L'évol des lucioles

Les mots de ce monde n'en sont plus que nébules poisonneuses échouant, de voix en veines, la bouillasse langagière de l'industrie dévastatrice. La langue a mille sources, mille cours, mille terres sillonnées, où viennent s'en rincer les papilles de ceux qui ont soif de savoirs, de merveilles et de diversités.



L'histoire s'écrit trop souvent de la plume de ceux qui, pisse-copie des équarrissages de la connaissance, ont les faveurs des feux de la rampe civilitiques. Il y a beaucoup de maltraitances à parer les êtres d'atours qui n'en sont pas leurs, et on ne saurait vouloir vivre ensemble sans que chacun s'en soit, tout au moins, immunisé contre la corruption des lexies.



La paysannerie n'est pas un masque de foire ou quelque titre qu'on exhibe quand bon semble ! ... Habiter la terre en païens, qu'il en plaise ou non, tels en furent, en sont et en seront paysannes et paysans qui font éclore pays et paysages ... S'en furent vilains et sauvages ! ... que foutre gens de biens ou d'armes qui les maudirent et les raillèrent tant. La répugnance pour la terre est toujours une répugnance pour ceux qui l'habitent.



L'histoire des pauvres gens n'en laisse jamais grande trace et la langue en concède bien plus que les ordres civils et religieux l'en laissèrent croire. Ce ne sont pas les mots qui disent tant, mais les symbioses de leurs effloraisons. La paysannerie n'est pas ce qui nourrit la population, mais ce qui fait fondement à un peuple qui se nourrit lui-même du totum des cultures vivrières et récoltes sauvages... et on ne saurait faire peuple sans renouer avec les communaux, gage que chacun puisse s'en nourrir et faire crèche sur la terre où il vit ... s'il doit n'en faire qu'un droit.



Jamais, la paysannerie n'en fut bien loin des grandes forêts, riches en victuailles, gibiers, glanages et cueillettes, autant qu'en bois et fanes d'œuvre, glaises et tourbes de lisières. On y crut trop les paysans n'être que gens de champs, mais avant que les seigneuries ne les en inféodent, ils s'en furent ceux des cultures en joualles et des bocages qui ont inspiré les jardins-forêts de permaculture, et rien n'en dit qu'ils furent des laboureurs : leur mode de vie ne l'en suppose pas.



Aussi, les gens de petits pays, en furent les vilains des villages, tailleurs des pierres et des charpentes, forgeant fers d'œuvres et d'ouvrages, moulant pots de fontes et d'argiles ... vannant écheveaux de noisetiers, mères allaitant les petiots, balleuses de chaumes et lavandières ... aussi, sait-on flâner, badiner et muser ... Païens de nature, les rustres en furent tout aise avec les cultures foisonnantes de diversités et les médecines couveuses des Totum: on n'y saurait en compter leurs savoir-faire... paysans et paysannes sont comme les poétes, confiseurs de lumières.



Tout fait commune, dans l'organique chant des terres qui rythme la vie des villages ... on y danse, en fête les récoltes et les pas survenus des veines vagabondes. On n'y saurait que faire des cadences de machines dévastatrices qui dictent leurs lois : Tout s'en fait, ici, d'habiles mains et d'agiles trémules ... il n'est de paysans là où ne s'en fait de tous feux la paysannerie ... ceux dont le cœur est du même pouls que la terre n'en sauraient se laisser chasser d'enclosures sans les violences des armées et des mots fourbes qui les en dressent. 



Et Basta l'imposture ... Les mots qui font mensonges mènent aux révisionnismes !




                            *



Ca en ferait presque rire, s'il n'en était des mutilés et des cadavres, ces dits artistes anti-fascistes qui persistent à en toucher des subventions et user des scènes d'expressions de ce pouvoir là, sans aucun scrupule, et qui ne se sont jamais inquiété des causes profondes de réémergence  des croyances nauséabondes, à savoir la non représentativité du totum culturel, et la désertion des zones rurales, dont ils se satisfont tant bien pour ne pas avoir à partager la petite écuelle que les instances en donnent.

Le fascisme, si tant est que le mot soit le plus judicieux pour décrire ce que nous vivons, comme tout totalitarisme, ne s'installe que là où la médiocrité lui a fait place, là où ce qui s'en veut de culture n'a ni nourri, ni immunisé la population contre les mots et verbes équarris, pas plus contre les formules fourbes et  les symboliques exsangues dont la culture paperassisée s'est lentement laissée contaminer ... jusqu'à en croire que tout celà coule de source et que la faute en incombe toujours à d'autres.

II n'est pas de printemps dans les cours de ministères, et tandis que certains vont au casse-pipe dans l'ombre, et démunis de tout, d'autres vivent allégrement, sous les feux de la rampe médiatique corrompue d'un militantisme donneur de leçons, bien confortable à tous égards ... des artistes  qui ont, pour beaucoup, accepté le passeport politique, le bâillonement des gosses dans leurs CLEA, et l'abandon des créateurs ... qui ont paisiblement nourri le fascisme qu'ils dénoncent ... avec les deniers de la population, bien entendu !

Le printemps des poétes, Tesson ou pas, n'a jamais été qu'une fin d'os à ronger, donné à la bourgeoisie (les habitants du bourg) pour en laisser croire que la poésie pouvait vivre encore lorsque tout fut ravagé par la bêtise humaine, à commencer par celle qui s'en laisse tenir au col par les petits bureaucrates. La lâcheté de s'en prendre à un homme, qui fut-il, plutôt qu'aux instances castratrices, et à commencer par celles dont on s'est épris des carcans, n'en fait que mieux avouer ses diarrhées émotionnelles et intellectuelles.

On ne sépare pas l'homme de l'artiste, mais on s'arrange tant bien avec l'idée qu'on se fait de soi-même pour échapper à la formule, et on en sépare aisemment l'homme du politique, du banquier ou du papelardier qui en remplit sa propre escarcelle ... Les bouffons de  gagne-pain sont toujours les premiers ennemis des gens d'art libres, la picaille au dessus des morales, et jamais n'en fut décrié le pére du printemps des poétes ... homme qui a sournoisement libéralisé la culture, nivelant tout vers le bas, entre autres prouesses ... la doxa culturelle qui a noyé la culture dans le diverstissement, a éliminé quatre vingt dix pour cent des artistes, et biensûr, essentiellement les créateurs non soumis aux closeries, en premier lieu ... ceux qui raclent des fonds de RSA, de gamelles, et de canivaux pour n'en pas se corrompre à ce qui abreuve les tyrannies, de quelque nature et degré de bouillasseries qu'elle soient ...

Dis-nous de où tu jactes avant de faire partout !



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On ne saurait se cultiver sans consentir à la diversité des chants de perceptions ... sans ce qu'il en soit un fruit gorgé de saveurs vertigineuses à prodiguer ...


Pour qui nourrit encore en soi le Totum des essences, il est su que toute graine porte en elle toutes les ondes messagères et les habiletés de mues nécessaires à ce que chaque fruit en soit pulpeux et chaque récolte généreuse ... ou pas ... C'est à la fois l'immanence et ses capacités de résonances avec tout ce qui peut l'en charger de vitalité ... Et ce qui n'est pas sain pour les éruptions de vie périt et se transforme ...

La culture n'est pas un tombeau de reliques ou un amas d'œuvres, d'édifices, de lectures, d'usages ou de formules figées qu'on entrepose dans les cités, musées, livrets, ou archives, et qu'on partagerait dans les clos de vieux temples égrugés. Bien plus qu'elle ne mémorise, elle entropise pour mieux régénérer ! ...  Elle s'en veut, avant tout, une éclosion des élans de vies: elle en fait battre un pouls, en meut une sève, une respiration, mûrit des orgasmes, s'en abreuve de tout, digère, recrache, fait naître à nouveau, à l'infini, partage, propage son souffle pour en immuniser contre l'ignorance, la médiocrité, l'égotisme, la perversité, l'ignominie ... déloge ou déflagre s'il en faut ! ... dévaste les nihilismes par ses seules flamboyances ...


Pas plus, elle ne saurait être des mesquines magouilles accordées aux sales manies de l'industrie qui, plus encore, multiplie les interprètes et les monotonies de la reproductivité à l'infini, pour mieux en réduire les lyres et fulgurances de la créativité à ce qui consent vivoter dans son petit univers mécanique. Foins des impostures qui n'en humeraient la terre où elles nichent : la culture est toujours organique, telle les magnitudes dionysiennes qui l'en palpitent, l'en chargent des pulpes et l'en émoustillent ... Foutre les minauderies falsificatrices et autres sentences de petits flux caillés qui tentent toujours à cingler les résurgences du feu. La puissance d'une culture, c'est toujours d'en faire tomber les murs des clos qui veulent l'enceindre, afin qu'en rejaillisse la vigueur commune ... Non d'en dégoiser sur le nom de la taulière qui en donnera la becquée.


Nul ne saurait éteindre des voix ... S'en faire figurer plus haut, plus fort et plus souvent que les autres appelle à quelques égards et  délicatesses. Qui s'en cultive, toujours s'énude et s'effeuille, s'empreint des moindres cillements d'ailes, des éthers, toujours gravite en la totale branle des ondes, émule et propage, jamais ne s'en délecte des mises aux bans ou des traques en meutes égotiques. L'ingénieux n'en craint pas le génie des autres, bien  mieux, il s'en inonde et s'en délecte, pour mieux en faire tintiner l'humaine danse qui le tient en éveil ... Il sait que ce qui vaut est que tout soit révélé, recueilli, et démêlé s'il faut, en ce que l'intégrale essence est toujours la puissance organique commune qui n'en permet jamais les dérives et encore moins les aboutissements des tyrannies ... quelles qu'elles soient !


Que ne fit-on pas au nom de la culture ? ... mises au ban et saignées des idiomes et langues populaires, des œuvres de mains du génie ouvrier, des petits métiers de rues qui les en  firent tant guillerettes, des seins nourriciers et chants de frondes qui fondaient la commune quintessence, pour les en museler sous les vaseuses nippes des mots exsangues et des sentences bouillassières de la colonisation des marchands de vanités ... Qui s'en eut plaint  qu'on l'en confina en les métropoles concentrationnaires des civilisations d'équarrissages, qui n'en ont rien à donner d'autre qu'insipides pitances et crades poluences pour s'en nourrir les sens ? ... Morts les récits des petites gens de villages, des tortilles buissonnières, des hameaux reculés, morts les contes et poésies des monts et vaux, la gredine musique des kiosques, les voix rouées de fêlures des vieilles ravaudeuses d'âmes ... L'histoire du pays s'écrit désormais dans les clos d'orbes officines gorgées de fiel, et, ce qui fut charmes et hospitalité s'en fut charcuté sans vergogne par la grande mécanique frigide de l'industrie ... Qu'avons-nous à laisser qui avons tout dévasté ?


