans les levains de l'encre,

Ton sourire se déchirer en des évols de papillons ...

La peau, la plume, les silences,

L'éther, la foudre, l'eau, les flues,

J'ai la mémoire des essences ...





Des autrechoses, des autrements, des ailleurs et des épars d'yeux.

Pas le temps pour vos mondes, on veut des boucans d'ailes.





Une concession est une concession, une autre concession est le début de la résignation ...






Limbes s'en couvent les essences,

A fleur les peaux, fusent les brises,

Comme l'eau, dentelles d'aiguails,

Sur des filandres d'aveux vagues ... 

L'air s'onde en gouttelettes d'yeux,

Vives avalanches d'orages,

J'ai su le pas des chats danser

Dans les évols de plumes blanches ...

J'ai en chairs les fers froids de geôles,

Qui de toi ou des vents aura l'aile plus suave ?






Traces d'ailes vont les eaux lèges,

Halées de lues et d'élisions,

Bals de bulles, baies évolées,

Pleuvent à plus de vue les nues,

A peine le pas des ondines

Lude l'écho d'effuses lunes,    

Un arpège d'yeux pelucheux 

Lange le rêve des ombelles ...

N'en musent les humes de bois,

Agiles atomes s'annèlent,

Un effleur de quantiques flues

Blancs ronds de baume enceint le fruit,

Ci limbent à tous vents les mues,

Vagiles tintines des fluides,

Gouttes suaves, échos des vides,

La mémoire des champs de vie ...






Pas à pas, les ballerines, dans les luées du soir,

S'effeuillent comme lunes à l'entour des ombelles,

A peine le ciel craque, tes petits yeux s'y blessent,

Et l'encre, à l'eau, s'en jure d'en dénouer les étoiles ...

Des chapelets de sels, aux joues lavées d'oublis,

Tintent à plus les cils, de petites nues bleues,     

La terre ouvre à la foudre, et le fleuve déflagre,

Un elfe à ton sein boit les augures de l'onde ...  

Je prendrai ce qu'il reste,

Et même si les peaux,

Ce qu'il en est de fêles,

Aux brasures des glottes,          

Ce qui s'en flue d'enfance

En fonds de nuits fossiles,

Ce qu'il reste de toi

Lorsque les sangs font cendres ...




Un jardin qui s'en fait résonance en donne toujours à s'abreuver aux cinq sens.






Dormes d'elfes, s'en fêlent, une à une, les lunes,

Brandons d'ailes, une étoile, sur la table s'en cille,                  

Un rien de peau s'y erre, l'aube n'en sut l'éclore,

S'ose, à peine, le vent y fleurer l'eau de rêves ...

Des chapelets de larmes en des nues loqueteuses,

Dodelinent à vau l'onde où le faon but tes yeux,

Des mots à peine ouverts que tes lévres tremblèrent,

Noueront nos sangs aux lues des ballets de lucioles ...

Plume s'en fut l'orage qui m'en craqua la veine !




La ronde, l'éphémère, des yeux d'essences fleuves,

S'en disent, à fleur d'ailes, des blandices d'orages,

Demain, l'orge et la lune, les émeutes d'un rêve,

En des nuits nébuleuses délogeront les rogues,

La terre aura grondé, tes pas gorgés d'humus,

Dénuderont les sangs, naissants coquelicots,

D'une volée de poudres, d'un feu de peaux furieuses,

Sanguines, les étoiles feront danse à nos trembles !

Le vent s'en fera grand comme un lit de printemps !





Le brâme l'eut avoué, à peine les vents churent,

Que l'onde ricocha, mue de fanes en faînes.

Une goutte de lune, sur un duvet d'aiguails,

On n'est jamais que des flues d'ailes,

Dans un dédale de pas dansés ...

Donner, c'est apprendre à rêver ...






Tintent barriques d'orges,

L'oronge nous l'eut dit,

Tant les yeux effeuillés

Louvoient l'onde lucide ...

Lèges fanes, je meurs,

Peu à peu, d'un baiser,

D'une main, d'une plume,

D'orages et de rêves ...

Je n'ai rien d'autre à te donner

Que des boucans de sangs ...




Qui sait la terre, connaît les hommes ...

La lumière, toujours, rejaillit quelquepart ...





Les rondes s'étaient tues, une à une, les ailes,

Des fonds de cieux brûlaient en des ballets d'ombelles,

Traces d'yeux sur les rêves que nul ne fit mûrir,

De sanguines lucioles s'ébattaient à plus d'ondes ...          

Nul vent n'en dit le nom, des gosses dépouillés,    

La peau fleurant la terre où les chants d'elfes bruissent,

D'eaux, la bouche fusant d'étranges nébuleuses,

Dénouaient les fêles de fées en des nues sirupeuses ...

Et la lune en fit trembles en les coquelicots ...





L'œillet, les insomnies, 

Fuies de poudres sur les lèvres,

Baisers filants à fleur les peaux,

S'éplument en ballets d'yeux chauds,

M'enduve des limbes d'un songe,              

La lune en croix sur les feuillets,

Ourles de feux, brulûres d'encres,

L'orge couronne les mots lèges ...  

Et l'oiseau naît de nues étranges,

En des salves d'eaux et d'aiguails !






Goutte à goutte, la nue, 

Mines d'essences fines,

Efflua la violette en des évols de cils.

Ce fut à peine un cri, des craquèlements d'yeux ...





Ils ont daubé le feu, délogé les étoiles,

Enfreint les peaux candies des indociles muses,

Ils ont souillé les terres, profané l'eau des nymphes,

Ecorché les sourires des elfes ingénieux ...     

ils ont pendu nos rêves aux croix de la foutaise,

Etouffé l'onde agile où nos lèvres nuaient,    

Ils ont gagé nos vies sur l'autel de leurs bas,

Etrillé l'oeuvre humaine à la foire aux pouilleries...

Ils ont saigné la langue, ficelé mille bouches,

Barbelisé nos voix dans les camps de la coulpe,

Ils ont tari la mine où le verbe fut fleurs,

Muselé la gamine aux yeux de barbotine ...

Ils ont lardé les joues, équarri les nues chaudes,

Claquemuré les sangs en des flues nébuleuses,

Ils ont mué le temps en des courses insanes,

Délogé la pudeur des sages ballerines.

Ils ont, dans les chlorures, noyé la poèsie,

Mareyé les silences jusqu'aux pimpantes cordes,    

Ils ont frappé les veines du matricule des couards,  

Chargé les aiguillons d'orviétans et d'injures ...

Ils ont vendu le jour aux boutiquiers des cloîtres,

Gangrené les cités de luées bouillassières,

ils ont balisé l'ombre, jugulé les errances

Apposé des horloges au front de leurs bâtisses ...

Ils ont miné les nues, falsifié les orages,

Mué les pluies en plombs, marmelisé les sols,

Ils ont tanné les cœurs, garotté les caboches,

Tailladé le génie, éviscéré le don ...

Ils ont feint les récits, raturé la raison,

Mémoires attentées, disséqué la beauté,

Ils ont criblé les souffles, de machineries folles,

Frappé la volupté du fer des impostures ...








Lentement, les évols,

Font fanes, alchimies,

De voltes en pavanes,      

Fumets d'essences brasillantes,

Un peu, la peau fulgure,

Des chants d'elfes à n'en plus les veines, 

Un pas qui s'ose,

Funambule,

Sur de bleus annelets d'aiguails.

Les mots sont trop petits,

Qui de langue avalanchent

Les baisers foudroyants ...

Une croix sur la bouche,      

Lucioles évanouïes,

La terre a des goûts d'ailes 

Que rien ne put ravir.

Des soirs pleuvinent les vapeurs d'yeux empreints de ciels fous ...






N'y mets de cendres sous les langues,

Les pas se nouent et se dissolvent,

A peine lue, la nue s'effeuille,

Floconne en petit bouts d'ombelles,

Pas plus qu'un souffle, nous serons,

Peut-être, battements de sangs,

D'agiles enfants de la balle ...

D'ailes, les vents, lutines flues

On est de là où tout tintine,

Des passements d'ondes fluettes ...








Aller,

De lunes, les peaux mues,

De pas sans trace,

Effleurs charnels,                      

En incarner la nue 

Dans ce qui tremble des autres.






A peine l'onde, l'étamine, un brin de lune à fleur les cils, 

Trombes d'ailes, mues de nues fleuves,

Lange le souffle et tinte d'yeux,

Peut être rien ne fut, pas même les amours,

A peine tout s'en tut, tu n'étais plus que songes ... 

Il faut habiter les aiguails pour en flairer teints et printemps.





Les rêves n'en sont jamais plus invulnérables que lorsqu'ils émanent des mêmes nues que la lucidité.





la vie est perpétuels mouvements de résonances, là où l'état, ses institutions, leurs statuts et leurs bureaucraties sont, par leurs seules définitions, des entraves permanantes. Notre organisme même, et tout ce qui le conforte, sont attaqués, au quotidien, par notre culture.

La violence n'est pas ce qui se débat, mais ce qui entrave le flux paisible du vivant !






Fêles franches, les nues, s'effeuiller les murmures,  

Violettes et chants d'ailes,

Il est en tout sourire un baiser qui veut naître ...





La guerre est toujours du fait d'insanes personnages imbus d'eux même ... à commencer par ceux dont le mode de vie n'en peut être satisfait par leurs propres ressources, et nécessite, inévitablement,  des politiques de colonisations, d'interventionismes et d'emprises.

Les enfants, les justes et les poètes n'ont pas de drapeau, parce que leurs sangs résonnent encore avec celui des enfants, des justes et des poètes des sols du monde entier ... Ils savent que les drapeaux les en désunissent, que l'ennemi, partout, c'est ce qui étouffe leurs sensibilités, leurs génies et leurs imaginations.

Et ce sont les enfants, les justes et les poètes qui en sont toujours condamnés à en faire victimes et boucs émissaires d'une société corrompue et incapable d'en avouer ses délires ! ... ici, ou ailleurs ! ...

Qu'on meure de bombes, de bâillons ou de poisons, de chagrins ou de ne pouvoir en être soi, qu'importe, on meurt toujours des avarices de petits mesquins qui s'en croient tout dû ! ...

Les oiseaux reviendront s'en boire au cabaret des cardes ... Les justes en retendront les rêves, et les enfants s'en rejoueront dans les flaques de pluies, ici ou ailleurs.  La poèsie, c'est toujours ce qui reste après les grands orages ! ...






Tout était bruits de baves et encres souillées de sangs,  

On vivait dans un pays où même les poètes n'hurlaient pas !





Terres d'ailes, les trembles,

Ne s'en turent les langues,

Un pas de plus s'en funambule,

L'onde, l'orme, les vents,

Tu es chemin, peut-être rien,

Des petits souffles, à vau les joues,

Langés d'aveux mal déclinés.

Tintine l'aube, suave paillasse,

Volées de plumes et mues d'elfes,

Fruits d'orages, à peine les yeux

Fulgurent en des ciels d'avalanches,

Tu es chemin, peut-être rien,

Violettes et caillasses,

Des ludions de nues sous les peaux ...






Qu'en sont les peaux, tintines ou méandres ?

Une goutte d'yeux fous en suspens dans les ronces ...

N'être qu'onde qui bruine en des boléros d'ailes,

Un petit rien de sang sur un feuillet chiffon ...

S'oublier sans s'éteindre, 

Plumes et bouts de rêves,

Ainsi, allant de baies en autres ...







Le cœur de l'homme est à l'envergure de ce qu'il en embrasse de layons ...

Les graines volent  infiniment aux vents, la faune s'en donne, à plus d'yeux, des paysages sans confins ...  jamais les failles n'en butent aux cadastres et les oiseaux ne migrent pas: leurs habitats n'ont pas de borne ! ... 

Tout se partage dans la diversité prospére des chants de vie. Il ne saurait y avoir d'écologie là où s'en dressent des fronts ! ...

Toute frontière est un attentat contre la vie !






Nous sommes des traces, à peine plus vieilles que l'instant ...





Il fut, de vents, des yeux candis,

Papillonant en ciels de frondes ...

Tu as laissé régner le silence ... 

La mort t'attend dedans la nasse ...






Langues à nu, lèvres écloses,

Qu'ondes tintinent, les nues pleuvent,

Il s'en sait que les peaux fulgurent,

En des embruns de nébuleuses.

Un chant de sangs dessous les fanes,

Elfes et faons ivres de lunes,

Et s'en aiguaillent, à plus les ciels,

Des ombelles dans les eaux lèges.

J'aime les petits riens laissés en les fronces de vents déchus ...  







D'un peu, les vents, me fous des anges, j'aime les yeux qui batifolent sur d'étranges chapelets d'aiguails ...






J'ai teint le vent, en vert, comme la mer, je ne sais plus,

Seules les essences ombellent à fleur les joues spongieuses .

Le monde est un essaim d'yeux chauds,

Voletant aux nues de la gronde ...




Limbes allées, au fil de l'eau, qu'un ciel ouvre en des ballets d'ailes,

Foudres et terres, les yeux plein des rondes radieuses de nues ...

Voltiges, s'en nourrir les sens dans l'opulence des vertiges,

On n'en a les essences que de ce qu'on s'en laisse instillé.





Le ciel s'en éclora, d'un souffle de vents chauds, rien n'y pourra faucher ce que les nues d'elfes y plurent.

J'aimais, qu'importe, fut-ce toi, dans les murmures d'ondes lutines, des égratignures aux genoux, des jus de baies plein les babines.

Il pleut ! ... c'est l'orage qui en conte un peu des mondes sur ta peau, ce que les livres ont tant tus et qui tintaient du sang des anges.

On y dit faire l'amour, mais plus le temps d'humer les rêves, et ces enfances ébullées sur des joues à peine salines, puissent-elles en oser la foudre ?

Lues de lunes s'en mirent dans les flaques étoilées,

Laisser des pas encore, comme on laisse des mots,

Ricocher à tous vas, aux pieds des ormes ivres..

Rien ne s'y meurt, bientôt c'est l'aube,

J'ai les paupières qui brasillent !







Et puis, si peu, s'en luent encore, 

Les yeux, les bouches, les chants d'elfes,

En mains n'en tremblent d'autres songes,

Les danses n'ont plus d' effleurs d'ailes ...

J' ai en bouche un baiser qui n'en flaire plus l'onde ...





J' ai joué aux vents, nuées d'aiguails,

Dentelles d' aubes et dés de lunes,

A volte-peaux, d'ailes et d'eaux,

Je me suis laissé naître 

A ce qui n'a de nom ... 

J'ai embrassé le faon .





J'habite la maison des rêves et pas un fêle n'en ferait clos ! ...





Dénouer les lèvres,

Essaimer l'onde,

Effeuiller les prudences,

Et d' yeux en yeux tendre les rêves .

De sang n'en coule,

On ne vainc que nus !





On la tuait, chaque jour un peu, de n'en pouvoir être à l'envergure de ses beautés ...





Fluettes danses, nos sangs fleuves,

Nues évasées en des ciels suaves,

Faseyer l'onde de vieux rêves,

Un peu des veines qui furent trembles,

Jusqu' aux silences des peaux lèges ...

Des mots que nouent de francs baisers,

Dans les ronds d'eaux d' yeux fulgurés ...

Les joues polies de chants de lunes ...





Ils sourient dans nos rues,invisibles transis aux yeux lovant l'étoile de terres injuriées ... parfums bafoués de vents où les branles d'un vieu monde charrient son arrogance ...

Des pas allés au loin,laissant traces d'un souffle au continent grugé ... des aiguillons de sel, dans les yeux, pour fanaux, font danse à l'eau de grondes ...

Des râles encore, de mer, au fond de gorges nouées, bruinent à petits luis sur leur sein fendillé ... d'autres même en font croix dans les ourles d'un silence échu de corps rompus ... 

Des rêves en dentelles, sur leurs joues nébuleuses, nimbent les fines brûles de lèvres vaporeuses ... et leurs ombres s'échouent dans les chaluts puants de mornes aumôniers aux messes égotiques ...

Il pleut, c'est tout un ciel qui hurle sous leurs peaux ...

Vont les gens de migrances ...





J'allais, de pas en pas,

Ivre de lunes fauves,

Lamper l'aiguail des faons ...

J'allais, de pas en pas,


Nus pieds, dans les rigoles,

Humer les baies de mai ...

J'allais de pas en pas,

La peau langée de vents,


Muser à pleines fêles ...

J'en vais, de pas en pas,    

Funambule à nues chaudes

Vers les plues de soleils...


A tire les vals d'enfance ...






Nous,de la lune, de pas lèges,

Nous d'agiles bans de lucioles,

Nous des nébuleuses tortilles,

Nous des petits chemins cailloux,


Nous des rigoles,nous de mues,

Nous des breuils et des vals de faons,

Nous de la balle, nous d'écorches,

Nous,nus de pieds, de l'onde frêle,


Nous d'autres rêves,nous d'ailleurs,

Nous des voltiges et trébuches,

Nous, des errances, nous de vents,

Nous des essences, fous de feu,


Nous des ravines, nous de fêles,

Nous du vertige des ombelles,

Nous, des ricoches à pleines peaux,

Nous des effloraisons de l'aube...


Nous danserons jusqu'à plus d'ailes,

Et  ferons nids des ciels de mai...

On nous prendra pas le printemps ! ...





Trompe l'œil, marchands de lies,

Mornes claudiquants de caboche,

Des plues de sangs sur les mains d'autres,

Prêcheurs, s'en laveront les mots ...

C'en n'est que feints, lit des poisons,


Lâche cortège d'ondes fourbes,

Marinent, blanches, leurs injures,

Dans les nasses d'infâmes rondes ...

Il pleut, misère, nos rêves frêles,


Dans les ciels parfumés d'orages,

Et t'en bolident tant les foudres,

Au bord des yeux, chaudes nébules ...

Un pas de deux, fouets et trébuches,


Des cascatelles de murmures,

Aux lèvres, pendent nos sourires,

Funambules des mues de nues ...

Nous aurons la beauté des carrousels d'étoiles ... *






Cloche-venelles, cache-lanternes,

Des joues empreintes de bolides,

Aux murs, les vents figent, croix folles,

Nos silences barbelisés ...


Ton sang perdu dans les marelles,

Où le faon déglutit la lune,

A bout de souffle, à plus de rondes,

A blanches chairs, ton flanc qui flue ...


Dans la rigole, brasille l'aube,

Et j'en veux, boucans de beautés,

Un baiser pour l'enfant, 

Qu'on assassine en toi,


Un baiser pour l'enfant,

Qu'on assassine en moi ! ... *





Eaux,qui des terres, en jaillissez, fragiles transes des nymphules,   

Buées de l'aube aux mues d'aiguails, sur les cils d'une fée lutine ...

Terres, qui des chants d'elfes enflez, la volupté des frêles fonges,

Laies buissonnières noyées de brumes, où s'en font les souffles de faons ...


Airs, qui des nues, fluez les brises, en des légions de limbes lèges,

Pluies opalines des printemps où l'astre en dénoue les ombelles ...

Feux, qui des pierres, en ricochez, les blessures de la salamandre,

Ballets de nimbes indociles, à la croisée des envergures ...


Tout s'en lie, tout résonne ... dans l'imprudence des funambules ...

De l'onde lucide des bulles où s'en éclosent nos peaux nues ...

... A fleur d'éveils, à sangs de vies ...






Délits de rêves, crachées d'yeux, de la cervelle sur les murs,

Les petits faunes qui s'en dansent, ont les insomnies tapageuses ...

Un sang qui blesse, et le cœur bas, tant il s'en agite les croix,

Là où la branle en bat le ciel, de ses lascives cordes fleuves ...


La pourriture en fait bannière aux hampes des noues closes du verbe,

Et le silence ouvre à des hurles, en des ballets de confusions...

Pleut sur la ville, chante misère, sur le pavé, l'enfant s'en compte

Les ratures que ses lèvres enduisent des lies chaudes d'étoiles captives ...


C'est le génie qu'on humilie, d'un revers de hautaines moues,

Tant tournent des langues félones dans les nuées d'encres frondeuses ...

Des voltiges de mots en crue, sur la joue de l'autre amoureuse,

Et c'est la beauté qu'on en crève sur l'autel des bannissements ...


Petits assis des bureaux orbes, à la plume gorgée de fiel,

Délits de veine, à l'étouffée,dans les nébules du déni,

Un rien de souffle s'en effuse dans les caniveaux de vieux bourgs ...

Ici,s'en naissent les pendaisons, en les plis de fourbes sourires...


Foutre ceux qui n'en ont pas les yeux fauves ! ...





On s'en fait de blessures,

D'un petit rien qui passe,

Qui s'en gloupse et ricoche

En des ballets de d'yeux nases ...


On titube d'un souffle,

Qui bolide à plein vents,

Qui firloupe la lune,

Et qui flambotte encore ...


On s'en fait de blessures,

De tes doigts, dans l'eau fleuve,

Eclosant les étoiles,

Et qui, d'ondes, fut lège,


A noyer nos silences ...

On s'en fait de blessures,

Et trois petits coups d'ailes,

L'un et l'autre effleurés,


A tire d'envergures ...

A s'en d'autres blessures ... *






Huis-clos tendus, nervures d'ailes,

Lacées de lies, les joues en loques,

T'en pleus les rêves et t'évapore, 

En des trombes d'ombelles fines ...


D'encres, les mots, franches crevasses,

De pierres suintant l'eau des naufrages,

A n'en plus seoir, les teints de branles,

Pourpres en fument, aux croix d'un rêve ...


Haut le verbe, l'onde bileuse,

Limbes des mémoires muselées,

Nos fronts bruisselants de bolides,

S'en muent en fonds de ciels fangeux ...  


Mines serviles, mornes semblances,

Aux dents d'horloges, leurs prurits,

Pendent, chapelets de penseries,

Leurs petits rires aux plis exsangues ...


Et tant bien même, lambeaux d'yeux pâles,

Battants aux hampes de l'injure,

Leurs rêves mièvres coagulent,

En des mouchures de dentelles ...


Grimoires d'anges,l'imposture,

Le Coeur au fors de l'aumônière,

Couves des nages de gens d'œuvres,

S'en comptent leurs pains de ferrailles...


Des souffles à plus de certitudes,

Fats camelots des banqueroutes,

Au nom du culte, infirmes veines,

S'en feignent d'en nourrir les limbes ...


Lèvres tant aigres,ivres de pus,

Sûppots de l'insipide soupe,

A plus de plume s'en caquète,     

L'humaine rogue charognarde ...


... Il pleut du sang sur ton sourire, et je m'en neige sur ton ventre ... *







Tu cilles, t'en veux quoi,

De moi, des fulgurances...

Terres, les vents, des pierres s'en hument,

Flanelles d'yeux, les mues d'eaux fleuves,


Dans les reflux d'aubes grugées ...

Tu cilles, t'en veux quoi,

De moi, l'immense gouffre,

Où s'en turbulent, à trembles d'ailes,


Vapes d'aiguails aux limbes noueuses,

Les plues de mes fêles ébattus...

Tu cilles, t'en veux quoi,

De moi, les peaux bouillies de nages,


Feux d'encres aux sangs d'elfes gagés,

Ou blanches lunes à fleur de gorge,

Hurlant aux flèches du silence ...

Tu cilles, t'en veux quoi,


De moi, les aiguillons...

Follets des fils d'ondes lutines,

Funambulant en nues houleuses,

Dans les branles des envergures ...


... tu cilles, t'en veux quoi de moi ? ... *






L'enfant au carrousel ...


Ivre, le coeur voilé de blessures lutines,

En cette ville au corps de pierre et de poussières,

Sur un vieu banc,vanné, j'attends l'onde badine

Où l'étoile des fous, de la nuit fait bannière ...


Une marée d'échos, sur mes joues nébuleuses,

Effuse les poisons d'une foule d'infortune,

Et, dans les vents pendues, mes prunelles baveuses,

Effeuillent les secrets d'un vieu songe de lune ...


Petit bonheur,

Petit bonhomme,

Dans la nuit de Noël ...


Des perles d'insomnies, lents filets d'ecchymoses,

A fleur une ridule,étendent leurs langueurs,

Et comme une onde plue, langée d'un ciel d'éloges,

S'y blesse ton sourire en arches de candeurs ...


La nuit couvre ma veine où jamais ne te semble

Une vipère ouvrir à des souffles d'accroches,

Et chaque tourniquet du carrousel me tremble ...

J'étais ange,sais-tu ! ... de ceux que l'on écorche ! ...


... Comme toi ...

... Petit bonheur, petit bonhomme ...

... Dans la nuit de Noël ...





Terres d'aiguails, nuées de songes

Ivres,les vents, de sangs,ourlés,

Passent des ciels de hurles blanches,

Sur ta peau criblée de silences ...


Flues poisonneuses, prêches exsangues,

Livides langues, mues de mots feints,

En croix, s'empreintent les chants sombres,

Dans les grimoires de boutiquiers ...


Fourbes maquerelles, messes de geints, 

N'en résonant qu'aux heures de culte,

En elles, font dormance les œuvres

En la prudence des chambres closes ...


Libre la nue, sur ta joue frêle,

Mirant mille chaos de limbes,

Marées d'étoiles chavirant,

Dans les nages de ton sourire ...


L'essence est là où bat la veine !







D'un rien s'en frôlent nos pas errants,

              Fêles de lunes en des fonds d'yeux,

Dentelles de songes, franches laies,

              La peau langée dans les nues d' elfes ...

Bruissellements, friselis d' orges   

              Guenilles à tous vents flottant, 

Lèvres candies aux fruits de gruges,  

               L' évol des fanes pour sourire ...

             Un peu de toi, un peu de moi,

          A l'autre bout des ciels de bulles ... 






Je funambule en nébuleuses au clair de tes yeux d'aveline,

J'en bois le sang d'un songe frêle, et m'en éperd en tes sourires,

J'en déloge des nids de scorpions dans les foules ivres d'abandons,

J'en crois tes petits souffles chauds, lorsqu'ils en portent nos aveux ...


J'en croise au fer des assassins, de l'insidieuse pourriture,

J'en danse encore, à bout de souffle, du pas des clowns attendris,

J'en bats les pavés des cités où gens de rien comptent les ombres ...

Je m'en reviens, gorgé d'échardes, m'en blottir en tes ailes tremblées ...


J'en croise des visages d'anges aux lèvres fusant de poisons,

J'en butine à ton coeur frileux, les essences d'un ciel profane,

J'en vends des mots et des gribouilles arrachés à la blue des elfes ...

J'en murmure aux vents tes écorches, en des ballets de libellules ...


J'effeuille un collier de mensonges où la vile humaine fait ses dents ...

J'en fouine, dans les traces de tes parfums, les chants de faunes ...

J'épouille les secrets de venimeuses ecchymoses,

Où tes silences, en rondes folles, taquinent un essaim de vipères ...


Je m'en déambule, ivre d'ielles, au bord du gouffre des colères,

Je m'ébats de la plume, à bout de souffle, en tes rafales d'ondes de muses,

Je m'en culbute au val des nases et m'en cueille, aux nues,leurs névroses,

Je m'éparpille, en pluies de songes, et m'en câline en tes essences ...


Je m'en trébuche et m'en étale à vau les cendres d'une fée,

J'en badine avec les étoiles et m'en fait pignouf à la lune,

J'en m'éclabousse en vaines flues, tant les crevures m'en font croix,

J'en recouds les plaies ruisselantes de ma solitude frondeuse ...


J'en cours au travers les chemins de mes nourrices buissonnières,

Je m'en évapore et m'effuse sous les fânes de tes paupières,

Je m'en brûle les chairs aux feux des encres perlées de lumières,

J'en sais de toi les éclosions quand tu t'en laisses à tes beautés ...


J'en trébuche, parfois,d'en croire encore à mon enfance ,

J'en range mes errances dans les plis d'une larme fine,

J'en feins des revers à la coulpe et m'éplore en des crues lutines,

J'en lange des mots liés de boues dans un baiser qui t'en naîtra ...


La nuit sait tout, oublierait-elle, où s'en nouent nos sangs indociles ...







Je viens d'ailleurs, ce soir, les yeux bouillants d'étoiles,

Vous souffler les chants sombres de muses maladives,

Et brandir sous la lune, ingénieuse floue d'ailes,

Les bannières écorchées de ballerines captives ...


Je viens d'ailleurs, ce soir, les joues flues de nébules,

Vous en foutre les nuits de poètes sans crèche,

Et braver, veines en flues, les nues vertigineuses,

Où brûlants de langueurs, de lents corbeaux manègent ...


Je viens d'ailleurs, ce soir, le front nimbé de fanges,

Vous rendre les baillons de ma longue avanie,

Et jeter à vos pieds, comme des hurles étranges,

Les palmes de la chôme et la croix des bannis ...


