La loge des Elfes
Les vieux métiers nous en ont laissé des traces d'époques, de pierres, de bois, de fers et cuirs, tant d'autres corps encore , autant d'autres essences . Mais encore en ont-ils laissé les traces de vies, d'arts et d'esprits, d'habiletés et de génies ... et puis, des mots, aussi ... tant de mots, qui ont nourri la poèsie des temps, d'autres encore, jusqu'à nos lèvres et nos esgourdes .
La poèsie qui nous en reviendra, chargée des souffles et des langues, des terres et des mers, nous en déblayer les cadavres et gravas de l'industrie et son monde sans tendresse, sans couleur, sans chaleur, nous en dira les sages murmures de l'onde . Nous retendrons nos rêves, d'yeux en yeux, de joues en joues, comme filandres flues aux vents, dans les branles de bouilles d'elfes . L'eau s'en reluira de nos fronts, les orages ourdiront nos fêles, et le faon, d'aubes, s'en luera.
Ici s'en veut de culture lège, à peine empreinte de maîtrise, tout juste faite de sourires . L'outil s'en veut flairer la main, la peau fleurer les chants d'effluves, et le sang brasiller des ciels d'étoiles filant à plus d'âges . Les mots s'y naissent, ricochent sur les fanes de lunes charnelles et létheuses: ici, s'en veut naître le feu, danser les eaux, symphoner l'air, en des battements de terres nues .
De bouts de bouches, de plumes en ailes, des petits pas sur les margelles où funambulent nos vieilles trembles, à vau l'évol s'en éclaboussent . D'orges, les vièles sonnent, et tambourinent les godilles: tout tinte à plus de limbes, rien n'en blesse, tout pleut en des goutelettes d'aiguails. Des doigts de fées, paumes de sylphes, dans les craquelures du temps, s'en écrivent des riens de vies.
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S'en sont proposés, aux ateliers de la loge des elfes, en partages:
Paysannerie, jardin-forêt, potager en permaculture: légumes, fruitiers, arômatiques et médicinales, fleurs, champignons, faune, etc ...
Semences, plants, boutures, marcottes, greffes.
Pédologie, arboriculture, mychorizes, holistique sylvestre et sauvage.
Conserverie.
Boulange avec four à bois: pains, biscuits, fougasses, pizzas, calzones, etc ...
Produits ménagers.
Produits santé et soins: sirops, onguents, etc ...
Découverte des plantes sauvages, cueillettes et glanages.
Essais papeterie et teinturerie.
Menuiserie, tournage sur bois, ébènisterie.
Construction, taille de pierre, paille-chaux, phyto-épuration, énergies.
Restauration vieux objets, bois, cuir, fers ...
Forge et ferblanterie.
Ciselages.
Pyrogravure.
Couture, confection vêtements, costumerie, broderie.
Studio photographie et vidéo.
Studio musique.
Jonglerie, mime, arts de rue , etc ...
Education populaires et alternatives adaptées, histoire de la payannerie et de la pensée ouvrière, exposition d'outils à mains.
Accueil voyageurs et errants: gîte, couvert, salle d'eau.
Wwoof.
Journée et soirées débats, ou conférences: Les communs, la commune, l'art populaire, la marche, le monde sauvage, la santé, la philosophie, la connaissance et les sciences, les arts, etc ...
Bilbliothèque altenative (permaculture et culture générales, plus de 3000 références pour plus de deux cent domaines) ... consultation uniquement sur place ...
Atelier des parler francs et des immunités langagières, sensorielles et intellectuelles.
Ecritures
Calligraphie
Archéologie, anthropologie, linguistique, philologie, épistémologie, etc ...
Poterie
Vannerie sauvage .
Décoration théâtre et représentations.
Salle d'exposition.
Théâtre de verdure (100 places) et repli en grange ( 40 à 60 places).
Salle de projection et de conférence ( 30 places).
Partage des savoir faire et connaissances.
Et tout ce que chacun y apportera de lui.
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Le représentations se font au chapeau ...
Les ateliers, entrées, grailles et buvotes à prix libre ...
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atiredailes@la-laie-des-elfes.com
La permaculture ne saurait nous étourdir dans un petit monde clos, tant soit-il enchanteur et paisible ... Des voyages ! ... nus pieds, car on ne saurait savourer et comprendre autrement ... des rencontres, avec ceux de pays profonds, leurs contes, leurs mémoires, et les traces de leurs aïeux ... chemins et laies faisant.
La pierre, le bois, le fer, aussi la terre, l'eau, le feu et l'air ... des forêts, des ruisseaux, faunes et fanes, de villages en hameaux, de vaux en breuils, et de bouches en bouches ... des rêves partagés et coulés dans la même gamelle, la même fontaine, ou la même bolée, autour d'un brasillant de bois ... qu'importent les godilles, qu'en furent les écoles ! ... les sourires sont de mêmes rondes.