Traces des terroirs, murmures des errants, des savoirs et savoir-faire, des arts, des mues et des confidences, et tant de dons et de partages, soucieuse d'en nourrir de ses antres, elle n'en saurait être les mille versions d'un néant décliné aux temps de la médiocrité ou de l'imposture ... Le sol s'en laisse riche et fertile où elle prospère, et nul fourbe n'en oserait gager le pied : on l'y en laissa, à nu, s'en charger des pluies, des foudres, des vents, des saisons et des fanaisons de vies, des beautés et des suaves folies du monde, des murmures autant que des pierres, des ruisseaux autant que des pas d'hommes et de femmes laissés à qui les en sait encore lire ... sourires d'enfants de la balle ou mues de petits poètes, et, ricochant de bouche en bouche, des baisers en bataille, des aveux pétulants: des yeux mêlés de rêves, des cœurs brûlants, chacun à sa façon, à l'unisson ... Elle n'en compte ses mots, ni n'entrave les confluences, et c'est en lisières des nues qu'en naissent ses plus claires transes... là où s'en fondent les essences.


Honorer gens d'arts et d'œuvres de passé, bien souvent trépassés par misères ou abandons, sans en accorder le soin et l'attention à ceux qui en trébuchent et crèvent sous nos yeux n'en révèle que mornes manies à entretenir les stèles pour le plaisir d'entretenir des stèles qui n'ont plus même les charges et somptuosités de ce passé, tant elles s'en sont faites dépecer de ce qu'elles avaient à enseigner ... Là où la mémoire en a plus d'empreintes que l'imagination, la lucidité, la franche parole et la libre pensée sont attentées au cœur ! ... De même, là où il est fait jour d'un patrimoine éviscéré des ouvrages et récits fondateurs des arts et métiers populaires, la culture est sabotée pour mieux en désavouer les habiletés des mains et grâces d'esprits ... laissant place à tout un champ de révisionnismes et de négationnismes.


Faire croître, en soi, en tous, pour tous, par tous, telle s'en veut la culture. Elle ne saurait être la putasserie qui s'en va geindre aux ronds-de-cuir de la garde et s'en bourrer l'escarcelle des picailles du peuple sans l'en rencontrer, et s'en fourrer inévitablement dans les déclinaisons les plus confuses et inoffensives d'une pâle objection à l'infame pouvoir régnant depuis des lustres. Pas plus, elle ne ferait quête aux mécènes et chantres de l'industrie, qui la garottent, de quelque pécule pour tenter de vivoter seule dans ce grand bourbier ... jamais elle ne négocie avec ses bourreaux ! ... Qui crée et invente sait que faire croître n'en suffit de talents et d'habiletés, et qu'il en faut, tout avec, la lucidité et le cran d'en faire mettre à bas les murailles et enclos de convenances qui engourdissent ou refoulent toute audace ... s'en donner à tous et tout aussi là où les terres n'en sont plus bien fertiles, tant elles furent labourées, saccagées et abandonnées.


Pas plus, la culture n'en saurait être un amas de connaissances, de savoirs, savoir-faire ou de talents dont, d'ailleurs, plus personne ne sait que faire en ces temps nébuleux, tant tout en est défait de nouaisons, tant tout s'en révèle ne ressembler à rien. La vie s'en cultive en terres franches, au grand air et par grands vents, dans les  aires semées d'embûches, en toutes saisons, sous les coups de tonnerres des foudres et les trembles de terres qui toujours répondent de l'insurrection des chaos pour en faire résurger lumières, diversités, puissance et harmonie. Le pays est toujours ce qu'on lui en laisse d'essors et d'essaimages, suffisamment pour supplanter à toutes formes d'insanies et de tyrannies: tant prétendent nourrir la culture qu'ils n'en usent que de ce qu'elle en larde leur gamelle.


Rien ne vaut plus rien, tant tout n'en fut  que mensonges, et en voilà surgir de partout les receleurs de néants. La tyrannie est toujours la dernière manifestation de l'aboulie d'une masse, tout à la fois conglomérée et égrotante, d'ouailles bien en aise avec les malfaçons du pouvoir, tant qu'il en couve leurs petits monopoles ; tant recroquevillées sur elles qu'elles s'en croient être l'essence même du  monde et s'en sont  adjugé ce qu'elles pensent être  culture: le goût du vinaigre et des basses fanges, de l'infamie qui bâillonne les gosses, injecte à tous vas tout ce qui l'en vient, passeporte les êtres en toute bonhomie ... L'ère des mépris langés dans des linges de bienveillances où chacun, un peu, aura commis en toute allégresse, part du crime de la grande mécanique dont il s'est fait esclave, sans s'en être mis une goutte de sang sur les mains.


Car, que valent prétentieux et prétendants valets de la cour à la représentation d'un culte de pâle copie qui s'en sont doucettement laissé inoculer tant de toxines et n'ont su, eux-mêmes, s'immuniser contre cette tyranne sournoiserie qui a délité le monde, si ce n'est d'en être elle-même souche de la tyrannie ? ... Ce qu'on cultive n'est pas ce qu'on en dit ou prétend être, pas plus ce qu'on en joue de ses petits miroitements égotiques, mais le Totum de ce qu'on en est, en fait, en émule, en propage, en permet, en dénigre, ou en refoule et tait lâchement. Soumissions aux couardises des bureaucraties, injonctions, confinements, Injections, passeports politiques, bâillonnements, humiliations des gosses, et traques en meutes auront fait tomber les masques jusqu'aux derniers, avec eux les doutes ultimes sur l'insanie intellectuelle et sensorielle qui a  frappé le pays, et en premier lieu, bien grande part de ceux qui devaient en être garants d'une immunisation collective ... les essentiels, nous disait-on encore il n'y a pas si longtemps, à l'heure des distributions de privilèges !


Mais au temps où les opulentes civilisations industrielles s'en révèlent tant ingérables qu'ingérantes, et n'en savoir pourvoir que soins palliatifs à une culture sous assistance respiratoire ; à l'heure où tout n'en tient plus que par des lambeaux de galons tendus à bout de bras, et roueries en tous genres, nul ne pourrait en réchapper au désastre sans consentir à recouvrer le goût de la terre, des gais savoirs, jouissances d'ailes et chemins d'errances ... la grâce d'en jouir du grand air et des gambades ! ... Immanquablement, la profusion des interprètes et de leurs assemblées de bigots aux carnes minées et matriculées par les cames du consumérisme n'en saurait s'épargner des gymnastiques subtiles qui font de l'être, des sens et de leurs combinaisons, un Tout irrécusable. Les petits clos et tenues de cadastres n'en sont pas d'un monde où l'essaimage est gage des florissantes contrées.


Comment croire qu'on puisse sainement avitailler une culture en toute l'étendue de ses rhizomes lorsque ceux qui hurlent qu'il n'est plus de papier aux gogues en ont autant de temps, d'espaces et d'ampleur de propagations que ceux qui tentent d'en partager des savoir-faire, des arts et connaissances complexes, dans leur entiéreté culturelle ? ... Lorsque que les uns s'acquitteront, sur des sentiers déjà tant battus et bien stériles, d'une part qui en farcit l'escarcelle, tandis que d'autres s'éreinteront à faire la praxis fondatrice, en cœur des ronces et broussailles, dans le délaissement et la précarité ? ... La culture a toujours le goût de la terre qui la  ravive et en rend les récoltes riches et capiteuses, suffisamment pour en stimuler la vélocité et les habiletés de l'être afin de n'en pas se laisser infecter par l'insignifiance et la purulence des closeries.


L'époque n'en appelle qu'à faire éclore, et nul n'en saurait désormais dénier que tout ce qui en fut, à quelques rares réserves, de la culture statuée, a failli de s'en être gargarisée de ses titres, faveurs et audiences ... La représentation fractionnaire est toujours une imposture en ce qu'elle s'en coupe immanquablement du Totum qui ne saurait être envisagé sans en considérer les vides qu'elle laisse. Pour la première fois de leur histoire, les civilisations technocratiques n'auront d'autre guise, tant elles ont tout dévasté ce qui, jusqu'à présent, leur en permit de perdurer, que de s'en effacer et d'en assumer leurs responsabilités ... et être responsable, c'est avoir à répondre à la hauteur de ce qu'on en eut de temps, d'espace et d'ampleur de représentation ... La culture n'est ni un métier, ni même un statut, mais, avant toute chose, une disposition  prompte à générer, partager, à émuler génies et  diversité, à déloger dénis et mensonges, à rendre véloces les esprits, et les immuniser sans omettre d'en garantir l'hospitalité ...


Toute institution est toujours exclusive, enserrant tout en les carcans et entraves de procédures harassantes qui ne sauraient laisser fluer l'imagination, l'intuition, l'authentique nudité des sens et la spontanéité des ajustements inhérents à la résilience. Rien ne s'en régénère sans délivrance, et là où ne s'en émane l'onde vive de la lucidité, commence le règne du comptable et du boutiquier ... Déprolétariser, s'en réapproprier les langages incandescents des onirismes et des danses chthonniennes pour mieux en aviver l'harmonie du Totum ; tout autant recouvrer l'envergure et la puissance des imaginaires florissants, sont gages d'en faire foisonner et graviter ce qu'il en faut pour nourrir ce Totum ... Le pouls du monde battra, désormais, nécessairement hors des villes livides et insipides, des clos et enclosures paperassières, ou des champs d'entraves qui mènent aux nihilismes et médiocrités soumises. De partout, gronde et résurgera le souffle libéré d'êtres trop longtemps brimés et réduits à n'être que petits bouts d'eux.


De l'essaimage, douces folies, du bain sauvage, kiosques, granges, parvis et places communes, coins de venelles ou de verdures, dunes et mers, laies et clairières, monts et vaux par les bocages ... cabanes et sources, tout appelle à s'en faire danses.


Nous sommes des funambules ivres des nuées entropiques ...



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Dans quel état intérieur peut-être une population qui reste de marbre lorsque le plus haut représentant qui l'en gouverne affirme que la bête est là ?


Elle s'en souhaite l'an nouveau pour se rasseoir dans ses douillettes plumes de complaisance ! ... puis s'en retourne allégrement à ses dénis, ou traquer en meute boucs-émissaires et moutards de sacrifices, brandir tous les symboles et bannières qu'elle dégote pour feindre de s'en dépouiller de ses maux, attendant que le messie arrive ... puis la bête paraît sous les formes du messie qui l'annonça, saluée par la veulerie qui l'en conjura !


Corps et caboches s'en sont usés par tant d'esquives et de sournoiseries. Jamais violences ne s'en étaient langées sous tant de bienveillances prétendues ...


La foudre fend les fards, et nous savons lire sous les masques !

Ni ne souhaite, ni ne vœule ! ... Verra ce qui se lève ! ... Vivra ce qui s'en donne !


On ne vainc que nus !



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Je n'ai pas de titre, pas de bannière, ni de chapelle et me fous bien de ce que la civile engeance en pense de mes errances ... 

J'aime les gens nus, jamais en peur de blessures, et qui trimbalent encore en eux les trémules de mondes sauvages et authentiques.

Ils savent ! ... ce que d'autres nient tant ... que nous sommes traversés, et que la vérité est toujours flanquée en les flues de ce qui nous échappe ...

Marcher ... jusqu'à n'en plus toucher ce qui en porte trace des bonimenteurs ... la pierre a une douceur qui laisse le mythe de sa dureté aux idiots ... les pluies goulinent, à plus de ciels, les limbes de comètes indécises, et Les petits faunes font danse en des rondes lutines.

Partout bat le pouls de la vie ... Tout est lié, tout résonne: Ta peau t'en conte tintines et tu ne peux extraire la foudre des vents ...

Ni n'aime, ni ne connaît, qui en enclot la vie !



On ne saurait accompagner le mouvement de la vie dans les réduits de formules engourdies, pas plus dans les paperasseries des artifices étatiques faussement structurés.