Je viens d'ailleurs, ce soir, la gorge éclose aux vents,

Vous flanquer dans le cœur, la plume qui m'en ronge,

Et cracher sur le fer des vos regards hainants,

Les voluptés honnies de ciels gorgés de songes ...






L'indocile Picarde


Ils en parlent en ton nom ... ils t'en connaissent que du bitume qu'il t'en ont souillée ...

Libre du vent des sots, silencieuse arrachée aux croix des marchands de la liesse ... dégorgée de ton sang, livide abandonnée qu'on brandit comme la misère à des foules ivres d'yeux vides ... langueurs sauvages des marais qui en content, aux vents, les vieux faunes aux visages grisés d'étoiles, et que le ciel emporte au delà des légendes ...

Chemins des peuples épuisés, dont les mains portent l'oeuvre en des croix de pierres et de fers ... boues humifères aux pluies des nues où l'humaine essence fut un chant de fraternelles résonances ... Bras en évols et coeurs flottants vers les errants de la nuit froide qui s'en perdaient des bruits du monde ... Ici,naquit le baiser des lutins qui s'en donne aux enfants rêveurs ...

Murmure enfreint d'injures pompeuses, dans les ondes brunes du couchant, s'engloutissent en noeuds d'ombres mortes, les souffles des traîtres mordants ... et comme une étole de songes, la nuit t'en lange les aveux où l'eau s'en épouse la lune, en des jeux d'ielles insouciantes ... c'est ici que s'en est éclose la danse des fols équinoxes ...

Terres vendues pour la picaille ou pour les voix de l'imposture, qui jamais n'ont eu coeur de t'en nourrir les veines tant creusées ... beautés abandonnées dans les silences du mépris, cloturées,humiliées, et qui s'en renaîtront des splendeurs de l'aurore ... Ici la terre a les parfums des indociles fées ... Ici sont nés nos rêves ... et nul n'en fera croix !






Murmures agiles, ondes frileuses,

Humes des nues, vêles d'essences,

A flues de chairs, voluptés fleuves,

Jus d'ivres vents, lèvres tremblées ...


Des doigts jetés, plumes du soir,

Dans les voiles écorches de songes,

Un aveu d'eaux gorgées de foudres,

Un chapelet de perles fluides ...



Ornes des bois, l'arbre, les baumes

Esquisse étrange des saoûleurs d'ailes,

Laies bleues des faons, bulles d'yeux sangs,

Nébules des bouquets de lunes ...


Nœuds de sourires, blancs souffles chauds,

Petits riens d'hurles, charriées de grâces,

Carmines chairs, baiser du faune,

Ta peau comme un fruit de terres lèges ... *





La vie s'en reviendra,des limbes frêles du levant ...





Au val des laies de chênes où l'an saigna les anges,

Et fît orpails courir sur leur veines écloses,

Une ondine oubliée, dans les vents blancs étranges,

Fit de ses yeux froissés, le miroir des névroses ...


Le tombeau d'un vieil elfe, au breuil des muselés,

Sous des regards de lune, assassins et vengeurs,

Garde froid le sourire, effeuillé,d'une fée,

Dont le souffle eût porté l'essence des frêles fleurs ...


Etoile est étoile,

Et Silence est silence ...

Des mues d'aiguails aux joues portées,

Indocile banshee, fille d'ombelles lutines...

Un monde entre les mains ...



Trois chevêches écorchées, affres de nuits frileuses,

Sur son épaule nue, veillent au retour des lueurs,

Et, flue des voluptés, lente et majestueuse,

Une vipère boit, à son sein, les douleurs...


La voix d'un enfant d'eau, tel un râle de faon,

Dans le ciel pelucheux, pleut en ballets de cendres,

Et, pâle d'abandon, sur l'horizon tremblant,

La muse des bannis laisse ses yeux se pendre ...


Etoile est étoile,

Et silence est silence ...

O pâle fleur de fiel,

Au fond de tes prunelles,

C'est la beauté qu'on assassine ! ...





Elle avait dit ... Je suis la boue, je suis l'étoile ... la bouillie des sangs indociles ...

Elle avait dit ... Je suis le vent, je suis la terre ... la danse des sourires enfreints ...

Puis elle a dit ... Nous irons, nus, aux bois ... l'aurore s'est déchirée dans le tumulte de nos rêves ... lambeaux de ciels pendus à nos paupières déplumées ... Nos pas trébucherons, petits riens d'ondes frêles, dans les laies buissonnières ... mais que foutre, nous irons ... cueillir le baiser qui nous brase ... que foutre, nous irons! ... à cloche pied, dans les rigoles ...

Elle avait dit ... nous porterons l'oiseau des berlues vaporeuses, jusqu'aux rondes sans fin des indicibles flues ... nous dénouerons les croix de nos sangs muselés, nous langerons des nues sur nos joues fissurées ... que foutre, et tu viendras t'en croire en tes nébules, au fors de mes ailes filandreuses ... autant elle avait dit, à la caresse des ombelles ...

Elle avait dit ... nous relirons la vie dans les ruisseaux du val où les brumes émeraudes effleurent les souffles du faon ... Nous laisserons les fânes s'en luire à vau les eaux, et nous effeuillerons la mémoire des elfes ... elle avait dit, encore, un peu ... que foutre leurs champs clos ! ... nous renaîtrons des breuils où naissent les chants de litières ! ...

Elle avait dit ... nous ferons des machins, des trucs et des bidules ... nous irons, sur la lune, y danser nos névroses ... fouler les champs de brunes où les lutins s'en bullent, en de voluptueuses voltes ... elle en dit tant encore ... et les lucioles s'en souviennent ... Elle avait dit ... Je suis le fleuve, je suis le faune ... le murmure des essences fauves ... Elle avait dit ... Je suis le feu, je suis la foudre ... où ta veine avide en veut boire ... Elle avait dit avec les yeux ... Et puis sont morts les papillons sur ses lèvres embaillonées ...






Déferles d'ailes, collisions d'anges,

Dans les nues de songes étranges,

Tes yeux d'orage, à pleine flues,

Taquinent des ciels d'avalanche ...


Demain sera d'aiguails ! ... *






Beaumes candis, fluettes cilles, en des ballets d'ondes lutines,    

A tire d'yeux, nos lueuses fêles, aux nues, délaient des ciels d'injures ...

Nos pas n'en laient qu'ivres charmilles ...







Roides mines cortègent, un voile sur les ondes,

Le silence eut cousu des ronces à leurs lèvres,

Pas un ciel pour conjure, sangs immatriculés,

S'emmitonnent les yeux en des langes de nies ...


Bernes au front des murs, portes closes,chants noirs,

Les corbillards allaient, de toutes rues surgis,

Ballets de croix, bois morts, linceuls et glas, partout,

Avaient pendu leurs rêves aux noues de l'imposture ...







Fluettes lunes, fleuves essences,

De laies en breuils, de rus en vaux,

S'entrelanger les rêves, s'humer le fond des yeux,

Et s'en donner la peau, loin de leurs viles horloges ...


Nus, comme les flues folles, dans un ciel d'élisions ... *







D'ornes, les peaux, vagiles essences,

De lits de faons en coulées d'ielles,

Ivre, l'évol, à pas de lune,

Voltiges d'yeux dans les luzernes ...


Communes terres, les étourneaux,

Vertiges d'ailes, branle-bas d'ondes,

Des ciels, à plus de fonds,s'entonnent,

En les agiles mues de vents ...


Limbent aux lèvres nos sourires,  

Nébules humées de cloche-fées,

Il fait bleu,

C'est printemps ! ... *





Nues en joues, lits d'aiguails,

Battelantes écorches,

De vents, le temps me lange,

Cloche pieds, trembles d'ailes,


j'ai la mémoire de mes godilles ...





Comme vents, comme fêles,

Effluves battelantes,

D'avelines en nues,

Effusant l'onde lège ...


Les cilles d'aubes frêles,

Ballets de limbes fleuves,

En des blessures de ciels,

Fendillent les nébules...


Blancs aiguails, l'orne souffle,

Au cabaret d'ombelles,

Vagiles danses font,

Envergure aux nids d'elfes ...


Comme vents, comme rêves,

Funambules des breuils,

En flocons de nues couvent, 

L'imminence des branles ...


Il m'en pleut plein les peaux, des ébullements d'ailes ... *






Bouquets empreints de boues, ruisselant à vau l'onde,

J'avais laissé des pas, dans les trembles d'un rêve ...






Que pas s'en bruissent, en les tortillesDes mots soufflés sur les brindilles,

Ce que les vents traînent d'effluves,

Nous l'en hisserons à pleins ciels ...


Le temps est ce qu'en font les elfes ... *






Il fut nos pas dansés, de vaux en coulées d'elfes,

Les yeux dégoupillés, les peaux ébattelées ...

A petits souffles, à pleines ailes,

Dans les embrums lèges de l'aube ... *





Baies craquelées, agiles faines,

En suspens, les essences évasent les dormances du breuil ...

Ici naissent mes branles, à la commissure de tes rêves ... *






Voltiges d'yeux, rondes lutines,

A vau les nues ourlées d'épines,

Ses rêves lèges funambulent,

Comme aiguails en des bals de bulles ...


J'entends le vent, dit-elle, sourdre des fânes frêles ...

 On nous prendra plus le printemps ... *





La nue, c'est un chouïa de rêves, et tout à foison de soleil, dit-elle ... à quelques vapeurs près ... c'est trés précis l'ivresse, tu sais ! ... mais on peut l'y orner des chants de bulles ... rien n'en est figé, non plus ! ... *






Elle avait pendu ses rêves aux branches ... comme aux jours de lessive.

Il s'en fut d'un petit coup d'ailes, qu'elle n'en foute les nues en branle ... *






Falotes mines, caboches vides, sèches ravines sur la joue ...

Entends-tu ce silence ? ... La bourgeoisie qui tremble ! ...





Il fut nos yeux laissés, sur un duvet de d'aiguails ....

Des petits jeux de riens, dans les échos du vent ...

Tout s'en dit, d'eaux de lunes, dans les murmures de l'aube ...

Branles d'aveux, loques de songes,

Il pleut des ciels à plus de nues ... *






De la boue qui t'en fait danse aux flux des nébuleuses ...

Du feu qui t'en monte en les veines, aux cillements d'ailes de fées ...

De l'air qui t'en donne les teints ingénieux de la fronde ...

De l'eau qui s'en verse à la transe de tes voltiges vaporeuses ...


Foutre, Baîllons et chaînons ... que tes pieds boulent les pavés ...

Et qu'en tes regards d'aveline, le monde en tremble de beautés ! *






Ni les volées de limbes vives,

Ni les nues frêles du crépuscule ...

Ni les ballets de nimbes ivres,

Ni les trémules d’un flot de bulles ...


Ni les mugets aux blanches suettes,

Ni les duvets d’un fruit pulpeux ...

Ni les vins aux robes fluettes,

Ni les bouquets de roses bleues ...


Ni les ombelles semées de lunes,

Ni les ondes fines d’un songe ...

Ni les badines d’une plume,

Ni les murmures de l'oronge ...


Ni les coulées d’ors sur la pierre,

Ni les ballerines en nage ...

Ni les miroirs ourlés de lierres,

Ni les muses aux mines lèges ...


... Nies tout celà, n'en crois les vents ...


Ni les chants doués de la flûte,

Ni les aveux de ciels agiles ...

Ni les nébules d'ailes à nu,

Ni les rondes folles de l'étoile ...


Ni les filandres enrosées,

Ni les effloraisons de l’aube ...

Ni les vals exhalants de fées,

Ni les filons d'eaux émeraudes ...


Ni les voltiges de nymphules,

Ni le souffle des nymphéas ...

Ni les effleurs de libellules,

Ni l’envol de cygnes aux ébats ...


Ni la licorne aux pas lancés,

Ni le chevreuil aux yeux de fânes ...

Ni le breuil aux chants buissonniers,

Ni les cortèges de Morgane ...


... N’ont les ébranles de ton sourire ... *






Partout des chants de sangs, partout des aiguillons,

De langues poisonneuses en crasses closeries, 

Nos yeux tant raturés, beautés barbelisées ... 

Mais on n' en finit jamais de rêver ! ...

j'emmerde ce qui souille la vie ! ...





D'un rien s'en frôlent nos pas errants,

              Fêles de lunes en des fonds d'yeux,

Dentelles de songes, franches laies,

              La peau langée dans les nues d' elfes ...

Bruissellements, friselis d' orges   

              Guenilles à tous vents flottant, 

Lèvres candies aux fruits de gruges,  

               L' évol des fanes pour sourire ...

             Un peu de toi, un peu de moi,

          A l'autre bout des ciels de bulles ... 






Terres,voltes, les vents,tintinent les noues d'ailes,

Bruissements de sangs lèges, nos peaux à fleur de fêles,

Pleuvent et papillonnent en des raffuts de limbes,

Les murmures d'yeux chauds qui s'en battent les nues ... *






Pas nus, cloche-guenilles, et les yeux grands hirsutes,

Ils ont laissé aux vents de quoi nourrir vos rêves ...

Ils s'en sont morts d'amour,

Dans les manques d'un soir ...






Les uns s'étaient éteints, d'autres en parodiaient le vent ... juste un peu nourrissaient les rêves !






Cloche-venelles, cache-lanternes,

Des joues empreintes de bolides,

Aux murs, les vents figent, croix folles,

Nos silences barbelisés ...


Ton sang perdu dans les marelles,

Où le faon déglutit la lune,

A bout de souffle, à plus de rondes,

A blanches chairs, ton flanc qui flue ...


Dans la rigole, brasille l'aube,

Et j'en veux,boucans de beautés,

Un baiser pour l'enfant, 

Qu'on assassine en toi,


Un baiser pour l'enfant,

Qu'on assassine en moi ! ... *





Ne rien dire d'autre que flues d'ailes ... et s'en couper les lèvres aux vents ...

Ils viendront nous chercher, juste avant les chants du blanc merle ...






Voltiges d'yeux, rondes lutines,

A vau les nues ourlées d'épines,

Ses rêves lèges funambulent,

Comme aiguails en des bals de bulles ...


J'entends le vent, dit-elle, sourdre des fânes frêles ...

On nous prendra plus le printemps ... *





Tintants d'aiguails, ricochets d'yeux,

Sur l'onde lège, elle mit en bulles,

Les ciels de songes à peine éclos ...

Plumes en churent de vents chauds,


Un vol de cygne en plut la nue ... *






Beaux égarés, dans les aiguails, ludions de l'onde, à n'en plus d'ailes,

Les voyageurs ont le pas lège et les prunelles en bataille ...






Puis un doigt sur la bouche, elle en gonfla mille silences ...

Elle ne mit qu'un doigt sur la bouche ... puis s'en éclorent mille limbes ... *






Volées de plumes, et bain de lunes, à l'onde flue de tes sourires, le vent m'en ramène les perles où les chants lutins des aurores en pleuvaient des limbes d'aiguail ...

Des yeux de boues, marées d'étoiles, bouillons des indociles danses où les sylphes, en rondes fougueuses, en battaient la jouvence des terres ...

C'est la nue qui nous en charriait, de ses flocons chauds sur la joue, des nœuds de songes, l'un à l'autre, ourlant nos souffles à nos écorches ...

Et tant furent des ciels de foudres, au bal de nos sangs vaporeux ,toujours voltigent et s'entrelacent, les fuies de nos corps tempétueux ...

Des mots langés dans la poussière, où tes pieds battent un lit de bâillons, et dans l'air flotte un papillon de la couvée de tes prunelles ...

Des pas lacés d'ombres de nous, beaux entrechats des cours d'injures, à bout de veines s'égratignent aux aiguillons blancs du mensonge ...

Il pleut nos masques, un à un, sur le pavé des humiliés, et j'en sais tes ailes figées, dans la soie des cocons de fers ...

Tu vas, j'en faille, t'en viens t'éclore, et je m'en cloue le cœur en croix ... j'en reviendrais, ivre d'errances, y fleurer la bulle à ta lèvre ...

D'un ciel de fuies ...







Jamais plus, nous disait-on,de ces corps lynchés et de ces cœurs en croix qui leur firent cortège jusqu'aux froides églises du mépris. Seule, la nuit en sut les mensonges, savamment langés dans les filandres crasseuses d'un silence complice. On nous y ferait encore croire  qu'il en serait de temps surranés les effluves vipérines de la délinquance palabreuse, et qu'aux nues seraient portées les effloraisons d'une humaine essence ... que foutre!

Les voix du peuple sont jetées aux bans des tribunes et souillées des venimeuses brumes de l'inquisition libérale, ou de celle, plus perverse encore, des boutiquiers de la révolte: un chien s'ébroue dans les relans d'échos nauséabonds de la pensée livide des clos sombres, et les baîllons éraflés d'abois indociles jonchent les caniveaux encore chauds de leurs songes.

Le sang gruge le pavé de la place commune, et s'y mêle le souffle de libellules en nage qui perdent haleine à battre les relans du crime des hordes .Un merle fend les nues de ces vertiges frileux, et des pluies d'aveux lents couronnent le front d'une muse écorchée.

Dans l'ombre, le coquelicot grommèle, et déjà ses parfums diffusent, au long des sentes du royaume, les aveux d'elfes et de fées frondeuses. Le ciel y portera leur voix jusqu'aux calvaires des justes, et le vent dénouera les fils de la fleur insidieuse... jusqu'à ce que les justes heures du temps ne reconduisent ces maîtres chanteurs à la nécropole des traîtres.






Ce fut avril, le vent s'en tut ... et les loups s'en burent les aiguails ...

Dans les lèges levées de l'aube ...






Beaumes candis, fluettes cilles, en des ballets d'ondes lutines,    

A tire d'yeux,nos lueuses fêles, aux nues, délaient des ciels d'injures ...

Nos pas n'en laient qu'ivres charmilles ...







D'oronges, les écailles, la lune à fleur de peaux,

L'encre, la croix décline à tous va des ciels d'orges,

Des lucioles épleuvent des ombelles de givres,

Dedans les frêles danses, brasillent des yeux d'elfes ...

La plume s'en fut-elle, vertiges d'oisillons,

Nue la terre tamboure des dentelles de ronces,

Sut le vent nos pas lèges évaporer des rêves,

Une main de lierres ceinte, en des salves de fées ...

J' ai mémoire d' un feu furetant la nue fine,

D' atomes à vau les eaux ricocher les étoiles ...






Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes ...                                                                        

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux ...






La lune avait langé les rosées de l'ombelle ...

L'aube couve les rêves, à qui sait muer l'onde ...





Déferles d'ailes, collisions d'anges,

Dans les nues de songes étranges,

Tes yeux d'orage, à pleine flues,

Taquinent des ciels d'avalanche ...


Demain sera d'aiguails ! ... *




L'époque manque d'envergure ...




Beaumes candis, fluettes cilles,en des ballets d'ondes lutines,    

A tire d'yeux, nos lueuses fêles, aux nues,délaient des ciels d'injures ...

Nos pas n'en laient qu'ivres charmilles ...






J'avais laissé le vent là où les chants d'elfes bruissellent ... *





D'yeux en yeux, luis d'aiguails, nos rêves à vau l'onde,

Ravaudent les blessures d'indociles lucioles ...   

Le vent sait nos sourires aux ombelles sanguines ...





Ce qui vaut n'est pas que tout le monde dise, mais que tout soit dit ...

Le silence n'est beau que de ce qu'il en couve de danses ...





Là où n'en ruissellent pas les limbes lucides de l'imagination, s'en croupissent les nébules poisonneuses ...





Les nues s'en font des terres d'aiguails,

Ici sont nés nos rêves et nul n'en fera croix ...







Et s'essaiment, sans fin, chapelets de blessures, nos sourires enfreints, à vau les fonds de laies ...

Un peu du sang des faons, à chacun de nos pas ...

Il tonne des silences sous nos peaux lambeleuses ! ... *




Gouttes d'ailes, sur les fanes,les nimbes d'agiles lucioles,

Petits riens ,beaumes frêles, les songes qui t'en pendent aux cils ...

A tire d'yeux dans les nébules ... *





j'avais posé mes rêves sur la feuille, le temps d'un cillement ... et pfuit ! ... le petit lutin s'en est calté avec, grommela-t-elle ... *






Je crois que j'en ai perdu la bulle, dit-elle ... j'en soufflerai mots à ma bzzzee ! ... *






Une pensée sans corps est une ballerine sans grâce ... *






Les silences n'en ont que les moires des mots qu'ils couvent ...






J'allais de bleux en bleux, et les aurores s'ouvraient comme des laies de limbes agiles dans les éclaboussures d'étoiles ... de pas en fêles, de baies en bouches ...






Une parole qui ne s'en est élevée des terres nourricières ou des lueurs de l'œuvre affranchie de tout est d'une humanité venimeuse ...






Les petits fêles font les grandes brèches ...






Roides mines cortègent, un voile sur les ondes,

Le silence eut cousu des ronces à leurs lèvres,

Pas un ciel pour conjure, sangs immatriculés,

S'emmitonnent les yeux en des langes de nies ...


Bernes au front des murs, portes closes, chants noirs,

Les corbillards allaient,de toutes rues surgis,

Ballets de croix, bois morts, linceuls et glas, partout,

Avaient pendu leurs rêves aux noues de l'imposture.


Tombent les vals, un à un,

Dans les déluges d'humaines rogues,

Le faon est mort, le ciel s'en fêle ...


Il pleut ton sang sur leurs murs orbes ... *






Plut à l'aube sa joue, dériver à vau l'onde, 

D'un cil, elle s'en cueillit les moires de l'aiguail ... *





Fluettes lunes, fleuves essences,

De laies en breuils, de rus en vaux,

S'entrelanger les rêves, s'humer le fond des yeux,

Et s'en donner la peau, loin de leurs viles horloges ...


Nus, comme les flues folles, dans un ciel d'élisions ... *






Terres,voltes, les vents, tintinent les noues d'ailes,

Bruissements de sangs lèges, nos peaux à fleur de fêles,

Pleuvent et papillonnent en des raffuts de limbes,

Les murmures d'yeux chauds qui s'en battent les nues ... *






Il fut nos pas dansés, de vaux en coulées d'elfes,

Les yeux dégoupillés, les peaux ébattelées ...

A petits souffles, à pleines ailes,

Dans les embrums lèges de l'aube ... *





Ce qui baîllonne l'enfance enfreint la poèsie ! ...





Toutes ces runes sous la peau, le feu, l'armoise et la luciole ...

il n'en fut rien de toi que le soleil n'huma ... *




On ne saurait s'en cutiver sans consentir à la diversité des chants de perceptions ... sans ce qu'il en soit un fruit gorgé de saveurs vertigineuses à prodiguer ...




j'ai trop bu ces silences qui n'en fleurissent pas ...

Je veux les effleurs d'yeux qui s'en disent en ailes ! ...





Ta vie est ce que tu en donnes à humer à ta pea u...*





Ils n'avaient pas le cœur empreint des luis d'étoiles ...





Bouquets empreints de boues ,ruisselant à vau l'onde,

J'avais laissé des pas, dans les trembles d'un rêve ...




Tout naît des imprudences, où tes yeux s'évaporent,

Il est des hurles de rêves en toutes tes écorches ...






Effleurs d'ombelles, brûlures d'elfes,

Il s'en est dit des bans de songes, sur ta joue minée d'astérides ... *



L'imagination délivre des destinées ...



Que pas s'en bruissent, en les tortilles,

Des mots soufflés sur les brindilles,

Ce que les vents traînent d'effluves,

Nous l'en hisserons à pleins ciels ...


Le temps est ce qu'en font les elfes ... *






Baies craquelées, agiles faines,

En suspens, les essences évasent les dormances du breuil ...

Ici naissent mes branles, à la commissure de tes rêves ... *



Et nos écoles en furent les vents ... nos yeux toujours, en nues, furetaient ...



Nids de limbes, les nues bruissent en nos yeux chauds,

L'onde aura les ébranles des carrousels d'étoiles ... *



Murmures évanouis, à fleur d'ailes, sur les ondes,

Ricochent les empreintes de nos lèvres mutines ...

Il pleut des bouts de toi ... *







Et puis tout fut étoiles, dans un dernier craquement de veines ... *



Le monde s'était plu croire en des bouts de nous ... nous en ferons tinter nos fêles ! ... *



Va le vent sur ta peau, cillant des brûles d'étoiles,   

A pas lèges, t'en pleut, en des vapeurs d'aiguails ...

Des fonds de nues, s'en bruissent les dentelles du printemps ! ... *




Beaumes des bois,essences fines,

A l'entour des brins d'yeux qui t'ailent,

Brasillent, brûlures de lunes,

En couronnes, les avelines ...


Plumes, airelles, blanches nouées,

Des fils de rêves à fleur les cils,

Ronces du soir, flocons de peaux,

Tes petits souffles en ronds d'aiguails ...


il pleut sur ton sourire, et j'en croque en silence ... *







Trompe l'œil, marchands de lies,

Mornes claudiquants de caboche,

Des plues de sangs sur les mains d'autres,

Prêcheurs, s'en laveront les mots ...


C'en n'est que feints, lit des poisons,

Lâche cortège d'ondes fourbes,

Marinent, blanches,leurs injures,

Dans les nasses d'infâmes rondes ...


Il pleut, misère, nos rêves frêles,

Dans les ciels parfumés d'orages,

Et t'en bolident tant les foudres,

Au bord des yeux, chaudes nébules ...


Un pas de deux,fouets et trébuches,

Des cascatelles de murmures,

Aux lèvres, pendent nos sourires,

Funambules des mues de nues ...


Nous aurons la beauté des carrousels d'étoiles ... *




Et je crus reconnaître,méandres silencieuses,

Sous leurs douces manières, la froideur des néants ! ...






Les uns s'étaient éteints,d'autres en parodiaient le vent ... juste un peu nourrissaient les rêves !




Toucher l'étoile, du bout des yeux,

Et s'effleurir en limbes frêles ...

S'écrire ensemble en résistances ! ...







Le monde est un essaim d'yeux chauds,

Voletant aux nues de la fronde,

Il n'est pas de sourire 

Qui n'en soit mue de l'onde ...



Ce qui n'en fait pas rêves s'en gorge de poisons ... *






Marées d'yeux chauds et fluides,

Nous serons, franches nues, les éclusiers du vent ... *




Le silence en dira plus que nos yeux n'en couvent,

Nous sommes de la nue qui  tonne en ciels de branles... *



Ne rien dire d'autre que flues d'ailes ... et s'en couper les lèvres aux vents ...

Ils viendront nous chercher, juste avant les chants du blanc merle ...



Demain j'en fais des bulles,balbutia-t-elle ... c'est écrit dans ma boule ! ... *






Qu'en craquèlent les chrysalides de ceux dont les yeux en sont puits d'ingéniosités et de voluptés ...




Tout est blessures,et pas que toi ... j'ai tout un monde à fleur de peau,dit-elle à bout d'yeux chauds ... *





Si le silence oublie, la poésie crachera son sang ...






Et chaque hiver couvait nos rêves sous les fânes ... bientôt printemps,dit-elle, j'ai les yeux qui bourgeonnent ! *




L'industrie, jamais, ne génère de tendresse ...




Crues d'ailes, à bout d'yeux lèges, elle avait dénoué ses rêves,

Dans les ondes candies d'une lune lutine ...

Il pleuvra demain des bolides, dit-elle,toute sure d'elle ... *





Voltiges d'yeux,rondes lutines,

A vau les nues ourlées d'épines,

Ses rêves lèges funambulent,

Comme aiguails en des bals de bulles ...


J'entends le vent, dit-elle, sourdre des fânes frêles ...

... On nous prendra plus le printemps ... *



J'en ai fait choir mes rêves à l'ieau, s'épouffa-t-elle ... çà t'en fait l'onde trop strange, dis-donc ! ... *



Ceux qui ne t'en blessent pas te mentent ...

Tu sais le nom des vents qui s'en laient l'onde lège ... *






Terres d'aiguails, nuées de songes

Ivres,les vents, de sangs,ourlés,

Passent des ciels de hurles blanches,

Sur ta peau criblée de silences ...


Flues poisonneuses, prêches exsangues,

Livides langues, mues de mots feints,

En croix, s'empreintent les chants sombres,

Dans les grimoires de boutiquiers ...


Fourbes maquerelles, messes de geints,

N'en résonant qu'aux heures de culte,

En elles, font dormance les œuvres

En la prudence des chambres closes ...


Libre la nue, sur ta joue frêle,

Mirant mille chaos de limbes,

Marées d'étoiles chavirant,

Dans les nages de ton sourire ...


