Théâtre de verdure


Le jardin-forêt de la laie des elfes accueille, en son petit théâtre, et ses coulées de verdures, des rencontres qui s'en veulent rompre

avec les cloisonnements dressés entre les arts, les sciences, les artisanats et la paysannerie,

tout autant avec les populations, et notamment la rurale.



On y parle la langue qui cherche à s'enrichir et se délecte autant des essences de la raison que des nues de la poèsie, des habiles tours de la pogne

ou des godilles vagabondes ... On y cause librement, car tout doit pouvoir être dit pour mieux s'en gorger de connaissances,

et autant mieux s'en immuniser des fourberies.



Rencontrer les autres, c'est, tout autant, être curieux de soi, de ce qu'on s'en empreinte, s'en accorde, s'en cultive et s'en partage d'inattendu et de spontanné ... s'en faire résonner les peaux et la caboche avec les tintines de l'onde absolue ... muser à des friselis d'ailes dans les flues indociles de vents .



Errer, flâner, rêver n'en sont rien de temps perdus, et s'en mènent à des perceptions sans cesse nouvelles qui, loin des maîtrises,

en apportent les agilités de l'esprit et les authenticités de l'onde sensorielle. Cueillir, glaner,

faire fruits et semer, les chairs ivres des branles du funambule qui s'émeut dans un ciel de foudres ! ...




On ne vain
c que nus !

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