L'anarchie est le seul remède contre la médiocrité, en ce qu'elle nécessite la responsabilité de chacun à tout instant, la vigilance qui éteint la suspicion, l'agilité de l'esprit qui ouvre à la créativité, le partage et la générosité qui sont garants de commune et organique essence. 

Elle est santé de l'être, ne fige rien pour mieux s'en accorder au tout vivant et propager l'onde des mues spontanées inéluctables aux résonances et à la résilience permanante ... Là où l'éducation bride au conformisme, la nature nous apprend que toute hiérarchie est un crime contre la diversité !

Foutre vos écoles, on veut des grondements d'ailes !



Comme la fleur qui tintine à l'infini des friselis des terres, des eaux, des airs et feux, chaque mot appelle à tout un vocabulaire qui l'en nourrit et lui fait résonances. 

Ce ne sont pas les mots qui disent, mais la symbiose de leurs effloraisons.



Aucun programme politique ne propose quelque chose qui en permettrait d'être entièrement soi, sans en être assimilé et réduit à du pognon ! ... le sacro-saint pognon, père de tous les vices et des perversions, mais qui offre, alors, à chacun, son petit pain quotidien ... par le travail ... le foutu saint travail, son industrie mortifère, hors sol, humiliante, dévastatrice, et tout son cortège d'idiots savants et titrés qui en distraient de ses maux et entretiennent ses pathologies ... Vas t'en voir l'espèce, ici ! ... Un manque avéré d'imagination pour en créer autrechose que ce qui n'a jamais libéré l'humaine essence des jougs de son ignorance et de ses bassesses! ... Des pleutres qui s'en veulent régler nos vies à la fréquence de leurs lubies et qui s'en sont coupés de leurs intuitions primitives, n'en ont pas même un soupçon de connaissance en sciences de l'être, pas plus qu'ils n'en savent fonder une cabane, un potager, ou qu'ils n'en sont habiles à faire tinter la poèsie et la libre danse ... des pisse-froids égotisés, tant ils n'en sauraient s'ébattre ailleurs qu'en leurs petits huis-clos croupissants, qui n'en voient pas plus loin que leurs jacasseries manœuvrières et réductivistes, et n'en veulent surtout pas qu'on leur en foute à la face ce que peut être un humain dans toute son envergure: qui nous en castreront pour ne pas avoir à s'avouer leurs médiocrités ! ... Tous égaux, oui, mais dans la cour des plus bas et plus vils qu'eux, tant soumis aux lois du trépalium qu'il faille l'en sanctifier sous un joli ciel de mai ... ! 

On a la force de ses passions et l'élégance de ses rêves ...



Le premier temps d'une danse est toujours un effleur de cométes.



La révolution, ce n'est pas d'en changer les bougies des lustres de salles de bal, mais d'en recouvrer un champ de vision à la portée et la splendeur du soleil: généreux, puissant, universel, et offert à tous ... sans qu'il n'en soit oublié un seul !



Je me fous bien de ce qu'en pensent et en décrètent de pleutres gesticulants d'instances pompeuses, des arts ... toute expression est libre à la hauteur de ce que ceux qui la font vivre lui en donnent d'envergure ... celle qui entre dans le cadre d'un statut, d'un état, des us et vogues, de quelque papelardise, quelconque cloître, n'en trouvera jamais la respiration des divers et vastes univers de la création dont l'humaine essence a besoin pour s'affranchir ... quelle misère puisse en être le devenir d'une société où les créateurs en sont à implorer le secours de castes stériles et croupissantes ... nous avons tout à inventer!... quel bonheur ! ... 



La justice ne s'en rend pas avec des pisse-froids de la caboche, dans les cours à hautes pompes, et pas plus avec les mouches à diarrhées des marchands de rêves, dans l'écholalie des discordes égotiques ... La justice s'en rend lorsque la caboche s'en bat au rythme d'un cœur affranchi de tout, sur les chemins buissonniers des jours sans nom ... sans uniforme et sans bannière ... l'humaine essence ne supporte pas la médiocrité des fastes et des castes ...



Chaque rêve se joue à un battement de cils.



On ne peut prétendre connaître véritablement les animaux que lorsqu'on les rencontre dans leur habitat naturel, indissociés de leurs couches, de leurs errances et de leurs ballets de résonances ... libéré de notre culture civilisationnelle qui tente toujours à amener les pouls et les tensions du vacarme humain là où on s'en rend ... 

J'ai mis larmes en terres, et le faon m'en lava la joue ...



Vous avez perdu l'onde ...

S'en sont tus les oiseaux, violettes, coquelicots, vous avez bâillonné les gosses, enfreint la poèsie, banni ceux dont les rêves, en nues, muaient l'éther ... vous avez criblé les printemps de vos sournoises apathies, passeporté les êtres à l'autre bout de vos mépris.

Tout était faux, vous avez cru, bouffés de veules certitudes ...

Ne vous en plaise, nos blessures ! ... tout en nous renaîtra plus ivre encore d'immanences ... Vous avez oublié que nos pas en font traces, et que masses s'enlisent, oublié que vos bouches trahissent ce qu'elles disent, que nos sangs flairent vos langues fourbes ... vous avez oublié que tout en nous tintine à plus d'effleurs de peaux ... qu'on n'en badine avec les flux.

Vous avez perdu l'onde ... et nous en crûtes fous !

Qui êtes-vous, de quoi êtes l'essence ?... ... vous avez chanté pouilles aux sages, souillé les nudités, vous avez injurié la nue, falsifié nos silences, fardé nos mots de vos manies, mangé dans la main des tyrans ... l'univers en nous vibre, nous sommes l'authentique , le synchrone et le juste, vous avez oublié ! ...

Vous avez perdu l'onde, et vous voilà à nu ...

Chues vos belles ombelles, vos allures de ciels ... vous avez profané le feu, cinglé le pouls des terres sacrales, floué la commune organique, éteint les chants de l'unisson ... n'en feulent plus vos voix sauvages, de quoi êtes-vous généreux ? ... êtes-vous encore humusés ?

La blessure est profonde, vous avez perdu l'onde ... 

Nous ne haïrons pas !



L'hiver n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...



Une concession est une concession, une autre concession est le début de la résignation ...



Une pensée sans corps est une ballerine sans grâce ...



L'équilibre est dans l'imprudence des danses audacieuses ...



Le mutisme n'est pas un silence comme les autres ... et le déni n'en fera jamais bienveillance ... 



Si tous les ronds de cuir et prédicateurs de transition s'en quittaient les bâtisses et tribunes énergivores pour en retourner à la terre, il s'en ferait déjà beaucoup d'économie d'énergie, et autant de territoires ouverts aux biodiversités.

Qui sait la terre connaît la vie, la lumière, toujours, rejaillit quelquepart ...



Les rêves n'en sont jamais plus invulnérables que lorsqu'ils émanent des mêmes nues que la lucidité.



la vie est perpétuels mouvements de résonances, là où l'état, ses institutions, leurs statuts et leurs bureaucraties sont, par leurs seules définitions, des entraves permanantes. Notre organisme même, et tout ce qui le conforte, sont attaqués, au quotidien, par notre culture.

La violence n'est pas ce qui se débat, mais ce qui entrave le flux paisible du vivant !



La guerre est toujours du fait d'insanes personnages imbus d'eux même ... à commencer par ceux dont le mode de vie n'en peut être satisfait par leurs propres ressources, et nécessite, inévitablement, des politiques de colonisations, d'interventionismes et d'emprises.

Les enfants, les justes et les poètes n'ont pas de drapeau, parce que leurs sangs résonnent encore avec celui des enfants, des justes et des poètes des sols du monde entier ... Ils savent que les drapeaux les en désunissent, que l'ennemi, partout, c'est ce qui étouffe leurs sensibilités, leurs génies et leurs imaginations.

Et ce sont les enfants, les justes et les poètes qui en sont toujours condamnés à en faire victimes et boucs émissaires d'une société corrompue et incapable d'en avouer ses délires ! ... ici, ou ailleurs ! ...

Qu'on meure de bombes, de bâillons ou de poisons, de chagrins ou de ne pouvoir en être soi, qu'importe, on meurt toujours des avarices de petits mesquins qui s'en croient tout dû ! ...

Les oiseaux reviendront s'en boire au cabaret des cardes ... Les justes en retendront les rêves, et les enfants s'en rejoueront dans les flaques de pluies, ici ou ailleurs. La poèsie, c'est toujours ce qui reste après les grands orages ! ...



Tout était bruits de baves et encres souillées de sangs, 

On vivait dans un pays où même les poètes n'hurlaient pas !



Le cœur de l'homme est à l'envergure de ce qu'il en embrasse de layons ...

Les graines volent infiniment aux vents, la faune s'en donne, à plus d'yeux, des paysages sans confins ... jamais les failles n'en butent aux cadastres et les oiseaux ne migrent pas: leurs habitats n'ont pas de borne ! ...

Tout se partage dans la diversité prospére des chants de résonances. Il ne saurait y avoir de générosité là où s'en dressent des fronts ! ...

Toute frontière est un attentat contre la vie !




Lire,nous en dit-on ! ... qu'y a-t-il de plus aliénant que d'en lire si on s'en est rompu de sa propre vie, et de tout ce qui en permet de vie ... On n'a jamais eu tant de choses à lire, et jamais on a si peu eu l'audace d'en vivre à pleines ailes ... le snobisme des petits restaurants a remplacé les pique-niques au bord de l'eau où l'on s'en connectait aux surprenantes danses du vivant plutôt qu'à la morbidité des murs et des brouhahas des cages à malbouffe ... les locomachines invitent à s'en transporter, mais plus à voyager: savoir errer, pour en butiner les souffles, de lieux en lieux, au fil des sourires et des chants de merveilles, pour s'en emprunter de la diversité qui en peuple la terre ... la ville va lamentablement tenter à ressembler à une forêt, et le livre en laiera à l'horizon qu'elle ne saurait offrir ...

Pour tant de bobèches, le livre est devenu le miroir d'un monde qu'ils ne tenteront jamais d'embrasser de leurs propres sens et de leur propre entendement ... une vie par procuration qui n'en portera jamais les parfums subtils des chanterelles, pas plus les regards complices des indomptables pouillots ... Les ailes n'y sont pas des ondes lèges des ciels de flues, et les vents n'y sont pas de ceux qui glissent la volupté sur la peau nue ... et là où on pensait que les mots délivreraient, ils en ont fait une geôle de papier où chacun s'en complaît à croire que sa libre perception en est dans ce bout de bois dont on a fait les pages, et qui n'en porte que la sensibilité ou la clairvoyance d'autres ...



La piperie de l'égalité du temps de parole s'en jubile à ce que celui qui tente à expliquer la complexité qu'il en a perçu de l'univers a autant d'opportunité pour l'exprimer que chacun des moultes couards qui hurle, ou pleurniche, qu'il n'en est plus de papier aux chiottes ...

Il n'est pas de mots tendres qui puissent exprimer l'ignominie d'une réalité qui persécute, tant le fait-elle méticuleusement, si ce n'est ceux des prudes et fourbes étreintes de la lâcheté qui font langes aux totalitarismes, et tentent d'en user, eux aussi, de petits chantages boueux afin d'en mieux nasser la parole de l'autre.