L'essence est là où bat la veine !






Elle avait dégoupillé ses yeux ... le monde allait trembler ! ... *





Flues de caboche ,fouillis de fêles,

Elle s'en était tiré la langue à des ciels hurlants d'ailes ... *





Lèges volants de nues,ballerine d'aiguails,

D'un pas-plume, elle tira l'onde en des rondes bleues ... *



Nous n'irons plus au bois, dit-elle ... ils ont tout saccagé ! ... *



Petits souffles laissés aux fânes buissonnières,

J'écoute ses pas frêles enfreindre leurs chants fourbes ... *






Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...




Elle avait pendu ses rêves aux branches ... comme aux jours de lessive.

Il s'en fut d'un petit coup d'ailes, qu'elle n'en foute les nues en branle ... *





La lune avait dansé, dentelles de limbes bleues,

Et le silence ouvrit des bals d'ondes en tes yeux ... *




Le chemin le plus riche est celui des essences ...






Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...




Elle avait pendu ses rêves aux branches ... comme aux jours de lessive.

Il s'en fut d'un petit coup d'ailes, qu'elle n'en foute les nues en branle ... *





La lune avait dansé, dentelles de limbes bleues,

Et le silence ouvrit des bals d'ondes en tes yeux ... *




Le chemin le plus riche est celui des essences ...






Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes ...

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux ...





Falotes mines, caboches vides, sèches ravines sur la joue ...

Entends-tu ce silence ? ... La bourgeoisie qui tremble ! ...






Chaque jardin est un livre qui n'en aurait assez de mots ...

Ce que le soleil n'en dit ,les oiseaux l'en savent ...






Marelles de cames, ciel, paradis,

Ton cul, ta bouche, et la luciole,

L'encre et le vin courant tes cuisses,

Dans les trembles fines des frôles ...


C'était un soir, peut-être l'onde,

Déferles d'ombelles, chaudes écorches,

Des foudres échues dans nos caboches

Des branles de nues à plus de souffle ...


Tints d'aiguillons, coulées de songes,

Fendilles d'aveux aux caniveaux,

Lampées de lune, ta mine froide,

Qui m'en déglutit l'aube en gerbes ...


Et des mots pour t'en vivre,encore un peu les nuits de gruge !






Fânes de plumes, trembles de peaux,

Elle avait l'encre agile des déluges d'yeux chauds ...



Tout est lié,tout s'en résonne ... l'automne est lit de tout printemps ...



La lucidité n'en perle que de l'onde sensible ... là où le soleil a laissé son sourire ...





Il fut nos yeux laissés, sur un duvet de d'aiguails,

Des petits jeux de riens, dans les échos du vent,

Tout s'en dit ,d'eaux de lunes, dans les murmures de l'aube ...

Branles d'aveux, loques de songes,

Il pleut des ciels à plus de nues ... *




Toujours, les jardins s'en portent l'empreinte des soleils ...





Noeuds d'yeux agiles, frôles flues d'ailes,

Puis on s'était touché les sangs, comme en ricochent aux cieux les foudres ... *





L'automne n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...






Fouillis de nues, lèges voltiges,

J'avais laissé mes rêves, dans les flues d'yeux d'un faon ... *



Ce fut avril, le vent s'en tut ... et les loups s'en burent les aiguails ...

Dans les lèges levées de l'aube ...



D'un feint d'yeux guillerets, Elle avait délayé la nue ... et et les vapeurs d'un songe en plurent ... *






j'ai les yeux qui papillonnent toute la journée, lutina-t-elle .. .j'en vois plus même les libellules, dis donc ! ... *



Ce que la terre en sait s'en est dit en rondes d'essences, dit-elle,les yeux à vau les nues ... *



Petits souffles d'ailes vives aux limbes nébuleuses,

Elle avait flanqué sous ses yeux les trembles de perles de lune ... *






Et s'essaiment,sans fin, chapelets de blessures, nos sourires enfreints, à vau les fonds de laies,

Un peu du sang des faons,à chacun de nos pas,

Il tonne des silences sous nos peaux lambeleuses ! ... *




Gouttes d'ailes, sur les fanes, les nimbes d'agiles lucioles,

Petits riens, beaumes frêles, les songes qui t'en pendent aux cils ...

A tire d'yeux dans les nébules...*




j'avais posé mes rêves sur la feuille, le temps d'un cillement ... et pfuit ! ... le petit lutin s'en est calté avec, grommela-t-elle ... *






J'allais de bleux en bleux, et les aurores s'ouvraient comme des laies de limbes agiles dans les éclaboussures d'étoiles ... de pas en fêles, de baies en bouches ...




Une parole qui ne s'en est élevée des terres nourricières, ou des lueurs de l'œuvre affranchie de tout, est d'une humanité venimeuse ...







Beaumes candis, fluettes cilles, en des ballets d'ondes lutines,    

A tire d'yeux, nos lueuses fêles, aux nues, délaient des ciels d'injures ...

Nos pas n'en laient qu'ivres charmilles ...




La lune avait langé les rosées de l'ombelle,

L'aube couve les rêves, à qui sait muer l'onde ...




Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes ...                                                                        

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux ...







Déferles d'ailes, collisions d'anges,

Dans les nues de songes étranges,

Tes yeux d'orage, à pleine flues,

Taquinent des ciels d'avalanche ...


Demain sera d'aiguails ! ... *







J'avais laissé le vent là où les chants d'elfes bruissellent ... *






D'yeux en yeux, luis d'aiguails,nos rêves à vau l'onde,

Ravaudent les blessures d'indociles lucioles ... 

  

Le vent sait nos sourires aux ombelles sanguines ...






Ce qui vaut n'est pas que tout le monde dise ,mais que tout soit dit ...







Toucher l'étoile, du bout des yeux,

Et s'effleurir en limbes frêles ...

S'écrire ensemble en résistances ! ...







Le silence n'est beau que de ce qu'il en couve de danses ...





Là où n'en ruissellent pas les nimbes lucides de l'imagination, s'en croupissent les nébules poisonneuses ...





Les nues s'en font des terres d'aiguails,

Ici sont nés nos rêves et nul n'en fera croix ...







Tombent les vals,un à un,

Dans les déluges d'humaines rogues,

Le faon est mort, le ciel s'en fêle ...

Il pleut ton sang sur leurs murs orbes ... *





Plut à l'aube sa jouedériver à vau l'onde, 

D'un cil, elle s'en cueillit les moires de l'aiguail ... *





Terres, voltes, les vents, tintinent les noues d'ailes,

Bruissements de sangs lèges, nos peaux à fleur de fêles,

Pleuvent et papillonnent en des raffuts de limbes,

Les murmures d'yeux chauds qui s'en battent les nues ... *






Fluettes lunes, fleuves essences,

De laies en breuils, de rus en vaux,

S'entrelanger les rêves, 

S'humer le fond des yeux,

Et s'en donner la peau,loin de leurs viles horloges ...


Nus,comme les flues folles, dans un ciel d'élisions ... *








Toutes ces runes sous la peau ,le feu, l'armoise et la luciole, 

Il n'en fut rien de toi que le soleil n'huma ... *





On ne saurait s'en cutiver sans consentir à la diversité des chants de perceptions ... sans ce qu'il en soit un fruit gorgé de saveurs vertigineuses à prodiguer ...





j'ai trop bu ces silences qui n'en fleurissent pas.

Je veux les effleurs d'yeux qui s'en disent en ailes ! ...





Ta vie est ce que tu en donnes à humer à ta peau ... *





Bouquets empreints de boues, ruisselant à vau l'onde,

J'avais laissé des pas, dans les trembles d'un rêve ...





Tout naît des imprudences, où tes yeux s'évaporent,

Il est des hurles de rêves en toutes tes écorches ...






Pas nus, cloche-guenilles, et les yeux grands hirsutes,

Ils ont laissé aux vents de quoi nourrir vos rêves ...

Ils s'en sont morts d'amour,

Dans les manques d'un soir ...







Effleurs d'ombelles, brûlures d'elfes,

Il s'en est dit des bans de songes, sur ta joue minée d'astérides ... *



 


L'imagination délivre des destinées ...





Nids de limbes, les nues bruissent en nos yeux chauds,

L'onde aura les ébranles des carrousels d'étoiles ... *





Murmures évanouis, à fleur d'ailes, sur les ondes,

Ricochent les empreintes de nos lèvres mutines ...

Il pleut des bouts de toi ... *






Gouttes d'yeux, bans de fêles, nos rêves, dans les vents, jamais n'en feront croix ... nous en ferons tinter printemps ! ... *





Beaumes des bois,essences fines,

A l'entour des brins d'yeux qui t'ailent,

Brasillent,brûlures de lunes,

En couronnes,les avelines ...


Plumes, airelles, blanches nouées,

Des fils de rêves à fleur les cils,

Ronces du soir, flocons de peaux,

Tes petits souffles en ronds d'aiguails ...


il pleut sur ton sourire, et j'en croque en silence ... *






Et puis tout fut étoiles, dans un dernier craquement de veine s... *





Le monde s'était plu croire en des bouts de nous ... nous en ferons tinter nos fêles ! ... *





Les garces, qui ont autrechose à proposer que viles mimiques du modèle paternaliste, ne s'encombrent pas du féminisme et de ses combats vains et clivants, qui n'en demeurent que reliques belliqueuses d'une cohorte de mâles dégénérés ... elles posent leurs pas ailleurs, inventent, créent, dansent et s'en délogent, autant y déposent, éperdument, les étoiles dans les prunelles de petits gars, ou d' autres garces, écorchés par les délires de ce monde, dans les souffles de faons, les effleurs de vents chauds, les branles d'herbes folles ... Les garces ont l'envergure des ciels de mai, et n'aiment pas les jours de gloriole !






Va le vent sur ta peau, cillant des brûles d'étoiles,   

A pas lèges, t'en pleut, en des vapeurs d'aiguails ...

Des fonds de nues, s'en bruissent les dentelles du printemps ! ... *






D'yeux en yeux, luis d'aiguails, nos rêves à vau l'onde,

Ravaudent les blessures d'indociles lucioles ...   

Le vent sait nos sourires aux ombelles sanguines ...







Fus-je loin de l'étoile, hémophiles essences,

Un luis d'ailes en errances en des vals d'aubes lèges,

Un bris de gosse hurlant, à pas nus et lutins,

Dans les dentelles d'yeux de nébuleuses mines ...


Fus-je l'autre aux sangs fols, en d'haineuses moues hâves ... *






De l'un à l'autre, les étoiles,essaimées sur la peau,

Des petits riens de ciels effeuillés sous les aulnes...

Un fil de sels s'en meut en ondes vaporeuses,

Il pleut sur ton sourire, et j'en croque en silence ... *






Tombent les vals, un à un,

Dans les déluges d'humaines rogues,

Le faon est mort, le ciel s'en fêle...

Il pleut ton sang sur leurs murs orbes ... *







Plut à l'aube sa joue, dériver à vau l'onde, 

D'un cil,elle s'en cueillit les moires de l'aiguail ... *






Terres, voltes, les vents, tintinent les noues d'ailes,

Bruissements de sangs lèges, nos peaux à fleur de fêles,

Pleuvent et papillonnent en des raffuts de limbes,

Les murmures d'yeux chauds qui s'en battent les nues ...*





Il fut nos pas dansés,de vaux en coulées d'elfes,

Les yeux dégoupillés, lespeaux ébattelées ...

A petits souffles, à pleines ailes,

Dans les embrums lèges de l'aube ... *





L'engrain, l'orge, la lune,

Talles, ornes et nielles,

Plut à petits coups d'ailes,

Effendre nos sourires ...


Le vent laisse aux aurores, les trembles de l'aiguail ... *






On ne saurait s'en cutiver sans consentir à la diversité des chants de perceptions ... sans ce qu'il en soit un fruit gorgé de saveurs vertigineuses à prodiguer ...





Plus rien ne s'en était dit, depuis longtemps déjà, rien ne fut qui fut feu, rien qui ne sut embraser les sangs, les peaux, les rêves, les atomes ... les langues dégoulinaient des poisons de bois morts, les lèvres balbutiaient des ritournelles mièvres ... les doigts n'en étaient plus effleurs des corolles candies, l'hume s'en plut aller aux derniers chants de cygnes ... même les yeux n'en battaient plus aux souffles d'une enfance ... On avait hampé haut les lies grimées de limbes lasses qui n'en firent plus que breloques bringuebalantes en des ciels de foutaises ... plus rien n'en sut tinter, plus rien ne m'en émut ... et les masques s'en tombaient, à un à un, dans les fanges nauséeuses où croupissaient les derniers vestiges de leurs faces flasques et roides ... 

Les lucioles tombaient, une à une, des ombelles ...

Ils n'avaient pas le cœur empeint des luis d'étoiles ...





Tout naît des imprudences, où tes yeux s' en ébullent,

Il est des hurles de rêves en toutes tes écorches ... *





Des pas fluets, à bout de lunes,

Sur les petits layons de mai,

D'une main lège, à d'autres rêves,

Et que seuls les vents savent coudre ...


La peau luée d'immenses vagues,

Dans les vertiges de ciels suaves,

Elision d'ailes, haillons voletants, 

L'entaille, aux lèvres, d'un sourire...


Les yeux ourlés d'étoiles vives,

A vau des chapelets d'aiguails,

Petit matin, faons dans le breuil,

Des nues dentelles, sur la joue...  


Humes de bauges, frêles violettes,

Lampées d'aubes dans les rigoles,

Rondes ravines, petit caillou,

La faine en bouche, à plus de souffle...

Nu de tout, même de toi...


Là où s'en bruisssent les chants d'ondes ... *






Baies craquelées, agiles faines,

En suspens, les essences évasent les dormances du breuil ...

Ici naissent mes branles, à la commissure de tes rêves ... *







Et nos écoles en furent les vents ... nos yeux toujours, en nues,furetaient ...





Nids de limbes, les nues bruissent en nos yeux chauds,

L'onde aura les ébranles des carrousels d'étoiles ... *





Murmures évanouis, à fleur d'ailes,sur les ondes,

Ricochent les empreintes de nos lèvres mutines ...

Il pleut des bouts de toi ... *






Gouttes d'yeux, bans de fêles, nos rêves, dans les vents, jamais n'en feront croix ... nous en ferons tinter printemps ! ... *





Et puis tout fut étoiles, dans un dernier craquement de veines ... *





Le monde s'était plucroire en des bouts de nous ... nous en ferons tinter nos fêles! ... *






Va le vent sur ta peau, cillant des brûles d'étoiles,   

A pas lèges,t'en pleut, en des vapeurs d'aiguails ...

Des fonds de nues, s'en bruissent les dentelles du printemps ! ... *





Tombe la nue, laies de lucioles,

Plume, ta lèvre, à vau l'aiguail,

Brasillent sur les cils d'un faon,

Les brûles blanches de ton silence ...


Il tinte l'onde, huées d'ombelles,   

Chahuts de cieux, nébules d'ailes,

Dans les marées d'yeux débraillés,

Lutinent les nouées de l'aube ...


Ton souffle chargé de violettes ... *






Nues d'anges, les étoiles,

A plus de ciels, ta peau,

Vestige de blessures,

S'ébulle à fines flues ...


C'est l'aube en ses dentelles,

Pensives mues de lune,

Sur le fil d'un silence 

Qui t'enluit de lucioles ...


S'orne ton sang d'évols de rêves ... *






Il va de toi, il va de soi,

Trombelles d'yeux, nues hémophiles,

Des mots éclos à pleines ombelles

Déliant les ciels de nages frêles ...


il va de toi, il va de soi,

un rien de rêve sur la joue,

Le vertige du coquelicot,

Que l'onde ricoche à plus d'elfes ...


Bruisse le printemps sur ta peau ... *






Marées d'yeux chauds, lèvres écloses,

Nous serons, franches nues, les éclusiers d' un vent de grondes ... *





Le silence en dira plus que nos yeux n'en couvent,

Nous sommes de la nue qui  tonne en ciels de branles ... *





Ne rien dire d'autre que flues d'ailes ... et s'en couper les lèvres aux vents ...

Ils viendront nous chercher, juste avant les chants du blanc merle ...





Demain j'en fais des bulles, balbutia-t-elle ... c'est écrit dans ma boule ! ... *





Qu'en craquèlent les chrysalides de ceux dont les yeux en sont puits d'ingéniosités et de voluptés ...




Tout est blessures, et pas que toi .. .j'ai tout un monde à fleur de peau, dit-elle à bout d'yeux chauds ... *




Bruissement d'elfes et souffles d'ailes, dans les frissonnements de lunes,

A petits battements d'haleine, une ombre s'étire en jeux d'ielles,

la tige grêle, coquelicot, dans les nuées de traînes brunes,

En paons de feux, couchent la nuit, dans les secrets chus des ombelles ...


Perles d'aiguails et frêles filandres, sur la funambuleuse fée,

Pluies de parfums gorgés de songes, en voile de sourires les yeux,

Tout s'évapore en fuies d'étoiles, et le silence encore plissé,

Ouvre aux murmures d'une faune ivre, les caresses d'agiles cieux ...


L'eau s'en émeut, en ronds de moires où d'ondes légendes foisonnent,

Et d'algue en bulle, une nymphule, en danse les échos des brâmes,

Un lit de brume, savamment, découvre un ballet de licornes,

Et le breuil à la roche en conte les menus flux d'un drap de fânes ...


Voltes de brindilles en vents doux, sautes de faons à pas légions,

Dans les somptueuses vapeurs de la buissonnière heure des pâmes,

Tout renaît aux harpes du monde, plumes et coeurs aux horizons,

Quand l'aurore s'en voltige en des essors de limbes fluides ...


... et de boues en éveils, Il n'est pas de désordres ...

C'en est qu'yeux noués d'héspérides ...






Si le silence oublie, la poésie crachera son sang ...





Et chaque hiver couvait nos rêves sous les fânes ... bientôt printemps, dit-elle, j'ai les yeux qui bourgeonnent ! *





L'industrie, jamais, ne génère de tendresse ...






Crues d'ailes, à bout d'yeux lèges, elle avait dénoué ses rêves,

Dans les ondes candies d'une lune lutine ...

Il pleuvra demain des bolides, dit-elle, toute sure d'elle ... *







Lire les vents, flues d'ondes chaudes,   

Nourrir les sangs de limbes folles,       

Douer les ailes, en des nues lèges,

Humer l'essence, à fleur de fêles...


Dénouer les lèvres, éluer les mots,  

Touer les voix où bâts s'en blessent,

Empreindre l'aube d'ivres danses,

Ourler d'ombelles les aiguails ...


Tinter les rêves, hausser les cieux,

Lamper les perles aux joues de faons,

Oser les bleux des bals d'errances,   

Langer les peaux de nages fines ...


Vouer l'argile aux envergures,

Faire dentelles de nos aveux,

Efendre l'orme des rouges lunes,

Eclore en nuées d'astérides ...


Sourire à peine, à pleines plumes,

S'ecrire ensemble en résistances ...






De l'un à l'autre, et d'eaux en nues,

Deux avelines suspendues,

Essuyer l'onde sur ta bouche,

D'un revers de souffles agiles ...


... il pleut des ciels chauds sur ta joue,


Coquelicots, boues et bolides,

De l'un à l'autre, à plus de sangs,

Graver nos rêves dans l'aiguail ... *






Volées de fânes, chants meurtris, un pas de plus, mornes silences ... ils ont battu le ciel, équarri les étoiles, et n'en reste qu'yeux frêles, dans les gerçures d'un rêve ...

Des bouts de souffles, murmures candis, dans les linges tâchés d'injures ... petits bâillons, bris de verre sales, sur tes lèvres nervées de brûles ...

Un pas de plus, barbottements d'ailes, dans les branles de l'imposture ... ton corps enfreint de mots félons, s'en éclabousse de beautés ...

Il pleut ton être,ballerine, tes sourires pendus aux aiguails ... ornes blessées, des peaux à nus, il faudra nourrir le printemps ... *





Voltiges d'yeux,rondes lutines,

A vau les nues ourlées d'épines,

Ses rêves lèges funambulent,

Comme aiguails en des bals de bulles ...


J'entends le vent, dit-elle, sourdre des fânes frêles ...

... On nous prendra plus le printemps ... *






J'en ai fait choir mes rêves à l'ieau, s'épouffa-t-elle ... çà t'en fait l'onde trop strange, dis-donc ! ... *


Ceux qui ne t'en blessent pas te mentent ...


Tu sais le nom des vents qui s'en laient l'onde lège ... *


J'en vis aux terres des faons, s'en plut-elle dire, toute lutine ... là où il n'est pas d'heure pour flâner ! ... *


Vais t'en foutre du couvre-feu, marmonna-t-elle ... j'en irais faire mes bulles où bon m'en prend, dis donc ! ... *






Quand tout s'en fait tant de brouillasses, le silence est complice...


Il est temps de danser, confia-t-elle aux aiguails ... ou nous saurons danser, ou nous aurons les chaînes ...


J'aime lorsque les mots délogent les rêves, murmura-t-elle ... là où s'en bruissent les essences ! ... *





Quand tout s'en fait tant de brouillasses, le silence est complice... Il est temps de danser, confia-t-elle aux aiguails ... ou nous saurons danser,ou nous aurons les chaînes ...



J'aime lorsque les mots délogent les rêves, murmura-t-elle ... là où s'en bruissent les essences ! ... *






C'est bien fourbe leur histoire de tiote bête qui saute partout,marmonna-t-elle ... j'en serais passée pour la cloche d'en laisser croire çà,moi ! ... *





il y a tant plus de voyages à faire dans les yeux de l'un, de l'une, qu'en y courant le monde ...




J'en suis tant pleine de fêles, résouffla-t-elle ... Je n'en sais même plus si c'est mes yeux qui en font mes rêves ! ... *




Cascatelles d'yeux lèges, aux nues s'en fronde l'onde,

Et de pas en musardes, nous en cueillons les rêves aux joues de funambules ...




ils en savent quoi, ces gens, des libres danses, bougonna-t-elle ... ils n'en ont pas les pas de l'onde ! ... *




La nue, c'est un chouïa de rêves, et tout à foison de soleil, dit-elle ... à quelques vapeurs près ... c'est trés précis l'ivresse, tu sais! ... mais on peut l'y orner des chants de bulles ... rien n'en est figé, non plus ! ... *






Ornes de feu, les chants de fêles,

Fauves écorches, nos peaux frêles,

S'en sont, d'étoiles, les limons,

Couvés dans les replis du vent ...


A cloche pas, folle caboche,

Tu tends des ciels à fleur les rêves,

Trembles d'ailes dans les filandres,

Nos mues ruisselantes d'aiguails ...


Fleuves, les eaux de l'insomnie,

Sur ton sein fleurant d'ondes vives,

Ourles d'essences buissonnières,

S'en cillent les aveux du faon ...


S'en tomberont les masques mornes,

Jusqu'à ceux des pleutres du verbe,

Et ta bouche à la nue boira

Les fuies de lunes liquoreuses ...


A plus de souffle, à sangs de voltes,

En les éclaboussures de limbes... *






La vie de ceux qui lisent en vaut-elle seulement les lectures de ceux qui vivent ? ...






D'un pas lège, elle fit bonds, de fânes en feuillées,

S'en ricochant les ailes, sur la brasure des ondes ... *





L'un à l'autre, le vent, des échos dans la nue,

Elle s'en dit, nos sourires, s'en seront-ils ouïs ? ... *





D'un cillement de songe, elle effeuilla la nue ...

D'un souffle, elle ébulla l'onde lège de l'aube ... *






Ecrire, c'est laisser libres les mots d'en effleurer l'onde des mues ... d'en jouir des nues de ce qui ne s'en sonde ... on n'en saurait écrire petit ! ...






Lune, dit-elle ... j'en ai touché la lune du bout des cils, dis donc ! ... puis elle s'en tourna sourire au faon ... *







Souvent, j'ai baissé les yeux, et ces peaux qui m'en pèsent,

Parfois, j'ai baissé le cœur ... jamais les rêves ...








Quand la lune aura bu

Mes petits yeux crapules,

Quand l'étoile aura flu

Mon sang dans les venelles,


Quand l'amour aura chu

Mon cœur polichinelle,

Quand les chênes auront lu

Mon plus beau crépuscule ...


... Quand tout ira au fleuve ...

Quand tout sera sans rêve ...

Quand les vents auront su 

Effeuiller mes écorches...


Quand les temps auront plu,

Sur ma peau,l'onde pâle,

Quand le Faune aura dû

Rendre aux terres ses limbes,


Quand l'enfant jouera,nu,

Ses encres en Avallon ...

Quand tout ira au fleuve ...

Quand tout sera sans rêve,


Aura-tu l'élégance

D'en souffler mes silences ...







Voyager c'est rencontrer les yeux d'autres regards ...



Je ne suis pas Fou ... mais vous êtes dangereusement trop sérieux de l'en croire ! ...



Ils ont équarris tous les mots, dit-elle encore ... et les autres qui s'en boivent sottement les sangs ! ... Nous l'en murmurerons aux faons ! ... *






Des bris de songes,à tire d'yeux,

Lèvres pendues aux fils d'épeires, 

Bulles noueuses, lignes de fuies,

Nos ailes en plues, sur les miroirs ...


Limbes de fânes, fêles de chairs,

Des envergures terrassées,

Sourires enfreints des chants d'injures,

La nue qui gît, duvets de cendres ...


Et des croix, sur la gorge, ricochant à plus d'ombres ...






C'est ici que j'ai camuché nos rêves, dit-elle .. .ils n'y viendront pas les colleter ... *



Il ne faut blesser personne ... et plus rien ne peut être dit ! ...



Il t'en reste un bout de rêve sur la joue, m'en dit-elle ... çà peut brûler la peau,tu sais ! ... *





Fouillis d'eaux lèges, flues d'avelines,

D'un œil lutin, elle mit la nue dans les couves de songes létheux ... *







Toucher l'essence, d'un bout de cil ... et s'en éclore à tire d'yeux ... *



J'avais laissé des vapes d'yeux,partout qui m'en fut lège ...




Tout bruisse d'yeux lutins,essaims de nues agiles ...

Nous sommes funambules sur les flues de l'onde lucide ... *



Ce qui en a les racines plantureuses s'en est nourri des nues lucides, et s'en essaime l'onde lège ...



Fouinant, à bout de cils, les vapeurs d'une ombelle,

Elle s'en était gavée les yeux, de chues d'étoiles et de nues fleuves ... *



De l'onde, plue, l'écho d'une aile, à bout de vents, fit mon printemps ...

Je n'ai rien d'autre à t'en vouer que frêles effusions d'yeux chauds ... *



Tintes des fers, tristes caboches,

Le déni n'est pas une réponse humaine ...



Fluettes nues, à fleur les ondes, ébats d'essences, à bout d'ombelles,

Le jour est  de ce qu'on en nourrit ses sangs de limbes vaporeuses ...



Beaux égarés, dans les aiguails,ludions de l'onde, à n'en plus d'ailes,

Les voyageurs ont le pas lège et les prunelles en bataille ...



Ce qui ne s'en nourrit des limbes s'en fait nourrice de l'onde obscure ...

Ce qui n'en fronde pas le mensonge en fonde la roideur des croix ...



Puis un doigt sur la bouche, elle en gonfla mille silences ...

Elle ne mit qu'un doigt sur la bouche ... puis s'en éclorent mille limbes ...  *



Elle avait posé un sourire sur l'onde frêle où but le faon ... *




Mots équarris, Baîllons habiles,

Le sang des lettres,fourbes nébules,

Des pas éteints dans les huis clos,   

L'écho des gêoles aux nues sonnant ...


Lacets de croix, nœuds de vipères,

Langues fourches, pleutres complices,

Rogues nuées de chants vaseux,

Franches figes d'orbes caboches ...


Tintes des ors de l'escarcelle,   

Pas une limbe du génie,

Boutiquiers des appeaux de trembles,

Aux plumes vendues à l'effroi ! ...


Papelardiers et mornes greffes,

Roides pédants des cloîtres forts,

Baves des traîtres aux rances bouches, 

Infâmes proues de l'imposture ! ...


On nous a volé le printemps ...






On n'en manque pas de militants, pas plus de guides ou autres songe-creux en tous genres ... on en manque cruellement d'imagination, de génie,d'envergure et de lucidité que ni les un, ni les autres, jamais,n'auront ! ...





Flues d'aubes, chants d'aiguails ... peaux frêles, lèges bulles ...