C'est une vie qu'on sème en un jardin, et autant celles de ceux qui l'ont nourri ... On ne saurait y frauder, pas plus y mystifier ... comme on ne saurait flouer le temps bien longtemps ... les frêles friselis du vivant veillent aux concordes et résonances ...
Ce qui ose vivre s'en est toujours plus fort que la médiocrité: prospérant, propageant, et, finalement, engloutissant tout ce qui voudrait l'en dissuader d'être généreux.
Jamais la rosée n'en perd une goutte de mémoire, jamais le vent n'en délaierait les filandres de l'aube.
Là s'en hume l'humus, s'en palpe les coings verts, encore s'en goûte les myrtilles, s'en ouissent les butines et s'en mirent les lucioles ...
Ici, chacun sait que toute hiérarchie condamne la diversité des essences de résilience, et que ce qui fait vie, dans son authenticité et sa spontanéité abreuve la saine danse de la pleine mue ...
Je marcherai longtemps encore ... cueillant, doigts nus, et d'yeux en yeux, de menues gouttes de nues lèges, glanant, sur les joues fines, quelques aveux d'orages, soufflant à pleines paumes les duvets d'oisillons agiles...
J'aime les fruits aux bords des lèvres ... Toujours un jardin s'y habite et s'orne d'ondes et tintines ...
La permaculture ne saurait nous étourdir dans un petit monde clos, tant soit-il enchanteur et paisible ... Des voyages ! ... nus pieds,
car on ne saurait savourer et comprendre autrement ... des rencontres, avec ceux de pays profonds, leurs contes, leurs mémoires, et les traces de leurs aïeux ...
chemins et laies faisant.
La pierre, le bois, le fer, aussi la terre, l'eau, le feu et l'air ... des forêts, des ruisseaux, faunes et fanes, de villages en hameaux, de vaux en breuils,
et de bouches en bouches ... des rêves partagés et coulés dans la même gamelle, la même fontaine, ou la même bolée, autour d'un brasillant de bois ...
qu'importent les godilles, qu'en furent les écoles ! ... les sourires sont de mêmes rondes.
C'est une vie qu'on sème en un jardin, et autant celles de ceux qui l'ont nourri ... On ne saurait y frauder, pas plus y mystifier ...
comme on ne saurait flouer le temps bien longtemps ... les frêles friselis du vivant veillent aux concordes et résonances ...
Ce qui ose vivre s'en est toujours plus fort que la médiocrité: prospérant, propageant, et, finalement, engloutissant
tout ce qui voudrait l'en dissuader d'être généreux.
Jamais la rosée n'en perd une goutte de mémoire, jamais le vent n'en délaierait les filandres de l'aube.
Là s'en hume l'humus, s'en palpe les coings verts, encore s'en goûte les myrtilles, s'en ouissent les butines et s'en mirent les lucioles ...
Ici, chacun sait que toute hiérarchie condamne la diversité des essences de résilience, et que ce qui fait vie,
dans son authenticité et sa spontanéité abreuve la saine danse de la pleine mue ...
Je marcherai longtemps encore ... cueillant, doigts nus, et d'yeux en yeux, de menues gouttes de nues lèges, glanant, sur les joues fines,
quelques aveux d'orages, soufflant à pleines paumes les duvets d'oisillons agiles...
J'aime les fruits aux bords des lèvres ... Toujours un jardin s'y habite et s'orne d'ondes et tintines ...
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Le jardin-forêt de la laie des elfes accueille, en son petit théâtre, et ses coulées de verdures, des rencontres qui s'en veulent rompre
avec les cloisonnements dressés entre les arts, les sciences, les artisanats et la paysannerie,
tout autant avec les populations, et notamment la rurale.
On y parle la langue qui cherche à s'enrichir et se délecte autant des essences de la raison que des nues de la poèsie, des habiles tours de la pogne
ou des godilles vagabondes ... On y cause librement, car tout doit pouvoir être dit pour mieux s'en gorger de connaissances,
et autant mieux s'en immuniser des fourberies.
Rencontrer les autres, c'est, tout autant, être curieux de soi, de ce qu'on s'en empreinte, s'en accorde et s'en partage d'inattendu et de spontanné ...
s'en faire résonner les peaux et la caboche avec les tintines de l'onde absolue ... muser à des friselis d'ailes dans les flues indociles de vents .
Errer, flâner, rêver n'en sont rien de temps perdus, et s'en mènent à des perceptions sans cesse nouvelles qui, loin des maîtrises,
en apportent les agilités de l'esprit et les authenticités de l'onde sensorielle. Cueillir, glaner,
faire fruits et semer, les chairs ivres des branles du funambule qui s'émeut dans un ciel de foudres ! ...
On ne vainc que nus !