L'essentiel n'est pas que chacun dise, mais que tout soit dit et que chacun entende ! ... le mutisme et le déni n'en sont pas chants de démocratie, et chacun, qui parle plus haut, plus fort et plus souvent que les autres, aura à répondre plus haut, plus fort et plus souvent que les autres de ce qu'il a dit ... ou tu ! ...

Nous serons de ceux-là qui défont les nœuds d'yeux ! ...



Lorsque l'enseignement s'en fait sans résonance, dans les clos poisonneux que sont les murs d'écoles, alors il en nourrit la pensée pathogène du confinement intellectuel et de la castration des imaginaires ... On ne peut en percevoir que de ce qu'on s'en autorise à considérer... On ne peut en réfléchir que ce qu'on s'en octroie pour champs d'imprégnation ...

Ni enclos, ni poisons, on veut faire des cabanes avec les copains, ceux qui nous en partagent le pain.



Nous sommes des traces, à peine plus vieilles que l'instant ...



Les métiers de mains nous en ont laissé des traces d'époques, de pierres, de bois, de fers et cuirs, tant d'autres corps encore , autant d'autres essences . Mais encore en ont-ils laissé les traces de vies, d'arts et d'esprits, d'habiletés et de génies ... et puis, des mots, aussi ... tant de mots, qui ont nourri la poèsie des temps, d'autres encore, jusqu'à nos lèvres et nos esgourdes .

La poèsie qui nous en reviendra, chargée des souffles et des langues, des terres et des mers, nous en déblayer les cadavres et gravas de l'industrie et son monde sans tendresse, sans couleur, sans chaleur, nous en dira les sages murmures de l'onde . Nous retendrons nos rêves, d'yeux en yeux, de joues en joues, comme filandres flues aux vents, dans les branles de bouilles d'elfes . L'eau s'en reluira de nos fronts, les orages ourdiront nos fêles, et le faon, d'aubes, s'en luera.

Ici s'en veut de culture lège, à peine empreinte de maîtrise, tout juste faite de sourires . L'outil s'en veut flairer la main, la peau fleurer les chants d'effluves, et le sang brasiller des ciels d'étoiles filant à plus d'âges . Les mots s'y naissent, ricochent sur les fanes de lunes charnelles et létheuses: ici, s'en veut naître le feu, danser les eaux, symphoner l'air, en des battements de terres nues .

De bouts de bouches, de plumes en ailes, des petits pas sur les margelles où funambulent nos vieilles trembles, à vau l'évol s'en éclaboussent . D'orges, les vièles sonnent, et tambourinent les godilles: tout tinte à plus de limbes, rien n'en blesse, tout pleut en des goutelettes d'aiguails. Des doigts de fées, paumes de sylphes, dans les craquelures du temps, s'en écrivent des riens de vies.



On ouvre à peine les peaux, un rêve entre ... et tout le corps tintine infiniment de sons, d'odeurs et de couleurs, de saveurs et d'effleurs.

Un jardin généreux est un concert d'ondes létheuses.



Plus il en est, et plus tout est sain. La biodiversité est toujours une immensité d'éléments qui résonnent entre eux afin d'entretenir et de stimuler la vie de l'ensemble dans un subtil équilibre.

Laisser faire et observer ... pour apprendre et connaître ... pour mieux entrer en résonance avec ce qui demain, nous nourrira ... pour mieux en comprendre et ressentir la spontanéité des liaisons et des nouaions entre sols, minéraux, végétaux, mousses, champignons, microbiens, animaux, éléments, etc ...

La nature nous apprend que les hiérarchies sont des rigidités inhibitrices de symbioses et d'harmonies: que les lois civilisationnelles sont toujours contre elle et que l'industrie produit de l'unicité qui n'en mène qu'à des mondes pathogènes et morbides, là où tout ne demande qu'à vivre en symbiose.

Foutre les chefs, bas les bannières, et hissons les rêves !



Des autrechoses, des autrements, des ailleurs et des épars d'yeux.

Pas le temps pour vos mondes, on veut des boucans d'ailes.



On reconnaît toujours le rêveur à ce qu'il ne s'en laisse jamais abusé de la réalité.



On s'en sera fait une belle promesse à la vie lorsqu'on en aura perçu que cà en est des petits pervers du quotidien dont il faut savoir s'affanchir, bien avant des plus puissants ... D'abord, en ce que ce sont eux qui propagent sournoisement la puissance des premiers au cœur des populations, jusque dans les foyers, en y faisant essaims de leurs saloperies, mais autant parce qu'ils n'en attendent qu'à ce qu'on en use notre vigueur à couper la tête des premiers, pour mieux surgir de nulle part, et s'en loger en place ... 

La vie est un essaim d'yeux chauds, voletant aux nues de la fronde ...



L'équilibre est dans l'imprudence des danses audacieuses ...



Tout était faux ... n'en brasillaient plus que les rêves ... s'en humaient d'humaines essences !



J'ai appris sur les chemins, par les mots, dans les yeux, sur les peaux, sous les plumes ... et j'ai lu, dans les encres, des univers insoupçonnables, dans les mains, d'improbables nues. J'y en ai laissé mes godilles, un peu de sang, un peu de larmes, un peu de mes rêves aussi... je sais que les sourires sont d'ardentes empreintes, les baisers des échos de mues.



L'état est statique, ses statuts et ses institutions sont statiques, les administrations sont statiques, l'éducation est statique ... tout ce qui prétend aider l'eévolution de l'homme est statique ! ... tout clive, et fige tout, là où tout, dans son essence, est lié et résonne avec tout ! ... la vie est mouvements, danses et poèsies !

Ni poisons, ni enclos ... nous voulons détendre nos ailes ...



Si les gens de politique avaient un soupçon de lucidité, il y a longtemps qu'ils feraient du jardin !



Ils jactent d'en changer le monde ... leurs joues sont des linceuls de sourires livides ... leurs yeux n'en portent pas même la limbe d'un rêve ... La bouche en est filée des convenances lâches ... Le cœur en est gorgé de parfums corrompus ... Niais empreints de fards fleuves, équarisseurs d'étoiles, leurs chants n'en portent plus que des sangs d'impostures ...



Qui sait la terre, connaît les hommes ...

La lumière, toujours, rejaillit quelquepart ...



Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...



Un jardin qui s'en fait résonance en donne toujours à s'abreuver aux cinq sens.



Jamais un organisme vivant ne survit dans les enclos asseptisés et coupés de toutes résonances universelles ... Toute vie fait danse dans la lumière, l'eau, l'air, le feu et la terre ... Démurons ! ... Décloturons! ... et tintinons ! ...



La poésie, c'est toujours ce qui relie les éléments de la complexité avec les petits bouts de fils des rêves.



Que vaut la sensisibilité lorsqu'elle n'en sent ni le mensonge, ni l'imposture ? ... si ce n'est que d'en être, elle même, une imposture !



Pour en oser franches paroles, il faut connaître les parfums des fleurs qui couvrent le mépris des hommes ...



L'authenticité n' en blesse que la perversion ... 



Il est où l'amour tant entonné ? ... où sont les essences des mots dévoués? ...n' avaient - il pas de corps, pas de sang suffisamment chaud pour en muer un papillon... pas d' ivresse et de tendresse à goutteliner ? ... qu'il crève cet amour clos qui n'en a jamais aimé que soi: je ne le pleurerai pas ! ...

Elle en vaut quoi l'humaine essence lorsqu' elle en reste frigide au gangrenage des immunités de l' être, à s' en gager celle des gosses ? ... est - il donc si peu à s'en vomir ? ... et y a -t- il seulement encore quelquechose à vomir tant tout n'en fut que diarhées ?

Que vaut la poésie lorsqu' elle ne sait plus en dire que les sales silences du mutisme ? ... n' orage -t- elle pas lorsqu' on la touche au cœur ? ... n' en a -t- elle pas l' audace généreuse en elle? ... n' en est - elle pas l' immuniseuse d'ignominies ?

Que ne bruissent pas toutes ces ondes et ces sens ? ... s' en sont - ils fait tant acculés jusqu' aux derniers clos des temples du culte, des chaumières et des salons pontifiants de l' entre-soi, à la merci des petits boutiquiers qui s'en crurent essentiels ? ... Où sont les éclosions d' yeux bouillonnants et les grouillonnements de rêves ?

Où sont les grandes envolées authentiques de ce qui hurle lorsqu' on le pique ? ... qu' est - ce donc la grâce sensorielle qui ne s'en fait fragrance spontanée, sinon que houles qui croûpissent pour mieux s' en putréfier et empoisonner les autres ?

Et qu 'on ne m' en dise pas que j'en fasse haine ou rogue... la haine est toujours une colère qui ne s'est pas déglutie: un signe de constipation émotionnelle ... et l'humilité ne s' en blesse jamais à l'humiliation ...

Là où n' en éclosent les pleines beautés, s'en brodent les frimas de charniers ... 



L'automne n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...



je m' en suis ourdi seul, à m'empreinter de tout ce qui m' en fut de flânes ... j'ai ouvert, j'ai cabré ... j'ai dansé, j'ai aimé, fleuri, craché, hurlé, mais jamais n'ai fermé ... puis m'en suis, nu, allé, par les petits chemins cailloux ... de fées en elfes, de mains en bouches ...j'ai trébuché, j'ai fait ricoches, goûté aux ivresses des baies ... j' ai vu des sangs muer en ailes ...

J'ai fait de pierres, des bicoques, humé les terres aux fruits suaves ... j'ai semé, j'ai couvé, grapillé, butiné ...tremblé aux tintes de voix léges ... j'ai bu à la tendresse des sourires indociles... J' en ai ouï des silences fracasser les vacarmes des humaines pomperies...

Je m' en suis évanoui des autres, et tant de moi versé en nues ...J' ai laissé dans les vents de quoi nourrir les rêves ... je m' en suis fait de ceux qui avaient les yeux chauds ...



A tant vouloir tout scinder, nous avons créé deux espèces d'hommes radicalement opposés, et, chacun, amputé d' une partie de lui même ... les uns attachés à n' être plus que corps et à le triturer par le travail , les autres, réduits à papelardiser, commercer ou distraire l' activité des premiers pour s' en garder de sombrer dans les même outrances, tout en en nourrissant d'autres bien plus sournoises ... ainsi s'en s'affrontent deux humanités infirmisées d' imagination et de santé suffisantes à faire résilience ... les crétins qui s'en sont coupés l'espèce de l'univers, et non contents d' eux, s'en sont aussi coupés, chacun, de l'authenticité et de la pleinitude de leur essence ...



Une pensée sans corps est une ballerine sans grâce ...



Etre généreux, c'est générer ... qui en donne dix sous à un autre, dans un systéme dévastateur, injuste et asservissant au sein duquel il en a gagné tant plus, n'en fait qu' acheter ... ainsi commence la banalité de la corruption affective qui souille toute humanité ...



Prendre le temps d' en lire les yeux ... de pas à pas, et d'ailes en ailes ... faire confluence des enfances qui floconnent en chacun de nous ... des mots laissés, dedans les rêves , entrelacs de chairs et de nues ... lire les vents, lire les sangs ... humer les évols de l'instant qui dénouent les brûles d'ombelles ... juste l'effleur du temps qui onde , papillonnant à bout de bouches, en d' agiles limbes laiteuses ...

Aimer grand, comme un ciel de frondes ...