J'ai la mémoire des ondes ... *





Trombe de feu, hurlante charge,

Petits yeux frêles dans le déluge,

Un rien de sang, sous la paupière,

Des rêves allés aux litières,


Les peaux aux fêles, trembles d'aiguail,

Matin bonheur, cribles de fers,

La joue lavée de mues d'étoiles,

Le gorge en branle dans l'aube chue ...


Carmines treilles et gouttes lèges,

Parfums de l'onde hachée d'aveux,

Un pas de deux, courbe l'échine,

Dans les flues d'un souffle à plus d'ailes ...


Tombe le chant, pas luis d'un râle,

Dans les fines frôles du vent,

Vapeurs étranges, pâles vertiges,

Nos prunelles à jamais mêlées ...


A  la croix de crevures ...






Qui passe sa vie dedans finit par penser aussi étroit que çà en est en son dedans ...




Les manières n'en feront jamais la tendresse ...




L'imagination, toujours, s'en naît de l'onde lucide ... Là où tout a l'envergure des chants de résonances ...




La libre danse n'a pas de nom ... seuls tes yeux fauves en nouent nos songes ...





Délier les mains, langer les yeux,

Dénouer les mots des vaines mues,

Hamper la nue d'yeux hémophiles,

Y gager nos rêves aux vents ...


Sourire à l'onde, en plues de lunes,

Effleurer les limbes de l'orge,

S'enduire la joue de léges flues,

Effeuiller les grognes de l'elfe ...


Orner la plume, hausser les ailes,

Humer les trembles d'une étoile,

Enfreindre l'aube à bout de lèvres, 

Blanchir nos souffles aux eaux fleuves ...


Diluer l'effroi sur nos doigts frêles,

Etreindre les nuées d'ombelles,

T'en naître en des danses lutines,

La peau nue d'en frémir encore,


Au bal des branles et des nages ...

... Libres des venimeuses langues ! ... *





Clochettes d'yeux fêlés, brasilles de chairs frêles,

J'avais entendu bruire tes petits pas de faune ...



La peau lège de vents, le souffle à trembles d'ailes,

Nous irons boire l'onde où badinent les faons ... *



Il n'est pas de voyage qui n'en soit ivre des pas lèges ....



Nul besoin de complot dès lors que la pensée s'en est corrompue à l'uniformisation ...



L'onde-oiseau, nues agiles, et nos petits yeux hémophiles ...

Sur la tige d'un songe ... à plus d'ailes, frémir ! ... *












La muse muselée.


Tu t'en tins aux yeux follets des lutins ivres de guinches fièvreuses, et t'en pris d'aller taquiner les luis d'un essaim de cabales ... les voeux d'une luciole, sur tes doigts limoneux, enfreignent les échos d'un murmure éperdu ... et s'y dansent, déchus, des mondes échinés, tant tu en crus, des longs soupirs de sylphes, en boire les voluptés folles ...

Fulgurance ébahie, sur ton front frissonnant, la salamandre ailée roule un nid de pensées, et l'étoile du nord , en tremblées silencieuses, y glisse les aveux de chagrines écorches ... dans les brousailles endormies des vals aux ruisseaux rutilants, bruissent les aveux de mésanges en nuées de filandres fines ... et le soir t'en musèle des voiles de la coulpe ...

Le vent, sur ta paupière, y bat des songes en cascade, et des relans de jours de peines, y posent un chapelet de ronces ... dans un ballet de libellules, une ombre ouvre à des pluies d'aiguail, et dans le breuil, en bouquets d'eaux, s'éperdent les yeux chauds d'un faon ... comme les battements sans fin de ton sang couru de légendes ...

Des bouillons de mots étiolés, sur tes lèvres gorgées de limbes, couvent les envols d'un sourire aux ombres ourlées de gerçures ... et sur ta joue, noeuds en bataille, au carrousel de la tendresse, un filet de perles frileuses cogne aux traces des baisers d'anges ... un souffle sauvage et fougueux, sur ton cou lacéré de griffes, bat les bourgeons clairs d'un rameau de passions franches et fertiles.

La terre appelle aux chants de lune, et tes pas dans la nuit font rondes à des effloraisons de cieux ... des ricochets de larmes filent, et sur les contours de ton corps, charrient les crues de ta voix fine, comme une promesse radieuse ... une envolée de rossignols, effeuille tes peaux hémophileset s'en découvre, à fleur de chairs, les mues d'un coeur en éclosion ...

De la boue qui t'en fait danse aux flux des nébuleuses ...





Du feu qui t'en monte en les veines, aux cillements d'ailes de fées...

De l'air qui t'en donne les teints ingénieux de la fronde ...

De l'eau qui s'en verse à la transe de tes voltiges vaporeuses ...

Foutre, Baîllons et chaînons ... que tes pieds boulent les pavés ...


Et qu'en tes regards d'aveline, le monde en tremble de beautés ! *





Les chants de manoeuvres.


Noeuds de sangs échinés, et bouillies d'yeux lavés des songes,

Petits rien d'eaux empoisonnées, dans les nébuleuses d'une ombre...

Un pas de trop,danse frileuse, sur le fil d'une fausse étoile,

Souffle coupé s'en funambule au bal des cieux doublés d'offenses ...


Voeux éconduits, sur la joue douce, brûlants ballets de larmes grugées,

Lents papillons, battant au front, dans les fatras de croix figées,

Un lit d'ecchymoses, sur les lèvres, palpitant baîllon d'ondes fleuves,

Le silence tremble les nues creuses où les échos d'affronts s'en pleuvent ...


Beauté sauvage à cran d'écorches, au carrousel de la tendresse,

Une Libellule enlisée dans les toiles d'un chant de crevures ...

Licols d'aveux, lange de gorge, ondoyant à la crue des chairs,

Un ban d'aiguillons malicieux truffe l'essaim d'une voix frêle ...


Fleurs étouffées des flues de mots ,chalut des effusions d'essences,

Plût aux étoiles, et croûle en fanges, dans les plis parfaits de l'emprise ...

Miroirs sans fonds, tourbillons d'ailes, à la folie des fuies de corps,

Langue de cendres aux commissures, baisers froids de la trahison,


Cà hurle en veine, tout s'en effluve, superbe dans les vents de vides,

Le coeur en loques s'en effeuille, en des balafres à peine écloses...

Beauté sauvage à cran d'écorches, au carrousel de la tendresse,

Une Libellule enlisée dans les toiles d'un chant de crevures ... *




Ils t'en dansent la guigne,à petits mots noueux... glissant,noirs de poisons,leurs yeux dans tes sangs chauds... écorcheurs des huis-clos qui t'en boivent les songes et t'en lacent les ailes, là où tout s'en veut naître en carrousels d'étoiles ...

Foutre le petit peuple des cloîtres papelardiers ... Dans les vents,nous irons,nos sourires retendre !

Jusqu'à d'azurs s'éffendre ... Jusqu'à souffle s'en perdre ! ...




Ombelles des caniveaux, nos petits yeux enfreints d'injures,

S'en fluent encore, à nu de lunes,fendillés d'encres filandreuses ...

La ville a bu le sang de nos songes ennoués d'entailles,

Et s'en tombent, au pavé,nos sourires en layons de croix ...


Ici, s'en sont brûlées nos jeunesses lutines ...

... Funambules aux mines punkerisées ...










Fouillis d'eaux lèges, flues d'avelines,

D'un œil lutin, elle mit la nue dans les couves de songes létheux ... *




Tintants d'aiguails, ricochets d'yeux,

Sur l'onde lège, elle mit en bulles,

Les ciels de songes à peine éclos ...

Plumes en churent de vents chauds,


Un vol de cygne en plut la nue ... *



Un bout de ciel s'en chut, et dans l'onde elle en but des branlements de nues ... *



Les anges n'en sont que vents fourrés de mensonges, dit-elle encore ... demain, j'irai aux bois couvrir les pas du faon ... *






C'est louf leur truc, dit-elle ... un faon n'y retrouverait pas ses rêves ... *



Bullulant ses yeux chauds en des bals d'avelines,

Elle avait fait nid de la nue, pour y éclore d'autres songes ... *




C'était tant de baisers lui bruisselant les lèvres ... je n'avais osé l'en fruire un ... *




C'est le code barre de ma caboche, dit-elle ... il faudra que tu fasses avec ! ... *




Elle avait dégoupillé ses yeux .. .le monde allait tremble r! ... *







Flues de caboche, fouillis de fêles,

Elle s'en était tiré la langue à des ciels hurlants d'ailes ... *








Lèges volants de nues, ballerine d'aiguails,

D'un pas-plume, elle tira l'onde en des rondes bleues ... *




Nous n'irons plus au bois, dit-elle ... ils ont tout saccagé ! ... *




Petits souffles laissés aux fânes buissonnières,

J'écoute ses pas frêles enfreindre leurs chants fourbes ... *




Saignés les mots, à blanches flues,

Songes équarris, lèvres noueuses,

Niés les chants d'ondes lucides,

En les nébules d'aveux livides ...


Des petits riens de peaux caillées,

Nues hémophiles de limbes chaudes,

Elfes aux flancs criblés d'injures,

Guirlandes d'hurles aux yeux des fées ...


Pleut sur tes doigts,branles de ciels ...

Dans les souffles enfreints d'un faon ...

Nos joues barbelisées, qu'oiseaux morts battent d'ailes ...

Nous renaîtrons demain, dans les vapeurs de l'aube ...




Bulles d'ondes ivres, à l'évol des ombelles,

D'une main volatile, elle essaima des nues ...

... et le monde, en ses yeux, trembla ... *




Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...








Elle avait pendu ses rêves aux branches ... comme aux jours de lessive.

Il s'en fut d'un petit coup d'ailes, qu'elle n'en foute les nues en branle ... *




La lune avait dansé, dentelles de limbes bleues,

Et le silence ouvrit des bals d'ondes en tes yeux ... *




Le chemin le plus riche est celui des essences ...




Filants de soies, dentelles d'yeux lèges,

Elle avait griffonné la nue, d'une plume élusive ... *




Coulées de songes, dans la nue, nos petits yeux de nougatine,

Bullent, balbullent ... bruissent à vau d'ondes lucides ...

Qu'importe leur mépris, toujours le jour s'en lève ! ... *




Le déni n'en fera jamais réponse humaine ...







Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes ...

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux ...




Délier les chairs, dénouer les yeux,

Ricoches d'elfes, sur la peau,

Teindre l'aiguail des coquelicots,

D'un pas de deux, d'une aile frêle ...


Branles de limbes, ourles de lunes,

Rigoles de mousses au long des doigts,

Le soleil laisse à ce qui danse

Les souffles chauds de la luciole ...


De boues, d'errances, Essaims d'étoiles,

Ballerinant sur un fil d'ielles,

Ricoches de ciels, sur les flots suaves,

Humant l'aveu des salamandres ...


Nourrir la nue, y feindre l'onde,

Effeuiller les joues de vieux faunes,

Lège baiser, trembles d'essences,

Et laisser nos sourires aux vents ...


Ils n'auront pas nos plues de bulles ... *





Falotes mines, caboches vides, sèches ravines sur la joue ...

Entends-tu ce silence ? ... La bourgeoisie qui tremble! ...







Chaque jardin est un livre qui n'en aurait assez de mots ...

Ce que le soleil n'en dit,les oiseaux l'en savent ...






Fânes de plumes, trembles de peaux,

Elle avait l'encre agile des déluges d'yeux chauds ...




Tout est lié,tout s'en résonne ... l'automne est lit de tout printemps ...




La lucidité n'en perle que de l'onde sensible ... là où le soleil a laissé son sourire ...




Il fut nos yeux laissés, sur un duvet de d'aiguails ....

Des petits jeux de riens, dans les échos du vent ...

Tout s'en dit, d'eaux de lunes, dans les murmures de l'aube ...

Branles d'aveux,loques de songes,


Il pleut des ciels à plus de nues ... *




Toujours, les jardins s'en portent l'empreinte des soleils ...




Noeuds d'yeux agiles, frôles flues d'ailes,

Puis on s'était touché les sangs, comme en ricochent aux cieux les foudres ... *




L'automne n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...





il faudra le leur dire ...

Nos petits yeux errants,barbottant dans les boues ...

Il faudra le leur dire ...

Nos lèvres déchirées dans les bâillons glacés de leurs mornes dénis ...


Il faudra le leur dire ...

Les souffles des eaux claires, des airs langés d'aiguails ...

Il faudra le leur dire ...

La beauté des chaos dans le lit des breuils frémissants ...


Il faudra le leur dire ...

Les sourires d'un faon dans les luis de l'aurore ...

Il faudra le leur dire ...

Les éclosions de songes, sur les filandres d'ielles ...


Il faudra le leur dire ...

Les voluptés frileuses des nymphules en nage ...

Il faudra le leur dire ...

Les ondes parsemées d'êtres ivres de vies ...


Nous avons dit pourtant ... déjà,depuis longtemps ...




Elle avait dit ... Je suis la boue, je suis l'étoile ... la bouillie des sangs indociles ...

Elle avait dit ... Je suis le vent, je suis la terre ... la danse des sourires enfreints ...

Puis elle a dit ... Nous irons,nus,aux bois ... l'aurore s'est déchirée dans le tumulte de nos rêves... lambeaux de ciels pendus à nos paupières déplumées ... Nos pas trébucherons, petits riens d'ondes frêles, dans les laies buissonnières ... mais que foutre, nous irons ... cueillir le baiser qui nous brase ... que foutre, nous irons! ... à cloche pied, dans les rigoles ...

Elle avait dit ... nous porterons l'oiseau des berlues vaporeuses, jusqu'aux rondes sans fin des indicibles flues ... nous dénouerons les croix de nos sangs muselés, nous langerons des nues sur nos joues fissurées ... que foutre, et tu viendras t'en croire en tes nébules, au fors de mes ailes filandreuses ... autant elle avait dit, à la caresse des ombelles ...

Elle avait dit ... nous relirons la vie dans les ruisseaux du val où les brumes émeraudes effleurent les souffles d'un faon .. .Nous laisserons les fânes s'en luire à vau les eaux, et nous effeuillerons la mémoire des elfes ... elle avait dit, encore,un peu ... que foutre leurs champs clos! ... nous renaîtrons des breuils où naissent les chants de litières ! ...

Elle avait dit ... nous ferons des machins, des trucs et des bidules ... nous irons, sur la lune, y danser nos névroses ... fouler les champs de brunes où les lutins s'en bullent, en de voluptueuses voltes ... elle en dit tant encore ... et les lucioles s'en souviennent ... Elle avait dit ... Je suis le fleuve, je suis la faune ... le murmure des essences sauvages ... Elle avait dit ... Je suis le feu, je suis la foudre ... où ta veine avide en veut boire ... Elle avait dit avec les yeux ... Et puis sont morts les papillons sur ses lèvres embaillonées ...






D'un ciel de fuies.


Volées de plumes, et bain de lunes, à l'onde flue de tes sourires, le vent m'en ramène les perles où les chants lutins des aurores en pleuvaient des limbes d'aiguail ...

Des yeux de boues, marées d'étoiles, bouillons des indociles danses où les sylphes, en rondes fougueuses, en battaient la jouvence des terres ...

C'est la nue qui nous en charriait, de ses flocons chauds sur la joue, des nœuds de songes, l'un à l'autre, ourlant nos souffles aux écorches ...

Et tant furent des ciels de foudres, au bal de nos sangs vaporeux, toujours voltigent et s'entrelacent, les fuies de nos corps tempétueux ...

Des mots langés dans la poussière, où tes pieds battent un lit de bâillons, et dans l'air flotte un papillon de la couvée de tes prunelles ...

Des pas lacés d'ombres de nous, beaux entrechats des cours d'injures, à bout de veines s'égratignent aux aiguillons blancs du mensonge ...

Il pleut nos masques, un à un, sur le pavé des humiliés, et j'en sais tes ailes figées, dans la soie des cocons de fers ...

Tu vas, j'en faille, t'en viens t'éclore, et je m'en cloue le cœur en croix ... j'en reviendrai, ivre d'errances, y fleurer la bulle à ta lèvre ... *






D'un chant de plumes.


Je funambule en nébuleuses au clair de tes yeux d'aveline,

J'en bois le sang d'un songe frêle, et m'en éperd en tes sourires,

J'en déloge des nids de scorpions dans les foules ivres d'abandons,

J'en crois tes petits souffles chauds, lorsqu'ils en portent nos aveux ...


J'en croise au fer des assassins, de l'insidieuse pourriture,

J'en danse encore, à bout de souffle, du pas des clowns attendris,

J'en bats les pavés des cités où gens de rien comptent les ombres ...

Je m'en reviens, gorgé d'échardes, m'en blottir en tes ailes tremblées ...


J'en croise des visages d'anges aux lèvres fusant de poisons,

J'en butine à ton coeur frileux, les essences d'un ciel profane,

J'en vends des mots et des gribouilles arrachés à la blue des elfes ...

J'en murmure aux vents tes écorches, en des ballets de libellules ...


J'effeuille un collier de mensonges où la vile humaine fait ses dents ...

J'en fouine, dans les traces de tes parfums, les chants de faunes ...

J'épouille les secrets de venimeuses ecchymoses,

Où tes silences, en rondes folles, taquinent un essaim de vipères ...


Je m'en déambule, ivre d'ielles, au bord du gouffre des colères,

Je m'ébats de la plume, à bout de souffle, en tes rafales d'ondes de muses,

Je m'en culbute au val des nases et m'en cueille, aux nues, leurs névroses,

Je m'éparpille, en pluies de songes, et m'en câline en tes essences ...


Je m'en trébuche et m'en étale à vau les cendres d'une fée,

J'en badine avec les étoiles et m'en fait pignouf à la lune,

J'en m'éclabousse en vaines flues, tant les crevures m'en font croix,

J'en recouds les plaies ruisselantes de ma solitude frondeuse ...


J'en cours au travers les chemins de mes nourrices buissonnières,

Je m'en évapore et m'effuse sous les fânes de tes paupières,

Je m'en brûle les chairs aux feux des encres perlées de lumières,

J'en sais de toi les éclosions quand tu t'en laisses à tes beautés ...


J'en trébuche, parfois, d'en croire encore à mon enfance,

J'en range mes errances dans les plis d'une larme fine,

J'en feins des revers à la coulpe et m'éplore en des crues lutines,

J'en lange des mots liés de boues dans un baiser qui t'en naîtra ...


La nuit sait tout, oublierait-elle, où s'en nouent nos sangs indociles ...






De boues en nouées d'encres.


Je viens d'ailleurs, ce soir,les yeux bouillants d'étoiles,

Vous souffler les chants sombres de muses maladives,

Et brandir sous la lune,ingénieuse floue d'ailes,

Les bannières écorchées de ballerines captives ...


Je viens d'ailleurs, ce soir,les joues flues de nébules,

Vous en foutre les nuits de poètes sans crèche,

Et braver, veines en flues, les nues vertigineuses,

Où brûlants de langueurs, de lents corbeaux manègent ...


Je viens d'ailleurs, ce soir,le front nimbé de fanges,

Vous rendre les baillons de ma longue humilie,

Et jeter à vos pieds, comme des hurles étranges

Les palmes de la chôme et la croix des bannis ...


Je viens d'ailleurs, ce soir,la gorge éclose aux vents,

Vous flanquer dans le cœur, la plume qui m'en ronge,

Et cracher sur le fer des vos regards hainants,

Les voluptés honnies de ciels gorgés de songes ...






Rondes païennes



Au val des laies de chênes où Dieu saigna les anges,

Et fît orpails courir sur leur veines écloses,

Une ondine oubliée, dans les vents blancs étranges,

Fit de ses yeux froissés, le miroir des névroses ...


Le tombeau d'un vieil elfe, au breuil des muselés,

Sous des regards de lune, assassins et vengeurs,

Garde froid le sourire, effeuillé, d'une fée,

Dont le souffle eût porté l'essence des frêles fleurs ...   candeurs


Etoile est étoile,

Et Silence est silence...

De mues d'aiguails aux joues portées,

Indocile banshee,fille d'ombelles/ aubes  lutines ...

Un monde entre les mains...


Trois chevêches écorchées, affres de nuits frileuses,

Sur son épaule nue, veillent au retour des lueurs,

Et, flue des voluptés,l ente et majestueuse,

Une vipère boit, à son sein,les douleurs ...


La voix d'un enfant d'eau, tel un râle de faon,

Dans le ciel pelucheux, pleut en ballets de cendres,

Et, pâle d'abandon, sur l'horizon tremblant,

La muse des bannis laisse ses yeux se pendre ...


Etoile est étoile,

Et silence est silence ...

O pâle fleur de fiel,

Au fond de tes prunelles...


C'est la beauté qu'on assassine ...






Mains lutines et frêles, ouvrant d'agiles danses,

A la terre se lient, des souffles de l'aiguail ...

Nos yeux n'en finiront de croire aux ondes folles ...

Nous sommes de la boue qui charrie les étoiles ...





L'indocile Picarde

Ils en parlent en ton nom... ils t'en connaissent que du bitume qu'il t'en ont souillée ...

Libre du vent des sots, silencieuse arrachée aux croix des marchands de la liesse ... dégorgée de ton sang, livide abandonnée qu'on brandit comme la misère à des foules ivres d'yeux vides ... langueurs sauvages des marais qui en content, aux vents, les vieux faunes aux visages grisés d'étoiles, et que le ciel emporte au delà des légendes ...

Chemins des peuples épuisés, dont les mains portent l'oeuvre en des croix de pierres et de fers ... boues humifères aux pluies des nues où l'humaine essence fut un chant de fraternelles résonances .. .Bras en évols et coeurs flottants vers les errants de la nuit froide qui s'en perdaient des bruits du monde ... Ici, naquit le baiser des lutins qui s'en donne aux enfants rêveurs ...

Murmure enfreint d'injures pompeuses, dans les ondes brunes du couchant, s'engloutissent en noeuds d'ombres mortes, les souffles des traîtres mordants ... et comme une étole de songes, la nuit t'en lange les aveux où l'eau s'en épouse la lune, en des jeux d'ielles ingénieuses ... c'est ici que s'en est éclose la danse des fols équinoxes ...

Terres vendues pour la picaille ou pour les voix de l'imposture, qui jamais n'ont eu coeur de t'en nourrir les veines tant creusées ... beautés abandonnées dans les silences du mépris,cloturées, humiliées, et qui s'en renaîtront des splendeurs de l'aurore ... Ici la terre a les parfums des indociles fées .. .Ici sont nés nos rêves ... et nul n'en fera croix !






Fouillis de nues,lèges voltiges,

J'avais laissé mes rêves,dans les flues d'yeux d'un faon ... *




Ce fut avril, le vent s'en tut ... et les loups s'en burent les aiguails ...

Dans les lèges levées de l'aube ...




D'un feint d'yeux guillerets, Elle avait délayé la nue ... et et les vapeurs d'un songe en plurent ... *




J'en ai fait dentelles de mes rêves, dit-elle ... çà m'en fait les yeux bien plus lèges ... *




j'ai les yeux qui papillonnent toute la journée, lutina-t-elle ... j'en vois plus même les libellules, dis donc ! ... *




Ce que la terre en sait s'en est dit en rondes d'essences, dit-elle, les yeux à vau les nue s... *




Petits souffles d'ailes vives aux limbes nébuleuses,

Elle avait flanqué sous ses yeux les trembles de perles de lune ... *




Murmures agiles, ondes frileuses,

Humes des nues, vêles d'essences,

A flues de chairs, voluptés fleuves,

Jus d'ivres vents, lèvres tremblées...


Des doigts jetés, plumes du soir,

Dans les voiles écorches de songes,

Un aveu d'eaux gorgées de foudres,

Un chapelet de perles fluides ...


Ornes des bois, d'arbre,les baumes

Esquisse étrange des saoûleurs d'ailes,

Laies bleues des faons, bulles d'yeux sangs,

Nébules des bouquets de lunes ...


Nœuds de sourires, blancs souffles chauds,

Petits riens d'hurles, charriées de grâces,

Carmines chairs,baiser du faune,

Ta peau comme un fruit de terres lèges ... *




La vie s'en reviendra,des limbes frêles de l'humus, jusqu'à ce que s'en tissent de folles buées d'ondes, jusqu'aux flues de l'ivre nébule ...

Il s'en fut d'ielles ballerines, l'aube nue fleurant aux étoiles, comme des vapes indociles sur un lit d'eau poli de lunes ... et que les sourires d'un faon fauve, savament, diluent, d'une liche ...

S'en font les vents, des souffles chauds, que la terre aux faunes effusent, comme un murmure aux mues lutines ... et s'en essaiment d'yeux en pluies, dans les chaos de rondes agiles, les songes de lèges lucioles ...

La salamandre, sur la pierre, en joue des mires de l'aiguail, et sa danse ouvre aux chants des breuils, où les brâmes en disent aux cieux que tout renaîtra des ricoches ...

A cloche-pied, nus et légers, par les tortilles buissonières, nous irons retendre nos rêves ... *



La révolution, ce n'est pas d'en changer les bougies des lustres de salles de bal, mais d'en recouvrer un champ de vision à la portée et la splendeur du soleil: généreux, puissant, universel, et offert à tous, sans distinction...



Il t'en reste un bout de rêve sur la joue, m'en dit-elle .. .fais gaffe, çà peut brûler la peau ! ... *



J'ai semé des bouts d'yeux dans le vieu breuil, ce matin, murmura-t-elle ... peut-être y poussera-t-il nos rêves ! ... *



Nos silences n'en sont qu'essences de songes, dit-elle, à bout de souffle ... puis elle y jeta toutes ses foudres ... *



Elle était là, criblée de songes, venue d'on ne sait quel silence ... Lège, comme un soleil cillant ! ... *




Nœuds d'eaux frileuses, nébules frêles,

Chaos d'étoiles, berceaux des branles,

Lèges nuées, ondes lucides,

Chemin d'aiguails, limbes radieuses ...


Chaudes bouillies, foudres de songes ...

Tes yeux en qui tremble le monde ! ... *




Le ciel, c'est pas tant bleu, dit-elle ... sûre qu'ils y mettent du cyanure ... j'ai vomi ce matin ! ... *




Maudits les vents, pluies sorceleuses,

Des joues pas même d'un baiser chaudes,

Cloîtres et croix, des bouches mortes

Ourlant les mots comme des ombres ...


... Et la peur du soleil ...



Balaies de mains, les horizons,

Cœurs pendus à des hampes roides,

Orges vendus, grains d'yeux soufflés,

Les chants perdus, les mains crampues ...


... et la peur du soleil ...


Des murs dressés, comme des chiasses,

Des songes cloués aux potences,

Des lies pour bues, des nies en crues,

La langue fourche à tire flancs ...


... et la peur du soleil ...


Des chairs lavées de leurs essences,

Mêles de breloques et de fards,

Mues d'ailes chues au fond des miroirs,

Branles rompues des résonances ...


Rangés les rêves, froids les sangs lèges ...

... et la peur du soleil ...





Nous n'en aurons pas eu assez, de ces souffles barbelisés,

De ces sangs logés de la croix, d'yeux reversés en d'autres cieux ...

Nous n'en aurons pas eu assez, de ces poitrines écarquillées,

De peaux grugées, de cœurs rompus, de chairs hurlant à toutes veines ...


Nous n'en aurons pas eu assez, de ces gorges lardées de cuivres,

De ces joues en lambeaux flottant, de ces sourires fracassés ...

Nous n'en aurions pas eu assez, d'humaine essence en résonance,

D'oiseaux fous d'ailes, d'ondes lucide s... de mots offerts comme des bulles ...


Du pain, des jeux, de l'eau de rose, et des doigts sertis aux fleurs d'ors ...

Nous n'aurons eu qu'égos pâlots, dénis de vie, masques putrides ...


... Des mots vides comme l'oubli ! ...

... Nous n'aurons pas eu la beauté des pâmes lèges de l'errance ! ...



 


Ils jactent d'en changer le monde ... leurs joues sont des linceuls de sourires livides ... leurs yeux n'en portent pas même la limbe d'un rêve ... La bouche en est filée des convenances lâches ... Le cœur en est gorgé de parfums corrompus ... Niais empreints de fards fleuves, décortiqueurs d'étoiles ... leurs chants n'en portent plus que le sang des misères ...



La sensibilité n'en saurait être ces petites pleurnicheries sur les fânes de ses dénis: sensiblerie n'en fera jamais sensibilité ... on s'en est sensible lorsqu'on ne s'en est pas coupé du bouquet foisonnant de ses sens et de tout ce qui peut les en nourrir dans la générosité et les concordes de l'onde lucide ...