L'histoire retiendra que, chaque jour, ils nourrissaient leurs enfants avec des poisons ... dans des prisons ... jusqu' à les bâilloner et les injecter d'autres poisons ... que, chaque matin, ils se levaient, allant tout détruire, pour nourrir encore leurs enfants avec des poisons et des mensonges... que tout celà leur semblait parfaitement convenable et bienveillant ! ...

Nos vies sont des choix, les dénis sont des fuites ...



J'emmerde les artistes, et j'emmerde les poètes ... comme j'emmerde tout ce qui s'en infirmise à se réduire à une mission ou des offices ... l'être qui n'en est qu'un bout de soi m'en donne la gerbe profonde! ...

J'en suis d' errances et d' envols, j' aime la mûre, j'aime l'aurone, glâner la faine et l' aveline ... j'aime goûter aux luis d' aiguails... frôler la lune à bout de lèvres, dans les fontaines de vieux bourgs ... j'aime les voltiges de piafs dans les exhalaisons de l'aube, et m'en langer en fonds de bauges...j'aime les fumes et les terres...j'ai la mémoire des eaux du fleuve...

j'emmerde les artistes, j'emmerde les poètes ... petits égos, trouillant de comptes, qui n'en brûlent pas du feu de vie ! ... langues lisses de mots banaux, mornes voix qui n'en tonnent pas ... je n'aime ce qui sans feu , je n'aime ce qui sans cran! ... J'aime les pas qui font silences ,j'aime les sangs qui s'en effleurent ... les mains données à plus de gruges, les murmures candis de nues ... j'aime quand bruissellent les corps dans les tumultueuses mues! ... 

J' emmerde les poètes, j' emmerde les artistes ... mornes pleutres éteints, et leurs fausses tendresses ,trâmes de vieux dénis ... j'aime la libellule, à ton téton danser ... j'aime les frôles du vent, sur ton ventre nourrir l' onde ... j'aime tes yeux tentés en des nébuleuses sans fonds ... J'en veux tes rêves et tes feûles... j'en veux les pâmes des lucioles ... j'ai la mémoire des hyades folles...

j'emmerde les artistes, j'emmerde les poètes ... petits chantres des clos qui s'en castrent des foudres... j'aime les trembles en suspens, dans les évaporaisons d'ailes ...j'aime les pluies d'orages halant les peaux de tintinnelles... j'aime le vertige des trombes ! ... j'aime tes lèvres à bout de grondes ! ...

J'emmerde les poètes, caboches élisées, les doigts jamais de boues... des ronds de cuir au cul,d ' essences empêchés ...J'aime les encres et les hurles qui s'empreintent en fonds de veines... j' aime tes râles dodelinant sur les filandres d'un vieu rêve ... j'aime ta gorge, à vau les noues, s'en fulgurer en bords de grève... j'aime tes doigts, sur les vieux bois, déposer les bans de l'étal ... j'aime les mots qui s'en ricochent en des éclaboussures de nages ... J'ai la mémoire des traverses...

J'emmerde les poètes, j'emmerde les artistes ... J'emmerde ce qui tue, à petit feu les autres, et qui parle plus haut, sans jamais rien n'en dire ... J'aime les breuils, les monts et vaux, j'aime les limbes d'aubes lèges...j' en veux l'armoise et l'émeraude, les fruits buffant aux bouches fauves...j'aime les baisers qui font lunes aux commissures des entailles ... J'aime les seins qui s'entretaisent en des ébuaisons de fêles ... 

J'emmerde les poètes, j'emmerde les artistes ... J'en n'aime rien des plumes qui n'en déraillent rien ... J'aime toucher les au-delà, m'éclore en des chaos d'ombelles ... je veux humer les pas d'ondines, hocher les carilles d' akènes ... J'ai la mémoire des confluences ...

La poèsie est hors de soi ! ...



Il n'est pas de tendresse sans lucidité ... le déni en laisse toujours du poison sous les peaux ! ... 



Non seulement, il n'en sort de cette époque, ni intelligence, ni sensibilité, mais pas plus l'authenticité, la fulgurance, la gronde et le goût du feu, n'en font empreintes de souffles ...

Les crises profondes révèlent toujours les êtres ... et chacun s'en trémule d'en porter quelque titre minable qui lui aura laissé croire qu' il est ... le temps de l'imposture ! ... 

L'amour brûle de générosité, sans peur de s'en crâmer les peaux ! ...

La tendresse n'a que faire des manières retenues ... elle, aussi brûle de mille brasilles ! ...

Des culs hauts, bretellants, des cœur bas, mornes et vils comptables ... l'époque est à gerber ! ...

Même les poètes ont perdu le goût du funambule ...



Nous sommes forts d'être nus ... et Il est sain d'en renvoyer les angoisses à ceux qui tentent de nous en inoculer les leurs, tant pour ne pas s'en laisser imprégner, que pour n'en pas empreindre ceux qu'on aime ... parce que tout ce qui n'en est digéré ou régurgité y croûpit en nous, finit par en devenir poisonneux et diarrhétiquement contaminant ... je m'en sens lège lorsque j'ai hurlé ! ... immunisé de tout ! ... libre de m'en laisser imprégné par ce qui en vaut le souffle ... dégager ce qu'on ne veut en soi pour laisser place à la poèsie de la vie ! ... Dire non, c'est,autrement, dire oui à autrechose ! ... dire: je suis là, nu de tout ... prêt à m'empreindre de toi ! ... oses y venir poser autrechose que de la tendresse ! ...



L'œil qui n'en sait boire à la nue n'ourdit rien de l'onde lucide ...



S'il n'en baigne tes yeux aux vents,tes rêves aux croix s'en noueront ...



Il ne s'agit pas d'être démocrate,mais d'en faire envergure à ses intelligences ... que tout puisse être dit, entendu, et qu'on sache s'en immuniser des brumes nauséabondes du calcul et de l'appropriation ... On ne brave pas les mots et us déliquescents: on les noie dans les ondes lucides de la beauté ...

Là où il y a de la poèsie, tout essence se délabre ! ...



Il faut vraiment rien avoir à cultiver en soi pour vouloir consacrer son temps à s'occuper de la vie des autres ...



Des clotures, des murs, des cloîtres, des morcèlements ... et des caboches confinées ... parce qu'on pense comme on vit, croyant vivre comme on pense ...



Dans un monde où l'apparence vaut sur tout, la violence physique a le mérite de faire authenticité, et je la préfère, de loin, à tous ces dénis, mensonges, manipulations, mépris, hypocrisies, lâchetés, et autres violences dématérialisées qui infirmisent, castrent, et étouffent ,à coups bien comptés, l'être dans les nouées agiles de nasses vaseuses ... dans le mutisme le plus abject des huis clos et des indifférences: celui qui fait lit à toutes les emprises, et à tous les totalitarismes...

La signature est franche, et vaut bien mieux que ces nébules sibyllines qui convoient l'onde-mort à l'essence, sans avoir à lui en toucher la peau ...



Une planète saccagée, une humanité venimeuse et atone, des dettes odieuses, une éducation servile, et voilà que nous les bâillonnons en attendant la piquouse inique, sans consentement ...

BEURK!!!

Nous n'avons pas d'immunité sensorielle ...



Les silences n'en ont que les moires des mots qu'ils couvent ...




D' un extrême politique à l'autre, tout est extrêmisme hiérarchique qui ne s'en fonde que sur le réductionnisme castrateur de l'humain et de ses splendeurs ... la nature nous apprend que toute hiérarchie tue la diversité résiliente et, avec elle, la beauté qui en émane ...



Une parole qui ne s'en est élevée des terres nourricières, ou des lueurs de l'œuvre affranchie de tout, est d'une humanité venimeuse ...



Dans la nature, tu ne peux pas frauder ... ici, tout réagit spontanément pour sauvergarder l'équilibre de la diversité résiliente ... pas de temple, pas d'édit, pas de culte, pas de sbire, mais le juste partage de ce qui en fait vie et résonance ... voici pourquoi les hommes lâches la fuient, la dénient, l'abandonnent, la torturent ou la détruisent ...



Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes...                                     

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux...



Le silence n'est beau que de ce qu'il en couve de danses ...



Là où n'en ruissellent pas les nimbes lucides de l'imagination, s'en croupissent les nébules poisonneuses ...



Fond de commerce des boutiquiers de la bienveillance, valoir d'une vision paperassière des lies de connaissances, il n'est ni surdouance, ni hypersensibilité ... seules subsistent les franches brûles de l'onde sauvage qui nous en titillent veines et peaux, et en sont tant humiliées par les entraves d'une culture mièvre, inféconde et castratrice ...

Bleux, les ciels d'avalanches qui t'en trombent des yeux ...

Demain sera d'aiguails ! ...



On ne saurait s'en cutiver sans consentir à la diversité des chants de perceptions ... sans ce qu'il en soit un fruit gorgé de saveurs vertigineuses à prodiguer ...



Plus rien ne s'en était dit, depuis longtemps déjà, rien ne fut qui fut feu, rien qui ne sut embraser les sangs, les peaux, les rêves, les atomes ... les langues dégoulinaient des poisons de bois morts, les lèvres balbutiaient des ritournelles mièvres ... les doigts n'en étaient plus effleurs des corolles candies, l'hume s'en plut aller aux derniers chants de cygnes ... même les yeux n'en battaient plus aux souffles d'une enfance ... On avait hampé haut les lies grimées de limbes lasses qui n'en firent plus que breloques bringuebalantes en des ciels de foutaises ... plus rien n'en sut tinter, plus rien ne m'en émut ... et les masques s'en tombaient, à un à un, dans les fanges nauséeuses où croupissaient les derniers vestiges de leurs faces flasques et roides... 

Les lucioles choyaientaient, une à une, des ombelles ...

Ils n'avaient pas le cœur empreint des luis d'étoiles ...



Qu'il en soit de scènes écrouées, de fabrique, d'administration, d'ingénierie (on en cherche encore le génie,dis donc!...), d'éducation, ou d'agriculture, le morcèlement, en tâches, en toutes professions et tous êtres, en a fait des interprètes ,là où l'artisanat, la paysannerie, la connaissance et les arts en faisaient des œuvrants ... la liberté d'expression, et tout autant ce qui s'en croit faire culture, en sont désormais communément considérés comme la liberté d'en interpréter ce qu'une imposture, usinière des dérives ou ruptures intellectuelles et sensorielles, en croit bon contraindre les êtres ...

Autant intellectuels, que manuels, tant encore, papelardiers et pouponnants, n'en sont qu'infirmes de l'humaine essence, en ce qu'ils en nient partie de leur être, et tentent à conformer chacun à un monde clos et stérile, sans résonance, pour mieux en masquer l'injure qu'ils en font à la libre danse ... On se fout bien de l'interprétation dès lors qu'elle ne s'en accorde pas à la vie, à pleines voiles ...Tout enclos en soi est un déni de l'être, en ce qu'il n'en reconnait pas l'entièreté, tout en entretenant sournoisement, et tentant ainsi de l'en justifier, l'idée que l'infirmité est germe, et non fruit de la nécessité d'une incapacité à créer...

Là où la mémoire en a plus d'empreintes que l'imagination, l'être libre se meurt ! ...



L'imagination délivre des destinées ...



Et nos écoles en furent les vents ... nos yeux toujours, en nues, furetaient ...