Je ne te plumerai pas, dit-elle ... mais il y en a que j'écorcherai bien, vifs ... puis elle en sourit dans les vents ! ... *




Elle dit encore ... c'est ici que sont nés nos rêves, et nul n'en fera croix ! ... *






Elle en dit, tête basse, les yeux pendus aux nues ... ils n'ont pas la mémoire des arbres, qu'ils voudraient nous en muer l'aile ... *





Agiles voluptés, d'ailes d'yeux ruisselées, leurs mains, vestiges frêles, dans les embruns de lune ... des corps comme des pierres, des chants comme des nues, et leurs sourires allés, dans les rondes du vent ... n'en restent qu'ondes flues, rigoles d'amples nages, dans les berceaux grugés des dentelles d'argiles ... il tombe nos mémoires, comme en tombent leurs souffles, et l'écho de la fauche en toise nos peaux séches ...

Il pleut du sang, comme s'en pleuvent nos lèvres d'infertiles murmures ...






Elle murmura ... Il y a bien trop de biles dans leurs silences, çà n'en couve rien de lège ... j'aime ce qui fleure l'onde lucide ... *



 

Déliées d'essences, veines de vâpes,

Nébules fines, frêles papilles...

Pâmes des peaux, loge des foudres,

Belles brûlures, dentelles de chairs ...


Ombelles d'yeux, sangs éblouis,

D'agiles bulles, l'immense nue ...

Foumilles d'ailes, effleurs des lèges,

Treilles narines, humes des cimes ...


Trembles de feuilles, échos de vies,

Toutes ouïes aux vents, murmures des fêles ...

Lucide gronde, nid des sapiences,

Bouille à la ronde des résonances ...


Jongles des sens, nages des limbes,

Funambules ivres de lumières ...

A cloche pied, à branle caboche,

A nu, le cœur en flues d'essaims ... *

 



Vapeurs de lune, ricoches d'yeux, sur les flots, ballets de nymphules,

Des riens d'essences, et ton sourire, qui n'en finit plus de m'en bruire ! ...

A plus de souffles,

A toutes ailes ...

A pas de bulles,

A cloche-rigoles ...

La peau filée d'étoiles folles,

Les écorches aux vents flottées ...

Dans les ajours d'un ciel d'ondelles ...

A plus d'étoiles, emmêlés,

En atomes crochus ...


... Nos crues de nues ! ... *




Oh, je t'assures que je n'ai rien fait, dit-elle, les yeux en bataille ! ... c'était déjà tout comme çà lorsque je suis arrivée ! ... *



je ne sais plus, dit-elle ... il y avait tant de vents ... ou j'en avais soufflé un peu ... mais je t'assures qu'il y en avait un petit bonhomme avec des ailes ! ... *



Ce qui n'en gronde pas d'un monde malade en est de la maladie ...



Le déni, toujours, en pose ses fardeaux et violences sur les chants de l'onde lucide ...



La nue, c'est un chouïa de rêves, et tout à foison de soleil, dit-elle ... à quelques vapeurs près ... c'est trés précis l'ivresse, tu sais ! ... mais on peut l'y orner des chants de bulles ... rien n'est figé, non plus ! ... *



Demain, j'arrête les bulles, dit-elle ... je ferais papillons ! ... il faut savoir en varier les plaisirs ! ... *



Ce qui s'en cultive dans les huis-clos n'en aura jamais les résonances du soleil ...



Est-ce aimer les gens que de ne les aimer qu'en petits bouts, en dit-elle aux piafs ? *




Pas lèges, nues d'aiguail,

Les yeux ondés d'ombelles,

A la lune flue d'ielles,

A l'éclosion des limbes ...


Nœuds d'ailes, mues de plumes,

La peau caillée de vents,

Fines dentelles de ciel,

Flottant aux lues de l'aube ...


Branles bans de nébules,

Petits paquets de bulles,

Sur ta joue, voltigeant,

Les limailles d'un songe ...


Ruisselles d'eaux lutines,

Filandres ballerinent,

En des couves de songes ,

En des embruns d'étoiles,


Les haleines d'un faon sur ta lèvre frileuse ...

On nous a volé le printemps.







Tu en as bien épouillé tes ailes pour la déconfinure, dit-elle? ... paraît-il qu'il en fera chaud, et qu'on pourra s'en donner à plein ciel, dis donc ! ... *



Seule l'imprudence de l'imagination mène à l'authenticité des envols ...



L'imagination qui ne s'en livre pas, en croupit comme un poison fallacieux ...




.




Ils nous emmerdent avec leur culture, dit-elle ... ils n'ont même jamais su en faire fleurir un printemps ! ... *






Ni fait de mots, ni fait de mains,

Ni fait du cœur, ni de caboche,

Ni fait de nues, ni fait de fiels,

Ni fait d'orages, ni fait d'ombelles ...


Ni de la plume, ni de la terre,

Pas plus du fer que de l'ébène,

Ni de la croix, ni des essences,

Ni des murmures, sans chant de blesse ...


Ni même d'œuvre, ni plus des branles,

Ni de ton cul, ni de ta bouche,

Ni des errances, ni de tes failles,

Ni de l'onde et sans coulpe aux chairs ...


Ni de sourires, ni fronde faune,

Ni de perles, ni de trébuches,

Ni d'un pas fauve, ni ballerine,


Pas plus des mues d'ailes qui t'en brûlent ...

Viens m'en toute faite des trembles ...

Toute, des petits bouts de toi ! ... *




Crois-tu que les gens ont vraiment compris que la fête était terminée, dit-elle ... qu'il faudra désormais nous en émerveiller de nous ... chaque jour ! ... *




Pieds nus, et peaux aux vents ... les yeux gorgés d'essences ! ... humer la nue immense ! ... écrire l'ivre à flues de nages ! ...




Elle en dit à la lune ... les gens voudraient qu'on les aime, mais ils n'en sont plus qu'un petit bout d'eux, dis ! ... c'est pas bien gai, un petit bout de soi, quand même ! ... *




Vois de quoi ils t'accusent et tu sauras de quoi ils souffrent ...




Brins de songes,

Ballets de lies,

Flues de nébules,

Délier les langues,


Fourbes sourires,

Dénis des endormis ...

Juste là,

Sur ton cou,

Comme un murmure d'aiguillons ...


Tes yeux pendus,

A des nues loques,

Leurs mains lavées,

Du mépris qui t'en fait la croix,


Cordes aux peaux,

Blanche assassine,

Le bouche ourlée de poisons lents,

Qui jamais ne t'en ont touchée ...


Des lacets sur ton sein blessé ...

La main légère et anonyme,

Des petites crevures ordinaires ...

Vivre ...


Pour leur en rendre de beautés,

Tout ce qu'ils n'en savent des essences ! ...

... Vivre ! ... *




Tout s'en ouvre en saignant les silences, puis on en équarrit les mots ... s'en suivent les cortèges d'impostures ...




Tremblées d'étoiles, cœur en bataille,

Les yeux, à blanc saignés, elle avait enfreint le silence ! ... *







Elle grogna ! ... tu crois qu'ils vont en profiter pour s'en déconfiner la caboche, dis donc ! ... *




On ira faire des bulles dehors, le 11 ... tu n'oublies pas, hein ! ... dit-elle, toute lutine ! ... *




Pas de deux,cloche pied,les yeux lèges en bataille ...

Elle avait enfoui un sourire dans les ourles du vent ... *




Dénouées de nues, à tire d'yeux, branles de chairs, ballets d'ombelles,

D'agiles coups d'ailes, t'en pleut, dans les embruns d'immunes lunes,

Flues d'envergures, et sur la peau, nos chaudes trembles hémophiles,

Comme souffes d'ondes blessées, s'en enfreignent à fleur de plumes ...


... et nos aveux mal déclinés, dans les nébules de fourbes foules ...

... M'en donne encore, en ciels de nages, de tes essences indociles ... *




Oh,c'est toi qui fait tout ce silence, dit-elle ? ... *




Elle s'était faite lège ...

Comme la bulle agile qui naît des dernières gouttes de l'orage ... *




Elle en dit fraîchement ... tous ces oiseaux qui chantent à l'aube, c'est beau, dis donc ... on y dirait mes silences ! ... *




Je crois qu'ils n'ont pas bien compris nos rêves ... dit-elle en y bandant sa fronde ! ... *




La vie est un essaim d'yeux chauds

Voletant aux nues de la fronde ...

Il est en tout sourire

Un cocon de nymphules ... *



Je ne sais pas, dit-elle ... j'ai soufflé sur l'ombelle et tout s'est embrasé ! ... *




j'ai mal dormi, murmura-t-elle ... y'avait des libellules partout ... j'y retrouvais plus mes rêves, dis donc ! ... *



il n'est pas de tendresse là où la violence du monde ne s'en est pas régurgitée ... *



Elle s'en posa la mine sur les flots ... j'aime ces yeux,lorsque l'un dit ce que l'autre n'ose ... *



Nous avons souri au printemps, et le printemps nous en fit lèges ... *



Elle en avait goûté les fleurs ... on n'y avalera pas le noyau, cette fois, s'en grommela-t-elle ! ... *



Elle avait bandé ses yeux sous un rêve ... vais t'en foutre du confinement ! ... j'en ferais des bulles autant que j'en souffle ! ... puis elle s'en claqua un sourire lutin ! ... * 



Nous dirons aux étoiles que rien ne nous confine ... puis elle s'en tira d'ailes ... *



Elle en toucha le silence, d'une lèvre noueuse ... puis son souffle fendit les opales d'une bulle d'aiguail ... s'en bluaient des nymphules ... *



Aurons-nous la beauté des éclosions de limbes ? ...



Elle avait empalé ses rêves, sur de vieux pieux barbelisés ...

Jamais ils n'auront mon sourire, j'en ferais croix de leurs voix rogues ...

... Puis elle a shooté dans les nues ... *



Ils ont vendu le feu, délogé les étoiles,

Enfreint les yeux candis des indociles faunes ...

Ils ont souillé les vents, profané l'eau des nymphes,

Effeuillé les sourires des elfes ingénieux ...


ils ont pendu nos rêves aux croix de la foutaise,

Etouffé l'onde agile où nos lèvres versaient ...

Ils ont gagé nos vies sur l'autel de leurs bas,

Etrillé l'oeuvre humaine à la foire aux pouilleries ...


Claudiquant, pauvres cuistres, dans les cours de la rogue ...

Une goutte de sang, au col,froidement portée ...




Ou nous saurons danser ... ou nous aurons les chaînes ...



Elle s'en était ailé les rêves, dans les vapeurs de libellulles ... *



On s'en sera fait une belle promesse à la vie lorsqu'on en aura perçu que cà en est des petits pervers du quotidien dont il faut savoir s'affanchir, bien avant les plus puissants ... d'abord, parce que ce sont eux qui propagent sournoisement la puissance des premiers au cœur des populations, jusque dans les foyers, en y faisant essaims de leurs saloperies, mais autant parce qu'ils n'en attendent qu'à ce qu'on en use notre vigueur à couper la tête des premiers, pour mieux surgir de nulle part, et s'en loger en place ...

La vie est un essaim d'yeux chauds, voletant aux nues de la fronde ...



Pieds nus, dans les ruisseaux, elle recousait le ciel, là où tout s'en rompait ! ... *



D'abord, elle s'en tut ... puis le monde en ses yeux trembla ... *



Une pensée morcelée et linéaire n'en combat pas une pensée linéaire et morcelée ... elles s'en reflètent et s'en renforcent mutuellement ... défendre des emplois dans l'industrie, puis,tout à la fois, s'insurger contre la mort des petits artisans et paysans œuvrants, ou contre le sabotage de la planète (voire de l'univers), n'en relève que de la médiocrité de cette pensée close à toute résonance ... selon des principes d'injonctions paradoxales qui n'en appellent à aucune forme d'harmonie et de résilience, bien au contraire ... La cohérence s'en cultive toujours d'une nature sauvage et généreuse ! ...



Les ailes battelantes, le sourire en bataille ... elle s'en ourla les yeux sur un duvet d'aiguails ...*



Le travail est un enclos bien trop réduit pour en nourrir notre génie ... Le génie n'en éclos que là où s'en résonnent les sens ... dans l'immensité des essors ...

Nous sommes des funambules aux souffles intrépides ...



Elle avait dit ... j'ai dézingué un ange ... je n'en peux plus de ces mensonges ! ... puis elle en but le sang ... peut-être était-ce du vin, qu'importe, elle s'en fut lège ... *



Eaux, qui des terres, en jaillissez, fragiles transes des nymphules,

Buées de l'aube aux mues d'aiguails, sur les cils d'une fée lutine ...

Terres, qui des chants d'elfes enflez, la volupté des frêles fonges,

Laies buissonnières noyées de brumes, où s'en font les souffles de faons ...


Airs,qui des nues, fluez les brises,en des légions de limbes lèges,

Pluies opalines des printemps où l'astre en dénoue les ombelles ...

Feux,qui des pierres, en ricochez, les blessures de la salamandre,

Ballets de nimbes indociles, à la croisée des envergures ...


Tout s'en lie, tout résonne ... dans l'imprudence funambule ...

De l'onde lucide des bulles où s'en éclosent nos peaux nues ...


... A fleur d'éveils, à sangs de vies ...



Il en fût des éclats de songes, sous nos yeux vaporeux, et la lune en sut les sèves, aux effusions du soir ... Une fée traîne, dans les cieux, des souffles à n'en plus croire aux faunes, et ta voix, sur ma peau frileuse, trémule en longs glacis de croix ... Le vent se tait et tout s'en croûle, comme un voile de voluptés venimeuses aux lèvres d'une muse obscure.

Un papillon s'ébroue, dans les nues d'une écorche, et l'écho des crevures en ravive les brûlures, en vaines vagues nébuleuses ... Sur les murs de la ville, un gosse en croise aux fers des putrides engeances, et la pierre en crache les aveux lourds des ombres évanouies ... Tes sourires,dans le caniveau, s'en fluent avec l'hyade des petits riens d'enfants que nous fûmes, à la ronde des chants de fêles, à la gronde des gens de rue ...

C'est de la chair qu'on m'en arrache ... et de ton sang que j'en veux porter encore aux couleurs de l'humaine essence !

Je sais que tu sais encore ... par ce qui s'en est éclos au val de tes lutineries ...

Allez, vas donc, vieu clown ... que je m'en pleuves en tes silences !

Coup de croix pour mon fréro t... Stéphane ZULIANI (1971-2017)... chu dans les silences de l'industrie assassine ...



Elle s'en but la lune ...cul sec ! ... Ce que nos fêles nous disent, nous l'en dirons aux vents ... puis elle s'en souffla, sur les ondes, autant qu'elle en put de sourires ... *



Jamais, je ne galvauderai le mot ... je suis sensible ... ce qui entend que j'écoute mes sens ... tous mes sens ... et que je ne saurais m'en infirmiser d'un seul ... il n'y a pas d'hypersensibilité, mais des infirmités à la sensibilité, comme le sont les sensibleries telles le pleurnichage, le manièrisme, le déni, la perversion, le narciscisme, etc... croire en l'hypersensibilité, c'est reconnaître que la norme est l'insensibilté ou la désensibilisation, et c'est croire que ce monstre insensible qui nous écrase en est ce qui définit l'humain ... être sensible, c'est,naturellement, s'accorder aux résonances du vivant dans son entité, s'en nourrir et s'en émerveiller de tout,sans entrave ... et seule la nature est capable de nous en abreuver avec tant d'expression de diversité, nos sens ... la sensibilité est une gymnastique du quotidien, et qui s'en vit coupé, perd les sens et en perd le sens ... détruire notre environnement, c'est aussi priver nos sens des breuvages essentiels pour en communier avec l'universalité ... parce que c'est l'entité sensible, qui s'en accorde avec la raison, qui est seule résilente aux corruptions de perception: le sensible, tout autant que la rationalité, n'est corruptible que si on l'infirmise! ... La sensibilité est l'essence des champs de lucidités qui motivent l'intelligence, et la raison n'est rien d'autre que la faculté d'en savoir accorder ses sens au vivant, sous toutes ses formes ...



Les gens n'ont pas tant besoin qu'on s'occupe d'eux, ils ont surtout, déjà,besoin qu'on leur foute la paix ...



Branle caboche, ivre d'errances,

D'un pas lège, j'avais lacé mes yeux aux nues ...



Figer les mots, c'est renoncer aux souffles des résonances ... le langage ne peut se complaire dans les closes nébules des boutiquiers du verbe ... Une langue qui ne s'étoffe,pas chaque jour, des échos de la créativité est la langue d'un peuple soumis ... toute pensée fertile appelle à nommer encore toujours davantage ...




L'imagination est le confort des gens libres ...




Partout où le journalisme s'en est répandu, la philosophie a été piétinée ...




La vie c'est des mots ... avec du sang dedans ...

Nous aurons l'élégance d'en danser à pleines veines ... *




Elle avait écorché ses rêves, pour y glaner des fonds de nues ... *




Elle avait délivré le jour, des nœuds d'yeux engorgés de songes ... *




Ricochets d'yeux,nos rêves, à nu,s'étaient fêlés dans l'eau des anges ... *




Ballerine d'aiguails, sur un duvet de lune,

A tire d'yeux, à plus de souffle,

elle s'en était saoulée de l'onde ... *





Elle avait dit .. .il est en tout sourire, un baiser qui veut naître ... elle avait dit avec les yeux ... *




Là où n'en ruisselle pas l'imagination, s'en croupissent les nébules poisonneuses ...





On l'en dirait mort, qu'il en porte, à n'en plus de souffles, la vie ...





Délits de mots, chants hémophiles, dans les rondes d'un ciel de trembles ...

Qu'en sachent l'onde, à bout de songes, tes grands yeux minés d'astérides ... *





Ils ont tant lu les livres ... ils n'en savent pas même lire les yeux ! ...





Nous aurons les yeux chauds des chahuteurs d'étoiles ... *




Les premiers sortis de l'ombre des ruines sont toujours les receleurs de néants ...




Elle s'était lue comme une ombelle, hurlant dans un ciel d'avalanches ... *




L'équilibre est dans l'onde lège des danses audacieuses ...




Toucher l'essence, d'un bout de cil ... et s'en éclore à tire d'yeux ... *




J'avais laissé des vapes d'yeux, partout qui m'en fut lège ...




Tout bruisse d'yeux lutins, essaims de nues agiles ...

Nous sommes funambules sur les flues de l'onde lucide ... *




Ce qui en a les racines plantureuses s'en est nourri des nues lucides, et s'en essaime l'onde lège ...




Fouinant, à bout de cils,les vapeurs d'une ombelle,

Elle s'en était gavée les yeux,de chues d'étoiles et de nues fleuves ... *




De l'onde, plue, l'écho d'une aile, à bout de vents, fit mon printemps ...

Je n'ai rien d'autre à t'en vouer que frêles effusions d'yeux chauds ... *




Tintes des fers,tristes caboches,

Le déni n'est pas une réponse humaine ...

Fluettes nues, à fleur les ondes, ébats d'essences ,à bout d'ombelles,

Le jour est de ce qu'on en nourrit ses sangs de limbes vaporeuses 




La libre danse n'a pas de nom ... seuls tes yeux fauves en nouent nos songes ...




Fugues fluettes, essences d'ailes, déliées agiles des résonances,

J'ai cru l'instant frémir où tout vibra d'une onde lège ...





Petit rien, sous la lune, à menus pas dansés,

Elle avait conduit les étoiles jusqu'aux yeux languis d'un faon frêle ... *





Il est fils du soleil, petit lutin gracile,

Né d'écloses merveilles, plu de rondes agiles,

Il n'est d'ombre, à ses pieds, qui n'en soit d'ivres pas,

Ni de limbe sur le front, qui n'en exsude l'onde ...


Non, depuis qu'il est gosse, au cœur, un faon lui boit,

Dans les rues sans carosse, dans les ruelles à bosses,

Il œuvre, fou de rêves, les yeux fondus d'étoiles,

A jongler de l'aiguail, à feindre les vapeurs ...


Et que les vents se taisent, qui viendront de viles fourbes,

Rien n'est autre que nues, quand s'éploie son sourire,

Nul n'y peut, même l'ange éconduire sa pudeur,

Il a,de lèvres suaves, toujours les mots qui s'ailent ...


Pieds nus et lèges loques,bonnet tintant les fêles,

Alchimiste aux mains frêles, ourlant d'agiles algèbres

Des mines ouvrant aux treilles d'amples ballets d'atomes,

Les couleurs de l'opale, aux doigts,cillant de blues ...


Tonnent, ciels d'hirondelles, voltiges ingénieuses,

Cycles de nébuleuses à la croisée des rondes,

La caboche en bataille, au fur des équilibres,

C'est le soir des bannis, il y vient pour danser ! ...







Les mots allés,

boutés des langues,

Feuillets en fânes,

Roulis de rêves ...


Les mots allés,

Bruissants de bulles,

Lèges ondées,

Des chues d'ombelles ...


Les mots allés,

Pierres ciselées,

Dentelles des forges,

Chaules des grumes ...


Les mots allés,

Encrés aux mues,

A bout de lèvres,

Nues de lucioles ...


Les mots allés,

Friselis d'yeux,

OuÏs d'éclosions

Des sues de sangs ...


Les mots allés,

Fouillis de nages,

Vâpes de fêles

Des chairs en flues ...


Les mots allés,

ludions d'aiguails,

Branles des breuils,

Aux hurles frêles ...


Les mots allés,

En cascatelles,

Sur la joue fleuve

D'une muselle ...


Lettres gorgées de limbes fluettes,

Ce que nos peaux s'en sont humées

Des alchimies d'œuvres houleuses,

Des bouches ourlées de silences ...


Des mots gisants en croix de pruines ...





D'étranges, la nausée, la bouche, de miels,ceinte,

Petits papillons blancs, fades lumières des vides,

Un sourire à la foule,lambeaux de vanités,

Qu'horloges hurlent encore au front des villes veules ...


Dénis de mots de gronde, saignées d'essences lèges,

Les fausses modesties, l'imbu des yeux exsangues,

Des rêves,pendus aux croix d'ailes,

La rogue des nantis, déjà couvée dans l'encre ...


Lèche-bourre des loges du verbe où l'eau des roses, s'en veut nues,

Petits boutiquiers de la fange où l'auge déloge les vents ...

Benêts langés des croûtes, la peau pas même à crues de limbes,

La bulle convenue des ravaleurs d'étoiles ...


De la poudre d'orages, sur les doigts,pour s'en prendre,

Des flux d'yeux, feints de l'ange,ou d'esquives de plumes,

Pas l'onde buissonnière d'un pas qui s'en fut libre,

Des pages à t'en gorger les temples de la gruge ...




Velours nappés des limbes frêles,

Fines essences aux flues agiles,

Voletant en la nue juteuse,

En d'ivres vapeurs ingénieuses ...


Déliées de mues, hume des séves,

Dessous la langue, en lèges voltes,

S'hampent aux vertiges des fleurs,

S'aiguaillent en fines perles fluides ...


Des sels laissés, dans l'eau des songes,

Pluie d'elfes, nymphes liquoreuses,

Friselis d'ailes, blanches chrysalides,

A vau les danses de nymphules ...


Caresses d'yeux, écailles sanguines,

Murmure des terres, chairs voluptueuses,

Friandes peaux, bouquets de lune,

A fleur les fleuves fêles de l'onde ...


L'instant leste des dentelles de cieux,

Où le fruit, de feu s'en éclos,comme un battement de papilles ... *






Déluges d'yeux, trembles en crues,

Pluies d'écorches, dans l'eau des nues...

Des biles versées dans les peaux chaudes,

Comme d'agiles aiguillons ...


Carillons d'ailes, blessures des fanges,

Déglutir l'onde aux limbes closes,

Croix d'anges sales, râles des gorges,

Courses de lunes, bolides frêles ...


Sourires enfreints de toises lâches,

Nœuds de manœuvres à brûle-branles,

Langues fourches,chants muselés,

Des petits foutres d'arrogances ...


Colliers de lames, mues de vipères,

Rondes d'étoiles équarries,

Fers de l'insane, froides chairs blanches,

Leurs mots vides, autant que leurs veines ...


... et s'en battent tes cils dans les vapeurs de l'aube,

Comme des papillons sur les vitres d'un songe ... *






Déluges d'ailes ...


Désordres en beautés, sous tes franges versées,

Les bleux,à l'infini, langent d'ondines fêles,

Et lents de solitude, en des lunes saignées,


Un cygne s'éthérise en maints flocons de ciels ...

Désordres en coulées, sur ta joue nébuleuse,

Les blancs, à tire de nues, délogent les nymphules,

Et sage d'abandon, sous tes cernes frileuses,


Une luciole s'étiole, en de graciles bulles...

Désordres voluptés, sous un lange d'étoiles,

Les noirs,en carrousels, charrient des lunes suaves,

Et comme un papillon, dans les ondes avelines,


Tes paupières grisées s'enlisent en eaux fleuves ...

Désordres effeuillés, en de lutines danses,

Les pourpres, en buffets de sangs délient nos gorges,

Et pâle de silences, au bal des faunes en nage,


Nos chairs, à fines flues,s'en regorgent de souffles...

...A crue de veines, à sangs d'ombelles,

J'étais venu t'en boire les songes ...

... en des déluges d'ailes ...





Nourrir les vents, hamper les chants ... ricoches à tire d'yeux,  l'onde des rêves chauds, dans les branles de nues agiles ... s'en étolent à toutes ombelles ...


Des vents encore,brises de lèges ... pluies de voltiges, parfums ailés ... les mues d'un bouton d'amélanches dans les nébules d'un vol de limbes ...


Des mains, libres de la besogne, menées de bulles aux suspentes ... traînes d'opales dans les ronds d'eaux ... filandre aux perles ointes de lunes ... Il pleut sur ton sourire !






Le déni est la forme de violence la plus virulente, et la plus perverse ... elle tue l'être en y laissant paraître que le corps est encore bien en vie, alors qu'il s'en éteint le souffle à petits chants muselés, dans les rets d'un baillonnement méthodique et acharné ... Là où il y a du déni, il n'y a aucune forme d'empathie, et la mort s'en répand dans le silence le plus froid qu'il en soit ...





La nue n'en saurait rien de ses chambranles d'ailes ... *





Lèges chants d'aveux chauds, noyés d'ondes noueuses,

Ses yeux pendaient aux nues,comme des loques ourlés d'aiguails ...





Ricoches d'ailes, sur les flots sages, tes yeux, grands bés, s'en cruent de l'aube .. .le brûlant nous dira où s'en langer les fêles ... *






Elle a posé ses lèvres sur un châle d'aiguail, puis s'en but des vents chauds jusqu'à s'emplir les ailes ... *


Le silence en dira plus que nos yeux n'en couvent ... Nous sommes de la nue qui tonne en ciels de branles ... *


Elle en dit aux lucioles ... ils voudraient en changer le monde, ils ont peur de l'onde lucide! ... demain, nous irons dire aux faons ... *


Elle s'en dénuda les paupières, à flues d'étoiles ... c'est fou ce que nos yeux ballerinent quand nos sangs paissent aux même nues ... puis ses ailes s'en frémirent en des bans de vents chauds ... *


Elle avait essaimé les reflux de ses yeux dans les marées d'un songe aux teintes buissonnières ... *






Tu danses dans les vents, poètesse captive,

Et mourrus mille fois dans les yeux de licornes,

Mais sur ton coeur soufflé de cicatrices vives,

Le temps plonge les fers d'une étrange gorgone ...


Tu mires, dans ta coupe, à la ronde des luis,

Les sourires frileux de blanches ballerines,

Mais sur ton front perlé d'hémophiles lavis,

Un scorpion fait mirer ses danses assassines ...


Au loin, les elfes hurlent aux croix des effusions ...

Tu veilles la luciole aux limbes d'émeraude,

Et,comme un ciel éclos, des bals d'anges s'éthèrent,

Mais dans l'ombre, à genoux, bruissant des chants de l'aube,


Tu langes tes soupirs dans un lit de poussières ...

Tu laisses, comme un sang, sur les miroirs aux fées,

Les souffles d'une ombelle aux échos filandreux,

Mais tes lèvres confies de parfums balafrés


Déjà se sont noyées en de sombre aveux ...


... il est des nuits sans fin ... et tu en sais les fonds ...






Il fût le temps des rêves, loquetant à nos yeux, comme les lucioles de la névrose aux hampes roides du désespoir ... nous eûmes la splendeur d'y croire, petits lutins des fonds de villes, aux pas des fées qui nous dansèrent,le temps d'une éclosion de bulles ... On en dirait de ces mots là, jetés sur le pavé des rues, et qui s'en tintent encore un peu,de la beauté des sangs versés ... il y eût ces chants noués de ronces, aux branles des écorches chaudes, et que la lune, encore, lange de flues d'étoiles ... nos lèvres, dans la boue, faisaient croix aux trembées du verbe, et tout s'en évanouit, à vau nos sourires indociles.