Et puis tout fut étoiles, dans un dernier craquement de veines ...



Les garces, qui ont autrechose à proposer que viles mimiques du modèle paternaliste, ne s'encombrent pas du féminisme et de ses combats vains et clivants, qui n'en demeurent que reliques belliqueuses d'une cohorte de mâles dégénérés ...elles posent leurs pas ailleurs, inventent, créent, dansent, s'en délogent, et y déposent, éperdument, les étoiles dans les prunelles de petits gars, ou autres garces, écorchés par les délires de ce monde, dans les souffles de faons, les effleurs de vents chauds, les branles d'herbes folles ... Les garces ont l'envergure des ciels de mai, et n'aiment pas les jours de gloriole !


L'artifice d'un monde marchand mène inévitablement à la ruine substantielle, commune et affective de tous ... l'argent corrompt toujours la valeur en ce qu'il veut en rendre comptable ce qui est incommensurable, et nul ce qu'il ne saurait se commercer ...

L'abolition de la picaille rendrait nombres d'emplois, parasites et pathogènes, obsolètes, tout en accordant, à chacun, l'opportunité d'une éclosion de l'être, par la libération du temps nécessaires aux savoirs, aux connaissances, aux intelligences, aux imaginations, et à tout ce qui pourrait en naître de leurs résonances et ricoches ...

On ne défend pas la culture en appelant à y revenir à un monde de boutiquiers stériles et claustrophiles, de toute façon condamné, mais en augurant un univers de partage,de création et d'abondance !



Un journaliste est, avant tout, de ceux qui s'en croient permis de parler plus fort et de plus haut que chacun ... une idée narcissique du droit à la parole, toujours dépendante d'un acte de commerce, et non de pensée ou de connaissance ... La nature nous apprend que toute hiérarchie étouffe la diversité qui, par ses résonances, fonde la résilience ...



La ville tue, n'en laisse vivre aucune biodiversité ... le narcissisme absolu de l'éspèce humaine ! ... Je suis,donc le reste peut crèver ! ...


On s'en sera fait une belle promesse à la vie lorsqu'on en aura perçu que c'en est des petits pervers du quotidien dont il faut savoir s'affanchir,bien avant les plus puissants..d'abord en ce que ce sont eux qui propagent sournoisement la puissance des premiers au cœur des populations,jusque dans les foyers,en y faisant essaims de leurs saloperies,mais autant parce qu'ils n'en attendent qu'à ce qu'on en use notre vigueur à couper la tête des premiers,pour mieux surgir de nulle part,et s'en loger en place... 

La vie est un essaim d'yeux chauds,voletant aux nues de la fronde...



Si le silence oublie,la poésie crachera son sang...



Le pire des obscurantismes est la rupture intellectuelle et sensorielle avec le tout vivant...



Désobéir aux heures de grande écoute des feux de la rampe médiatique du capitalisme n'en fait que participer à la grande imposture de la société du spectacle ! ... Il nous appartient d'inventer autrechose que ce que nous ne voulons pas ! ...


L'industrie,jamais,ne génère de tendresse...



Je me fous bien de ce qu'en pensent et en décrètent de pleutres gesticulants d'instances pompeuses, de la photographie... toute expression est libre à la hauteur de ce que ceux qui la font vivre lui en donnent d'envergure... l'expression qui entre dans le cadre d'un statut, d'un état, des us et vogues, de quelque papelardise, de quelconque cloître, n'en trouvera jamais la respiration des divers et vastes univers de la création... quelle misère puisse en être le devenir d'une société où les créateurs en sont à implorer le secours de castes stériles et croupissantes... nous avons tout à inventer!... quel bonheur!...



Tout est lié, tout résonne ... et ce qui n'appelle pas à la vie, inévitablement tue ! ...



Quand tout s'en fait tant de brouillasses,le silence est complice...



Comment croire à une concorde sociale,dans un systéme d'infrastructures figées et destructrices,où les intérêts des uns en sont le contraire même de ceux des autres?...si ce n'est que d'en inventer une vie où les desseins de chacun s'en trouveraient dans les éclosions de tous les autres...



Dans un champ social qui s'en est fondé sur l'adversité,la bienveillance envers les uns n'en fait que malveillance envers les autres...et tout autant réciproquement...



La vie de ceux qui lisent en vaut-elle seulement les lectures de ceux qui vivent?...



Le rythme de l'industrie et du commerce n'est ni le rythme de la nature, ni celui de l'œuvre, et pas plus celui de la connaissance ... 



Ecrire,c'est laisser libres les mots d'en effleurer l'onde des mues...d'en jouir des nues de ce qui ne s'en sonde...on n'en saurait écrire petit!...



je ne crois pas qu'il y ait des artistes, pas plus que je ne crois aux élus de dieux ou du peuple, et chacun l'est, comme chacun devrait être son maraîcher, son maçon, son médecin, dans les résonances de connaissances et d'habiletés communes ... ainsi en aurions-nous plus de liens communs, et bien moins de fragmentations sociales ... être un artiste est un privivilège de castes accordé à certains qui s'en estiment plus doués que d'autres à la création et à l'imaginaire: à s'en demander un statut particulier qui s'en coupe toujours de l'ensemble ... on en exprime ses champs artistiques lorsque les circonstances l'en pemettent, et il appartient à chacun d'en appeler à tomber les licols et les bâillons des autres pour qu'ils s'en éclosent à la création ... et encore bien, qu'il en serait des élus, où en sont donc les réflèxions éxistentielles et philosophiques qui ont fait naître tant de courants d'idées par le passé ? ... il faut bien convenir que l'art s'en est coupé de toute pensée profonde, en s'en laissant papelardiser ... lorsqu' une population bascule dans l'uniformité, c'est que l'art et la culture s'en sont, eux-même, conformisés, ou s'en sont corrompus, si c'en n'est les deux ... si ce qui s'en dit essentiel n'a pas permis la résistance à la conformité, c'est qu'il en est, inévitablement, de l'essence qui en a mené la déchéance ... ce n'en sont pas les artistes,pas plus gens de culture qui en sont essentiels, mais la diversité de l'expression artistique et culturelle d'une population, qui ne saurait prospérer sans permettre à chacun et à tous de créer ... la diversité a bien trop d'envergure et d'audace pour s'en tenir dans les clos d'un statut ... la nature nous apprend que seule la diversité est résiliente ...



Ils ont équarris tous les mots,dit-elle encore...et les autres qui s'en boivent sottement les sangs!...Nous l'en murmurerons aux faons!...*



Etre essentiel, dans un tel bourbier, n'en fait pas souffle de résilience ... soit on en est des humbles essences de libres effloraisons, soit on en est de l'essence des germes de la purulence dégénérative ...

Merde aux geignants du culte, et vive les autrements! ...


Il ne faut blesser personne...et plus rien ne peut être dit!...



L'humaine folie, qui crée les fragmentations des habitats et des aires de vie des flores et faunes, entre autres, impose au vivant des cloisonnements, autant une accélération du temps qui, ni ne lui correspondent, ni ne lui permettent quelque possibilité d'adaptation ... pour minable fin qui en est de gagner en quantité de temps de vie de sa propre espèce, et pour mieux en dénier la qualité ... le mode de vie industriel, segmenté et concentrationnaire, impose à tout le vivant un rythme qui, à l'usure, l'en assassine tout ...

La sixième extinction de masse est une suppercherie sémantique,il en est d'une véritable extermination massive consentie par un troupeau de techno-fanatiques arrogants ne sachant que gesticuler dans une case pas plus grande que leurs bigoteries...

Ce que nous n'oserons en paix s'en fera par la violente résurgence des dénis...




Il ne s'agit pas de sauver ce qui peut être sauvé, mais d'en laisser éclore les imaginations...



Les entre deux eaux n'ont jamais eu, ni l'ivresse des profondeurs, ni les voluptés de l'onde ...



Avoir de la culture ou être est une chose, se cultiver en est une autre ... avoir le cran de les en accorder à la vie,c'est là encore bien autrechose!



Le chemin le plus riche est celui des essences...



Le déni n'en fera jamais réponse humaine...




L'essentiel est de s'en nourrir et de s'en abriter des intempéries ... Lire un jardin, lire une forêt, et savoir s'en lire soi ! ... sen cultiver commence là ...



Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes...

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux...



Ce que nous n'oserons en paix,s'en fera par la violente résurgence des dénis!...



Chaque jardin est un livre qui n'en aurait assez de mots...

Ce que le soleil n'en dit,les oiseaux l'en savent...



Une culture qui ne s'en soucie guerre des germinations, des nouaisons, des éclosions et des fructifications dont elle prétend être le levain, s'en est, immanquablement, stérile et putréfiante ! ... tout est lié, tout résonnne, et ce qui ne s'en sait faire résilience en sera des putréfactions ! ... l'humilité s'en racine dans les champs humifères de la lucidité, là où la pensée s'en flaire et s'en fleure les essences et les ondes porteuses de lumières ...

Ce que nous n'oserons en paix,s'en fera par la violente résurgence des dénis...



Tout est lié,tout s'en résonne ... l'automne est lit de tout printemps ...



Toujours,les jardins s'en portent l'empreinte des soleils...



L'automne n'a que les tristesses de ceux qui n'en savent l'en lire ...



Lire, nous en dit-on ! ... qu'y a-t-il de plus aliénant que d'en lire si on s'en est rompu de sa propre vie, et de tout ce qui en permet de vie ... On n'a jamais eu tant de choses à lire, et jamais on a si peu eu l'audace d'en vivre à pleines ailes ... le snobisme des petits restaurants a remplacé les pique-niques au bord de l'eau où l'on s'en connectait aux surprenantes danses du vivant plutôt qu'à la morbidité des murs et des brouhahas des cages à malbouffe ... les locomachines invitent à s'en transporter, mais plus à voyager:savoir errer, pour en butiner les souffles, de breuils en hameaux, au fil des sourires et des chants de merveilles, pour s'en emprunter de la diversité qui en peuple la terre ... la ville va lamentablement tenter à ressembler à une forêt, et le livre en laiera à l'horizon qu'elle ne saurait offrir ...

Pour tant de bobèches, le livre est devenu le miroir d'un monde qu'ils ne tenteront jamais d'embrasser de leurs propres sens et de leur propre entendement ... une vie par procuration qui n'en portera jamais les parfums subtils des chanterelles, pas plus les regards complices des indomptables pouillots ... Les ailes n'y sont pas des ondes lèges des ciels de flues, et les vents n'y sont pas de ceux qui glissent la volupté sur la peau nue ... et là où on pensait que les mots délivreraient, ils en ont fait une geôle de papier où chacun s'en complaît à croire que sa libre perception en est dans ce bout de bois dont on a fait les pages, et qui n'en porte que la sensibilité ou la clairvoyance des autres ...



La seule chose qu'on en ait réellement besoin de soigner, ce sont nos rêves ... quand vont les rêves, tout va ! ... 



Les gens n'ont pas tant besoin qu'on s'occupe d'eux, ils ont surtout,déjà, besoin qu'on leur foute la paix ...


Puis ils s'en otèrent leur masque ...


Figer les mots, c'est renoncer aux souffles des résonances ... le langage ne peut se complaire dans les closes nébules des boutiquiers du verbe ... Une langue qui ne s'étoffe pas, chaque jour, des échos de la créativité est la langue d'un peuple soumis ... toute pensée fertile appelle à nommer encore toujours davantage ...