Des yeux grugés, sur des murs frits ... des silences ourlés d'hurlements ... pas de deux, voltes folles, ballerins buissonniers, chargés du râle des bolides, nous cachions dans les ourles du vents, nos petits sangs punkerisé s... morte la langue, crachez poètes, charnelles pluies,tintez caboches, des plus agiles résonances ... ombre des faunes, frère d'un soir, un chien vomit l'humaine essence ... et nous en délurions nos rêves dans un petit chiffon miteux ... il pleut, misère, la bile des justes, foutre la mort, nos godillots, à bout d'errances, à pleines ailes, dans les cités noires de blessures ... en fouinions les échos de muse s... en essaimions des bouts de nues ...

Cloche guibole, lambeaux de peaux, dans les chahuts des nuits de givre .. .C'est l'heure d'en rendre les baîllons ! .. .le printemps grouille, tremblez crevures, nous voilà ivres de blessures ! ...






Tu ploies encore un peu du râle des faons tristes, et dans la nuit vaseuse, les yeux des chevêches s'en écorchent aux ballets d'étoiles déchues ... et que les fils de fourbes sots, éconduisent en nues insidieuses ...

Des noeuds à en blêmir, sur les fânes de silences, et des relans d'orages, en lacets langés de poisons, sur tes lèvres s'en ballerinent ... sans plus de nos sourires, sans plus de nos sangs chauds ...

Des rires d'enfants frêles, et la douleur des ielles, au front d'ombres gelées, ornent les murs des cités nébuleuses ... et s'en appellent aux blanches flues de nos murmures effilochés ...

Tu t'en croûles en embruns d'Iroise, dans les vents chargés de chants fleuves, et la vie t'en fourre le coeur, de la croix des fées humiliées ... Sur la pierre des chemins de lune, un elfe empreint nos moues boueuses ... en des évols d'encres lutines ...

Je t'en écrirai, de la vie, le sang versé de ces crevures, dans un rêve à peine voilé ... dans le secret des éclosions ...

Viens m'en rouler le feu des chairs en tes petits souffles ingénieux ...




Fulgurantes beautés, sur le fil de mes lunes,

Funambulent les rifs de tes sourires graciles...

Tu sais le nom des ondes qui détonnent en nos veines...

J'en veux tes éclosions, en des rondes lutines ...


A sangs perdus, à tire d'ailes...

Viens m'en fuir en ces nues d'aiguails ...





Les écorcheurs de rêves ...

Et s'en tûrent nos voix, caillots de sangs grugés, dans les baîllons mielleux des matons de la grogne... petits cuistres, ilotiers,boursicoteurs de voix,dont le coeur s'en est mort sur l'autel des égos... tout autant feints d'égards qu'ils en sont noeuds d'échos félons ... tout aussi vaniteux que les équarisseurs d'étoiles ...

Les rues s'en tâchent d'yeux aux réves éventrés, et les caniveaux suintent d'étranges râles exsangues, où les sourires d'enfants croisent les fers des rustres, en des branles de nues où les juges font ratures ... Sur les murs, une croix rappelle aux chiens errants, qu'ici le chant des oeuvres est un nid de silences ...

Honte à ces boutiquiers de  misère et  tambouilles de foire, dont les sels ont le goût des chants de l'imposture ... infâmes, paradant, sous les feux de l'esbroufe où la crevure s'émeut de s'en voir servir tant sa soupe ... ces magouilleurs d'espoir qui balisent les sentes où la putride engeance en vient battre ses haines ...

La terre en sait encore les parfums d'insolence où le germe, aux eaux folles, gage le sourire des corolles ... Ils ont bu nos gamelles, et s'en lavent les lèvres en de mièvres ondes recluses ... langues de soies et manigances qui font trémail aux confusions .. .une encre,sur nos peaux, chavire, et s'en étale à crues de ciels ... nous irons, dans les vents déferler nos rêves injuriés ...





Des mots, de sangs mêlés, sur les doigts d'un vieu clown ...

Des sourires délivrés, comme des sirops d'étoiles ...

Des songes, tant il en faut,pour en broder les nues ...

Des essences lutines aux chants brûlants de lune ...

S'en sont flus nos yeux frêles à l'encre des blessures...





Des bouts d'yeux égarés,sur les tranches d'un rêve,et le sang des étoiles qui ondoie sur les lèvres... des pas d'elfes laissés sur les trottoirs du temps, et que pas même un chien n'en eût croisé les adresses ...

Des baisers ruisselants, sur les lèvres de fées, et que rien n'eût beauté d'en étreindre les peurs ... des mains frôlées, dans l'ombre, et qui ne sûrent oser s'en saisir les essences ...

Des souffles incertains, dans la nuit,déclinés, comme des ombelles opalines ... des noeuds de mots effilochés dansant aux vents de la névrose, dans les frimas d'un champ de cloîtres ...

Des sourires pendus aux filandres d'aveux, qu'un vieu clown éméché brandit comme un ciel chaud ... des cordelles de limbes, à la joue, comme un feu de silences pourrissants ...

De l'encre, à sangs, versée, sur les feuillets d'un leurre ... et,ricochant, petites croix, des perles de sel emmêlées aux traces tremblées de la plume ...

Des poings emprunts sur les murs orbes, et que les venelles oublieront ... des rires d'enfants humiliés perdus comme des flues de lune, dans la splendeur des caniveaux ...

Des ailes déglinguées, dans les trombes d'un monde où l'humaine crevure en bat le glas des danses ... des baîllons déglutis et des chants égorgés qui s'en sont tant rodés aux pavés de la grogne ...

Des écorches gorgées de la bile des anges, et des relents de fiel à l'envolée des chairs ... les aiguillons de fourbes ourlant la trahison au col de nos chimères ...

Les trames de poisons, sous la peau,blanches coulées de la putride engeance froide ... et sur le coeur, à nu,ciselés, les murmures d'un monde d'impostures ...

Des salamandres vives, sur la pierre du calvaire, font coure aux luis de l'aube ... et des bruissements d'ielles, sous une souche appelle aux éclosions des boues ...

Et toi qui m'en est là ... surgie comme la foudre ... au bal des indociles ... à te fuir de ces mots ...





Délier les noeuds d'yeux, recoudre les névroses,

Eclore les murmures, y langer tes sangs frêles,

Déligoter tes lèvres, y fondre mes sourires,

Enflier les étoiles sur un collier d'aiguail ...


Les ailes aux vents chues, je bricole à mon coeur ...






Fils de lune


La nuit couvre ses pas, de théâtre en taverne,

Et l'étoile du nord, seule attend son retour...

En ses yeux, les cités, drapées de fines cernes,

Traînent de lourds secrets, en lambeaux de velours ...


Une coulée de givre, aveu de nuits fragiles,

Au long de sa joue creuse un franc lit d'ecchymoses,

Et comme un lent murmure aux ombelles subtiles,

Son souffle nébuleux lave ces limbes closes ...


Un oeillet rouge au col, de son vieu caban noir,

Orne de chairs, languit, comme un galon de thrène,

Et sous un ciel ouvert, le vent glacé du soir,

Essaime, à tous éclats, ses doux cheveux d'ébène ...


La lune, à ses pieds lange une laie de lampyres,

Et dans le caniveau, son ombre épouse une hyade ...

Il n'a d'autre blason que son petit sourire,

Et les muses font chant de ses parfums malades ...






De leurs lèvres noueuses, corollées de poisons,

j'en avais su le souffle empreint des fourches langues ...

Et battu, au pavé, des chants d'humiliations,

Bu, muselé, le silence des enfants de la fronde !


Foutre, ces infirmes du sang qui porte en lui l'humaine essence ...

Demain, j'irais danser,dans les yeux de la fée ! 




Noeuds de sangs, sur les feuillets, nos petits yeux gorgés d'épines,

En filets d'encres raturés, s'égratignent aux chants des plumes ...

Nous aurons la beauté des sourires indociles ...





Tant il y va des cieux de traîne, blessés dans tes yeux fendillés, et que le chant du cygne mène au bal des nues hémophiles ... comme un jeu de souffles chétifs, La nuit lange, en ses flues noueuses, l'aveu papillonnant de tes sourires effeuillés ...





La muse s'en dira: nos souffles muselés, qui s'en prirent dans les fils d'un songe encore chaud de ses sangs ...

De la boue des lutins, nous étions, petits riens, limbes des lunes fauves, choeur frêle des effusions d'étoiles ...

A nus, les chairs aux vents ... plût aux poisons du monde ...

J'empreins le feu de nos baisers, sur les murs du silence ...



Fous à danser, les yeux gorgés de cicatrices ... Nous irons butiner les songes de la fée ...




Le chant des fêles


Ci gîsent nos rêves étouffés dans les baîllons de l'imposture ...

J'en ai des fêles ... comme les rêves du gosse qu'il m'en fît de croître à l'ombre des pleutres pantins déflanqués qui s'en dirent prêtres du bonheur... mânes d'un monde nébuleux qui s'épanchaient dans les frimas d'une cité fumante, encore, du mépris des crevures ...

J'en ai des yeux, bouillants de songes, qui s'en effeuillèrent souvent, dans les nues d'un volcan de limbes ... petits riens ondulant aux vents des saisons indociles où les fées, en ballets de pluies opalines, m'en nourrirent des chants de la fronde ...

J'en ai des fêles encore ... comme les sourires du jeune elfe qu'il m'en fût croix d'être à pleines ailes, au pied des temples desossés des marchands de terres humiliées ... mémoires grelottantes des hommes, dans les boues tumultueuses des chemins d'infortunes ...

J'en ai des parfums sur la joue, rigoles de petites faunes frêles qui m'en crûrent, au bal des clowns chus, en être un baume à leurs blessures ... et que j'eus écorchées plus encore de mes sourires tremblottants ...

Dansent nos ombres dépouillées dans les caniveaux plus de souffles ...

J'en ai des nodules aux doigts, ligatures des écorcheurs, qui,du temps, font esclaves les enfants bannis de la balle ... et que la lune appelle à funambuler, ivres, sur les filandres d'une étoile aux liserés langés de fuies et de givres ...

J'en ai du sang qui s'en effluve, de par les chairs et par le front, dans les airs jusant des cieux d'eaux où la muse baigne ses plaies nues en des effusions d'ecchymoses ... et qu'une ombelle d'aiguails scillant, en buffet d'ondes fleuves arrose ...

j'en ai des traces sur le coeur, vives blessures des gens de rue qui s'en donnent encore un peu, des riens qu'on leur laisse en naufrage ... et que des camelots d'idées, chantres hautains de la misère, brandissent aux foules étourdies, comme une palme d'humaine essence ...

J'en ai des poisons sur les lèvres, mots ravalés, langues cousues, qui s'en eurent oser farfouiller dans les vestiges de morsures ... et,sur la peau, laissées,comme une mémoire indécise, les traînes d'encres asséchées que les feuillets n'ont sû empreindre ...

... Foutre la voix des aliénistes aux timbres tintant de la fourche ...

... Ci gîsent nos rêves étouffés dans les baîllons de l'imposture ... *




Il fût nos longs sourires d'enfants grisés de rêves ... des souffles à perdre haleine à la danse des coeurs ... il fût nos mots mêlés aux commissures des lèvres ... des baisers tant gorgés de voluptés sanguines ... Ils fût nos yeux brûlants des éclosions d'aveux ... des murmures glissés sur nos peaux sulfureuses ... il fût des doigts tremblés sur nos joues balafrées ... des caresses laissées dans les plis de nos râles ... Il fût des jeux de sangs sur nos peaux lumineuses ... des encres ingénieuses, aux envolées de plumes ... ils fût le chant des muses, sur nos fronts humiliés ... des étoiles versées dans les flues de la nuit ... il fût comme une ombelle, nos voeux en communion ... des ballets effrènés, des écorchures d'ailes ... il fût le feu des chairs au plus fors des voltiges ... il fût nos rires enduits d'éruptions vaporeuses .. .Il fût nos gorges nues dans les noeuds de la coulpe ... Il fût nos flancs offerts aux glaives des crevures ...

Il fût nos pas laissés sur les pavés des villes ... des échos de blessures sur les murs égrugés ... Il fût nos ombres déversées dans les caniveaux nébuleux ... des reflets de ciels déchirés sous nos paupières filandreuses ... Il fût des corps battus de silences assassins ... des croix de fulgurance aux lames indociles ... il fût nos ecchymoses au bal d'humanités ... nos fées punkerisées dans les vents de nos frondes ... Il fût les courses folles sur les chemins du monde ... des fils d'hyades cousus aux cols de petits frères ... des comètes ébauchées sur les doigts de nos soeurs ... Il fût des verbes effeuillés sur les balbuties d'un vieu clown ... des vers cueillis à la volée de parchemins bannis des orgues ... Il fût des rondes à la lune ... des ricochets de larmes aux nues ... il fût des lucioles convolées sur les cocons de songes chauds ... des voix à l'envergure des nuées de chorèges ...

Il fût de la beauté à faire trembler le monde ... Ici sont nés nos rêves, et nul n'en fera croix !






Les naos de Terpsichore


Les lunes sont allées qui charriaient en ses yeux,

L'outre-nuit comme un corps aux longs souffles froissés,

Mais s'ils ont souvenir de ses parfums frileux,

Les temples vous diront comme s'en tint la fée ...


Tant au comptoir, j'oeuvrais à laver dans le vin,

les démons écorchés de voluptés sanguines,

Au bord des coupes, nues, dans les bouquets pamprins,

Les muses s'osaient rire en des rondes lutines ...


Aux filandres semblaient des larves d'enfants pâles

Hisser l'onde égrugée de chorales frondeuses,

Et porter au delà du sacre de leurs râles,

les élans tapageurs de mélodies crasseuses ...


D'hyades, le front perlé, d'embrums la peau candie,

rebelle d'élégance en de bées robes noires,

Au saint feu des naos, de voltes en roulis,

La chère, en la poussière, essaimait ses déboires ...






Des silences, à perdre souffle ...

Comme ces ballets de cygnes, dans la nébuleuse du souvenir ...


Des secrets, à s'en éperdre ...

Comme ces volcans de songes dans la prunelle éteinte d'un vieu clown ...


Des parfums, à s'y noyer ...

Comme ces gelées fines sur la joue frileuse d'une muse égarée ...


Des sourires, à bout de lunes ...

Comme ces libellules ivres d'errances sur le sein balafré d'un jeune poète ...


Des échos, à crues de veines ...

Comme ces baisers lents,ruisselants aux lèvres de la trahison ...


Des soupirs, à pleines chairs...

Comme ces baîllons de fiel qui semblent défier les nymphes de l'insomnie ...


Des écorches, à n'en plus humer le sang des autres ...

Comme ces salamandres en dérive, sur les miroirs de la névrose ...


Nus et grisés, dans ce crépuscule gorgé d'étoiles et de cicatrices ...

Ils murmuraient, des mots qui n'étaient plus les leurs ...




Désordres d'eaux,envolées d'ombres,

Au carrousel des écorchures,

Le ciel en tremble et s'en déchire,

En des filets d'encres injurieuses ...


Ton front battu de nues frileuses,

Une ielle en saigne et bat de l'aile,

Et sur ton sein, le monde oublie,

Les morsures de vieilles crevures ...


Du sang dans les mots qui t'en crachent

Et du poison pour vomissures,

Tout vole en immondes effondrilles

Où la mort s'en joue des étoiles ...


Le monde en couve ta douleur

Dans un lange d'indifférences,

Et sur ton ventre,une croix creuse

Un lit de cendres tempetueuses ...


Ton silence est la fleur d'un monde sans tendresse ...




Ballerine des nues


je lutine en des cieux où tes songes font danse,

Je butines en tes yeux les nuées de l'humaine essence,

je m'en chauffe du feu qui t'en jaillit des peaux ,

j'en danse de la lune où battent tes ailles frêles ...


J'en croque des chants muets qui t'en coulent des lèvres,

Et m'en saoûle des étoiles qui t'en perlent les joues,

J'en effeuilles, à tes cils,les parfums de légendes,

je m'en joue de la bulle, qui s'en grise à ton front ...


Je m'en lave le coeur aux jusants de ton souflle,

J'en étire une ombelle à la blue de tes envolées,

j'en décoches des perles au bal de tes absences,

J'en tremble,au bout des doigts,tes petits pas de fée ...


je m'en éclos aux luis de l'aube, et m'en pleut à la nuit voilée,

j'en tâtonne un essain de limbes où ton visage en court aux fièvres,

J'en essuie les flues d'une main qui s'en gruge à m'en ébranler,

J'en tourne fou de tes aveux qui s'en échappent de tes chairs ...


Tu sais le nom des vents qui balottent nos veines ...




Bris de lune sur les eaux, qu'une fane ouvre aux danses d'ielles,

Jeux de ciels et pluies de limbes, à vau les marées flues d'étoiles...

Un cil s'en bat, nues en dérives, en filets d'yeux évaporés,

Tes petits pas, dans la nuée,n'en finissent pas de ricoches ...


Un rien de songe, à fleur de joue,brise des noyées de l'automne,

Et tant le sable en oublierait, qu'un vent m'en noue la gorge aux croix ...

Murmures d'elfes et vagues en veines, l'estran m'en effleuille les chairs,

A sangs d'écorches, le coeur en crue, j'en dit ton souffle aux flots de brune ...


la nuit nous dira-t-elle où langer nos yeux frêles ?






Il en va d'un sourire, et tout s'en renaîtrait, comme il en est de voluptés dans les yeux de la muse ... Dans la boue, les étoiles, en éclosent de songes, et la fée, d'un murmure, en insuffle les sangs ... Tout se tait, je n'en sais dire: c'est de la nue qui s'en pleut sur mes chairs vaporeuses ...





Du vent ... gorgé d'étoiles et de cicatrices, comme les prunelles du vieu clown qui s'en échinèrent à nous faire éclore les sourires, le temps du mensonge libéral ...

Des chairs, à bout les souffles du vieu songe, comme les ombres de ces enfants nus, sur les murs sales des cités assassines ... et dont la nuit lave savament les crimes ...

Des chants, lourds des échos de la trahison, comme ces lèvres nues papillonnant dans les bouillies de la poèsie frileuse des nuits d'errances ...

Du sang, perlé des aveux ingénieux des petits corps de la colère, sur le pavé trop nébuleux de la république injuriée ...

Des croix ... dans le caniveau, font cortège à des entrelacs de soupirs, et nos rimes crachées à la face des crevures, illuminent les cieux des encres de la résilience ...

De chauds regards pour seule bannière !

Des mains boueuses pour seule étreinte !







L'insulte n'est pas dans les mots, mais dans la mort et le déni de Justice !




La nécropole des traîtres.


Ci va la vie, qui nous mène au carrousel des étoiles oubliées, en ce désordre humain ...

Jamais plus,nous disait-on, de ces corps lynchés et de ces coeurs en croix qui leur firent cortège jusqu'aux froides églises du mépris. Seule, la nuit en sû les mensonges, savamment langés dans les filandres crasseuses d'un silence complice. On nous y ferait encore croire, qu'il serait de temps surranés les effluves venimeuses de la délinquance oratoire, et qu'aux nues seraient portées les effloraisons d'une humaine essence ... que foutre !

Les voix du peuple sont jetées aux bans des tribunes officielles et souillées des venimeuses brumes de l'inquisition libérale: un chien s'ébroue dans les relans d'échos nauséabonds de la pensée bien séante des cercles sombres, et les baîllons éraflés de frères insoumis jonchent les caniveaux encore chauds de leurs songes .

Le sang gruge le pavé de la place commune et s'y mêle le souffle de libellules en nage qui perdent haleine à battre les relans du crime de la horde. Un merle fend les nues de ces vertiges frileux, et des pluies d'aveux lents couronnent le front d'une muse écorchée.

Dans l'ombre ,le coquelicot grommèle, et déjà ses parfums diffusent au long des sentes du royaume, les aveux d'elfes et de fées frondeuses. Le ciel y portera leur voix jusqu'aux calvaires des justes, et le vent dénouera les fils de la fleur insidieuse ... jusqu'à ce que les justes heures du temps ne reconduisent ces maîtres chanteurs à la nécropole des traîtres.




Des riens, à en trembler, sous des ciels d'ecchymoses,

Il y faudra nos yeux s'en battre en bans de rêves ...



Il y traîne, encore chauds, les parfums de tes songes,

Tout a les chants ailés des ballerines indociles ...


Les voix du peuple sont jetées aux bans des tribunes et souillées des venimeuses brumes de l'inquisition libérale, ou de celle, plus perverse encore, des boutiquiers de la révolte: un chien s'ébroue dans les relans d'échos nauséabonds de la pensée livide des clos sombres, et les baîllons éraflés d'ombres indociles jonchent les caniveaux encore chauds de leurs songes.

Le sang gruge le pavé de la place commune, et s'y mêle le souffle de libellules en nage qui perdent haleine à battre les relans du crime des hordes. Un merle fend les nues de ces vertiges frileux, et des pluies d'aveux lents couronnent le front d'une muse écorchée.

Dans l'ombre, le coquelicot grommèle, et déjà ses parfums diffusent, au long des sentes du royaume, les aveux d'elfes et de fées frondeuses. Le ciel y portera leur voix jusqu'aux calvaires des justes, et le vent dénouera les fils de la fleur insidieuse ... jusqu'à ce que les justes heures du temps ne reconduisent ces maîtres chanteurs à la nécropole des traîtres.






 Rondes païennes


Au val des laies de chênes où Dieu saigna les anges,

Et fît orpails courir sur leur veines écloses,

Une ondine oubliée, dans les vents blancs étranges,

Fit de ses yeux froissés, le miroir des névroses ...


Le tombeau d'un vieil elfe, au breuil des muselés,

Sous des regards de lune, assassins et vengeurs,

Garde froid le sourire, effeuillé, d'une fée,

Dont le souffle eût porté l'essence des frêles fleurs ...


Etoile est étoile,

Et Silence est silence ...

Des mues d'aiguails aux joues portées,

Indocile banshee, fille d'ombelles lutines ...

Un monde entre les mains ...


Trois chevêches écorchées, affres de nuits frileuses,

Sur son épaule nue, veillent au retour des lueurs,

Et,flue des voluptés, lente et majestueuse,

 Une vipère boit, à son sein, les douleurs ...


La voix d'un enfant d'eau, tel un râle de faon,

Dans le ciel pelucheux, pleut en ballets de cendres,

Et,pâle d'abandon, sur l'horizon tremblant,

La muse des bannis laisse ses yeux se pendre ...


Etoile est étoile,

Et silence est silence ...

O pâle fleur de fiel,

Au fond de tes prunelles ...

C'est la beauté qu'on assassine ...







Les mots qui suintent la résonance ont l'odeur de la peau, des humus, du sang, et de la luminosité d' étoiles et de souffles . . .

ils portent la richesse des diversités humaines, spirituelles et matérielles que ceux-là font naître. On en est ce qu'on en incarne et de ce que l'on en permet d'un mouvement,et non ce que l'on en croit être dans les clos hors sols de ce qui s'en sert de pensée . . . Toute usurpation d'identité est de même insanie que la dictature libérale,et doit en être tout autant mise aux admonestations de la place commune.

Tout ce qui s'en veut du narcissisme n'est que reflet d'une stérilité humaine, et tout ce qui s'en accommode en est poison de complaisance . . .

Enseigner, c'est insuffler la libre danse, dans l'humilité dupartage des savoirs et connaissances, non dans l'immonde formation, monnayée ou pas,qui cloître les individus dans les nasses recluses et nébuleuses des pensées exsangues, et les cultive ou les lange dans les couches de la servilité.

Un mouvement mûr pour l'affranchissement et l'éclosion est avant tout fort de l'anonymat de fortes personnalités, et non de la mégalomanie d'égos asservis à la frilosité intellectuelle et sensorielle... l'humanité est ce qui s'en épanouit   en une ronde de diversités, et ce qui s'en est émancipé des uniformisations sournoisement nocives.





Partout des chants de sangs, partout des aiguillons,

De langues poisonneuses en crasses closeries, 

Nos yeux tant raturés, beautés barbelisées ... 

Mais on n' en finit jamais de rêver ! ...

j'emmerde ce qui souille la vie ! ... 





Vais t'en foutre du couvre-feu,marmonna-t-elle...j'en irais faire mes bulles où bon m'en prend,dis donc!...*





Bleuir les bleux,rougir les noirs,bouillir les rêves,candir les ailes...c'est ce qu'on en mange ce soir,dit-elle!...les gamelles en sonnent creuses!...*




Cascatelles d'yeux lèges, aux nues s'en fronde l'onde,

Et de pas en musardes, nous en cueillons les rêves aux joues de funambules ...




La nue, c'est un chouïa de rêves, et tout à foison de soleil, dit-elle ... à quelques vapeurs près ... c'est trés précis l'ivresse, tu sais ! ... mais on peut l'y orner des chants de bulles ... rien n'en est figé, non plus ! ... *





La politique est le champ de jeu des castrateurs ... là où toute créativité, et toute danse, s'en sont rendues diaboliquement suspectes ... tout état, par définition, fige ce qui n'en demande qu'à résoner avec l'onde de vie ...




D'un cillement de songe, elle effeuilla la nue ...

D'un souffle, elle ébulla l'onde lège de l'aube ... *




Ecrire, c'est laisser libres les mots d'en effleurer l'onde des mues ... d'en jouir des nues de ce qui ne s'en sonde ... on n'en saurait écrire petit ! ...




Souvent, j'ai baissé les yeux,et ce front qui m'en pèse,

Parfois, j'ai baissé le cœur ... jamais les rêves ...




Ils ont équarris tous les mots, dit-elle encore ... et les autres qui s'en boivent sottement les sangs ! ... Nous l'en murmurerons aux faons ! ... *


   


Des bris de songes, à tire d'yeux,

Lèvres pendues aux fils d'épeires, 

Bulles noueuses, lignes de fuies,

Nos ailes en plues, sur les miroirs...


Limbes de fânes, fêles de chairs,

Des envergures terrassées,

Sourires enfreints des chants d'injures,

La nue qui gît, duvets de cendres ...


Et des croix, sur la gorge, ricochant à plus d'ombres ...




C'est tant peu de rêves pour pas la nue, s'étonna-t-elle ... je ramasserai demain ! ... puis elle s'en fit sourire à l'aube ... *




C'est ici que j'ai camuché nos rêves, dit-elle ... ils n'y viendront pas les colleter ... *




Il ne faut blesser personne ... et plus rien ne peut être dit ! ...




Il t'en reste un bout de rêve sur la joue, m'en dit-elle ... çà peut brûler la peau ,tu sais ! ... *




Fouillis d'eaux lèges, flues d'avelines,

D'un œil lutin, elle mit la nue dans les couves de songes létheux ... *





Tintants d'aiguails, ricochets d'yeux,

Sur l'onde lège, elle mit en bulles,

Les ciels de songes à peine éclos ...

Plumes en churent de vents chauds,


Un vol de cygne en plut la nue ... *




Un bout de ciel s'en chut, et dans l'onde elle en but des  branlements de nues ... *




Les anges n'en sont que vents fourrés de mensonges, dit-elle encore ... demain, j'irais aux bois couvrir les pas du faon ... *



Tout s'était ébullé, dans les boucanes d'encres ...

Elle s'y coupa la plume et s'en saigna les songes ... *



C'est louf leur truc, dit-elle ... un faon n'y retrouverait pas ses rêve s... *



Bullulant ses yeux chauds en des bals d'avelines,

Elle avait fait nid de la nue, pour y éclore d'autres songes ... *




C'était tant de baisers lui bruisselant les lèvres ... je n'avais osé l'en fruire un ... *



C'est le code barre de ma caboche, dit-elle ... il faudra que tu fasses avec ! ... *



Il ne s'agit pas de sauver ce qui peut être sauvé, mais d'en laisser éclore les imaginations ...



Elle avait dégoupillé ses yeux ... le monde allait trembler ! ... *





Petits souffles laissés aux fânes buissonnières,

J'écoute ses pas frêles enfreindre leurs chants fourbes ... *





Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...




Bulles d'ondes ivres, à l'évol des ombelles,

D'une main volatile, elle essaima des nues ...

...et le monde, en ses yeux,trembla ... *





Elle avait pendu ses rêves aux branches ... comme aux jours de lessive.

Il s'en fut d'un petit coup d'ailes, qu'elle n'en foute les nues en branle ... *





La lune avait dansé, dentelles de limbes bleues,

Et le silence ouvrit des bals d'ondes en ses yeux ... *




Chaque jardin est un livre qui n'en aurait assez de mots ...