Partout où le journalisme s'en est répandu,la philosophie a été piétinée...



Les dénis s'en enflent de poisons, et l'on en charge les mots, qui élucident les blessures, d'en être assassins ...



Ils ont tant lu les livres .. ils n'en savent pas même lire les yeux ! ...



Les premiers sortis de l'ombre des ruines sont toujours les receleurs de néants...



L'équilibre est dans l'onde lège des danses audacieuses...


L'imagination qui ne s'en livre pas, en croupit comme un poison fallacieux ...



Vois de quoi ils t'accusent et tu sauras de quoi ils souffrent...



Tout s'en ouvre en saignant les silences,puis on en équarrit les mots...s'en suivent les cortèges d'impostures...



il n'est pas de tendresse là où la violence du monde ne s'en est pas régurgitée...*



S'il est, effectivement, des paroles nébuleuses qui n'en amènent que confusion (qui les alimente ?), il n'en demeure pas moins que le déni de lucidité ne peut s'en valoir d'en être une position plus crédible ... complot ou pas, la parole doit rester libre, et le négationnisme débusqué ! ...



Ou nous saurons danser ... ou nous aurons les chaînes ...



Il s'agit d'en choisir la vie,dans toute sa fulgurance,et d'en finir enfin avec cet angélisme nounouille qui donne des excuses à tout,au nom d'un certain respect ou d'une certaine bienveillance de caniveau qui n'en fait que couver les essaims de crevures ... la sensiblerie n'en est pas l'onde sensorielle des perceptions, loin s'en faut, et n'en mène chacun qu'à se complaire dans la médiocrité des petites saloperies perverses d'un quotidien bien morne, dans l'anonymat des petits rôles de foire ou de paperasserie ... tout autant, il faut en finir avec la petite politesse de culture de masse bourgeoise qui veut qu'on ne s'en dise pas les choses avec franche langue, au nom d'une certaine paix, qui n'en est que trâme sournoise du mépris ... le langage convenu n'en est qu'infirmité de l'esprit, en ce qu'il nie d'essences, pour mieux s'en laisser croire d'une quelconque maîtrise ! ... mon cul ! ... les imaginations s'en nourrissent des résonances généreuses de la diversité, ou, s'en croûpissant ,n'en délivrent plus que nœuds de nébules purulentes et crachins de toxines à tout ce qui veut vivre ... les mots vrais sentent la sueur des audaces et la boue des trébuches, tout autant qu'ils s'en gorgent des étoiles de l'ivesse et des nues de l'imprudence ... la mignardise n'en fait pas la grâce, et les mots tus n'en sont pas la paix ! ... Hurle comme çà hurle en toi, et le silence s'en fera enfin tranquille ...



Lorsque l'enseignement s'en fait sans résonance, dans les clos poisonneux que sont les murs d'écoles, alors il en nourrit la pensée pathogène du confinement intellectuel et de la castration des imaginaires ... On ne peut en percevoir que de ce qu'on s'en autorise à considérer ... On ne peut en réfléchir que ce qu'on s'en octroie pour champs d'imprégnations ...



On s'en sera fait une belle promesse à la vie lorsqu'on en aura perçu que cà en est des petits pervers du quotidien dont il faut savoir s'affanchir,bien avant les plus puissants ... d'abord, parce que ce sont eux qui propagent sournoisement la puissance des premiers au cœur des populations, jusque dans les foyers,en y faisant essaims de leurs saloperies, mais autant parce qu'ils n'en attendent qu'à ce qu'on en use notre vigueur à couper la tête des premiers, pour mieux surgir de nulle part, et s'en loger en place ... 

La vie est un essaim d'yeux chauds, voletant aux nues de la fronde ...



La justice ne s'en rend pas avec des pisse-froids de la caboche,dans les cours à hautes pompes,et pas plus avec les mouches à diarrhées des marchands de rêves,dans l'écholalie des discordes égotiques...la justice s'en rend lorsque la caboche s'en bat au rythme d'un cœur affranchi de tout,sur les chemins buissonniers des jours sans nom...sans uniforme et sans bannière...l'humaine essence ne supporte pas la médiocrité des fastes et des castes...



Une pensée morcelée et linéaire n'en combat pas une pensée linéaire et morcelée ... elles s'en reflètent et s'en renforcent mutuellement ... défendre des emplois dans l'industrie, puis, tout à la fois, s'insurger contre la mort des petits artisans et paysans œuvrants, ou contre le sabotage de la planète (voire de l'univers), n'en relève que de la médiocrité de cette pensée close à toute résonance ... selon des principes d'injonctions paradoxales qui n'en appellent à aucune forme d'harmonie et de résilience, bien au contraire ... La cohérence s'en cultive toujours d'une nature sauvage et généreuse ! ...



Là où ne s'en exprime pas la l'onde vive de la lucidité, commence le règne du comptable et du boutiquier ...



Le déni est la forme de violence la plus virulente,et la plus perverse ... elle tue l'être en y laissant paraître que le corps est encore bien en vie, alors qu'il s'en éteint le souffle à petits chants muselés, dans les rets d'un baillonnement méthodique et acharné ... Là où il y a du déni, il n'y a aucune forme d'empathie, et la mort s'en répand dans le silence le plus froid qu'il en soit ...



Ce qui s'en est écrit dans les livres n'en est rien au su de ce qu'il en est murmuré au long des sentes buissonnières...



Le déni ou dévoiement de sens en est-il une forme d'illetrisme?



Au plein cœur des manipulations du language: le pouvoir des mots ! ... hôpital pour l'usine à gérer de la pathologie humaine et produire discrètement des capitaux ... Là où poèsie et autres langues buissonnières s'en éclosent aux champs de la lucidité, et en sont sournoisement mises aux bans...



L'anarchie, c'est l'ordre naturel du vivant ... lorsque l'ensemble s'en harmonise, par éclosions de toutes les essors de la biodiversité ... toute hiérarchie est dénigrement des capacités d'éclosions ... tout maître qui soit, ou tout être qui tenterait d'en avoir quelque maîtrise d'un autre, n'en est qu'un imposteur qui s'en reporte sur les autres son infirmité à générer des souffles de vie ! ...

Nos yeux sont les sangs chauds de graciles ombelles ...



Les salles closes n'en savent rien des essences du soleil...



Foutre ces écolo-papelardiers de la ville qui s'en étonnent de voir les oiseaux disparaître à la campagne et qui en oublient que les premières exterminations,mais aussi celles de tout le monde animal,végétal,microbien,minéral,ont eu lieu chez eux,en ville,là où toute écologie est rendue impossible,par déni d'écosystème...Là où tout appelle à piller nos campagnes,tant les ressources de l'urbanisation y sont inéxistentes et les besoins énergétiques et énergivores tant prisés...La ville est un camp d'extermination de la nature,tout autant qu'elle en est un esclavagisme sur le monde rural et sauvage,qu'il en soit d'ici ou d'ailleurs...et tous ceux qui prétendent faire de l'écologie en ville sont des imposteurs qui n'en connaissent rien d'autre de la nature que ce que le capitalisme leur en fait ingérer:une marchandisation sournoisement destructrice...

Là où il y a du sol,du humus,de l'expression sauvage,des étages végétaux,de la régénérescence,de la générosité,des horizons,de la présence tranquille,et là où il n'y a pas d'entraves murales,de clotures matérielles ou spirituelles...partout là où l'humain se réalise en cherchant la connivence avec l'écosystéme plutôt que de lui en imposer un mode d'éxistence qui n'en a ni son souffle,ni sa capacité de résilience,la vie et la prospérité s'expriment dans les beautés de leurs biodiversités...et dans la richesse de leurs résonances...

Un écolo-papelardier,c'est quelqu'un qui n'en voit pas le lien entre son poêle électronique à pelets,labelisé éco-couillon vert par le capitalisme,et les coupes rases de bois qui,à 20 km de chez lui,en retirent toute possibilité de vie à la faune,la flore,la mychorisation,au monde microbien...et à tous ceux qui essaient d'en retourner à la terre et à l'œuvre,mais tant brimés par la dictature de l'industrialisation assassine et de la fonction publique complice...comment peut-on prétendre en créer du lien entre les gens lorsqu'on s'en est coupé du lien avec la force vitale naturelle?...

Un écologiste,c'est quelqu'un qui consomme moins d'énergie qu'il n'en produit...



Des mots sans racine sont des mots qui n'en sèment pas même de parfums aux vents...



Une pensée sans corps est une ballerine sans grâce...



Il n'y a pas d'humanité sans croyance en l'éclosion des êtres...


On commence par saigner le silence, puis on en équarrit les mots ... s'en suivent les cortèges d'impostures ...



Eau, Terre, Air, Feu ... Qui en résonne l'immensurable, seul en connaît l'élégance du fruit ...



L'imagination naît des vapeurs d'ondes lucides ...


Ci va la vie, qui nous mène au carrousel des étoiles oubliées, en ce désordre humain ...

Jamais plus, nous disait-on, de ces cœurs lynchés et de ces yeux en croix qui leur firent cortège jusqu'aux froides églises du mépris. Seule,la nuit en sut les mensonges, savamment langés dans les filandres crasseuses d'un silence complice. On nous y ferait encore croire, qu'il serait de temps surranés les effluves venimeuses de la délinquance orâleuse, et qu'aux nues seraient portées les effloraisons d'une humaine essence ... que foutre !

Les voix de l'humaine essence sont jetées aux bans des tribunes corrompues et souillées des venimeuses brumes de l'inquisition libérale ou de son ombre complice: un chien s'ébroue dans les relans d'échos nauséabonds de la pensée bien ficelée des cercles sombres, et les baîllons éraflés de frères et sœurs indociles jonchent les caniveaux encore chauds de leurs songes.

Le sang gruge le pavé de la place commune et s'y mêle le souffle de libellules en nage qui perdent haleine à battre les relans du crime des hordes. Un merle fend les nues de ces vertiges frileux, et des pluies d'aveux lents couronnent le front d'une muse écorchée ...

Dans l'ombre, le coquelicot grommèle, et déjà ses parfums diffusent au long des tortilles du bocage, les aveux d'elfes et de fées frondeuses. Le ciel y portera leur voix jusqu'aux calvaires des justes, et le vent dénouera les fils de la fleur insidieuse ... jusqu'à ce que les justes heures du temps ne reconduisent ces maîtres chanteurs à la nécropole des vendus.



Qui sait la terre,connaît les hommes...

La lumière,toujours,rejaillit quelquepart...



Il n'en serait d'humanité là où la peau n'en touche pas terre...



Les spécialistes sont, avant tout, de ceux qui s'en sont coupés de tout ... et tant de leurs propres essences ! ... Tout en nous résonne pour qui sait s'accorder au monde ... On veut des profs de cabanes et d'ivresses buissonnières ! ... Jamais le vent ne ment ! ... jamais le vent ne fige!


Le pouls des ondes naturelles, c'est avant tout un monde qui ne s'en voit pas ... qui s'ouïe, se palpe, se hume, se goûte, s'explore, s'imagine, et s'en perçoit dans l'humilité et les résonances infinies de la vie ...



Le silence en dira plus que nos yeux en couvent...



La peur,toujours, s'en naît, là où la cohésion s'en est rompue ...



La biodiversité s'en sème autant dans les caboches et dans le soufflet ...

là où le sabot et le godillot s'en chinent encore les lits de humus...



L'ingénieux n'en craint pas le génie des autres, bien au contraire: il s'en baigne et s'en délecte, pour mieux s'en faire résonner l'humaine essence qui le tient en éveil ...



Le capitalisme est un anschluss financier ... on n'envahit plus tant avec des armes qu'avec des capitaux pour conquérir un territoire et en asservir ses habitants ... Il en va d'une certaine image, bien que les armes en demeurent, bien entendu, sournoisement vaillantes, derrière toute administration ...

Toute révolte contre les injustices qui n'en prépare pas à affranchir les populations d'une dépendance vitale n'en fera que lui en donner l'occasion d'en subir de lourds retours de bâtons ...

L'éxigence de la révolte n'en consiste pas à contester tout et n'importe quoi, n'importe comment, mais d'en parer, radicalement, à toute dépendance au systéme en place ... d'en prévenir tout asservissement à un autre mode de vie cloturé ...

Il ne saurait y en avoir de mue sans croyance en l'éclosion des êtres...



En ces temps avancés de l'histoire humaine, il en est encore certains, à un point d'obscurantisme, pour s'en défendre cette idée de l'éducation qui n'en reconnaît pas la diversité ... La fermeture des classes ? ... la belle affaire ! ... la pensée ne s'en est jamais mieux portée qu'en les souffles des vents et des forêts ... finis les cloîtres empoisonnés, et que s'en revienne le temps des libres danses ! ... on veut des profs de cabanes, pas des papelardiers du temps !



Là où tu ne peux t'en mettre à nu, l'humaine essence est corrompue...



Il faudra bien,un jour,qu'on en cesse de soigner, et qu'on en pense enfin à ne plus s'en rendre malades ...

Ce que la terre en fleure, nul n'en peut le renier ... 



Ni poisons, ni enclos ... nous voulons détendre nos ailes ...



Il n'y a pas de pensée cohérente là où il n'y a pas de résonance avec l'infinité des essences de vie ... nous sommes des funambules qui s'en cherchent les harmonies dans les chahuts volcaniques de leur génie ...




La première des libertés est de s'en défaire du poids de ses préjugés ... Il n'y a pas de désordre ... il n'en est que des harmonies pas, ou mal, comprises ... ou en gestations...

Tout est lié, et tout s'en résonne ... nous sommes une entité qu'en rien on ne pourrait humilier en un morceau d'humain ! ...




Qui n'en sait lire le murmure des suints de pierres, le souffle des charpes de bois, les nouaisons frileuses des fers enforgés, et les traces d'yeux ou d'aveux dans les argiles grugés des chaumières, n'en sait rien de ce qu'en fut de mains et de migrances, la terre qui l'en loge ... Le sol n'a de nom que ce qui l'en a hissé les chants, en des cieux affranchis ...



Lorsqu'on on y perçoit les nids d'ingéniosités et de voluptés qui s'en brasillent dans les yeux de ceux qui s'en sont accordés à la vie, on ne saurait douter que la vérité se cache dans les déferles d'étoiles ... Foutre la frigidité des mines closes et travailleuses: Qu'il en déferle autant qu'il s'en puisse !



Ils jactent d'en changer le monde ... leurs joues sont des linceuls de sourires livides ... leurs yeux n'en portent pas même la limbe d'un rêve ... La bouche en est filée des convenances lâches ... Le cœur en est gorgé de parfums corrompus ... Niais empreints de fards fleuves, décortiqueurs d'étoiles ... leurs chants n'en portent plus que le sang des misères ...

Nous verserons nos veines dans les fraies du silence ...



Laisser la question de la perversion et du narcissisme en suspens est un crime contre tout ce qui vit et permet d'en vivre ... Tout déni s'en rend complice des ignominies ! ...

La beauté naît des ondes folles d'yeux en nage ... là où les limbes de la lucidité s'en délient dans les nues des imaginaires ...



Convenons quand même que la surdouance est, avant tout, une vision limitée de mal doué, pour le coup ... ce qu'ils en disent un surdoué, n'est qu'un être qui n'est pas tant perverti par la culture linéaire et morcelée des dogmes ... un sauvage imprégné de résonances et n'en reniant pas ses perceptions sensorielles ... qui a su s'émanciper sans s'en éfaufiler la caboche dans un monde de clotures et de comptabilités ! ... et pour ceux qui avaient déjà l'égo qui ronflait à s'y en croire beau comme un bal-baudruches de kermesse, y'a un autre nom: j'ai oublié !



Rien n'en porte plus la beauté que les vapeurs tumultueuses des nues d'yeux animales...



Toute bannière chaperonne un monde de clotures et d'ilotismes...                                     

Nous serons de ceux là qui défont les nœuds d'yeux...


L'anarchie, c'est l'ordre naturel ... lorsque tout s'en harmonise, par éclosions de toutes les ondes de vies ...



Qu'il en est humiliant et méprisant de croire que les gens ont besoin de guides ! ...

L'égotisme est un crime contre la vie...



Jamais une terre n'en aura les traits des monstres fourbes de l'industrie...



L'hypersensibilité n'en saurait être sensiblerie...


Terre ! ... Ils en parlent en ton nom ... ils ne t'en connaissent que du bitume dont il t'en ont souillée ...



Ce qui s'en est écrit dans les livres n'en est rien au su de ce qu'il en est murmuré au long des sentes buissonnières ...



Ils ont mis des horloges au front de leurs bâtisses ... et le temps s'en est saigné les délices...



Rien ne s'éteint, qui sait s'offrir à l'éclosion des rêves audacieux ... aussi fragiles que les murmures d'un vent de colères.



La justice ne se rend pas avec des pisse-froids de la caboche,dans les cours à hautes pompes, et pas plus avec les mouches à diarrhées des marchands de rêves, dans l'écholalie des discordes égotiques ... la justice se rend lorsque la caboche s'en bat au rythme d'un cœur affranchi de tout, sur les chemins buissonniers des jours sans nom ... sans uniforme et sans bannière ... l'humaine essence ne supporte pas la médiocrité des fastes et des castes ...



L'art est à la culture ce qui lui permet de ne pas s'en rompre à la nature...



On est ce qu'on en permet des essors...



Il est ce qu'il en est des langues fourches, et des poisons des cuistres de cloîtres, aux pensées confinées dans la médiocrité de leurs éructations nauséabondes ... La beauté naît des imaginaires populaires qu'on ne s'est jamais vu poindre chez les petits boutiquiers de la révolte ... Là où l'esprit ne s'en prive pas de rouler ses essences dans les chahuts qu'ont laissés les étoiles, sur le pavé des sentes indociles ...

Ici, tout à l'odeur des corps qui pleuvent ent à nu, dans les splendeurs de l'imprudence ...



Là où il y a de l'oeuvre, il y a des horizons...



On met trop d'énergies dans les solutions d'urgence,et pas assez dans les solutions de sortie du systéme ... et on recrée de l'urgence, à l'infini ! ... ceux qui croient combattre ainsi le système l'alimentent grassement, et pourvoient les maîtres d'une force qu'ils n'ont pas ... Ne nous humilions pas à soigner les maux du capitalisme ... bas les bannières, foutre les égos, et hissons haut les rêves ... aussi haut qu'il n'y en ait plus d'humiliation permise!...



Tout est mouvement ... et celui qui ne crée pas, inévitablement détruit ... 



Ce qui n'en porte pas les flues de l'authenticité en est gorgé de poisons!



L'humanité est faite pour ouvrir les bras, pas pour en porter des bannières.



Imagination, intuition, initiative, émulation ... faîtes-nous en voir ce que vous en proposez, pas ce que les autres nous en infligent ... Ainsi en reconnaîtrons-nous les nôtres ...



En ces temps de misérabilisme ambiant, allant jusqu'à infester ceux qui s'en prétendent contester le modèle, avec les même méthodes insidieuses qu'ils dénoncent, il est doux de s'en rappeler que chacun est porteur de la richesse et de la diversité des merveilles humaines ... pour peu qu'il s'en prête à éclore ... à soi, et aux autres ...



La beauté prend source là où s'évaporent les entraves de la raison humaine ...



Seul ce qui génère est généreux...



Nous n'avons qu'un ennemi, et c'est la médiocrité qui mène à l'uniformité, au conformisme, et au totalitarisme ... elle n'est ni mâle, ni femelle ... elle n'est ni blanche, ni noire et pas plus d'un autre teint ... elle n'est ni hétéro, ni homosexuelle, et pas plus le signe d'une autre diversité ... la médiocrité est le voile qui étouffe la sensibilité, l'intelligence, l'imagination, la lucidité, l'intuition, et leurs résonances: ...le génie n'a pas peur du tout génie, bien au contraire: il ne s'en nourrit que mieux, et il en appelle sans cesse ... car il sait que tout peut éclore de partout, pour mieux l'en émerveiller encore ! ...



Il convient de ne pas confondre la rigueur scientifique avec la psychorigidité d'un esprit limité ...



Pour ceux qui disaient qu'on ne pouvait pas revenir à la bougie, pour satisfaire à l'écologie, ils y sont aisément parvenus en ce qui concerne leur lucidité ! ...



Qui passe sa vie dedans finit par penser aussi étroit que çà en est en son dedans...



Les manières n'en feront jamais la tendresse...



L'art qui n'en est pas généreusement dans la rue, au chevet de tous, s'en fait escroc d'en demander part des biens communs ...



La libre danse n'a pas de nom ... seuls tes yeux fauves en nouent nos rêves ...



Il n'est pas de voyage qui n'en soit ivre des pas lèges ....



La désobéissance n'en est pas de gesticuler avec des bannières et des slogans, sur le bitume des cités et enclos mortifères, mais d'en retrouver le goût du vivant et des résonances ... La culture du morcèlement et du hors sol mène inévitablement à l'uniformisation génératrice d'un systéme concentrationnaire et pathogène ... Tout est lié et tout résonne ! ... Décloturer, désapproprier, et retour de la nature dans le bien commun...



Il n'est pas de connaissance sans connection au tout vivant...



Nul besoin de complot dès lors que la pensée s'en est corrompue à l'uniformisation...



Ce que les science et leurs procédés n'ont pas démontré n'est pas faux, mais simplement pas démontré scientifiquement ... la terre était une sphère, et tournait autour du soleil, bien avant que les scientifiques ne le démontrent ... 



Ce qui n'en gronde pas d'un monde malade en est de la maladie...



Le déni, toujours, en pose ses fardeaux et violences sur les chants de l'onde lucide ...



Ce qui s'en cultive dans les huis-clos n'en aura jamais les résonances du soleil ...



La réquisition des biens mal acquis remis en partage, la décloturation de la nature, et le revenu inconditionnel à vie pour tous, sont seuls garants d'équilibre social, tout en laissant à chacun le choix de ne pas participer aux grands délires de masses qui permettent le dénigrement du vivant , qu'il en soit humain ou pas ! ... et puisse-t-on s'en affranchir de ce grand mensonge,issu de nébuleuses archaïques,qu'est la hiérarchie qui n'en a jamais mis que la perversion et le narcissisme sur un piédestal ! ... plus comme avant, c'est plus comme avant ! ... et ce n'est pas un peu pas comme avant,comme çà nous arrangerait ! ... c'est plus  comme avant ! ...



Seule l'imprudence de l'imagination mène à l'authenticité des envols...









































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