Ce que le soleil n'en dit, les oiseaux l'en savent ..





Toujours, les jardins s'en portent l'empreinte des soleils ...




Ce fut avril, le vent s'en tut ... et les loups s'en burent les aiguails ...

Dans les lèges levées de l'aube ...




D'un feint d'yeux guillerets, Elle avait délayé la nue ... et et les vapeurs d'un songe en plurent ... *




La seule chose qu'on en ait réellement besoin de soigner, ce sont nos rêves ... quand vont les rêves, tout va ! ... 





Figer les mots, c'est renoncer aux souffles des résonances ... le langage ne peut se complaire dans les closes nébules des boutiquiers du verbe ... Une langue qui ne s'étoffe, pas chaque jour, des échos de la créativité est la langue d'un peuple soumis ... toute pensée fertile appelle à nommer encore toujours davantage ...




Elle avait écorché ses rêves, pour y glaner des fonds de nues ... *




Ballerine d'aiguails, sur un duvet de lune,

A tire d'yeux, à plus de souffle,

elle s'en était saoulée de l'onde ... *




Les premiers sortis de l'ombre des ruines sont toujours les receleurs de néants ...




L'équilibre est dans l'onde lège des danses audacieuses ...




Toucher l'essence, d'un bout de cil ... et s'en éclore à tire d'yeux ... *




Tintes des fers, tristes caboches,

Le déni n'est pas une réponse humaine ...




Fluettes nues, à fleur les ondes, ébats d'essences, à bout d'ombelles,

Le jour est  de ce qu'on en nourrit ses sangs de limbes vaporeuses ...




Beaux égarés, dans les aiguails, ludions de l'onde,à n'en plus d'ailes,

Les voyageurs ont le pas lège et les prunelles en bataille ...






Ombelles des caniveaux, nos petits yeux enfreints d'injures,

S'en fluent encore, à nu de lunes, fendillés d'encres filandreuses ...

La ville a bu le sang de nos songes ennoués d'entailles,

Et s'en tombent, au pavé, nos sourires en layons de croix ...


Ici, s'en sont brûlées nos jeunesses lutines ...

... Funambules aux mines punkerisées ...




Tintants d'aiguails, ricochets d'yeux,

Sur l'onde lège, elle mit en bulles,

Les ciels de songes à peine éclos ...

Plumes en churent de vents chauds,


Un vol de cygne en plut la nue ... *




Tout s'était ébullé, dans les boucanes d'encres ...

Elle s'y coupa la plume et s'en saigna les songes ... *




C'est le code barre de ma caboche, dit-elle ... il faudra que tu fasses avec ! ... *




Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes ...

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux ...




Falotes mines, caboches vides, sèches ravines sur la joue ...

Entends-tu ce silence ? ... La bourgeoisie qui tremble ! ...




Toutes ces runes sous la peau, le feu, l'armoise et la luciole, 

Il n'en fut rien de toi que le soleil n'huma ... *





On ne saurait s'en cutiver sans consentir à la diversité des chants de perceptions ... sans ce qu'il en soit un fruit gorgé de saveurs vertigineuses à prodiguer ...





j'ai trop bu ces silences qui n'en fleurissent pas.

Je veux les effleurs d'yeux qui s'en disent en ailes ! ...





Les uns s'étaient éteints,d'autres en parodiaient le vent...juste un peu nourrissaient les rêves!



Le monde est un essaim d'yeux chauds,

Voletant aux nues de la fronde,

Il n'est pas de sourire 

Qui n'en soit mue de l'onde...




Tout est blessures, et pas que toi ... j'ai tout un monde à fleur de peau, dit-elle à bout d'yeux chauds ... *




Si le silence oublie, la poésie crachera son sang ...




Et chaque hiver couvait nos rêves sous les fânes ... bientôt printemps, dit-elle, j'ai les yeux qui bourgeonnent ! *





L'industrie,jamais,ne génère de tendresse...




Ceux qui ne t'en blessent pas te mentent ...

Tu sais le nom des vents qui s'en laient l'onde lège ... *




Quand tout s'en fait tant de brouillasses, le silence est complice ...




Quand tout s'en fait tant de brouillasses, le silence est complice ...




J'aime lorsque les mots délogent les rêves, murmura-t-elle ... là où s'en bruissent les essences ! ... *




C'est bien fourbe leur histoire de tiote bête qui saute partout,marmonna-t-elle ... j'en serais passée pour la cloche d'en laisser croire çà, moi ! ... *





il y a tant plus de voyages à faire dans les yeux de l'un, de l'une, qu'en y courant le monde ...




J'en suis tant pleine de fêles,résouffla-t-elle ... Je n'en sais même plus si c'est mes yeux qui en font mes rêves ! ... *




ils en savent quoi,ces gens, des libres danses, bougonna-t-elle .. .ils n'en ont pas les pas de l'onde ! ... *




La vie de ceux qui lisent en vaut-elle seulement les lectures de ceux qui vivent ? ...




D'un pas lège, elle fit bonds, de fânes en feuillées,

S'en ricochant les ailes, sur la brasure des ondes ... *




L'un à l'autre, le vent,des échos dans la nue,

Elle s'en dit, nos sourires, s'en seront-ils ouïs ? ... *




D'un cillement de songe, elle effeuilla la nue ...

D'un souffle, elle ébulla l'onde lège de l'aube ...*





Ecrire, c'est laisser libres les mots d'en effleurer l'onde des mues ... d'en jouir des nues de ce qui ne s'en sonde ... on n'en saurait écrire petit!...




Lune,dit-elle ... j'en ai touché la lune du bout des cils, dis donc ! ... puis elle s'en tourna sourire au faon ... *




Ce qui n'en fait pas l'authenticité est corruptible, s'il n'en est déjà corrompu ! ...




Souvent, j'ai baissé les yeux, et ces peaux qui m'en pèsent,

Parfois, j'ai baissé le cœur ... jamais les rêves ...





Ils ont équarris tous les mots, dit-elle encore ... et les autres qui s'en boivent sottement les sang s !... Nous l'en murmurerons aux faons ! ... *





C'est tant peu de rêves pour pas la nue, s'étonna-t-elle ... je ramasserai demain ! ... puis elle s'en fit sourire à l'aube ... *




C'est ici que j'ai camuché nos rêves, dit-elle ... ils n'y viendront pas les colleter ... *




Il ne faut blesser personne ... et plus rien ne peut être dit ! ...




Il t'en reste un bout de rêve sur la joue,m'en dit-elle ... çà peut brûler la peau ,tu sais ! ... *




Fouillis d'eaux lèges, flues d'avelines,

D'un œil lutin, elle mit la nue dans les couves de songes létheux ... *





Tintants d'aiguails, ricochets d'yeux,

Sur l'onde lège, elle mit en bulles,

Les ciels de songes à peine éclos ...

Plumes en churent de vents chauds,


Un vol de cygne en plut la nue ... *




Un bout de ciel s'en chut, et dans l'onde elle en but des  branlements de nues ... *





Les anges n'en sont que vents fourrés de mensonges, dit-elle encore ... demain, j'irais aux bois couvrir les pas du faon ... *




Tout s'était ébullé, dans les boucanes d'encres ...

Elle s'y coupa la plume et s'en saigna les songes ... *





C'est louf leur truc,dit-elle...un faon n'y retrouverait pas ses rêves...*




Bullulant ses yeux chauds en des bals d'avelines,

Elle avait fait nid de la nue, pour y éclore d'autres songes ... *





C'était tant de baisers lui bruisselant les lèvres ... je n'avais osé l'en fruire un ... *




C'est le code barre de ma caboche, dit-elle ... il faudra que tu fasses avec ! ... *




Il ne s'agit pas de sauver ce qui peut être sauvé, mais d'en laisser éclore les imaginations ...




Elle avait dégoupillé ses yeux .. .le monde allait trembler ! ... *




Flues de caboche, fouillis de fêles,

Elle s'en était tiré la langue à des ciels hurlants d'ailes ... *




Lèges volants de nues, ballerine d'aiguails,

D'un pas-plume, elle tira l'onde en des rondes bleues ... *




Nous n'irons plus au bois,dit-elle ... ils ont tout saboté ! ... *




Petits souffles laissés aux fânes buissonnières,

J'écoute ses pas frêles enfreindre leurs chants fourbes ... *





Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...





Bulles d'ondes ivres, à l'évol des ombelles,

D'une main volatile, elle essaima des nues ...

... et le monde, en ses yeux, trembla ... *





La lune avait dansé, dentelles de limbes bleues,

Et le silence ouvrit des bals d'ondes en tes yeux ... *




Le chemin le plus riche est celui des essences ...




Filants de soies,dentelles d'yeux lèges,

Elle avait griffonné la nue,d'une plume  élusive ... *





Chaque jardin est un livre qui n'en aurait assez de mots ...

Ce que le soleil n'en dit, les oiseaux l'en savent ...




Fânes de plumes, trembles de peaux,

Elle avait l'encre agile des déluges d'yeux chauds ... *




Tout est lié, tout s'en résonne ... l'automne est  lit de tout printemps ...




La lucidité n'en perle que de l'onde sensible ... là où le soleil a laissé son sourire ...




Toujours, les jardins s'en portent l'empreinte des soleils ...




Noeuds d'yeux agiles, frôles flues d'ailes,

Puis on s'était touché les sangs, comme en ricochent aux  cieux les foudres ... *




L'automne n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...




Fouillis de nues,lèges voltiges,

J'avais laissé mes rêves, dans les flues d'yeux d'un faon ... *





Ce fut avril, le vent s'en tut ... et les loups s'en burent les aiguails ...

Dans les lèges levées de l'aube ...





D'un feint d'yeux guillerets, elle avait délayé la nue ... et  les vapeurs d'un songe en plurent ... *




La seule chose qu'on en ait réellement besoin de soigner, ce sont nos rêves ... quand vont les rêves, tout va ! ... envolez-vous !





La vie c'est des mots ... avec du sang dedans...

Nous aurons l'élégance d'en danser à pleines veines ... *




Ricochets d'yeux, nos rêves, à nu, s'étaient fêlés dans l'eau des anges ... *




Les dénis s'en enflent de poisons, et l'on en charge les mots,qui élucident les blessures, d'en être assassins ...





Nous aurons les yeux chauds des chahuteurs d'étoiles ... *





Les premiers sortis de l'ombre des ruines sont toujours les receleurs de néants ...






Toucher l'essence,d'un bout de cil ... et s'en éclore à tire d'yeux ... *




J'avais laissé des vapes d'yeux, partout qui m'en fut lège ...




Tout bruisse d'yeux lutins, essaims de nues agiles ...

Nous sommes funambules sur les flues de l'onde lucide ... *




Fouinant,à bout de cils, les vapeurs d'une ombelle,

Elle s'en était gavée les yeux, de chues d'étoiles et de nues fleuves ... *




De l'onde,plue, l'écho d'une aile, à bout de vents, fit mon printemps ...

Je n'ai rien d'autre à t'en vouer que frêles effusions d'yeux chauds ... *




Fluettes nues, à fleur les ondes, ébats d'essences, à bout d'ombelles,

Le jour est  de ce qu'on en nourrit ses sangs de limbes vaporeuses ...





Beaux égarés, dans les aiguails, ludions de l'onde, à n'en plus d'ailes,

Les voyageurs ont le pas lège et les prunelles en bataille ...




Ce qui ne s'en nourrit des limbes s'en fait nourrice de l'onde obscure ...

Ce qui n'en fronde pas le mensonge en fonde la roideur des croix ...



Puis un doigt sur la bouche, elle en gonfla mille silences ...

Elle ne mit qu'un doigt sur la bouche ... puis s'en éclorent mille limbes ... *




L'imagination, toujours, s'en naît de l'onde lucide ... Là où tout a l'envergure des chants de résonances ...




La libre danse n'a pas de nom ... seuls tes yeux fauves en nouent nos songes ...





Ombelles des caniveaux, nos petits yeux enfreints d'injures,

S'en fluent encore, à nu de lunes,fendillés d'encres filandreuses ...

La ville a bu le sang de nos songes ennoués d'entailles,

Et s'en tombent, au pavé,nos sourires en layons de croix ...


Ici, s'en sont brûlées nos jeunesses lutines ...

... Funambules aux mines punkerisées ...




Un bout de ciel s'en chut, et dans l'onde elle en but des branlements de nues ... *



Les anges n'en sont que vents fourrés de mensonges, dit-elle encore ... demain, j'irais aux bois couvrir les pas du faon ... *




C'était tant de baisers lui bruisselant les lèvres ... je n'avais osé l'en fruire un ... *




C'est le code barre de ma caboche, dit-elle ... il faudra que tu fasses avec ! ... *




Elle avait dégoupillé ses yeux ... le monde allait trembler ! ... *




Flues de caboche, fouillis de fêles,

Elle s'en était tiré la langue à des ciels hurlants d'ailes ... *





Tout s'était ébullé, dans les boucanes d'encres ...

Elle s'y coupa la plume et s'en saigna les songes... *




C'est louf leur truc,dit-elle ... un faon n'y retrouverait pas ses rêves ... *







Nous n'irons plus au bois,dit-elle ... ils ont tout coupé ras ! ... *





Petits souffles laissés aux fânes buissonnières,

J'écoute ses pas frêles enfreindre leurs chants fourbes ... *





Bulles d'ondes ivres, à l'évol des ombelles,

D'une main volatile, elle essaima des nues ...

...et le monde, en ses yeux, trembla ... *





Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...





Elle avait pendu ses rêves aux branches ... comme aux jours de lessive.

Il s'en fut d'un petit coup d'ailes, qu'elle n'en foute les nues en branle ... *





La lune avait dansé, dentelles de limbes bleues,

Et le silence ouvrit des bals d'ondes en tes yeux ... *




Le chemin le plus riche est celui des essences ...





Filants de soies, dentelles d'yeux lèges,

Elle avait griffonné la nue, d'une plume élusive ... *





Coulées de songes, dans la nue, nos petits yeux de nougatine,

Bullent, balbullent ... bruissent à vau d'ondes lucides ...

Qu'importe leur mépris, toujours le jour s'en lève ! ... *





Le déni n'en fera jamais réponse humaine ...





Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes ...

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux...





Falotes mines,caboches vides, sèches ravines sur la joue ...

Entends-tu ce silence ? .. .La bourgeoisie qui tremble ! ...





Chaque jardin est un livre qui n'en aurait assez de mots ...

Ce que le soleil n'en dit,les oiseaux l'en savent ...





Fânes de plumes, trembles de peaux,

Elle avait l'encre agile des déluges d'yeux chauds ...





Tout est lié, tout s'en résonne ... l'automne est lit de tout printemps ...





La lucidité n'en perle que de l'onde sensible ... là où le soleil a laissé son sourire ...




Il fut nos yeux laissés, sur un duvet de d'aiguails ....

Des petits jeux de riens, dans les échos du vent ...

Tout s'en dit,d'eaux de lunes, dans les murmures de l'aube ...

Branles d'aveux,loques de songes,


Il pleut des ciels à plus de nues ...*




Toujours,les jardins s'en portent l'empreinte des soleils ...





Noeuds d'yeux agiles, frôles flues d'ailes,

Puis on s'était touché les sangs,comme en ricochent aux cieux les foudres ... *





L'automne n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...




Fouillis de nues, lèges voltiges,

J'avais laissé mes rêves dans les flues d'yeux d'un faon ... *




Ce fut avril, le vent s'en tut ... et les loups s'en burent les aiguails ...

Dans les lèges levées de l'aube ...



D'un feint d'yeux guillerets, Elle avait délayé la nue ... et et les vapeurs d'un songe en plurent ... *




j'en ai fait dentelles de mes rêves, dit-elle ... çà m'en fait les yeux bien plus lèges ... *




j'ai les yeux qui papillonnent toute la journée, lutina-t-elle ... j'en vois plus même les libellules, dis donc ! ... *





Ce que la terre en sait s'en est dit en rondes d'essences, dit-elle, les yeux à vau les nues ... *





La révolution, ce n'est pas d'en changer les bougies des lustres de salles de bal, mais d'en recouvrer un champ de vision à la portée et la splendeur du soleil: généreux, puissant,universel, et offert à tous, sans distinction ...




J'ai semé des bouts d'yeux dans le vieu breuil, ce matin, murmura-t-elle ... peut-être y poussera-t-il nos rêves ! ... *




Nos silences n'en sont qu'essences de songes, dit-elle, à bout de souffle ... puis elle y jeta toutes ses foudres ... *





Elle était là, criblée de songes, venue d'on ne sait quel silence ... Lège, comme un soleil cillant ! ... *





Le ciel, c'est pas tant bleu, dit-elle ... sûre qu'ils y mettent du cyanure ... j'ai vomi ce matin en l'y regradant ! ... *





La sensibilité n'en saurait être ces petites pleurnicheries sur les fânes de ses dénis: sensiblerie n'en fera jamais sensibilité ... on en est sensible lorsqu'on ne s'en est pas coupé du bouquet foisonnant de ses sens et de tout ce qui peut les en nourrir dans la générosité et les concordes de l'onde lucide ...




Je ne te plumerai pas, dit-elle ... mais il y en a que j'écorcherai bien, vifs ... puis elle en sourit dans les vents ! ... *




Elle dit encore ... c'est ici que sont nés nos rêves, et nul n'en fera croix ! ... *




Elle en dit, tête basse, les yeux pendus aux nues ... ils n'ont pas la mémoire des arbres, qu'ils voudraient nous en muer l'aile ... *




Agiles voluptés, d'ailes d'yeux ruisselées, leurs mains, vestiges frêles, dans les embruns de lune ... des corps comme des pierres, des chants comme des nues, et leurs sourires allés, dans les rondes du vent ... n'en restent qu'ondes flues, rigoles d'amples nages, dans les berceaux grugés des dentelles d'argiles ... il tombe nos mémoires, comme en tombent leurs souffles, et l'écho de la fauche en toise nos peaux séches ...

Il pleut du sang, comme s'en pleuvent nos lèvres d'infertiles murmures ...





Elle murmura ... Il y a bien trop de biles dans leurs silences, çà n'en couve rien de lège ... j'aime ce qui fleure l'onde lucide ... *





Oh, je t'assures que je n'ai rien fait, dit-elle,les yeux en bataille ! ... c'était déjà tout comme çà lorsque je suis arrivée ! ... *





Ce qui n'en gronde pas d'un monde malade en est de la maladie ...





Le déni, toujours,en pose ses fardeaux et violences sur les chants de l'onde lucide ...





La nue,c'est un chouïa de rêves, et tout à foison de soleil ,dit-elle ... à quelques vapeurs près ... c'est trés précis l'ivresse, tu sais ! ... mais on peut l'y orner des chants de bulles ... rien n'est figé, non plus ! ... *




Demain, j'arrête les bulles, dit-elle ... je ferais papillons ! ... il faut savoir en varier les plaisirs ! ... *




Ce qui s'en cultive dans les huis-clos n'en aura jamais les résonances du soleil ...





Est-ce aimer les gens que de ne les aimer qu'en petits bouts, en dit-elle aux piafs ? *





Tu en as bien épouillé tes ailes pour la déconfinure, dit-elle ? ... paraît-il qu'il en fera beau, et qu'on pourra s'en donner à plein ciels, dis donc ! ... *




Seule l'imprudence de l'imagination mène à l'authenticité des envols ...




L'imagination qui ne s'en livre pas, en croupit comme un poison fallacieux ...




Ils nous emmerdent avec leur culture, dit-elle ... ils n'ont même jamais su en faire fleurir un printemps ! ... *




Mains lutines et frêles, ouvrant d'agiles danses,

A la terre se lient, des souffles de l'aiguail ...

Nos yeux n'en finiront de croire aux ondes folles ...

Nous sommes de la boue qui charrie les étoiles ... *




Délier les noeuds d'yeux,recoudre les névroses,

Eclore les murmures, y langer tes sangs frêles,

Déligoter tes lèvres, y fondre mes sourires,

Enfiler les étoiles sur un collier d'aiguail ...


Les ailes aux vents chues, je bricole à mon coeur ... *





Crois-tu que les gens ont vraiment compris que la fête était terminée, dit-elle ... qu'il faudra désormais nous en émerveiller de nous ... chaque jour ! ... *





Pieds nus, et peaux aux vents ... les yeux gorgés d'essences ! ... humer la nue immense ! ... écrire l'ivrese à plus de nages ! ...





Elle en dit à la lune ... les gens voudraient qu'on les aime, mais ils n'en sont plus qu'un petit bout d'eux, dis ! ... c'est pas bien gai, un petit bout de soi, quand même ! ... *





Vois de quoi ils t'accusent et tu sauras de quoi ils souffrent ...





Tout s'en ouvre en saignant les silences, puis on en équarrit les mots ... s'en suivent les cortèges d'impostures ...





Tremblées d'étoiles, cœur en bataille,

Les yeux, à blanc saignés, elle avait enfreint le silence ! ... *





Pas de deux, cloche pied, les yeux lèges en bataille ...

Elle avait enfoui un sourire dans les ourles du vent ... *





Dénouées de nues, à tire d'yeux, branles de chairs, ballets d'ombelles,

D'agiles coups d'ailes, t'en pleut, dans les embruns d'immunes lunes,

Flues d'envergures, et sur la peau, nos chaudes trembles hémophiles,

Comme souffes d'ondes blessées, s'en enfreignent à fleur de plumes ...


...et nos aveux mal déclinés,dans les nébules de fourbes foules...

...M'en donne encore,en ciels de nages,de tes essences indociles...*





Elle s'était faite lège ...

Comme la bulle agile qui naît des dernières gouttes de l'orage ... *




Je crois qu'ils n'ont pas bien compris nos rêves ... dit-elle en y bandant sa fronde ! ... *




La vie est un essaim d'yeux chauds

Voletant aux nues de la fronde ...

Il est en tout sourire

Un cocon de nymphules ... *




Je ne sais pas, dit-elle ... j'ai soufflé sur l'ombelle et tout s'est embrasé ! ... *




J'ai mal dormi, murmura-t-elle ... y'avait des libellules partout ... j'y retrouvais plus mes rêves, dis donc ! ... *





Il n'est pas de tendresse là où la violence du monde ne s'en est pas régurgitée ... *




Elle s'en posa la mine sur les flots ... j'aime ces yeux, lorsque l'un dit ce que l'autre n'ose ... *



Nous avons souri au printemps, et le printemps nous en fit lèges ... *





Nous dirons aux étoiles que rien ne nous confine ... puis elle s'en tira d'ailes ... *




Elle en toucha le silence, d'une lèvre noueuse ... puis son souffle fendit les opales d'une bulle d'Aether ... 




Aurons-nous la beauté des éclosions de limbes ? ...




Elle avait empalé ses rêves, sur de vieux pieux barbelisés ...

Jamais ils n'auront mon sourire, j'en ferais croix de leurs voix rogues ...

... Puis elle a shooté dans les nues ... *





Elle s'en était ailé les rêves, dans les vapeurs de libellulles ... *





Elle s'en était ailé les rêves, dans les vapeurs de libellulles ... *




D'abord, elle s'en tut ... puis le monde en ses yeux trembla ... *




Les ailes battelantes, le sourire en bataille ... elle s'en ourla les yeux sur un duvet d'aiguails ... *




Le travail est un enclos bien trop réduit pour en nourrir notre génie ... Le génie n'en éclot que là où s'en résonnent les sens ... dans l'immensité des essors ...




Nous sommes des funambules aux souffles intrépides ...




Elle avait dit ... j'ai dézingué un ange ... je n'en peux plus de ces mensonges ! ... puis elle en but le sang ... peut-être était-ce du vin, qu'importe, elle s'en fut lège ... *




Elle s'en but la lune ... cul sec ! ... Ce que nos fêles nous disent, nous l'en dirons aux vents ... puis elle s'en souffla, sur les ondes, autant qu'elle en put de sourires ... *




Les gens n'ont pas tant besoin qu'on s'occupe d'eux, ils ont surtout, déjà, besoin qu'on leur foute la paix ...




L'imagination est le confort des gens libres ...




Partout où le journalisme s'en est répandu, la philosophie a été piétinée ...




Elle avait écorché ses rêves, pour y glaner des fonds de nues ... *




Elle avait délivré le jour, des nœuds d'yeux engorgés de songes ... *




Ricochets d'yeux, nos rêves, à nu,s'étaient fêlés dans l'eau des anges ... *




Ballerine d'aiguails, sur un duvet de lune,

A tire d'yeux, à plus de souffle,

elle s'en était saoulée de l'onde ... *




Branles de nues, bulles d'aiguail,

J'en ai des vents, tant dénoués,

Laies de lampyres,f ilandres d'yeux,

Des écorches à pleines peaux ...


Fleurs émeraudes, nébules d'ondes,

J'en ai des ciels à plus de souffle,

Un rien de sang, sous la paupière,

L'écho d'ailes aux murs flouées ...


Fêles d'essences, plues ingénieuses,

J'en ai des sourires sur la joue,

Des mues d'étoiles, les aveux d'anges,

Des solitudes aux croix pendues ...


Salves lucides, marées de songes,

J'en ai les tintes de caboches,

Le cœur en bouche, hurles des faunes,

Dans les trembles du funambule ...


A petits pas, de par les flânes,

Ivre des vertiges de l'aube ... *





Elle avait dit...il est en tout sourire,un baiser qui veut naître ... elle avait dit avec les yeux ... *




Là où n'en ruisselle pas l'imagination, s'en croupissent les nébules poisonneuses ...




Nœuds d'yeux poudreux, prêches véreux,

Langues fourches, plues nébuleuses,

Blancs aiguillons, cordes lascives,

Les rêves hampés aux mâts de berne ...


Niais enbavés aux bouches pieuses,

Bigots bouffis de certitudes,

Pas l'once d'un chant dans la gorge,

Pas une écorche sur la peau ...


Roides caboches, vieux cloîtres rances,

Boutiquiers des chemins de croix,

Dénis de fer, vides entrailles,

Papelardiers de l'imposture ...


Noirs charognards, bardés de fards,

Ames batées, mines exangues,

Gageant le sourire de leurs gosses

Sur l'autel de leurs mornes farces ...


Résonne l'onde, fin de foire,

Bas les baîllons, Hissez les rêves ! ...





Délits de mots, chants hémophiles, dans les rondes d'un ciel de trembles ...

Qu'en sachent l'onde, à bout de songes, tes grands yeux minés d'astérides ... *





Nous aurons les yeux chauds des chahuteurs d'étoiles ... *




Les premiers sortis de l'ombre des ruines sont toujours les receleurs de néants ...




Elle s'était lue comme une ombelle, hurlant dans un ciel d'avalanches ... *





L'équilibre est dans l'onde lège des danses audacieuses ...




Toucher l'essence, d'un bout de cil ... et s'en éclore à tire d'yeux ... *




J'avais laissé des vapes d'yeux, partout qui m'en fut lège ...




Tout bruisse d'yeux lutins, essaims de nues agiles ...

Nous sommes funambules sur les flues de l'onde lucide ... *





Fouinant, à bout de cils, les vapeurs d'une ombelle,

Elle s'en était gavée les yeux, de chues d'étoiles et de nues fleuves ... *




De l'onde, plue, l'écho d'une aile, à bout de vents, fit mon printemps ...

Je n'ai rien d'autre à t'en vouer que frêles effusions d'yeux chauds ... *




Tintes des fers, tristes caboches,

Le déni n'est pas une réponse humaine ...




Fluettes nues, à fleur les ondes, ébats d'essences, à bout d'ombelles,

Le jour est de ce qu'on en nourrit ses sangs de limbes vaporeuses ...




Seul ce qui génère est généreux ...




Un écologiste est, avant tout, quelqu'un qui génère au moins autant d'énergie de vie qu'il en aborbe ...




Beaux égarés, dans les aiguails, ludions de l'onde, à n'en plus d'ailes,

Les voyageurs ont le pas lège et les prunelles en bataille ...




Ce qui ne s'en nourrit des limbes s'en fait nourrice de l'onde obscure ...

Ce qui n'en fronde pas le mensonge en fonde la roideur des croix ...




Puis un doigt sur la bouche, elle en gonfla mille silences ...

Elle ne mit qu'un doigt sur la bouche ... puis s'en éclorent mille limbes ... *  





Elle avait posé un sourire sur l'onde frêle où but le faon ... *





Qui passe sa vie dedans finit par penser aussi étroit que çà en est en son dedans ...




Les manières n'en feront jamais la tendresse ...




L'imagination, toujours, s'en naît de l'onde lucide ... Là où tout a l'envergure des chants de résonances ...




La libre danse n'a pas de nom ... seuls les yeux fauves en bruinent l'onde ...




Clochettes d'yeux fêlés, brasilles de chairs frêles,

J'avais entendu bruire tes petits pas de faune ...





Il n'est pas de voyage qui n'en soit ivre des pas lèges ....





Nul besoin de complot dès lors que la pensée s'en est corrompue à l'uniformisation ...




L'onde-oiseau, nues agiles, et nos petits yeux hémophiles ...

Sur la tige d'un songe ... à plus d'ailes, frémir ! ... *





Souffles froissés, prunelles en nage ... les lèvres, de fêles, battelées,

Elle s'était lue comme une ombelle, hurlant dans un ciel d'avalanches ...*




Frêles nébules, ailes d'aiguails,

Elle avait laissé des bouts d'yeux, partout sur les fils de mes trembles ...  *




Petit rien, sous la lune, à menus pas dansés,

Elle avait conduit les étoiles jusqu'aux yeux languis d'un faon frêle ... *




le bonheur, c'est  petits bouts de riens, voletant à pleines ailes, dans les tumultes d'ondes lèges, s'épouffa-t-elle ... c'est fou ce qu'il faille toujours à ce qu'ils s'échinent à en faire une croix bien droite ... *




La nature nous apprend que toute hiérarchie tue la biodiversité résiliente ...




Jongle de bulles, nues en suspens ... yeux hémophiles, songes de lunes ...

Elle s'en était froissé les ailes, dans les rigoles buissonnières ... *




Cloche-pied, Bulle d'yeux, peaux nues, volées d'aiguails,

Elle en avait ailé la nue d'essences buissonnières ... *




Nos rêves s'emmêlèrent, et nous en lûmes les limbes ... *



Nourrir les vents, hamper les chants ... ricoches à tire d'yeux, l'onde des rêves chauds, dans les branles de nues agiles ... s'en étolent à toutes ombelles ...


Des vents encore, brises de lèges ... pluies de voltiges, parfums ailés ... les mues d'un bouton d'amélanches dans les nébules d'un vol de limbes ...


Des mains, libres de la besogne, menées de bulles aux suspentes ... traînes d'opales dans les ronds d'eaux ... filandre aux perles ointes de lunes ...





Ballets d'aiguails, ourles d'essences ... danse des chrysalides dans le bruissement de peaux fines ... chues de paupières, tes yeux tremblés, surgis d'une goutte de ciel ...

Et tes pieds, funambules, sur le fil de mes fulgurances ...




Danse encore ou j'en meures

De cette infame engeance ! ... *




Là où ne s'en onde pas les nues de la lucidité,commence le règne du comptable et du boutiquier...





Elle en dit,frêlement,aux faunes,la joue langée des eaux de songes....ils voudraient nous en plaire aux lettres,ils n'en savent pas même lire l'onde...*




Elle souffla sur ses mèches, d'une lèvre lutine ... je n'en sais plus qui d'yeux ou cieux m'en branle-bulle de la caboche ... *





Elle s'en désolait ... Terre est là qui nous parle ... ils balivernent en son nom, mais jamais n'en palpent les souffles ... puis elle en claqua ses paupières ! ... *




Elle tendit un fil d'ielle, entre elle et les lucioles ... un jour, j'irais m'éclore en de lèges nébules ... *




Elle sortit de son nid ... Allons chercher le verbe, là où nos yeux tirent d'ailes ... *




Elle en dit frêlement aux étoiles ... ils voudraient nous en farcir la caboche avec leurs bris de lanternes, qu'ils n'en savent pas même s'empreindre des étreintes du jour ...




Nous irons, nus, par les layons, danser les couleurs de la bulle ... *




Ce qui s'en est écrit dans les livres n'en est rien au su de ce qu'il en est murmuré au long des sentes buissonnières ...




Bulles ... comme un ballet de bulles ... son sourire en fait nues des rondes de nymphules ...  *




Elle avait osé sa peau frêle dans un déluge d'étoiles ivres ...





Elle avait invité le vent aux chahuts de ses fêles ...




Lèges chants d'aveux chauds, noyés d'ondes noueuses,

Ses yeux pendaient aux nues, comme des loques ourlés d'aiguails ...

Le jour avait failli dans les tremblées de l'aube ... *




Elle a posé ses lèvres sur un châle d'aiguail, puis s'en but des vents chauds jusqu'à s'emplir les ailes ... *





Le silence en dira plus que nos yeux n'en couvent ... Nous sommes de la nue qui tonne en ciels de branles ... *




Elle en dit aux lucioles ... ils voudraient en changer le monde, ils ont peur de l'onde lucide ! ... demain, nous irons dire aux faons ... *




L'anarchie, c'est l'ordre naturel du vivant ... lorsque l'ensemble s'en harmonise, par éclosions de toutes les expressions de la biodiversité ... toute hiérarchie est dénigrement des capacités d'éclosions ... tout maître qui soit, ou tout être qui tenterait d'en avoir quelque maîtrise d'un autre, n'en est qu'un imposteur qui s'en reporte sur les autres son infirmité à générer des souffles de vie ! ... 





Nos yeux sont les sangs chauds de graciles ombelles ...





Elle avait basardé ses rêves en l'air, comme des branles d'yeux brûlants ...  Il en plut des bans d'astérides .




Elle en avait pensé l'hiver comme les dormances de nymphules ... puis elle s'en musa, de ses doigts, les jongles frêles d'une bulle ... *





Elle but la nue ... cul sec ! ... puis elle en feint les flues, d'un cillement voluptueux ... *




Elle s'en mit toute à nu:les peaux, le cœur,et la caboche ... puis s'en fit funambule, sur le fil chaud d'un songe ... jusqu'à ce que ciels s'en infinissent ... *




Les salles closes n'en savent rien des essences du soleil ...




Cloche guibole, lambeaux de peaux, dans les chahuts des nuits de givre ... C'est l'heure d'en rendre les baîllons ! ... le printemps grouille, tremblez crevures, nous voilà ivres de blessures ! ...




Elle en hurlait des yeux ... comme les tremblées d'un songe qui s'en craquelle sa chrysalide ... puis le printemps revint, comme des ricoches d'ondes limpides ...




Ses yeux s'étaient mués en de vastes ciels frêles ... puis elle s'en délia les lèvres ... nous sommes l'imprévu qui s'invite aux ballets de l'aube ... *




Noeuds de sangs, sur les feuillets, nos petits yeux gorgés d'épines,

En filets d'encres raturés, s'égratignent aux chants des plumes ...

Nous aurons la beauté des sourires indociles ...




Seule l'imprudence de l'imagination mène à l'authenticité des envols ...




Fous à danser, les yeux gorgés de cicatrices ... Nous irons butiner les songes de la fée ...




Je suis peut-être fou ... mais vous êtes dangereusement trop sérieux de l'en croire !




Tout est mouvement ... et celui qui ne crée pas, détruit ... inévitablement.




La seule vérité qui en soit, flotte quelquepart en ce qui nous en échappe ...




L'humanité est faite pour ouvrir les bras, pas pour en porter des bannières.





Un monde à renaître...


Des silences ... à perdre souffle ...

Comme ces ballets de cygnes, dans la nébuleuse du souvenir ...


Des secrets ... à s'en éperdre ...

Comme ces volcans de songes dans la prunelle éteinte d'un vieu clown ...


Des parfums ... à s'y noyer ...

Comme ces gelées fines sur la joue frileuse d'une muse égarée ...


Des sourires ... à bout de lunes ...

Comme ces libellules ivres d'errances sur le sein balafré d'un jeune poète ...


Des échos ... à crues de veines ...

Comme ces baisers lents, ruisselants aux lèvres de la trahison ...


Des soupirs .. .à pleines chairs ...

Comme ces baîllons de fiel qui semblent défier les nymphes de l'insomnie ...


Des écorches ... à n'en plus sentir le sang des autres ...

Comme ces salamandres en dérive,sur les miroirs de la névrose ...


Nus et grisés ... dans ce crépuscule gorgé d'étoiles et de cicatrices ...

Ils murmuraient des mots qui n'étaient plus les leurs ...




L'insulte n'est pas dans les mots, mais dans les dénis.




Des riens, à en trembler, sous des ciels d'ecchymoses,

Il y faudra nos yeux s'en battre en bans de rêves ...




Il y traîne, encore chauds, les parfums de tes peaux,

Tout a les chants ailés des ballerines indociles ...





Nos yeux sont les silences de nues à étourdir ...



             

Fouinant l'eau, à fleur d'yeux, sur les moires d'un songe,

Tout renaît à qui sait s'en croire aux luis de l'aube ...




 Les mots qui suintent la résonance ont l'odeur de la peau, des humus, du sang, et de la luminosité d' étoiles et de souffles . . .

Ils portent la richesse des diversités humaines, spirituelles et matérielles que ceux-là font naître. On en est ce qu'on en incarne et de ce que l'on en permet d'un mouvement,et non ce que l'on en croit être dans les clos hors sols de ce qui s'en sert de pensée . . . Toute usurpation d'identité est de même insanie que la dictature libérale,et doit en être tout autant mise aux admonestations de la place commune.

Tout ce qui s'en veut du narcissisme n'est que reflet d'une stérilité humaine, et tout ce qui s'en accommode en est poison de complaisance . . .

Enseigner, c'est insuffler la libre danse, dans l'humilité dupartage des savoirs et connaissances, non dans l'immonde formation, monnayée ou pas, qui cloître les individus dans les nasses recluses et nébuleuses des pensées exsangues, et les cultive ou les lange dans les couches de la servilité.

Un mouvement mûr pour l'affranchissement et l'éclosion est avant tout fort de l'anonymat de fortes personnalités, et non de la mégalomanie d'égos asservis à la frilosité intellectuelle et sensorielle. . . l'humanité est ce qui s'en épanouit   en une ronde de diversités, et ce qui s'en est émancipé des uniformisations sournoisement nocives.

Qui en connaît les secrets de la main, en sait les richesses des yeux.




Et puis, on s'en fout, dit - elle ! ... on va tout refaire comme c'était pas avant ! ... on bricolera des trucs, des machins et des bidules ...  avec des bouts d' bazars ! *




Brûlis de songes, essaims de lunes,

Elle était là, comme les vents , à panser les fuies de silences ...

Dans les hâles de coquelillons ...



Moucher les cieux, fleurs filandreusses,

Un rien, sanguines, fêles de lune, 

D' yeux en nues, les ondes noueuses,

Dodelinent en nébuleuses ...

Des mots pendus en bouts de moires,

Darder la langue, petits crimes,

Mornes mareyeurs de silences ,

Aux lèvres candies de cigües ...

J' perds les pétales, mais pas les brûles,

Vous en rendrai vos insanies ...




Couves d'aiguails,  limbes de lunes,

    Entre foudres et nues, 

Elle était  là ! ...

  Comme un rêve qui  ébouriffe  ! ...




Essaims de songes, sur la joue, t'en laisse la lune ses frondes ...

Il pleut, demain ... peut être ! ... peut-être, sont - ce tes yeux qui tremblent tant de ciels ! ...




Caillots de songes, mues d'étoiles, nos yeux, à vau les nues, font fleuve à des ciels d'anges ...

Un elfe funambule, sur un chaînon d'aiguail, et l'aube feint des runes, sur nos joues hémophiles ...

A cloche-fêles, tintes caboches,là où les vents roulent nos bosses ... *




Sous les pierres ,mues suaves, les dentelles de lunes,   

Telluriennes ondées luant le lit des fauneVoltent à pleines flues, agiles alchimies,

Dodelinent en nues, et s'en font flocons d'yeux ...


j'ai la mémoire des peaux ... *




Et s'essaiment, sans fin, chapelets de blessures, nos sourires enfreints, à vau les fonds de laies ...

Un peu du sang des faons, à chacun de nos pas ...

Il tonne des silences sous nos peaux lambeleuses ! ... *



Gouttes d'ailes, sur les fanes, les nimbes d'agiles lucioles,

Petits riens, beaumes frêles, les songes qui t'en pendent aux cils ...

A tire d'yeux dans les nébules ... *



j'avais posé mes rêves sur la feuille, le temps d'un cillement ... et pfuit ! ... le petit lutin s'en est calté avec, grommela-t-elle ... *



Déferles d'ailes, collisions d'anges,

Dans les nues de songes étranges,

Tes yeux d'orage, à pleine flues,

Taquinent des ciels d'avalanche ...

Demain sera d'aiguails ! ... *



Beaumes candis, fluettes cilles, en des ballets d'ondes lutines,    

A tire d'yeux, nos lueuses fêles, aux nues,délaient des ciels d'injures ...

Nos pas n'en laient qu'ivres charmilles ...



La lune avait langé les rosées de l'ombelle ...

L'aube couve les rêves, à qui sait muer l'onde ...




Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes ...                                                                        

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux ...



J'avais laissé le vent là où les chants d'elfes bruissellent ... *



D'yeux en yeux, luis d'aiguails, nos rêves à vau l'onde,

Ravaudent les blessures d'indociles lucioles ...   

Le vent sait nos sourires aux ombelles sanguines ...



Ce qui vaut n'est pas que tout le monde dise,mais que tout soit dit ...



Le silence n'est beau que de ce qu'il en couve de danses ...



Là où n'en ruissellent pas les nimbes lucides de l'imagination, s'en croupissent les nébules poisonneuses ...



Les nues s'en font des terres d'aiguails,

Ici sont nés nos rêves et nul n'en fera croix ...



Tombent les vals, un à un,

Dans les déluges d'humaines rogues,

Le faon est mort, le ciel s'en fêle...

Il pleut ton sang sur leurs murs orbes ... *


Plut à l'aube sa joue, dériver à vau l'onde, 

D'un cil, elle s'en cueillit les moires de l'aiguail ... *



Fluettes lunes, fleuves essences,

De laies en breuils, de rus en vaux,

S'entrelanger les rêves, s'humer le fond des yeux,

Et s'en donner la peau, loin de leurs viles horloges ...



Nus, comme les flues folles, dans un ciel d'élisions... *




Il fut nos pas dansés, de vaux en coulées d'elfes,

Les yeux dégoupillés, les peaux ébattelées...

A petits souffles, à pleines ailes,

Dans les embrums lèges de l'aube ... *




Ce qui baîllonne l'enfance enfreint la poèsie ! ...




Toutes ces runes sous la peau, le feu, l'armoise et la luciole ...

il n'en fut rien de toi que le soleil n'huma ... *




On ne saurait s'en cutiver sans consentir à la diversité des chants de perceptions ... sans ce qu'il en soit un fruit gorgé de saveurs vertigineuses à prodiguer ...






j'ai trop bu ces silences qui n'en fleurissent pas ...

Je veux les effleurs d'yeux qui s'en disent en ailes ! ...



Ta vie est ce que tu en donnes à humer à ta peau... *



Bouquets empreints de boues, ruisselant à vau l'onde,

J'avais laissé des pas, dans les trembles d'un rêve ...



Tout naît des imprudences, où tes yeux s'étaminent,

Il est des hurles de rêves en toutes tes écorches ...Que pas s'en bruissent, en les tortilles,

Des mots soufflés sur les brindilles,

Ce que les vents traînent d'effluves,

Nous l'en hisserons à pleins ciels ...


Le temps est ce qu'en font les elfes ... *



Baies craquelées, agiles faines,

En suspens, les essences évasent les dormances du breuil ...

Ici naissent mes branles, à la commissure de tes rêves ... *



Et nos écoles en furent les vents ... nos yeux toujours, en nues, furetaient ...



Gouttes d'yeux, bans de fêles, nos rêves, dans les vents, jamais n'en feront croix .. .nous en ferons tinter printemps ! ... *



Et puis tout fut étoiles, dans un dernier craquement de veines ... *



Le monde s'était plu croire en des bouts de nous ... nous en ferons tinter nos fêles ! ... *



Va le vent sur ta peau, cillant des brûles d'étoiles,   

A pas lèges, t'en pleut, en des vapeurs d'aiguails ...

Des fonds de nues, s'en bruissent les dentelles du printemps ! ... *



Et je crus reconnaître, méandres silencieuses,

Sous leurs douces manières, la froideur des néants ! ...



Toucher l'étoile, du bout des yeux,

Et s'effleurir en limbes frêles ...

S'écrire ensemble en résistances ! ...



Ce qui n'en fait pas rêves s'en gorge de poisons ... 



Marées d'yeux chauds et fleuves,

Nous serons, franches nues,les éclusiers du vent ... *


Le silence en dira plus que nos yeux n'en couvent,

Nous sommes de la nue qui  tonne en ciels de branles ... *



Demain j'en fais des bulles,balbutia-t-elle ... c'est écrit dans ma boule ! ... *



Qu'en craquèlent les chrysalides de ceux dont les yeux en sont puits des voluptés agiles ...



Tout est blessures, et pas que toi ... j'ai tout un monde à fleur de peau, dit-elle à bout d'yeux chauds ... *



Si le silence oublie, la poésie crachera son sang ...



Et chaque hiver couvait nos rêves sous les fânes ... bientôt printemps, dit-elle, j'ai les yeux qui bourgeonnent ! *



J'en ai fait choir mes rêves à l'ieau, s'épouffa-t-elle ... çà t'en fait l'onde trop strange, dis-donc ! ... *



Ceux qui ne t'en blessent pas te mentent ...

Tu sais le nom des vents qui s'en laient l'onde lège ... *



Vais t'en foutre du couvre-feu, marmonna-t-elle ... j'en irais faire mes bulles où bon m'en prend, dis donc ! ... *



Quand tout s'en fait tant de brouillasses, le silence est complice ...



Il est temps de danser, confia-t-elle aux aiguails ... ou nous saurons danser, ou nous aurons les chaînes ...



J'aime lorsque les mots délogent les rêves, murmura-t-elle ... là où s'en bruissent les essences ! ... *



J'en suis tant pleine de fêles, résouffla-t-elle ... Je n'en sais même plus si c'est mes yeux qui en font mes rêves ! ... *



ils en savent quoi, ces gens,des libres danses, bougonna-t-elle ... ils n'en ont pas les pas de l'onde ! ... *



La nue, c'est un chouïa de rêves, et tout à foison de soleil, dit-elle ... à quelques vapeurs près ... c'est trés précis l'ivresse, tu sais ! ... mais on peut l'y orner des chants de bulles ... rien n'en est figé, non plus ! ... *



La vie de ceux qui lisent en vaut-elle seulement les lectures de ceux qui vivent ? ...


D'un pas lège, elle fit bonds, de fânes en feuillées,

S'en ricochant les ailes, sur la brasure des ondes ... *



D'un cillement de songe,elle effeuilla la nue ...

D'un souffle, elle ébulla l'onde lège de l'aube ... *



Ecrire, c'est laisser libres les mots d'en effleurer l'onde des mues ... d'en jouir des nues de ce qui ne s'en sonde ... on n'en saurait écrire petit ! ...



Ce qui n'en fait pas l'authenticité est corruptible, s'il n'en est déjà corrompu ! ...



Souvent, j'ai baissé les yeux, et ces peaux qui m'en pèsent,

Parfois, j'ai baissé le cœur ... jamais les rêves ...



Je ne suis pas Fou ... mais vous êtes dangereusement trop sérieux de l'en croire ! ...



Ils ont équarris tous les mots, dit-elle encore ... et les autres qui s'en boivent sottement les sangs ! ... Nous l'en murmurerons aux faons ! ... *



C'est tant peu de rêves pour pas la nue, s'étonna-t-elle ... je ramasserai demain ! ... puis elle s'en fit sourire à l'aube ... *



C'est ici que j'ai camuché nos rêves, dit-elle ... ils n'y viendront pas les colleter ... *



Il ne faut blesser personne ... et plus rien ne peut être dit ! ...




Il t'en reste un bout de rêve sur la joue, m'en dit-elle ... çà peut brûler la peau, tu sais ! ... *




Un bout de ciel s'en chut, et dans l'onde elle en but des  branlements de nues... *



Les anges n'en sont que vents fourrés de mensonges, dit-elle encore ... demain, j'irais aux bois couvrir les pas du faon ... 



Tout s'était ébullé, dans les boucanes d'encres ...

Elle s'y coupa la plume et s'en saigna les songes ... *


C'était tant de baisers lui bruisselant les lèvres ... je n'avais osé l'en fruire un ... *



C'est le code barre de ma caboche, dit-elle ... il faudra que tu fasses avec ! ... *



Il ne s'agit pas de sauver ce qui peut être sauvé, mais d'en laisser éclore les imaginations ...



Elle avait dégoupillé ses yeux ... le monde allait trembler ! ... *



Flues de caboche, fouillis de fêles,

Elle s'en était tiré la langue à des ciels hurlants d'ailes ... *



Nous n'irons plus au bois, dit-elle ... ils ont tout rasé ! ... *



Petits souffles laissés aux fânes buissonnières,

J'écoute ses pas frêles enfreindre leurs chants fourbes ... *



Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...



Elle avait pendu ses rêves aux branches ... comme aux jours de lessive.

Il s'en fut d'un petit coup d'ailes, qu'elle n'en foute les nues en branle... *



La lune avait dansé, dentelles de nues bleues,

Et le silence ouvrit des bals d'ondes en tes yeux ...*



Le chemin le plus riche est celui des essences ...



Coulées de songes, dans la nue, nos petits yeux de nougatine,

Bullent, balbullent ... bruissent à vau d'ondes lucides ...


Qu'importe leur mépris, toujours le jour s'en lève ! ... *



Le déni n'en fera jamais réponse humaine ...



Falotes mines, caboches vides, sèches ravines sur la joue ...

Entends-tu ce silence ? ... La bourgeoisie qui tremble ! ...



Fânes de plumes, trembles de peaux,

Elle avait l'encre agile des déluges d'yeux chauds ... *



Tout est lié, tout s'en résonne ...l'automne est  lit de tout printemps ...



La lucidité n'en perle que de l'onde sensible ... là où le soleil a laissé son sourire ...



Il fut nos yeux laissés, sur un duvet de d'aiguails ....

Des petits jeux de riens, dans les échos du vent ...


Tout s'en dit, d'eaux de lunes, dans les murmures de l'aube ...




Toujours, les jardins s'en portent l'empreinte des soleils ...



Noeuds d'yeux agiles, frôles flues d'ailes,

Puis on s'était touché les sangs, comme en ricochent aux  cieux les foudres ... *



L'automne n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...



Ce fut avril, le vent s'en tut ... et les loups s'en burent les aiguails ...

Dans les lèges levées de l'aube ...




D'un feint d'yeux guillerets, Elle avait délayé la nue ... et et les flocons de songes en plurent ... *



La seule chose qu'on en ait réellement besoin de soigner, ce sont nos rêves ... quand vont les rêves, tout va ! ... envolez-vous !




Les gens n'ont pas tant besoin qu'on s'occupe d'eux ,ils ont surtout, déjà, besoin qu'on leur foute la paix ...



L'imagination est le confort des gens libres ...



Partout où le journalisme s'en est répandu, la philosophie a été piétinée ...



La vie c'est des mots .. .avec du sang dedans ...

Nous aurons l'élégance d'en danser à pleines veines ... *



Elle avait délivré le jour,des nœuds d'yeux engorgés de songes ... *



Ricochets d'yeux, nos rêves, à nu, s'étaient fêlés dans l'eau des anges ... *



On l'en dirait mort, qu'il  en porte ,à n'en plus de souffles, la vie ...



Délits de mots, chants hémophiles, dans les rondes d'un ciel de trembles ...

Qu'en sachent l'onde, à bout de songes, tes grands yeux minés d'astérides ... *



Les dénis s'en enflent de poisons, et l'on en charge les mots, qui élucident les blessures, d'en être assassins ...



Ils ont tant lu les livres ..  ils n'en savent pas même lire les yeux ! ...



Nous aurons les yeux chauds des chahuteurs d'étoiles ... *



Les premiers sortis de l'ombre des ruines sont toujours les receleurs de néants ...



Elle s'était lue comme une ombelle, hurlant dans un ciel d'avalanches ... *



L'équilibre est dans l'onde lège des danses audacieuses ...



Toucher l'essence, d'un bout de cil ... et s'en éclore à tire d'yeux ... *



Nous avons souri au printemps, et le printemps nous en fit lèges ... *



Elle en avait goûté les fleurs ... on n'y avalera pas le noyau, cette fois, s'en grommela-t-elle ! ... *



Déferles d'ailes, collisions d'anges,

Dans les nues de songes étranges,

Tes yeux d'orage, à pleine flues,

Taquinent des ciels d'avalanche ...

Demain sera d'aiguails ! ... *



Fouinant, à bout de cils,les vapeurs d'une ombelle,

Elle s'en était gavée les yeux, de chues d'étoiles et de nues fleuves ... *



De l'onde, plue, l'écho d'une aile, à bout de vents, fit mon printemps ...

Je n'ai rien d'autre à t'en vouer que frêles effusions d'yeux chauds ... *


On n'en manque pas de militants, pas plus de guides ou autres songe-creux en tous genres ... on en manque cruellement d'imagination, de génie, d'envergure et de lucidité que ni l'un, ni les autres, jamais, n'auront ! ...



Flues d'aubes, chants d'aiguails ... peaux frêles, lèges bulles ...

J'ai la mémoire des ondes ... *



L'imagination, toujours, s'en naît des nues lucides ... Là où tout a l'envergure des chants de résonances ...



La libre danse n'a pas de nom ... seuls tes yeux fauves en nouent nos songes ...



Clochettes d'yeux fêlés, brasilles de chairs frêles,

J'avais entendu bruire tes petits pas de faune ...



Il n'est pas de voyage qui n'en soit ivre des pas lèges ....



L'onde-oiseau,nues agiles,et nos petits yeux hémophiles ...

Sur la tige d'un songe ... à plus d'ailes, frémir ! ... *



Ombelles des caniveaux, nos petits yeux enfreints d'injures,

S'en fluent encore, à nu de lunes, fendillés d'encres filandreuses ...

La ville a bu le sang de nos songes ennoués d'entailles,

Et s'en tombent, au pavé,nos sourires en layons de croix ...


Ici, s'en sont brûlées nos jeunesses lutines ...

... Funambules aux mines punkerisées ...




Un bout de ciel s'en chut, et dans l'onde elle en but des branlements de nues ... *



Les anges n'en sont que vents fourrés de mensonges, dit-elle encore ... demain,j'irais aux bois couvrir les pas du faon ... *




Tout s'était ébullé, dans les boucanes d'encres ...

Elle s'y coupa la plume et s'en saigna les songes ... *



C'est louf leur truc,dit-elle ... un faon n'y retrouverait pas ses rêves ... *



Bullulant ses yeux chauds en des bals d'avelines,

Elle avait fait nid de la nue, pour y éclore d'autres songes ... *



C'était tant de baisers lui bruisselant les lèvres ... je n'avais osé l'en fruire un ... *



Flues de caboche, fouillis de fêles,

Elle s'en était tiré la langue à des ciels hurlants d'ailes ... *



Lèges volants de nues, ballerine d'aiguails,

D'un pas-plume, elle tira l'onde en des rondes bleues ... *



Nous n'irons plus au bois, dit-elle ... ils ont tout saccagé ! ... *



Petits souffles laissés aux fânes buissonnières,

J'écoute ses pas frêles enfreindre leurs chants fourbes ... *



Bulles d'ondes ivres, à l'évol des ombelles,

D'une main volatile,elle essaima des nues ...

... et le monde en ses yeux trembla ... *



La lune avait dansé, dentelles de limbes bleues,

Et le silence ouvrit des bals d'ondes en tes yeux ... *



Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes ...

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux ...



Falotes mines, caboches vides, sèches ravines sur la joue ...

Entends-tu ce silence ? ... La bourgeoisie qui tremble ! ...




Chaque jardin est un livre qui n'en aurait assez de mots ...

Ce que le soleil n'en dit,les oiseaux l'en savent ...




Fânes de plumes, trembles de peaux,

Elle avait l'encre agile des déluges d'yeux chauds ...



Tout est lié, tout s'en résonne ... l'automne est lit de tout printemps ...




Toujours, les jardins s'en portent l'empreinte des soleils ...



Noeuds d'yeux agiles, frôles flues d'ailes,

Puis on s'était touché les sangs,comme en ricochent aux cieux les foudres ... *

Mains lutines et frêles, ouvrant d'agiles danses,

A la terre se lient, des souffles de l'aiguail ...

Nos yeux n'en finiront de croire aux ondes folles ...

Nous sommes de la boue qui charrie les étoiles ...



D'un feint d'yeux guillerets, Elle avait délayé la nue ... et et les vapeurs d'un songe en plurent ... *



Ce que la terre en sait s'en est dit en rondes d'essences, dit-elle, les yeux à vau les nues ... *












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